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[RP] Le dispensaire de Moulins

Lililea62
dites moi que tout es bon car je m'inquiete avec tous ca.

Lililea l'examina ,puis appuya de part et d'autre sur son ventre

C'est vraiment le tout debut de votre grossesse et oui tout va bien Vous êtes enceinte d'environ deux mois et les nausées sont normales
Je vais vous donner des racines sechées de gingembre pour en faire des infusions et vous en boirez chaque jour le temps des nausées et ça ira mieux!!


Lililea la laissa se reajuster et lui donna les racines de gingembre

Voilà ,allez vite rassurer le papa dit Lililea en souriant
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Gino.di.modena
Gino vit sa femme adorée et l'enlaca tendrement, rassuré de la voir ressortir et tout en marchant il lui dit.......

Alors qu' a t elle dit ?

Gino attendait la réponse qui mettrait fin à ses doutes..mais au fond de lui , il savait la réponse et affichait un sourire étincelant, il entraina sa muse hors du dispensaire une main sur son ventre et avant de disparaitre ils saluèrent la médicastre qui les avait recus....

Lililea62
Lililea felicita le couple et les regarda partir bras dessus bras dessous ,tout deux heureux ;puis elle retourna auprès d'Hulrika

Ho mais cette robe vous va tres bien !!

Hulrika se tenait debout à côté du lit ,un petit sourire aux lèvres
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Laura.wilder
Laura ortie de la chambre du dispensaire avec des racines sechées de gingembre et vie son homme qui l'attendait devant la chambre.

Alors qu' a t elle dit ?

On vas bien tout les deux

Elle lui sourit

Je suis enceinte de deux mois environ et les nausées sont normale mais je doit prendre en infusion quand j'aurais ces naussé.

Elle lui prend la main pour allez rejoindre les autres pour le depart
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Hulrika
Dans sa chambre

Robe passée, ce goût de sang lui ne l'était pas. Ne rien vouloir montrer de peur que Lililea l'empêche de sortir. Ce fut, semblerait-il des visiteurs qui furent sa planche de salut. Lililea partit quelques temps à leur encontre.

Hulrika s'laissa tomber sur le lit dès qu'elle le put. Sa tête tournait. Une envie de vomir. Se ret'nir. Respirer fortement. Tenter de garder les yeux ouverts. Ne pas laisser aller son esprit aux réveries ou au vide. Fixer un point, réfléchir à quelque chose de concret, de présent. Elle fixa le plafond, comptant les fissures, voilà un bon moyen de se concentrer. Ne pas s'laisser aller à l'appel de l'évanouissement. Lutter. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 6 fissures si on comptait la toute petite presque cachée dans l'angle.

Elle sourit, le goût était passé, la tête ne tournait plus. Rester allongée ainsi un moment histoire de s'assurer que cela ne revienne. Ecouter les pas, au càs où Lililea revenait. L'silence, hormis celui de la nature et de quelques chuchotements au loin.
Elle se mit sur le côté gauche, puis s'assit avec prudence, puis entendant des pas r'venir vers elle, elle se leva.

Lililea entra et elle sourit.
Pendant un instant, elle se demanda si Lililea se moquait d'elle ou si le compliment était sincère. M'en fous, j'vais pas la garder c'te robe.

Hum..
C'pas bien d'vous moquer.
Peu à l'aise en robe, elle gardait ce côté masculin en elle malgré tout. Sa façon d'se tenir, ou d'marcher parée ainsi en devenait ridicule. Poing sur le côté, yeux rivés sur Lililea, elle allait voir si elle était convaincante.
Bon, M'dame. Est-ce que j'peux sortir? Pas qu'j'm'ennuie ici, mais j'ai des achats à faire et j'ai envie d'aller au soleil.
J'rentrerai pour la nuit, c'est promis. Pour l'repas même si vous voulez, j'pourrais vous ram'ner quelque chose.
Hul savait cette sortie un peu précipitée, mais elle connaissait ses forces, nul doute qu'elle se reposerait ou resterait assise un moment si besoin s'en faisait sentir. Elle regarda Lililea, visage implorant.
S'il vous plait, Lililea...
Dernière tentative.
Si vous m'faites pas confiance, v'nez avec moi ou faites moi accompagner d'un garde-malade.
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Lililea62
Hulrika insista aupres de Lililea pour sortir mais visiblement elle n'aimait pas la façon dont elle etait habillée

Hum..
C'pas bien d'vous moquer


Mais si je trouve qu'elle vous va bien et puis rien ne vous empêche d'acheter d'autre vêtement sur le marché

Elle regarda Lililea ,le poing à la taille

Bon, M'dame. Est-ce que j'peux sortir? Pas qu'j'm'ennuie ici, mais j'ai des achats à faire et j'ai envie d'aller au soleil.
J'rentrerai pour la nuit, c'est promis. Pour l'repas même si vous voulez, j'pourrais vous ram'ner quelque chose.


Lililea souria

S'il vous plait, Lililea...

Dernière tentative.

Si vous m'faites pas confiance, v'nez avec moi ou faites moi accompagner d'un garde-malade.

Oui ,allez y,je vous fais confiance ,c'est juste que je ne voudrais pas que vous fassiez d'imprudences mais bon elle semblait pourtant encore faible mais ni une ni deux la voilà parti au village
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Hulrika
Accord donné, elle ne s'était faite prier, relevant quelque peu la robe qui l'empêchait d'marcher correctement, elle prit la porte de sa chambre puis celle du dispensaire.

Ahhh soleil, ahhh air frais sur son visage. Humer, respirer à pleins poumons ces odeurs de fleurs mélées à celles de la poussière des routes et de quelques relents sembleraient-ils venant du port. Ecouter. Les oiseaux, les bruits d'la ville, les charettes, les gens qui s'affairent, les murmures d'taverne. Regarder. La ville, les gens, la nature, les détritus amassés ci et là. Tout ce mélange qui faisait la vie, frappa tous ces sens, qui étaient restés sommeillant au dispensaire. Elle sourit.

Quelques pas prudents et lents sur les pavés, une fatigue disparue remplacé par le désir d'sortir et d'en profiter. Elle était vivante.

Premier objectif : le marché. Ne pas se laisser distraire. Espérer n'y rencontrer personne, affublée de la sorte.

Une paire de braies, une chemise, des bottes! Pas la peine d'emballer l'tout, c'est pour utiliser sur place.
Une ruelle, se changer à l'abri des regards, fourrer la robe dans sa besace.
La tête qui tourne, vite, s'asseoir, où?, une taverne, entrer, attendre, passer l'temps.


Quelques heures plus tard, retour au dispensaire

Une seconde d'hésitation, rentrer ou toquer. Oh et puis, pfff!
Elle toque à la porte et sans attendre entre dans ce qui ressemble le plus à son chez soi depuis qu'elle est à Moulins.
Un énorme paquet sous l'bras, sa besace gonflée par la robe, cheveux en bataille et poussiéreux, haleine qui sent la bière, visage toujours aussi pale, peut-être un peu rougi, une fatigue certaine affichée, elle appelle.

Lililea, je suis rentrée! J'ai ram'né d'quoi pour le repas d'ce soir. Vous êtes là?
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Lililea62
Lililea, je suis rentrée! J'ai ram'né d'quoi pour le repas d'ce soir. Vous êtes là?

Oui ,oui je suis là ,vous êtes de retour !!

Lililea descendit le grand escalier du hall et se dirigea vers Hulrika

Votre promenade vous à fait du bien ,...heu ..vous n'êtes plus habillée de la même façon que se matin quoi que ....ça vous va bien mais c'est pas tres feminin et puis dites donc voir ici Lililea s'approcha d'Hulrika et renifla un peu l'odeur qu'elle degageait

Mais vous n'auriez pas bu de la biere dites moi,je sais qu'elle est tres bonne mais il ne faut pas en abuser !!

Apres avoir ronchonné un peu elle ajouta en souriant Bah vous avez raison apres tout ,il faut profiter quand on peu
Bon ,vous nous avez apporté quoi pour le repas de se soir,?

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Hulrika
Etonnant mais elle était contente de retrouver le dispensaire et se sentait plus en sécurité que dans la rue. Aucun passant ici qui pourrait la bousculer, peu de dangers alors que le monde extérieur en était empli.

Elle regarda Lililea descendre les escaliers et venir à elle. Une belle apparition, une certaine mise en scène involontaire, cette femme avait une grâce naturelle et forçait le respect.

Grand sourire sur son visage fatigué à cette vue. L'envie d'aller vers elle et de lui faire une accolade de retour, comme si elle était partie depuis longtemps et qu'elle était heureuse de rentrer dans son foyer protecteur. Sa pudeur et sa prudence quant à l'attachement d'avec les gens, l'en empêcha.


Oui, ça m'a fait du bien. Elle n'osa pas dire que Lililea avait raison, qu'elle n'était pas tout à fait prête à sortir physiquement et qu'elle s'était sentie en danger dehors, et même avait eu quelques peurs. Hum, oui, mais, en fait, je me sens pas vraiment à l'aise en robe... Non, pas féminin en effet, mais j'y peux rien.
N'ayant pas connu sa mère, elle avait été élevée par son père, un bucheron un peu rustre, et bien qu'elle avait toujours trouvé cela normal, elle se rendait bien compte que les autres femmes se comportaient différemment et commençait à s'interroger sur son statut de femme.

Un petit mouvement de recul même quand Lililea s'approcha d'elle pour la sentir de plus près, elle n'était pas encore prête à quelconque rapprochement physique. Une histoire d'espace à conserver et que quiconque y pénétrant pourrait être assimilé à un agresseur par la demoiselle selon les jours.

De la bière? Moi? Euh... si peu. J'ai passé quelques temps en taverne, à croire que les gens ont des écus difficilement gagné à dépenser.
Petit haussement des épaules ne pouvant nier.

Le repas! Ah oui!
Eh bien, j'ai rencontré un des éleveurs de cochons du village, et qui pour son premier cochon égorgé m'a fait quelques cadeaux.
Ne sachant pas où était la cuisine, elle déballa son gros paquet dans le hall, poussant les fleurs et posant cela sur une espèce de guéridon.
Tadam!
Elle souleva la pièce de viande par l'os, tel un trophée. Une épaule de porc.
J'crois qu'on pourra s'nourrir avec cela quelques jours.
Sourire aux lèvres, elle ôta la robe de sa besace, la posa sur son épaule, farfouilla un peu et en sortit un autre paquet.
Et en prime, deux petits boudins.
Elle se mit à rire.
Puis de ses poches, elle sortit deux pommes qu'elle avait cueillie par un détour au verger.
Elle regarda Lililea.

J'crois qu'c'est tout, mais ça m'parait déjà plus que suffisant.

En fait, elle était fière d'avoir ram'ner tout cela à Lililea. Et ce, sans dépenser trop d'écus en plus. Pour elle, la viande c'était un r'pas d'banquet. Depuis qu'elle ne vivait plus en forêt, elle n'en avait que trop rarement mangé, n'ayant ni élevage, ni argent à dépenser inutilement, et le gibier, bah fallait bien l'chasser, mais dans son état...

Elle remballa le tout, et mit tout ça dans les bras d'Lililea, lui posant aussi la robe sur l'épaule, sans lui laisser l'temps d'rétorquer.

Merci pour la robe!
J'pourrais ptète essayer d'vous aider à la cuisine, mais avant si ça vous ennuit pas, j'aimerai m'rafraichir un peu.
Elle n'avait qu'une envie, en fait, c'était d's'allonger sur son lit et d'faire un p'tit somme récupérateur. Sa sortie l'avait plus que fatiguée.
Bien, Lililea, j'connais l'chemin, vous inquiétez pas, on s'dit à toute à l'heure?
Ni une ni deux, elle prit l'chemin d'la chambre, une fois atteint, s'allongea sur son lit et piqua un roupillon.
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Isa
Depuis son arrivée à Moulins, Isa n'avait pas encore trop pris le temps de découvrir la ville, obligée de jongler avec son bien aimé Jihel entre la garde de leur petite Valentine, et la cueillette au verger, pour pouvoir demeurer ici quelques temps sans se retrouver à dormir sur la paille.

C'était presque à regretter la nourrice qu'ils avaient trouvée à Cahors, une certaine Mère Denis, dont sa réputation, parait-il, avait dépassé les remparts de la ville, et même de leur Duché guyennois. Une lavandière incomparable au caractère bien trempé mais qui pouvait se montrer sous son jour le plus tendre en compagnie de leur fille et qui acceptait de la garder à n'importe quel moment du jour et de la nuit.

Pourtant, en cette fin d' après-midi, Isa prit le temps de se rendre sur la halle de Moulins, et précisément au dispensaire, car c'est une promesse faite à Hulrika que la jeune cadurcienne venait honorer.
Elle avait fait le choix de venir seule pour éviter à Valentine de supporter le gémissement des malades, et surtout de montrer à sa fille, comme ce type d'endroit la rendait mal à l'aise.

Toquant d'un poing fébrile contre la porte, elle attendit qu'on vienne lui ouvrir...

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Lililea62
Tel un feu follet ,Hulrika raconta sa promende et Lililea se retrouva avec la robe , qu'elle lui avait prêté , sur l'epaule et un panier rempli de victuailles sous le bras

Quel energie dites moi!!!

Lililea se dirigea vers la cuisine puis se retourna

Je vais vous montrer ou se trouve la cuisine comme ça vous pourrez preparer le repas de temps en temps et vous remercierez votre ami pour le morceau de cochon ,Les pommes sentent bons et les fleurs sont magnifiques

Lililea n'a pas eu le temps de terminer qu'Hulrika etait déjà partie dans sa chambre

He ben ,un feu follet j'vous dit !!!

Le panier deposé sur la table de cuisine ,la viande sorti du paquet ,la cocote prête à cuisiner que quelqu'un frappe à la porte


Oui,oui j'arrive ,voilà

Decidement ,le dispensaire attirait plein de gens depuis l'arrivée d'Hulrika

Bonjour Dame ,entrez dont ,que puis je pour vous ?

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Isa
A peine avait-elle fini de tambouriner sur la porte qu'Isa entendit une voix venant de l'intérieur...
Oui,oui j'arrive ,voilà
...puis la porte s'ouvrit sur une jeune dame qui l'interrogea.

Bonjour Dame ,entrez dont ,que puis je pour vous ?
Isa salua la dame tout en inclinant légèrement la tête puis lui fit part de l'objet de sa visite.

Bonjour, je suis Isa, une amie d'Hulrika. Je venais lui rendre visite suite à son invitation mais peut-être est-il un peu tard à présent? Je ne voudrais pas déranger non plus...
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Lililea62
Bonjour, je suis Isa, une amie d'Hulrika. Je venais lui rendre visite suite à son invitation mais peut-être est-il un peu tard à présent? Je ne voudrais pas déranger non plus...

Lililea sourit non ,non ,il n'est pas trop tard et puis Hulrika est ici comme chez elle alors je vais vous conduire jusqu'à sa chambre !!

Passant devant la damoiselle ;elle frappa à la porte

Hulrika vous avez de la visite ,je peux entrer?
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Hulrika
Un beau rêve. Un rêve tout bête.
Une cabane dans la forêt, son foyer, du moins celui qu'elle avait eu. Le crépitement des bûches dans la cheminée. Une paillasse proche de celle-ci, assez près pour en absorber la chaleur mais assez loin pour éviter un incendie.
Une petite fille qu'elle avait tant aimé, sa Mathilde. Et elle, blottit contre la petite, sentant son odeur, écoutant sa respiration et la regardant dormir. Quelques caresses dans ses cheveux.
Le bonheur.

Un rêve récurrent qui la faisait sourire quand elle dormait, mais qui lui fendait le coeur quand elle se réveillait et prenait conscience de la réalité de sa vie. Un déchirement. Comme si on lui arrachait son coeur à nouveau.
Mathilde était morte peu de temps après ses 8 ans, et l'idée que son cadavre jeté à la fosse commune d'Agen, ne devait plus être que des os éparpillés, mélangés à ceux d'illustres inconnus, cela lui donnait la nausée et son visage souriant s'assombrissait dès l'réveil.

Un an qu'elle vivait sans elle, un drôle d'anniversaire à fêter. Mais Hul en portait toujours ce deuil chaque jour, même si elle en parlait peu.


Quelques coups à la porte, réveil difficile, pas envie d'quitter ce rêve, pas envie qu'elle ne soit plus là, lutter pour y rester essayant de ne pas revenir à la réalité. Ca frappe encore. Rêve qui disparait. Yeux qui s'ouvrent. Dispensaire, Moulins, plaie, seule.


Elle bondit du lit, comme lorsqu'on est en retard quelque part, se passa un coup d'eau sur le visage et l'essuya à la hâte. Elle se tenait au milieu de la pièce faisant mine d'être occupée à ranger, alors que l'ordre y était déjà, juste les draps un peu froissés par sa sieste.

De la visite? Hum... Qui se pouvait-il être cette fois?

Oui oui entrez, Lililea!

Yeux rivés sur la porte, elle attendit d'apercevoir un visage amical.
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Lililea62
Vous avez de la visite Hulrika

Lililea s'ecarta un peu du passage et laissa entrer la jeune femme

Je vous laisse
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