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[RP]" Au fil de l'épée", la forge d'Horloger

Matouminou


Matou revenait du marché où elle avait acheté quelques aliments frais. Elle aimait se promener dans les allées et écouter les marchands interpeler les chalands. C'était une ambiance bon enfant et joyeuse. De plus, il faisait beau ce qui ne gâchait rien. Elle avait salué et discuté, ici et là, avec quelques connaissances, puis ses courses faites, elle avait décidé de se rendre à la forge de son mari. Elle savait qu'il n'y travaillait pas aujourd'hui, mais il lui avait dit qu'il y passerait pour réfléchir à la plaque commandée par le jeune Léon.
Elle vit de loin l'enseigne et une fois encore, elle l'admira.
Puis, elle poussa la porte et fut heureuse de voir que Léon était là en pleine discussion avec son mari. Elle lui fit une bise en lui ébouriffant gentiment les cheveux puis, elle embrassa tendrement Horloger:


Bonjour vous deux! je passe juste avant d'aller faire tourner mon moulin.
Alors cette plaque? ça avance?


Elle écouta Léon expliquer qu'il voulait aider Horloger. Il était plein d'entrain et de bonne volonté. Elle sourit et regarda Horloger. Nulle doute qu'il se ferait un plaisir d'expliquer au gamin les différentes étapes pour la fabrication de cette plaque.
Puis, en baissant la tête, elle l'entendit murmurer:


par contre, pour apprendre à lire... ça m'a l'air très compliqué.

Elle le regarda et lui dit gentiment:

Non, détrompe-toi, la lecture, ce n'est pas si compliqué. Aimerais-tu que je t'apprenne?

_________________
Leonvieux
le for intérieur de Léon a écrit:
Matou veut vraiment que j'apprenne à lire ?

Je dis quoi ? C'est pour les gens savants la lecture !
je dis quoi ?
Je dis quoi ?
Je dis quoi ?
...


Heu, Horloger ? Je commence par quoi ?
Heu...

Heu, Ah, bonjour Minou !

Bon, heu, je veux bien apprendre à lire. Heu.
On fait ça comment ?
Hem. Bon.

Allez, d'accord. Heu : Dans mon palais ?
Matouminou


Matou se retint de rire en voyant la tête étonnée que faisait Léon. Il balbutia quelques mots, bégaya un peu, baissa la tête et se reprit. Il s'adressa d'abord à Horlo qui lui fit un sourire d'encouragement.
Puis il lui dit:

Bon, heu, je veux bien apprendre à lire. Heu.
On fait ça comment ?
Hem. Bon.
Allez, d'accord. Heu : Dans mon palais ?


Elle lui sourit:

A la bonne heure!! voilà une sage décision! Tu sais je ne suis pas une érudite, je t'apprendrai la base en français pas en normand, je le comprends mais je le parle mal et ne sais pas l'écrire. Quant au latin, j'ai de vague notions liées à la religion plutôt..alors on évitera d'accord?
Tu sais, moi c'est une soeur qui m'a appris à lire et à écrire. j'étais un peu plus jeune que toi....ça m'a passionnée.
On essaiera de se voir plusieurs fois dans la semaine, dès que tu es libre tu m'envoies un pigeon. je peux venir chez toi...ou toi chez nous.


Elle sortit un bout de parchemin, repéra une plume et une petite fiole d'encre sur la table où Horloger notait ses commandes, et griffonna un dessin.

Voilà un plan pour te montrer où on habite. C'est à côté du centre du village et pas très loin de chez toi, du reste...et puis, tu sauras te débrouiller, j'en suis sur...

http://villedefecamp.conceptforum.net/chez-matou-horloger-et-mahaut-f96/

_________________
Horloger


Horloger n'avait pas vu arriver le gamin; Leon. Il était entré en trombe dans la forge; il était pourtant de bonne heure; et il avait lancé:

Leonvieux a écrit:
Bonjour Horloger ! Comme on l'a dit à la taverne, je viens t'aider, pour la plaque. On m'a dit qu'a ta forge il fallait t'aider à affuter l'enclume, et aiguiser les marteaux. Alors montre moi comment on fait !

Sinon, pour le Laid thon, que tu fais avec du cuivre, je peux faire quelque chose ? Je veux bien tout faire !


Horlo se retourna; il était en train d'allumer le feu, sous la forge. Il sourit, et serra la main de Leon.

"Bonjour Leon! Alors, avant de songer à affûter l'enclume et d'aiguiser les marteaux, tu vas d'abord apprendre à faire le feu. Ca, ça me sera bien utile."

Horlo entraîna Leon devant les flammes naissantes, et lui montra le tas de bois, entassé près de l'âtre; il y avait du bois de toutes les tailles; certains guère plus gros que des branchettes, et d'autres, de bons rondins.

"A la forge, on a besoin de braise. Les flammes ne servent à rien; il nous faut une grande chaleur, la plus durable possible. Donc, on privilégie les braises. Tu vas surveiller le feu, et surtout, ne pas le laisser s'éteindre, dans un premier temps, puis on va en faire des braises."

Horlo n'avait pas terminé sa phrase que Matou proposait au gamin de lui apprendre à lire...il la reconnaissait bien là. Il sourit, puis donna une tape amicale sur l'épaule de Leon.

"Vas-y, pas de souci; je vais faire les braises. Je te montrerai les outils après."












Leonvieux
Bon, On se voit, Minou !
Il faut que j'aille faire le feu pour Horloger.


Horloger, laisse !
Je vais faire le feu. J'ai l'habitude, je faisais ça à la ferme.
Et pour faire des bonnes braises, il faut du bois un peu vert, même si ça fume plus.

Et pour les outils ? ça, c'est un marteau, non ?
Horloger


Horloger regardait le gamin s'activer pour faire le feu. Il sourit, à la érobée. Il avait l'air volontaire, et de savoir ce qu'il voulait...un bon point pour lui. Horlo avait une épée à terminer; il confia donc à Léon le soin de s'occuper du feu. Il lui prépara le bois, et tandis qu'il le surveillait l'air de rien, il mit un peu d'ordre dans sa forge. Il avait été absent quelques temps avec Matou, et il avait du pain sur la planche, ou, plus exactement, des fers au feu. Et il s'agissait de ne pas les y oublier....
Matouminou
Matou sourit à Léon et à Horloger:

Bien, je vais vous laisser, je vois que Léon a l'air de savoir ce qu'il fait. Mon coeur, je te retrouve plus tard. Je vais aller récupérer Mahaut, il est grand temps. Léon, tu viens quand tu veux à la maison...

Elle embrassa tendrement son mari, déposa une bise sur la joue de Léon et sortit de la forge, pas mécontente. Il y régnait une chaleur telle qu'elle transpirait. Elle s'essuya le visage puis se dirigea vers la mairie. Il lui fallait trouver du travail.
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Leonvieux
bon, ça tient chaud tout ça !

Léon surveille le feu, en prenant bien garde à rajouter une buche de temps à autre pour ne pas laisser la chaleur baisser. La journée passe et Léon observe attentivement Horloger...
Horloger montre à Léon comment il a préparé des boucles d'oreille pour "faire un surprise"


Léon va se coucher fourbu ce soir là.

Allez, au revoir et merci !
Je passerai bientôt chez vous !
Galahad*
Galahad avait décidé de rencontrer son filleul Horloger. Le bruit caractéristique de la forge animait la rue. Descendant de Zéphyr, il l'attacha à un anneau scellé dans le mur et il entra dans la forge.

Mon filleul ! Que je suis heureux de te voir !

Galahad lui fit une accolade chaleureuse.

Je ne suis ici que quelques heures mais je ne pouvais ne pas te dire bonjour ! Je viens de passer au poste de police pour décliner mon identité, on ne sait jamais si un sergent zélé voulait m'apostropher. Dis-moi, te voilà bien installé ! Cela a bien changé depuis mon départ, je suis fier de ta réussite !
Horloger


Léon avait pas mal travaillé. Il avait entretenu le feu, mis les fers dedans, et avait surveillé la couleur, très importante pour le forgeron. Quand il avait salué Horloger, à la fin de la journée, celui-ci avait souri intérieurement. Le gamin était vaillant, et ne rechignait pas à faire les travaux les plus physiques. Horloger lui serra la main, lui souhaitant la bonne nuit; puis il jeta un oeil aux braises mourantes; rangea les outils qui traînaient sur l'établi, puis enleva son tablier de cuir, qu'il accrocha à la patère fixée derrière la porte. Il sortit, ferma la porte à clef, et rentra chez lui, retrouver sa femme et sa fille.

Le lendemain, il ouvrit la forge de bonne heure. Il avait des seaux à cercler; cela était assez long, aussi avait-il décidé de commencer de bonne heure. Il ouvrit la porte, enfila son tablier, puis alluma le feu. Il sortit les seaux en bois de sous l'établi, et en posa un sur l'établi. Il prit ensuite le minerai, et le posa dans les braises, à l'aide d'une pince. Il fallait d'abord le transformer en fer brut, avant de pouvoir le travailler. Il surveillait la couleur du métal, le débarrassant des impuretés qui se détachaient, lorsque la porte s'ouvrit. Horloger détourna la tête, et son visage s'éclaira. Il sortit le minerai du feu, afin de reprendre plus tard; le posant sur une plaque d'acier; il posa également la pince, et alla donner l'accolade à Galahad*.


"Mon parrain, quelle joie de te voir! "

Horloger n'attendit pas la réponse pour sortir deux verres, et les remplir. Il tendit un verre à son parrain, et trinqua.

Citation:
Dis-moi, te voilà bien installé ! Cela a bien changé depuis mon départ, je suis fier de ta réussite !


"Merci, mon parrain! J'aime mon métier, et j'essaie de le faire du mieux possible. J'apprends tous les jours!"

Horloger montra les seaux, prêts à être cerclés.

"Tu vois, j'étais en train de cercler des seaux, quand tu es entré! Mais assez parlé de moi! Et toi, que deviens-tu ?"






Galahad*
Mon bon filleul, je remarque ton travail professionnel, les Fécampois ont bien de la chance de posséder un tel homme que toi. Pour en revenir à moi, comme tu peux le constater, je suis toujours habillé en homme de guerre, mais j'appartiens également à un groupe qui peut-être appelé n'importe où.

Galahad laissa sa phrase en suspens, conscient de l'effet en regardant l'étonnement, la suspicion sur le visage de Horloger. Il continua.

Je ne suis pas brigand ! J'appartiens aux compagnons de la Salamandre. Notre mission: escorte , protection, assistance militaire, commerce. Tu me connais, j'ai plus l'âme d'un ange gardien que d'un marchand, mais bon, fort heureusement les commerciaux se débrouillent très bien.

Ce matin, j'ai reçu un pigeon. Malheureusement, mon bon filleul, tu ne me verras que très peu. Le devoir m'appelle dès ce soir, mais je suis heureux de te voir.
Horloger
Horloger avait été intrigué lorsque Galahad* lui avait parlé d'un groupe, qui pouvait être appelé n'importe quand. Non pas qu'il doutât de la probité de son parrain; celui-ci avait fait montre de son courage et de son honneur à maintes reprises. Il n'avait rien à prouver. Il attendit donc que Galahad* éclaire sa lanterne, ce qu'il fit un peu plus tard.
Galahad* a écrit:
J'appartiens aux compagnons de la Salamandre. Notre mission: escorte , protection, assistance militaire, commerce.


Horloger sourit. Cela convenait parfaitement, selon lui, à son parrain. La force, oui, mais dans la justice; la force pour aider les pauvres, et châtier les scélérats. Cela dit, Horloger nota que cet ordre avait plusieurs facettes, bien utiles; en ces temps troublés, il pouvait être utile de s'offrir la sécurité d'une escorte. Il nota cela dans un coin de sa tête, et nota également que Galahad* ne restait que quelques heures à Fécamp. Cela ne faisait rien; il était déjà très heureux que son parrain soit passé le voir. Il regarda Galahad*, plissant les yeux, puis sourit. Il avait une autre idée, mais lui en parlerait par pigeon interposé.

Horloger resservit une tournée de calva; ce n'était pas tous les jours qu'il aurait la joie de la visite de son parrain; il comptait bien en profiter.

"A ta santé, mon parrain, et qu'Aristote te garde!"
--Un_bucheron.
L'homme avait entendu parlé d'un excellent forgeron à Fécamp. Cela tombait bien, sa hache commençait quelque peu à s'émousser. Et dans son métier de bûcheron valait mieux qu'elle soit bien affutée. Il décida donc d'aller le voir, et pour faire d'une pierre deux coups, il en profita pour prendre aussi sa cognée.
Il n'avait que le nom de cet artisan aussi dut-il se faire expliquer le chemin. Un brave homme le renseigna. Il marcha un moment, remonta la rue de la mairie, traversa la place du marché et arriva dans la rue commerçante. Il vit de loin l'enseigne et ne fut pas mécontent d'être arrivée. Il poussa la porte et entra.
L'homme était en train de parler avec un autre homme. Ce dernier avait fière allure et en imposait.


Un soldat sans doute, pensa-t-il.

Il s'approcha, laissa tomber son sac avec ses outils de travail dedans et retira son chapeau.

Le Bonjour à vous!
Horloger


Horloger avait raccompagné son parrain sur le pas de la forge. Il était en train de lui souhaiter bon voyage, car Galahad* repartait un peu plus loin en Normandie. En lui donnant l'accolade, il aperçut un homme venant en direction de la forge. Il fut bientôt à leur hauteur, et les salua.

L'homme a écrit:
Le Bonjour à vous!


Horloger vit que Galahad* était déjà reparti, galopant en direction du Nord. Il se tourna alors vers l'homme, et le salua.

"Le bonjour à vous, Messire. Que puis-je faire pour vous?"







--Un_bucheron.
Il sourit au forgeron et lui dit:

Bon, ben c'est mes outils d'travail, qui ont, comme qui dirait, grand besoin d'êt' affutés! On m'a parlé d'vous, notre mairesse, en fait! J'suis installé d'puis peu, j'connois pas tout l'monde! J'suis pas ben riche, mais je paierai c'qui faut!

L'homme ouvrit alors son sac et en sortit les outils qu'il voulait faire aiguiser.




Voilà, une hache, celle-là j'y tiens, j'en ai abattu des arbres avec elle, et puis ça, c'est ma cognée. Pour fendre les bûches, y'a pas mieux!
un cadeau d'ma défunte femme.


Une lueur de tristesse passa dans son regard, il fouilla encore dans son sac et en extirpa deux serpettes:




V'la! c'est tout! j'suis point pressé! mais j'aim'rais ben qu'ça soit fait pour la fin d'la journée...enfin si c'est possible! j'veux pas abuser de vot'temps!
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