Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9, ..., 16, 17, 18   >   >>

[RP]" Au fil de l'épée", la forge d'Horloger

--Rody
Occupé a activé le soufflet pour ranimer le foyer, Rody sursauta légèrement en entendant Horloger lui parler.

Oui t’en fait pas ! Si tu veux j’irais même lui dire tout a l’heure. Mais tu en a besoin de beaucoup pour faire les pointes ?


Rody avait laissé le soufflet et s’était rapprocher du forgeron pour regarder attentivement ce qu’il allait faire. Il prit délicatement une pointe dans sa main, la tourna, la retourna, la caressa même. Comment se fabriquait une si petite chose ? Cela devait être un travail minutieux…


Dis Horloger ? Comment tu fais pour faire les pointes ? C’est très petit à faire ! Tu crois que je serais capable d’en faire une moi aussi ?


Horloger


Horloger regarda Rody en coin. Le gamin était vif et débrouillard; il aimait la forge, et était curieux de tout. Il sourit lorsqu'il l'entendit dire qu'il ne manquerait pas de prévenir Matou; nul doute que le gamin mettrait un point d'honneur à s'en rappeler. Pour l'heure, il voulait savoir s'il faudrait beaucoup de minerai pour faire les pointes, et s'ils erait capable d'en faire.
Horlo se tourna vers lui, et lui dit:

"Les pointes sont légères; donc il avec deux livres de minerai, on aura suffisamment pour en faire une bonne quinzaine. Quant à essayer d'en faire toi-même..."

Horlo sourit, et tendit le marteau rivoir de six livres à Rody; prenant cependant garde à lui en faire sentir le poids, mais sans le lâcher pour autant.

"Qu'en penses-tu? Est-il suffisamment lourd?"
Matouminou


Matou était allée chercher un peu plus tôt Mahaut chez sa nourrice. Elle avait maintenant un peu plus de temps à elle et plutôt que de rentrer à la maison, elle décida d'aller faire une visite à Horloger.
Quand mahaut sut où sa maman l'emmenait, elle battit des mains en poussant des cris de joie.
L'enfant trottinait devant elle, incapable de marcher tranquillement. De temps en temps, Matou la rappelait à l'ordre, lui demandant de l'attendre et de faire attention. La petite se retournait en riant et lui faisait des signes de la tête puis continuait sa course.
Matou sourit, c'était bon de la voir avec autant d'énergie.
Elles arrivèrent devant la forge et Mahaut essaya de pousser la porte. Matou la laissa faire en souriant.
Puis, elle l'aida. Elles entrèrent et eurent la joie de voir Rody. Mahaut se jeta dans ses bras et ne le lâcha plus à tel point que Horloger dut insister pour avoir un bisou.
Matou fit une bise au jeune garçon et embrassa tendrement son mari:


- Nous avons pensé qu'une petite visite s'imposait, chéri. Cela fait longtemps que nous ne sommes pas venues et cette petite fille mourait d'envie de voir son papa.
Et nous avons bien fait car en même temps nous retrouvons Rody...mais d'ailleurs, tu ne devrais pas être à l'école à l'heure qu'il est?


Matou le regarda avec un petit sourire en coin. Puis, elle s'approcha de la table et regarda les pointes de flèche. Cela devait être un travail fort minutieux. Elle eut un élan d'admiration pour son mari.

_________________
--Petite_mahaut


Mahaut courait vers la forge en riant. Elle était si heureuse, son papa était le plus grand forgeron de toute la Normandie. Elle ne savait pas si c'était très grand mais en tout cas elle savait que son papa était le plus fort. De temps en temps, Maman l'appelait pour qu'elle ralentisse.

Pffff...je suis plus un bébé, j'ai presque trois ans. je sais même.
...l'enfant buta contre un caillou, mais retrouva son équilibre avec souplesse, elle entendit sa maman soupirer et rigola. Elle se retourna pour la rassurer:

Je suis pas tombée! c'était un petit caillou...


Puis elle continua sa course. Elle aimait bien aller à la forge, même si il faisait chaud.
Au détour d'une ruelle, elle vit l'enseigne et accéléra jusqu'à ce qu'elle soit devant la porte. Elle essaya de la pousser, en vain.


L'est lourde cette porte!!

Matou l'aida en riant et elles entrèrent dans l'échoppe.

Mahaut vit tout de suite que Rody était là et c'est en poussant des cris de joie qu'elle se précipita dans ses bras, en oubliant au passage son papa. Elle passa ses petits bras autour du cou du garçon et lui fit une grosse bise.


Tu es venu voir mon papa? tu veux aussi être forgeron....mais tu sais c'est mon papa le plus fort...dis Rody tu me feras une épée plus tard?
Tu sais comment je la veux? je la veux....


Les paroles se bousculaient dans la bouche de l'enfant. Horloger s'approcha de sa fille et la souleva dans les airs. Elle se mit à rire, ravie.

- Et moi alors? je n'ai pas droit à un bisou?

Mahaut lui en fit un et se serra contre lui. Il l'embrassa à son tour puis la reposa par terre. Elle fila se planter devant la forge:


Dis papa, je peux souffler sur le feu??

Horloger


Horloger était en train de donner ses dernières recommandations à Rody, lorsque la porte s'ouvrit, laissant place à sa femme et à a fille. Un sourire éclaira le visage d'Horlo; il regarda Mahaut entrer en trombe dans la forge, avant d'aller se planter devant Rody, et de lui dire tout de go:

Mahaut a écrit:
Tu es venu voir mon papa? tu veux aussi être forgeron....mais tu sais c'est mon papa le plus fort...dis Rody tu me feras une épée plus tard?
Tu sais comment je la veux? je la veux....


Horlo s'approcha, et, soulevant sa fille, dit:


"Et moi alors? je n'ai pas droit à un bisou?"

Mahaut lui fit une grosse bise, qu'il lui rendit, avant de la reposer au sol. Il regarda ensuite Matou, qui se tenait à quelques pas, et lui souriait. Lorsque il eut reposé sa fille, celle-ci lui demanda si elle pouvait aller souffler sur le feu. Horlo la prit par la main, et l'emmena à deux coudées de la forge. La chaleur était déjà étouffante à cette distance, aussi Mahaut battit-t-elle en retraite sans demander son reste.

"Ouh là, il fait trop chaud ici! Viens, Rody, on va s'amuser plus loin!"


Profitant de l'intermède, Horlo s'approcha de sa femme, l'enlaça, et l'embrassa tendrement.

"Je suis content que vous soyez passées me voir; je m'apprêtais à forger des pointes de flèches; on ne m'en demande pas souvent!"












--Rody
Horloger expliquait patiemment comment se fabriquerait les pointes des flèches et Rody, attentionné, écoutait, espérant quand même pouvoir en fabriquer une. C’était tellement passionnant. Mais quand le forgeron lui remis dans les mains le marteau, le gamin ne put que constater qu’il était effectivement bien trop lourd pour lui et qu’il ne pourrait donc pas le manier.

Ohh mais qu’est ce que c’est lourd ! S’écria-t-il en soupesant le marteau. Mais comment tu arrive a le manier aussi bien ? Oh c’est sur tu es drôlement fort toi ! Moi aussi je voudrais être aussi fort que toi ! Regarde j’ai déjà des petits muscles ! Gnaaa

Le gamin tenta de montrer ses petits muscles maigrichons lorsque la porte s’ouvrit et une tornade lui sauta dessus. Matou et Mahaut venait d’arriver. Instinctivement le garçonnet attrapa la fillette et lui fit un gros câlin. Cette petite fille était pleine de vie et c’était toujours un plaisirs quand il l’a voyait. Il se sentait grand frère auprès de Danael mais au coté de Mahaut il se sentait chevalier servant. Il voulait tout faire pour satisfaire ses moindres désirs.

Coucou Mahaut ! Ben oui tu vois je suis venue voir ton papa moi aussi, et regarde, il va faire des pointes de flèches. Mais fait attention hein ! Elles sont très pointues et tu pourrais te faire mal !
Lâchant alors la petite fille pour qu’elle aille embrasser son père, Rody s’approcha timidement de Matou et glissa sa petite main dans la sienne avant de lui déposer une bise sur la joue. Il se sentait pris en faute mais cela avait été plus fort que lui.

Bonjour Matou… Je sais que je devrai être à l’école tu sais… mais c’est tellement bien ce qu’il fait Horloger. Quand je suis arrivé il fabriquait une panthère même ! ca avait l’air drôlement compliqué ! Et puis y’a une dame qui lui a demandé de faire des pointes de flèches, je voulais l’aider, mais le marteau est trop lourd… Pourtant j’ai des muscles regarde !


Rody ne put s’empêcher de montrer une nouvelle fois ses petits bras maigrelet provoquant l’hilarité de tous…

Tu diras rien a maman dis ? demanda-t-il soudain en faisant un grand sourire béat et charmeur a Matou. Tu sais quand je serais grand je voudrais être forgeron, comme ca, je me ferais mon épée et je pourrais défendre Mahaut.

la petite fille s'approcha alors de lui en lui demandant de sa petite voix enfantine.
"Ouh là, il fait trop chaud ici! Viens, Rody, on va s'amuser plus loin!"

Ne pouvant rien refuser Rody lui prit la main et l'emmena dehors, non sans crier uen derniere fois a Horloger:

Je reviens hein ! Tu m'attend pour faire les pointes, je veux voir comment tu fait !!!

Horloger


Horloger avait souri lorsque Rody avait retroussé sa manche, montrant son petit bras. Il avait eu toutes les peines du monde à soulever le marteau, ce qui était normal, vu son poids. C'était un lourd marteau rivoir, qu'Horloger utilisait pour aplatir les barres de fer ou d'acier, afin de leur donner l'épaisseur voulue. Plus le marteau était lourd, plus il "travaillait tout seul": son poids faisait qu'il écrasait naturellement le métal; le seul effort à faire étant de le soulever. Après, on accompagnait le mouvement de descente, et on guidait précisément la trajectoire, pour frapper à l'endroit souhaité. Mais dès que Mahaut était entré, Rody l'avait prise par la main, et l'avait entraînée à l'extérieur, loin de la chaleur du brasier de la forge. Il avait lancé à Horloger:

Citation:

Je reviens hein ! Tu m'attend pour faire les pointes, je veux voir comment tu fait !!!


Horlo lui répondit, avant qu'il ne disparaisse:


"Ne t'inquiète pas, je vais commencer par mettre le fer au feu; je t'appellerai pour les pointes!"




Matouminou


Matou regarda les enfants s'éloigner. Elle se retint de leur crier de faire attention, Mahaut était encore petite puis secoua la tête, elle savait Rody prudent et ils ne s'éloigneraient pas trop de toutes façons.
Elle se tourna vers son mari et lui dit:


C'est vraiment un gentil gosse..j'espère que tout va s'arranger pour lui.

Puis, elle regarda autour d'elle, la forge était un endroit particulier, il y régnait une chaleur étouffante et elle se demandait comment son mari tenait le coup. Mais c'était un endroit très beau aussi. Elle sourit, Horloger avait accroché au mur le parchemin qu'elle lui avait offert et autour, d'autres étaient venus le rejoindre. Elle reconnut l'écriture de son mari à certains endroits: des annotations , des améliorations, des schémas, des conseils....tout ce qui pouvait l'aider à progresser dans son métier.
Elle se retourna, il remettait du bois dans la forge. Elle le regarda avec tendresse et s'approcha de lui:


Je me demandais... t'est-il arrivé de louper complètement quelque chose? une épée ou un cerclage de seau?

_________________
Horloger


Matou a écrit:

Je me demandais... t'est-il arrivé de louper complètement quelque chose? une épée ou un cerclage de seau?


Horloger sourit à sa femme, et lui répondit:

"Oui, chérie, ça arrive! Soit que le minerai n'est pas de bonne qualité, soit que je me trompe dans la température du four...il m'arrive aussi de mal marteler les lames d'épées; et dans ce cas, elle est trop fine, pas assez résistante; le tranchant ne peut s'affûter correctement...en fait, ça vient rarement du minerai, mais surtout de moi!"

Horloger sourit, et enlaça sa femme tendrement. Il était temps de fermer la forge; demain, ils avaient un voyage, qui était tout sauf d'agrément.






Matouminou


Depuis leur retour de Lisieux, Matou et Horloger avaient repris leur vie avec son lot de contraintes mais aussi de plaisir à pouvoir travailler dans leur échoppe notament. Horloger avait poussé très tôt la porte de sa forge et avait immédiatement lancé le feu. Cependant, il s'était aperçu qu'il n'avait plus assez de minerai. C'est ce qu'il expliquait dans un message envoyé à sa femme. Ne pouvant laisser sa forge sans surveillance, il la priait de passer à la mairie pour tenter de voir si le maire Khonsou en avait un peu en réserve.
Elle était donc aller à la mairie, et avait réussi à récupérer 3 kilos de fer. Cela était peu et elle espérait que ça permettrait à Horlo d'avancer dans son travail. Elle arriva à la forge et y entra le sourire aux lèvres. Elle aimait bien cette endroit, et elle savait combien Horloger adorait son métier.
Elle posa le minerai au pied de la forge et s'approcha de son mari:


Mission accomplie mon coeur! J'espère que ça va suffire pour l'heure...Khon doit en commander à la foire du duché..mais, il ne sait pas quand il sera livré...

_________________
Horloger


Horloger sourit en voyant entrer Matou. Il posa la pince, qui lui servait à maintenir le fer au feu, et posa ce dernier sur la plaque de fer rivée à l'établi. Il s'essuya les mains sur son tablier de cuir, puis les trempa dans un seau d'eau froide, et les passa sur son visage, appréciant la fraîcheur de l'eau après la chaleur de la forge. Il embrassa tendrement sa femme, et l'enlaça maladroitement, prenant garde de ne pas salir ses vêtements avec son tablier taché.

"Merci, chérie! J'ai des couteaux d'avance, et grâce à ce minerai, je vais cercler trois seaux. je suis passé au marché, et j'ai vu qu'il n'en restait qu'un; je pense qu'avec les retraites, certains objets deviennent difficiles à trouver."

Il enleva son tablier, et le suspendit derrière la porte de la forge. Le soleil était haut, et le magnifique temps de cette fin d'été était une bénédiction. Il sortit sur le seuil, clignant des yeux à cause de la luminosité, et prit Matou par la main.

"Que dirais-tu, dans l'après-midi, d'aller faire un tour en mer? Mahaut joue chez Jeanne, le temps est magnifique...ou bien aller passer un moment sur la plage?"
Matouminou


Elle leva les yeux vers son mari et lui sourit. Comme le temps avait passé vite et pourtant, il la troublait toujours autant: son sourire, ses attentions, sa présence rassurante, son sérieux et sa loyauté, faisaient de lui un homme exceptionnel. Elle savait qu'elle avait beaucoup de chance.
Elle mit sa main dans la sienne et lui répondit:


Une balade sur la plage, quelle excellente idée, mon chéri, et ça fait si longtemps...On se donne rendez-vous dans l'après -midi, avant l'Angélus! Qu'en dis-tu?


Il acquiesça et ils laissèrent leurs lèvres se rejoindre. Puis, le coeur léger et les joues rouges, Matou se dirigea vers le marché. Elle devait encore faire quelques achats.

_________________
--Rody
Rody revenait, comme tout les jours depuis qu'il n'avait plus classe, de la mer ou il avait été pecher. Il adorait ces moments passer en solitaire face a l'immesité de la mer. Il pouvait a sa guise, laissait vagabonder son imagination et surtout quand cela lui arrivait, laisser allé sa peine...

Ce jours la, il revenait joyeux, la peche avait été bonne, et l'ecole allait bientot reprendre aussi, pourtant, il avait reflechit a beaucoup de chose dans la journée, et une idée était venu lui traverser l'esprit... Il décida donc de faire un petit détour et s'arreta devant la forge d'Horloger.

Poisson dans la besace, cane a peche sur l'epaule, le garconnet frappa a la porte de la forge et entra.


-Bonjour, euh... Horloger tu es là ? Demanda-t-il en regardant autour de lui...

Horloger


Horloger avait raccompagné Matou sur le pas de la porte, et l'avait regardée partir en direction du marché. Il avait souri, heureux. Il aimait rendre visite à sa femme, à son moulin; et de la même façon, il aimait qu'elle vienne le voir à la forge, malgré le bruit et la chaleur. L'endroit n'était guère accueillant, mais Horloger adorait son métier. Le rougeoiement du métal, le bruit du fer, l'enclume qui chante...
Il rentra dans la forge, et remit son tablier de cuir. Les braises s'étaient éteintes; il allait falloir les rallumer.



A ce moment, Horloger vit Rody, qui avait poussé la porte de la forge, et était entré. Horloger lui sourit, et lui ébouriffa les cheveux.

"Comment tu vas, Rody? ca me fait plaisir de te voir!"

Horloger vit la canne sur l'épaule du garçon, et la besace.

"La pêche a été bonne?"
--Rody
-Ah ouais elle a été bonne, mais pas autant que je l'esperais quand meme ! REgarde tout ce que j'ai pris! Déclara le gamin en ouvrant son panier. Maman sera contente ! Mais dis, je te derange pas ? Tu faisais quelque chose ?

Rody regardait autour de lui. Il hésitait a parler de son idée a Horloger et pourtant il faudrait bien qu'il le fasse. Baissant alors la tete, se tordant le pied au sol, il demanda :
-Dis Horloger, je voulais te demander quelque chose. Tu sais, je suis grand maintenant. Et j'aimerais bien travailler un peu pour aider maman. Alors je me suis dit que tu pourrais m'apprendre...

Rody s'était arreter de parler, les joues rouge jusqu'au oreilles...

See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9, ..., 16, 17, 18   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2025
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)