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[RP]" Au fil de l'épée", la forge d'Horloger

Freixenet


A la question elle répondit....
Non sire je repars très bientôt malheureusement, d'ailleurs il est grand temps ... je vous remercie pour ce chaleureux accueil sire et transmettez mes salutations à votre dame pour moi!

Elle se leva, remis sa cape sur ses épaules et lança avant d'ouvrir la porte...

Je vous laisse le calva, un petit souvenir de Lisieux!

_________________
Horloger


Freixenet a écrit:
je vous remercie pour ce chaleureux accueil sire et transmettez mes salutations à votre dame pour moi!


Horloger se leva, et répondit:

"Avec plaisir, dame Freixenet; entre forgerons, nous nous devons l'entraide! Je transmettrai vos amitiés à mon épouse, dame Matouminou; soyez assurée qu'elle vous transmet aussi les siennes! Bon retour à vous!"

Freixenet a écrit:
Je vous laisse le calva, un petit souvenir de Lisieux!


Horloger sourit.

"Avec plaisir également; bien qu'il ne soit pas de Fécamp, ce sera un gage d'amitié; à charge de revanche si nous venons à Lisieux!"

Horloger ouvrit la porte à Freixenet et la laissa ouverte, afin qu'elle puisse bénéficier de la lumière de la forge.















Maitre_aupyl


Un gros bruit, une nuit.
Il aurait dit que la maison s'effondrait. Ca l'avait réveillé en sursaut. Et là, assis dans son lit, il vit que la lune éclairait sa chambre. Un volet était tombé, c'était celui qui grinçait et qui fermait mal. Il était donc tombé cette nuit là.
Fallait bien que ça arrive, se dit-il. On verra ça demain

Le lendemain, il démonta le reste du volet. Les ferrures n'avaient pas tenues. L'air salin et la rouille avaient fait leur oeuvre. Il amena l'ensemble chez Horloger, il se doutait qu'il ne le ferait pas payer pour un si petit morceau de fer à remettre sur le volet.

Il entra dans la forge, et se rappela qu'ils étaient partis en voyage. Il posa le volet et la ferrure bien en évidence, et déposa un petit mot.
Citation:


Salut Horlo

J'ai eu un petit souci avec ce volet. Si tu peux me remettre un morceau de fer sur le truc qui tourne autour du gond. Je sais pas comment tu appelles ça. Enfin, ça a l'air d'être cassé.
Et j'aurai besoin de clous aussi. Si tu en a des vieux qui trainent, je suis preneur.
Aupyl, ton ami.


Horloger


Matou et Horlo étaient rentrés de leur périple qui leur avait fait visiter les duchés et comtés du Maine, de l'Anjou, de la Touraine et de l'Alençon. Ils étaient partis durant de longues semaines, et même si ce voyage avait été magnifique, ils étaient heureux de revenir chez eux, en Normandie. Ils avaient apprécié de dormir dans un vrai lit, après avoir passé les nuits en carriole, et au matin, Horlo prit le chemin de la forge, tandis que Matou allait faire un peu de ménage dans son moulin. Il convenait, avant de relancer une aussi imposante machine, de bien vérifier si tout était en ordre, et, du reste, c'est aussi ce que souhaitait faire Horloger dans sa forge: un brin de ménage.
Il remonta la ruelle en souriant, heureux de retrouver le paysage connu de Fécamp, et lorsqu'il arriva devant la porte, il vit que quelqu'un avait posé un volet appuyé contre elle. Une des ferrures, rouillée à cœur, avait cassé. Horloger posa le volet contre le mur, et ouvrit la porte. C'est en entrant qu'il vit le parchemin replié. Il le ramassa, et le lut.

Aupyl a écrit:
Salut Horlo

J'ai eu un petit souci avec ce volet. Si tu peux me remettre un morceau de fer sur le truc qui tourne autour du gond. Je sais pas comment tu appelles ça. Enfin, ça a l'air d'être cassé.
Et j'aurai besoin de clous aussi. Si tu en a des vieux qui trainent, je suis preneur.
Aupyl, ton ami.


Horlo sourit, et rentra le volet à l'intérieur. Il avait du travail, mais cela ne lui prendrait guère de temps de reforger une penture. Il referma la porte, et posa le volet sur l'établi. Il commença par passer un bon coup de balai dans la forge, avant d'allumer le feu. Il retira ensuite son mantel, et enfila son tabard de cuir. La sensation du tabard fit renaître les automatismes; et Horlo choisit une barre de fer, au vu de celle qui était brisée sur le volet. Il se souvint alors qu'il avait un parchemin montrant ce genre de ferrures. Il sortit la besace plate, en cuir, qui était posée sur une large planche sous l'établi, et qui formait étagère, et fouilla les croquis.

"Non, non, pas celui-ci...ni celui-là...Ah! Le voici."

Horlo sortit le parchemin, et le posa sur l'établi, à côté du volet.



Il étudia la forme à donner à l'œil, sans oublier de mettre une rondelle qui aiderait à la rotation du volet. Puis il jeta un œil vers les braises; elles étaient rouges, signe qu'il fallait y mettre le fer. Horlo le posa sur les braises à l'aide de longues tenailles, et attendit qu'il soit à la bonne température. Une fois le fer rouge, il le battit sur l'enclume, puis le recourba à une extrémité, formant un œil comparable à celui sur le volet. Il le remit au feu, et l'en ressortit quelques instants plus tard, martelant la partie plate; puis il la posa sur la plaque d'acier sur l'établi, afin que la penture refroidisse. Il n'était pas nécessaire de la tremper. En revanche, il fallait la graisser, afin qu'elle rouille le moins vite possible. Horlo la laissa refroidir un peu, jaugeant de la température en approchant le dos de la main. Lorsqu'elle fut chaude mais plus brûlante, il passa dessus le pain de suif, qui grésilla à son contact, faisant monter dans la pièce une fumée âcre. Horlo répéta l'opération sur l'autre face, puis rangea le pain de suif. Il convenait maintenant de laisser refroidir complètement la pièce, avant de la clouer sur le volet. Il en profita pour forger des clous particuliers. C'étaient des clous de section carrée, effilés, mais dont la pointe était au préalable fendue. On enfonçait ces clous de façon normale dans le bois, mais ensuite, pour éviter leur arrachement, on recourbait les pointes de façon opposée, afin qu'ils ne puissent ressortir.



Un petit moment plus tard, les clous étaient prêts, et passés au suif. Horlo décloua l'ancienne ferrure, et présenta la nouvelle. Il la cloua, et recourba les clous, avant de soigneusement en enfoncer les pointes de l'autre côté. Le volet resservirait vraisemblablement pour Aupyl et même pour Alkémie, sauf si une autre ferrure venait à casser...
Horloger posa le volet contre un mur de la forge, se promettant de signaler à Aupyl que le volet était réparé, et il mit une nouvelle barre de fer au feu. Il avait une commande à honorer, et pas de temps à perdre.















Horloger


L'épée avait été livrée, et Horloger avait suivi l'arrivée des Anglois, ramenés par Aupyl à bord du "Ville de Fécamp". Anglois fort courtois, qui essayaient d'apprendre le Français, et qui y arrivaient plutôt bien. Il avait discuté avec l'un d'entre eux, nommé Xall. Ce dernier cherchait une épée, et Horlo lui proposa de lui en forger une. Ce serait un honneur pour Horlo: forger une épée pour un Anglois en visite en Normandie...Il se mit au travail sans plus attendre.

Aupyl bought a few English people in Fécamp, aboard the boat "Ville de Fécamp". Those English people were very polite, and were trying to learn the French language. And they were doing pretty well! Horlo had talk with one of them, named Xall. He was looking for a sword. Horlo said that it would be a honour for him to make the first sword of an English man, and Xall accepted. Horloger went to his smithy, and began to work for the sword.
Xall
Xall marche tranquillement par la ville saluant les gens comme il passe. Les gens sont ici les grands gens remplis de l'amour. Xall parvient à la forge d'Horloger. Poliment coup à propos de la porte. Après que la porte s'ouvre Xall salue horloger et poliment voir certaines de ses usures. L'observation comment a bien gardé horloger garde sa forge et observation de quelques épées et comment horloger fait des épées, Xall est vraiment impressionné.

Vous avez le grand art. Je suis honoré que vous prendriez le temps pour me forger une épée. Je comprends là peut-être une certaine question quant à ce que je peux faire avec une telle épée. Je voudrais vous assurer que mon intention est pure. Si jamais nécessaire, je voudrais que vous sachiez que je prendrais des bras pour protéger les grands gens de Fecamp et de la France.

L'observation horloger retourne à son travail. Xall observe attentivement. Il sait qu'il a constaté que la personne juste l'a construit une épée. Après un court temps, Xall remercie horloger pour le tour. Il part pour qu'il ne puisse pas s'immiscer dans horloger.

Merci monsieur je suis vraiment honoré.

Xall quietly walks through town greeting people as he passes. The people here are great people filled with love. Xall arrives at Horloger's smithy. Politely knock on the door. After the door opens Xall greets horloger and politely as to see some of his wears. Seeing how well kept horloger keeps his smithy and seeing a few swords and how horloger makes swords, Xall is truly impressed.

You have great craftsmanship. I am honored that you would take the time to forge me a sword. I understand there maybe some question as to what I may do with such a sword. I would like to assure you that my intent is pure. If ever needed, I would like you to know that I would take arms to protect the great people of Fecamp and of France.

Watching horloger return to his work. Xall watches intently. He knows he found the right person to build him a sword. After a short while, Xall thanks horloger for the tour. He leave so that he may not intrude on horloger.

Thank you sir. I am truly honored.
Horloger


Horloger avait forgé l'épée de Xall. Celui-ci l'avait remercié chaleureusement, puis était reparti. Horlo avait souri; il était fier d'avoir forgé une épée pour un visiteur Anglois, qui ramènerait, ainsi, un petit morceau de Normandie toujours près de lui. Horlo avait fermé la porte de la forge a clef, prêt à y retourner dès qu'il y aurait besoin de seaux ou de couteaux au marché.
Mais entre-temps, une cérémonie avait eu lieu...et Matou et lui ne tarderaient pas à déménager. Horlo songea qu'il lui faudrait soit mettre sa forge en vente, soit faire en sorte que son apprenti la reprenne. Mais encore fallait-il savoir ses intentions...
Horloger décida de laisser la porte close, pour l'heure. Il devrait tout d'abord voir avec Rody si celui-ci était intéressé. Sinon, il aviserait.
C'est avec une boule dans la gorge qu'il laissa la porte fermée à clef, passant lentement sa main sur le bois, et sur les pentures qu'il avait lui-même forgées, il y avait bien longtemps. Mais que cela semblait proche!

"Allons! En avant!" se dit-il, sentant pointer la mélancolie.
Il repartit en direction de la plage. La journée était belle, et la barque serait de sortie.
--.rody.


Rody courait... On murmurait que Matou et Horloger déménageaient et que la forge allait fermer. En apprenant cela, le jeune garçon avait froncé les sourcils. Il s'était souvenu des moments passés dans la forge et de tout ce que lui avait montré Horloger. Il n'avait pas abandonné son projet de devenir médecin, mais pour suivre des études, il fallait de l'argent. Ses parents avaient promis de l'aider autant que possible, mais il n'était pas question qu'ils se saignent aux quatre veines. Il avait réfléchi toute la nuit, et au petit matin, sa décision était prise...enfin, il fallait encore que Horloger accepte.

En voyant courir ce jeune garçon, les gens se retournaient sur son passage. Les cheveux en bataille, le regard déterminé, il était grand pour son âge et déjà costaud, résultat de journées passées aux champs ou à couper du bois. Il savait lire et écrire, parlait avec bon sens et s'intéressait à presque tout. De plus en plus souvent, les jeunes filles s'attardaient sur lui, quêtant un sourire. Rody ne voyait rien ou ne voulait rien voir. Il ignorait que ses yeux clairs et ses cheveux, même en désordre, en faisaient rougir plus d'une. A quinze ans, on commence à tourner les coeurs....mais lui n'en avait cure. Volontaire, il avait un objectif et rien n'y personne ne l'empêcherait de l'atteindre.

Il poussa la porte de la forge, mais, avec dépit, il constata qu'elle était fermée. Il reprit son souffle et fouilla dans sa besace. Il n'avait rien pour laisser un petit message. Il s'adossa contre le mur pour réfléchir.

Matouminou


Matou avait rendez vous avec son mari. Sur le chemin, elle marchait et réfléchissait. Elle songeait à ce voyage qu'Horloger et elle avaient décidé de faire, en Angleterre. Elle avait tout d'abord sauté de joie, mais au fur et à mesure que la date se rapprochait, elle perdait de sa belle assurance. Après tout, on ne savait pas ce qu'on allait trouver sur la mer. Aupyl avait parlé de calamars géants, de baleines énormes et de méduses volantes. Tout ceci était bien effrayant, mais ce qui la préoccupait encore plus c'était dans quel état, elle allait faire la traversée. Elle avait entendu dire que la plupart des passagers avait été malades, vomissant du départ jusqu'à l'arrivée. En temps normal, elle se serait dit, car elle avait toujours tendance à voir le côté raisonnable des choses, que ce ne serait qu'un mauvais moment à passer. Mais, il y avait un aspect de ce voyage qui la terrorisait tout particulièrement, c'est que Tuck et Lave voyageraient avec eux. Elle les aimait beaucoup, certes, même si par précaution, elle évitait d'acheter une barque à Tuck. En revanche, elle s'était projetée, malade sur le bateau...et elle avait pâli...malade et Lave à bord....c'était signer son arrêt de mort. Car, connaissant la propension de Lave a vouloir exercer ses talents de médecin, elle était sure que celle-ci voudrait et insisterait pour la soigner...Restait à prier Aristote pour que Lave loupe le départ ou soit encore plus malade qu'elle!

Voilà où elle en était de ses pensées, lorsqu'elle arriva en vue de la forge et qu'elle aperçut Rody. Cela faisait un moment qu'elle ne l'avait pas vu et aussitôt elle chassa ses préoccupations pour lui dire avec un grand sourire:


Heyy, bien le bonjour Rody!! Dis moi, tu sembles un peu perdu....

Il lui fit la bise et lui expliqua qu'il avait espéré trouver Horloger, il devait lui parler.
Elle hocha la tête:


Hum, à cette heure je pense qu'il ne devrait pas tarder, nous avions, du reste, rendez vous ici!!Tu sais, on a été bien occupés ces derniers jours...on a déménagé, mais on n'est à quelques lieues à peine de Fécamp, aussi gardons nous toutes nos habitudes ici...Attends-le avec moi et s'il tarde trop, je lui enverrai un pigeon...Hélas, je m'aperçois que je n'ai pas la clé de sa forge...mais il fait beau....

Rody acquiesça en souriant.

Alors Rody que deviens-tu?


Il se mit à lui raconter ses projets, les absences de son père, sa mère qui travaillait beaucoup, son petit frère qui grandissait et n'était pas le dernier à faire des bêtises, ses joies, ses préoccupations. Elle l'écoutait, l'interrompant de temps en temps pour poser une question.
Des gens passaient, les saluaient. Elle connaissait la plupart des Fécampois et répondait à leur salut avec un sourire. L'après midi touchait à sa fin. Horloger, s'il n'avait pas oublié, allait arriver.

_________________
Horloger


Horloger avait été retenu, au marché, par Pierre, le vendeur de miel. Il lui avait expliqué que le miel nouveau serait un délice, et qu'il ne manquerait pas de lui faire goûter. Horloger l'avait chaleureusement remercié, puis avait payé ses deux pots, et était parti avec du miel dans sa besace. Voilà qui plaîrait à Mahaut et à lui-même, gourmands impénitents qu'ils étaient!
Il contourna le vaste marché, puis descendit la rue des tavernes, voyant à travers les fenêtres des gens attavlés. Plus loin, la rie des Taillandiers, et enfin celle de sa forge. Il vit Matou et Rody, qui se tenaient devant la porte. Quelques instants plus tard, il les rejoint, et après avoir embrassé sa femme et serré la main de Rody, Horloger dit, se tournant vers sa femme:


"Chérie, j'ai bien reçu ton pigeon; j'ai apporté la clef de la forge!"


Puis il se tourna vers Rody.


"Tu voulais me voir, mon garçon?"

Matouminou


Elle vit arriver Horloger de loin. Elle aurait reconnu sa silhouette et sa démarche entre mille. Un sourire illumina son visage et se tournant vers Rody, elle lui dit:

Le voilà...je savais qu'il n'allait pas tarder...

Horlo s'arrêta à leur niveau et, après avoir amicalement salué Rody, il l'embrassa tendrement.
Il montra la clé de la forge en riant et en ouvrant la porte, il dit à Rody:

Citation:

"Tu voulais me voir, mon garçon?"


Elle les suivit dans l'échoppe, notant l'ordre qui y régnait. Elle savait combien son mari aimait que ses outils soient rangés à leur place. Elle ne put s'empêcher de sourire, il n'en était pas toujours de même avec ses vêtements ou ses livres, à la maison.

Elle vit Rody lever les yeux vers Horloger.

_________________




--.rody.


Il était heureux de voir Matou et encore plus de pouvoir un peu bavarder avec elle. A son tour Horloger arriva. Il appréciait beaucoup le couple qui avait toujours été là pour lui.

Lorsque Horlo ouvrit la porte de la forge, il le suivit à l'intérieur. Il aimait ce lieu où étaient fabriqués des objets de toute beauté: des couteaux différents selon l'usage, des épées à la lame tranchante, personnalisée et adaptées selon que la commande provienne d'une dame ou d'un messire.
Il avait eu l'occasion de regarder Horloger travailler et il avait été fasciné. En plus d'être minutieux, le forgeron avait su répondre à toutes ses questions, avec calme et sans jamais se moquer de son ignorance ou de la naïveté de celles-ci. Horlo le regarda en souriant et lui dit:


Citation:
"Tu voulais me voir, mon garçon?"


Il avala sa salive, ses mains étaient moites et son cœur battait à tout rompre. Il n'était plus sur que son idée fut bonne. Du moins, soudainement, il se trouva fort présomptueux. Le regard de Horloger se fit insistant. Rody se lança et débita d'un trait sans reprendre son souffle:


Voilà, Messire Horloger, j'ai appris que vous alliez fermer votre forge, et je trouve cela fort dommage! je n'ai aucunement la prétention de prendre votre place, mais j'aimerais que vous m'appreniez le métier de forgeron. Je ne rechigne pas à la tâche, je ne compte pas mes heures, du reste je me mets entièrement à votre disposition. Je ne vous demande rien, car je sais que ma plus grande récompense sera, quand je saurai fabriquer épées, couteaux et menus objets forgés, de dire avec fierté au gens qui me féliciteront de mon travail: " c'est Messire Horloger qui m'a tout appris!"...

Il sentit ses joues devenir écarlates et s'arrêta, heureux de ne pas avoir bafouillé. Il attendit, anxieux, que l'homme lui réponde. Matou avait pris place aux côtés de son mari et le regardait d'un regard bienveillant. Cela le réconforta.








Horloger


Rody a écrit:
Voilà, Messire Horloger, j'ai appris que vous alliez fermer votre forge, et je trouve cela fort dommage! je n'ai aucunement la prétention de prendre votre place, mais j'aimerais que vous m'appreniez le métier de forgeron. Je ne rechigne pas à la tâche, je ne compte pas mes heures, du reste je me mets entièrement à votre disposition. Je ne vous demande rien, car je sais que ma plus grande récompense sera, quand je saurai fabriquer épées, couteaux et menus objets forgés, de dire avec fierté au gens qui me féliciteront de mon travail: " c'est Messire Horloger qui m'a tout appris!"...


Horloger écouta la demande que Rody avait formulée d'un trait, sans s'arrêter, comme une leçon bien apprise pour laquelle il ne voulait pas risquer de se tromper. Il s'approcha de Rody, et en souriant, lui donna une tape amicale sur l'épaule.

« Mon jeune ami, tu as déjà les bases nécessaires pour devenir un excellent forgeron! Alors, voici ce que je te propose. J'ai une commande de couteaux et de seaux à honorer. Mais de part mon domaine, je suis très pris et ne peux les forger, ni les cercler. Par conséquent, c'est toi qui vas t'en charger. Je te laisse un double des clefs de la forge. Je te laisse gérer tout, de l'approvisionnement de bois jusqu'au minerai. Si tu as besoin de matières premières, envoie-moi un pigeon, et je t'en procurerai, mais tu sais déjà que la remise est pleine de bois; et tu as du minerai d'avance dans la forge; ni le bois ni le minerai ne te feront défaut.»

Horloger sourit, et poursuivit.

« Je suis heureux que tu souhaites reprendre la forge. Comme tu le sais, c'est un métier exigeant, mais passionnant; un métier où l'on peut être un artiste en même temps qu'un artisan. Cette forge... »

Horloger désigna la forge d'un geste du bras.

« ...cette forge n'attend qu'un jeune garçon volontaire pour continuer à vivre. Donc si le cœur t'en dit, je te laisse faire; je vais rester avec toi les premiers temps, puis je te laisserai faire. Qu'en penses-tu? »













--.rody.


Rody était bien plus ému qu'il ne voulait le laisser paraitre. Pourtant, il avait retourné dans sa tête plusieurs fois ce qu'il avait décidé de demander au forgeron. Et puis, Horloger et Matou, les personnes qu'il avait connues dans toute leur simplicité, étaient maintenant titrées. cela l'impressionnait quelque peu.
Il n'eut pas à attendre la réponse. Horloger le regarda et le jeune garçon retint son souffle. Mille pensées traversaient son esprit:


- Calme toi....garde contenance...que risques-tu? un refus, au pire....pourtant, j'aimerais tellement travailler ici....pensait-il en regardant avec anxiété l'homme. Celui ci souriait. C'était bon signe. Rody puisa du réconfort dans le regard de Matou et écouta le verdict:

Citation:
« Mon jeune ami, tu as déjà les bases nécessaires pour devenir un excellent forgeron! Alors, voici ce que je te propose. J'ai une commande de couteaux et de seaux à honorer. Mais de part mon domaine, je suis très pris et ne peux les forger, ni les cercler. Par conséquent, c'est toi qui vas t'en charger. Je te laisse un double des clefs de la forge. Je te laisse gérer tout, de l'approvisionnement de bois jusqu'au minerai. Si tu as besoin de matières premières, envoie-moi un pigeon, et je t'en procurerai, mais tu sais déjà que la remise est pleine de bois; et tu as du minerai d'avance dans la forge; ni le bois ni le minerai ne te feront défaut.»


L'homme parlait avec assurance, calmement, Rody sentit un soulagement l'envahir. Il se retint de laisser éclater sa joie. Horloger lui faisait confiance, Horloger lui confier tout bonnement sa forge....il ouvrit la bouche, aucun son n'en sortit...Il la referma se gourmandant intérieurement de paraitre si bête...Mais déjà l'homme poursuivait:


Citation:
« Je suis heureux que tu souhaites reprendre la forge. Comme tu le sais, c'est un métier exigeant, mais passionnant; un métier où l'on peut être un artiste en même temps qu'un artisan. Cette forge... »


Puis, il termina en montrant la forge:

Citation:
« ...cette forge n'attend qu'un jeune garçon volontaire pour continuer à vivre. Donc si le cœur t'en dit, je te laisse faire; je vais rester avec toi les premiers temps, puis je te laisserai faire. Qu'en penses-tu? »


Rody, les yeux brillants, balbutia:


Je...je suis..., il prit une profonde inspiration et, avec un sourire jusqu'aux oreilles, réussit à dire...Je suis fort honoré et vous ne le regretterez pas, Messire...Seigneur Horloger....

Matou s'approcha alors de lui et lui prit les mains.














Matouminou


Matou sentait et voyait la profonde émotion qui étreignaient Rody. Horloger lui expliqua ce qu'il attendait de lui, le jeune garçon balbutia des remerciements. Elle s'approcha de lui et lui prit les mains:

Je suis heureuse de cette initiative. Tu sais, Horloger te fait une grande confiance, et au fond de moi, j'ai la certitude qu'il ne sera pas déçu. Attends toi, tout de même à un travail difficile...ne te décourage jamais, et comme disent les anciens:


'Hâtez-vous lentement;et sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage..."


N'oublie jamais cela mon garçon!

Puis, elle se tourna, joyeuse, vers son époux:


Je crois que l'évènement mérite que tu ouvres une bonne bouteille mon coeur!!

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