Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 14, 15, 16, 17, 18   >   >>

[RP]" Au fil de l'épée", la forge d'Horloger

--.rody.


Il n'en revenait tout bonnement pas. On allait lui mettre dans les jambes une gamine bavarde comme une pie, effrontée et sans éducation. Il voulut saluer Horloger mais les mots s'étranglèrent dans sa gorge aussi se contenta-t-il d'un hochement de la tête. Voilà que Matou s'adressait à lui:

Citation:
- Tu pourrais lui expliquer le fonctionnement de la forge et ce dont tu as besoin, je suis certaine que Aiga fera son possible pour t'aider.


Il se contenta d'acquiescer, mais il ne pouvait pas ainsi perdre la face devant cette gamine. Elle l'avait appeler "le rougeaud". Fort heureusement, Horloger l'avait remise à sa place. Il aurait voulu ajouter que la chaleur était, bien entendu, pour quelque chose s'il était rouge, mais la colère qui s'était installée en lui, aussi. Cependant, Rody n'était pas le genre à se faire remarquer. Il les regarda tour à tour tous les trois, et tandis que la gamine se saisissait d'un balai et commençait à tournoyer dans la pièce, soulevant plus de poussière qu'autre chose, il lâcha:


- Bien, quand elle aura fini de ....balayer....il y a quelques stères de bois dehors, il faut les remiser....ainsi je pourrai finir la hache....

Pour le reste, il s'en lavait les mains. Il termina:

- Je vous prie de m'excuser, mais il faut que je relance le feu, je crains qu'il ne se soit un peu essoufflé!

Il se tourna vers la forge et se mit à actionner le soufflet.










Matouminou


Hum...les choses prenaient une tournure pour le moins singulière. Il est vrai que Aiga avait un franc parlé et qu'elle ne s'accommodait point de fioriture dans ses paroles. De là à ce que Rody l'accueille ainsi. Matou fit la moue.
Puis, son mari répondit favorablement à sa demande, elle lui en fut reconnaissante. Les nuits étaient de plus en plus fraiches, bientôt les premiers gels feraient leur apparition, il était inconcevable de laisser la jeune fille dormir dehors. Apparemment, cela n'avait pas l'air de la gêner:


Citation:
Dis D'me Mistigri, t'sais, faut pas qu't'inquiètes, j'peux dormir d'hors, j'ai l'habitude, pis, j'veux pas qu't'aies des problèmes 'vec l'M'sire ou 'vec l'autre rougea...euh Rody...


Horloger lui assura que ça ne posait pas de souci, elle renchérit derrière lui:

- Puisque nous te le proposons...Cela te permettra de mettre un peu de côté. Au printemps, tu chercheras autre chose....il faut juste que tu comprennes que tu dois bien écouter ce que te dit Rody.


Elle lança un regard vers le jeune garçon qui leur tournait le dos et soupira. Puis, elle sourit et en y mettant le plus de conviction possible, elle dit:

- je suis certaine que vous allez bien vous entendre!!

Elle regarda ensuite par la petite fenêtre, le jour commençait à décliner. Elle se tourna vers son mari:


- Bien, si nous voulons que Aiga puisse dormir ici, cette nuit, il va nous falloir prévenir au domaine...


Elle prit la main de son mari et dit aux deux jeunes gens:


- Faites connaissance, nous revenons avec ce qu'il faut, le plus vite possible....

_________________
















Horloger


Horloger prit la main de sa femme, et, s'adressant aux deux jeunes gens:

"Tenez la forge convenablement, je compte sur vous! Nous ne serons pas longs."

Matou et Horlo sortirent de la forge, et se dirigèrent vers la carriole. Nul doute qu'entre Suzon et Victoire, au Domaine, une couverture serait vite trouvée.
Aiga
L'vait pas l'air content l'rougeaud ! Pourtant, l'gamine mettait du coeur à l'ouvrage, f'sant vir'volter l'poussière ça et là.
L'salua Dame Félidé et son époux d'un mouv'ment d'l'tête quand ils s'en allèrent les laissant seuls.
C'lui posait pas d'problèmes à l'fillette, f'llait dire qu'l'vais appris à vivre seule et à prendre l'meilleur d'gens, même s'ils 'taient désagréales 'vec elle.
L'balai t'jours à l'main, l'passa un coup sur l'chausses d'rougeaud, 'vec un grand sourire.

Bah dis donc, c'tait qu'l's'tait c'vertes d'poussières tes chausses l'rougea...euh Rody ! T'vu ça, r'gardes comm'l'luisent m't'nant !?

N'sachant pas trop c'qu'f'llait faire d'la pousière qu'l'vait entasser sur un p'tit tas, l'décida d'l'mettre sous un meuble, ç'd'vait être comm'ça qu'l'gens f'saient.
Pis l's'tourna vers l'forg'ron.

T'm'aimes pas bien toi hein !?

Un'fois d'plus l'lui sourit, c'qui illumina son v'sage.

S'tu m'dis où j'dois mettre l'bois, j'vais l'ranger, comm'ça p't'être bien qu't'souriras un p'tit peu !

L'mait la gaité l'Aiga et l'vait une fâcheuse tendance à v'loir dérider l'gens qu'semblaient aigris.
--.rody.
Il avait salué Horloger et Matou du bout des lèvres, sans un sourire et s'était remis au travail, ignorant la gamine qui continuait à balayer. Voilà maintenant qu'elle venait dans ses jambes et qu'elle passait le balai sur ses chausses:
Citation:

Bah dis donc, c'tait qu'l's'tait c'vertes d'poussières tes chausses l'rougea...euh Rody ! T'vu ça, r'gardes comm'l'luisent m't'nant !?

Il posa le marteau qu'il tenait en main pour marteler la pièce de fer qu'il venait de sortir de la forge et qu'il avait posé sur l'enclume. Il la regarda, prêt à exploser, mais elle n'en eu cure et poursuivit:

Citation:
T'm'aimes pas bien toi hein !?


Elle lui fit alors un sourire qui le déstabilisa un peu, il y avait dans ce sourire une joie de vivre et une volonté de faire au mieux. Rody le comprit, mais pas question de la laisser lui marcher sur les pieds. Au moment où il allait lui dire sa façon de penser, elle continua de plus belle:

Citation:

S'tu m'dis où j'dois mettre l'bois, j'vais l'ranger, comm'ça p't'être bien qu't'souriras un p'tit peu !


Il secoua la tête et leva les mains comme pour tenter d'arrêter ce flot de paroles.

- Ecoute....je n'ai pas l'habitude qu'on me traine dans les jambes...je ne parle pas beaucoup et j'aime la solitude...je ne peux pas aller contre la décisions des Seigneurs de Thorigni....mais je ne suis pas obligé de faire ami-ami avec toi...tout au plus, je vais te tolérer ici....Il se rendit compte qu'il prononçait des paroles assez dures et se reprit...je ne doute pas que tu veuilles rendre service....et après tout tu peux me faire gagner du temps...mais je te préviens...tu ne prends aucune initiative sans m'en parler....

Il lui désigna une petite porte:

Tiens c'est là bas que je range le bois...il hésita, et ajouta...si tu veux, après tu pourras prendre un morceau de pain, là-bas sur la table....j'ai aussi du calva dans une bouteille, mais je doute que tu supportes cette boisson...

Et il s'en retourna à son morceau de fer qu'il dut remettre dans la forge afin de le ramollir suffisamment pour pouvoir ensuite lui donner la forme voulue.
Aiga
L'vait une furieuse tendance à dire tout c'qui lui passait par l'tête, l'tait franche et spont'née.
L'fillete s'vait, d'puis l'temps, qu's'b'vardage en soulait plus d'un, mais l'voulait pas s'emb'rasser d'fioritures et allait r'pid'ment au but.
C'rtains, 'vaient aussi d'mal à l'comprendre, parc'qu'l'parlait vite et n'f'sait pas d'efforts pour articuler.
L'rougeaud r'minait, c'la s'voyait comme l'nez 'milieu d'l'figure, l'vait donc v'lu l'pousser dans s'derniers r'tranch'ments.
C'qu'l'vait prévu arriva, f'llait dire qu'l'mait pas l'pocrisie l'Aiga, l'pr'férait qu'on l'haisse ouvert'ment qu'par d'rrière.
L'rougeaud s'blait vraiment sol'taire, ç'lui fit d'l'peine à l'gamine, ses yeux s'remplirent d'larmes, l'l'r'garda un long m'ment, pis entr'prit d'soul'ver un'buch'd'bois.

Dis Ro....dy, c'qu't'sais s'y'à un'technique part'culière pour s'l'ver un'buch' ?
Parc'qu'là, j'galère pas mal, pis j'pas trop d'muscles moi !


L'sortit l'bras, pis attrapa l'main d'forg'ron pour lui faire tâter s'bras.

T'vu ça ? C't qu'j'fais pas d'l'musculation comm'toi moi !

L'tâta l'bras d'rougeaud et un'n'velle fois, son sourire vint éclairer s'visage.

C'bien ferme t'ça !

L'pouffa en l'r'gardant droit dans l'z'yeux.
--.rody.
Ce qu'elle pouvait parler cette gamine...Il soupira et avec une longue pince, retira le morceau de fer des flammes. L'opération était simple, mais il fallait faire attention. Pendant ce temps, elle continuait de parler et comme si sa bouche était trop petite, elle avalait la moitié des mots, ou alors c'était pour en dire encore plus...

Citation:
Dis Ro....dy, c'qu't'sais s'y'à un'technique part'culière pour s'l'ver un'buch' ?
Parc'qu'là, j'galère pas mal, pis j'pas trop d'muscles moi !


Il plaça le fer incandescent sur l'enclume et tout en le martelant, il lui répondit:

- Oui....BING...il y a....BING....BING...une...technique....particulière.....BING...

Il continua de marteler le métal encore quelques secondes, puis le plongea dans un seau d'eau pour le refroidir. Il s'essuya le front du revers de sa manche et se tourna vers Aiga. Celle ci lui attrapa le bras en disant:

Citation:
T'vu ça ? C't qu'j'fais pas d'l'musculation comm'toi moi !


Il ne put s'empêcher d'esquisser un sourire, tandis, qu'intarissable, elle continuait:

Citation:
C'bien ferme t'ça !


Visiblement, elle se payait sa tête. Il regarda le tas de bois, puis la gamine:

Hum....tu voulais savoir s'il y avait une technique particulière? y'en a une....travailler sans parler....je t'assure que tu vas non seulement travailler plus vite et en plus, tu te feras de jolis muscles....
Aiga
S'technique s'crète n'vait v'siblement pas marché, vu qu'l'rougeaud 'tait pas aller chercher d'buches et n'lui 'vait pas d'nné une autre tâche.
S'yeux s'grandirent d'tonnement c'derniers mots.

Tr'v'ler sans parler !? Té ! C'est qu'c'pas possible t'ça ! C'pas pour moi !

En bav'ssant, l'tait r'tourée chercher un'bûche et l'trainait sur l'sol, l'ssant une belle marque.
S'pirant, l'laissa t'ber l'morceau d'bois et d'cida d's'assoir d'ssus et d'l'r'garder tr'vailler.

Bah dis donc, j'comprends mieux pourquoi t'm'as d'mandé un bûche ! C'tait pour qu'j'puisse m'assoir et contempler ton tr'vail.
Merci l'roug...euh Rody, c'bien g'til t'part.
--Lebourreaurouge


Il avait passé plusieurs semaines à Lisieux, à couper du bois, qu'il revendait aux mairies qui en avaient besoin. Sa hache, destinée en temps normal à trancher les têtes des marauds, fourbes, menteurs, voleurs, assassins, avait besoin d'exercice, et lui aussi. Il avait amassé un belle quantité de stères, et les avait ramenées, dans sa charrette. Il en tirerait certainement un bon prix, vu que le bois devenait denrée aussi rare que l'or, ou peu s'en fallait. A croire que la Normandie était remplie de fainéants...cependant, sa hache avait souffert de ce traitement intensif, car il ne fallait pas se leurrer: entre un cou humain et un tronc d'arbre, la résistance était incomparable. Et la lame de sa hache était plus qu'émoussée; ébréchée par endroits, elle n'était plus bonne à rien.
Il poussa la porte de la forge d'Horloger, laissant entrer le vent glacial qui soufflait depuis quelques jours. Il entra, referma la porte, et balaya la pièce d'un regard circulaire, tout en posant sa hache sur le sol, en la tenant par le manche.


"Où est Messire Horloger?"
--.rody.


Bon, elle avait décidé de s'assoir sur une bûche et de le regarder travailler, soit, qu'il en soit ainsi, au moins, elle ne tournerait pas autour de lui à lui donner le vertige. Quant à espérer qu'elle se taise, Rody sut que c'était aussi impossible que de demander à un chat d'aimer l'eau.

Il la regarda, elle avait les cheveux ébouriffés, les joues rouges et ses yeux riaient en le fixant. Rody n'était jamais bien longtemps fâché, mais ça lui restait en travers qu'on lui imposa cette fille. Il bougonna à son adresse:


- Bon, ben tu vas pas rester là, assise toute la journée?? Tu es censée me donner un coup de main...si tu veux gagner ta pitance et ton lit...va falloir...

Il ne put continuer, car la porte venait de s'ouvrir, laissant entrer un homme qu'il reconnut pour être le Bourreau Rouge. Tout le monde le connaissait à Fécamp. Réputé pour le métier qu'il exerçait mais aussi pour sa froideur et son imperturbabilité, il faisait froid dans le dos. Rody avait entendu mille fois comment il avait réglé son compte à l'immonde Yesmina Pestis. Jamais il n'avait eu l'occasion de l'approcher, peu en avaient l'envie, du reste. Il pâlit légèrement en le voyant s'avancer.

L'homme ne se présenta pas, ne salua pas. Il affichait cette tranquille assurance d'un homme qui savait que, quelque soit l'endroit où il allait, sa réputation l'aurait précédé. Il se contenta de dire, en posant sa hache au sol:


Citation:
"Où est Messire Horloger?"


Il sembla à Rody que la voix grondait tel un roulement de tonnerre. Son cœur battit plus fort dans sa poitrine. Il le regarda avec un mélange de peur et de fascination et, d'une voix qu'il essaya de maitriser afin qu'elle ne tremble pas, il répondit:

- Le Seigneur Horloger m'a engagé pour reprendre sa forge...Que puis-je faire pour vous?




Aiga
L'gamine 'tait fascinait par l'flammes, et par le fer qui r'geoyait.
Assise sur l'bûches l'tait aux anges, même si l'commençait à 'voir un p'tit peu chaud aux joues.
L'rougeaud l'r'garda d'drôle d'air, pis s'mit à r'ler.
Aiga n'tait pas inquiète, ç'semblait être s'n'habitude.
Il n'f'nit pas s'phrase, car un'homme v'nait d'entrer 'vec n'hache.
L'filette n'vait j'm'ais vu un'hache d'c'taille.
L's'pprocha, fixa l'bjet, pis p'ssa un'dex sur l'tranchant, 'ntriguée.

Té, j'ai j'mais vu n'hache c'te taille ! A quoi 'lle t'sert M'sire ?

S'curios'té l'emportait t'jours sur tout.
L'vant l'z'yeux vers l'propriétaire, l's'mit à l'd'visager 'vec 'tonnement.

Dis M'sire, c't'cagoule, c'pour cacher l'laideur d'ton v'sage ?
T'veux pas te trucider 'vec l'hache quand même !? Parce qu'bon t'sais, même si l'chirurgie c't'à l'mode, faut p't'être être prudent tout d'même...
--Lebourreaurouge


Le gamin a écrit:
Le Seigneur Horloger m'a engagé pour reprendre sa forge...Que puis-je faire pour vous?


Le Bourreau s'apprêtait à répondre, lorsqu'une voix acidulée se fit entendre.

La gamine a écrit:
Té, j'ai j'mais vu n'hache c'te taille ! A quoi 'lle t'sert M'sire ?

Dis M'sire, c't'cagoule, c'pour cacher l'laideur d'ton v'sage ?
T'veux pas te trucider 'vec l'hache quand même !? Parce qu'bon t'sais, même si l'chirurgie c't'à l'mode, faut p't'être être prudent tout d'même...


Il dévisagea les deux gosses, et répondit:

"Alors, dans l'ordre...toi, le gamin...tu dis que tu as repris la forge de Messire Horloger? Tu sais qu'il faisait de la belle ouvrage! Es-tu aussi capable que lui?"

Il tourna ensuite la tête vers la gamine, et répondit:

"Ma hache sert à trancher les têtes...peut-être la tienne, la suivante, qui sait?"

Sous sa cagoule, ses yeux se mirent à luire.














Alkemie
alké se décidé allé voir rody pour sa hache , poussent la porte il y avais du monde avoir

bonjour tout le monde elle regardé après rody

se mit sur le coté a attendre qui et fini avec les personne présente
_________________
--.rody.


Rody se sentit piqué au vif lorsque le Bourreau lui demanda s'il travaillait aussi bien que le seigneur de Thorigni. Il avait encore beaucoup à apprendre, il en était conscient, il était loin d'avoir l'expérience de Horloger, soit, mais ce dernier l'avait à maintes fois félicité pour le travail accompli, aussi répliqua-t-il vivement à l'homme encapuchonné:

- Personne ne s'est jamais plaint de mon travail, et Messire Horloger est le premier à dire que je me débrouille plutôt bien!!

Du coin de l'oeil, il avait vu la porte de la forge s'ouvrir, et il esquissa un sourire en voyant entrer Alkémie.

Tandis que le Bourreau s'adressait maintenant à Aiga qui l'avait apostrophé sans crainte, il s'approcha de la nouvelle venue:


- Demoiselle Alkémie, vous voici de retour!! Je suis heureux de vous revoir...Je m'occupe de l'homme en rouge et je suis à vous tout de suite!
--.rody.


Les jours puis les semaines avaient passé. Un beau matin, Aiga n'était pas venu. Rody l'avait attendu. Curieusement, il était déçu, il s'était habitué à sa présence. Au bout d'une semaine sans nouvelle, il comprit qu'elle avait du partir vers d'autres aventures. Il se replongea dans le travail à corps perdu, après tout, il ne lui restait que ça. Il avait abandonné l'idée de devenir médecin.

Un soir, il quitta la forge, il faisait nuit noire. Le froid n'incitait pas à trainer dans les ruelles de Fécamp. Il se hâta donc vers sa petite maison. Tandis qu'il passait devant une porte cochère, il entendit un sifflement:


- Pfuuuuuut...Heyyy, mais on dirait notre petit forgeron....

Il s'arrêta, scruta les ténèbres. Un homme sortit de l'ombre. Il le reconnut, un vagabond qu'il avait surpris, une fois, dans l'appentis attenant à la forge, en train de lui voler du minerai. Il n'avait fait ni une ni deux, l'avait saisi au collet et l'avait sorti de là à grands coups de pieds dans le derrière.

- La prochaine fois que je t'y reprends, tu auras à faire à la maréchaussée!!
l'avait-il prévenu.

L'homme, visiblement, avait bu, un méchant rictus était affiché sur son visage.
Les choses allèrent très vite, il saisit Rody par le bras et lui plaqua contre le dos, lui chuchotant de son haleine fétide:


- Alors? On fait moins le malin, hein? Voyons voir ce que tu as dans ta bourse...

Il sentit que le vagabond le fouillait, il tenta de se débattre et parvint à se libérer, s'en suivit une bagarre acharnée.
Hélas, Rody n'était pas coutumier de ce genre de pratique. Il lui était arrivé de se battre avec des copains, mais ça n'était jamais bien méchant. Soudain, il sentit la lame d'un poignard s'enfoncer dans son ventre. Il mit ses mains là où déjà la lame était ressortie, puis regarda l'homme. celui-ci eut un ricanement et s'enfuit en courant.

Il passa alors une lueur d'incompréhension dans les yeux du jeune forgeron, il sentit ses mains, toujours pressées sur sa blessure, devenir poisseuses. Était- ce son sang? Étrangement, il ne paniqua pas, il n'avait même pas vraiment mal. Lentement il se laissa tomber à terre, ses jambes ne pouvant plus le porter.

Les derniers bruits qu'il entendit, avant de perdre connaissance, furent une cavalcade et une voix au-dessus de lui qui lui demandait:


- Heyyy...petit...ça va???
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 14, 15, 16, 17, 18   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)