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[Cathédrale de Nevers]- Et ils les marièrent... Isaure/Judas

Clemence.de.lepine
Hein ? Aimbaud ? A qui parlait-elle, au juste ? Car bon sang, comment pourrait-elle bien savoir où ce trouvait le Josselinière ? Elle n'était pas sa mère, après tout, même si sa qualité d'épouse la prédisposait peut-être à être informée des allers et venues du jeune marquis. Mais non. Elle n'en savait rien, et qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire. Aimbaud ? Témoin ? Oui bien sûr c'était d'une logique sans pareille ! Depuis quand celui là possédait-il le sens des responsabilités ? Elle avait cru, naïve et sotte qu'elle était, que le temps qu'elle avait passé à marcher vers Rome et à en revenir aurait profité à son mari et que, tout marquis et duc qu'il était désormais, il aurait mûri d'au moins trente année en seulement neuf mois. Ah mais non, absolument pas. Il n'avait pas changé, et il avait beau approcher peu à peu de ses dix-sept ans, il n'en paraissait toujours pas plus de douze.

Je n'en ai aucune idée.

Elle lui aurait bien rétorqué de ne s'en prendre qu'à elle-même, que choisir Aimbaud en tant que second témoin relevait quasiment du sabotage... Mais c'était peut-être ça d'ailleurs. Isaure avait certainement choisi Aimbaud comme témoin pour, comptant sur sa non fiabilité évidente, trouver une excuse à l'avortement pur et simple du mariage. Sauf que, un seul témoin suffit, et Clémence, elle, était d'une fiabilité sans faille.

Dommage.

Essaie encore.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du...


Ce mariage était vraiment l'idiotie la plus atroce à laquelle elle ait jamais participé. Elle jeta un bref coup d'oeil en direction du marié. Il était si vieux. Avait-elle besoin d'un homme aussi vieux ? Il paraissait en bonne santé, en plus, ce qui signifiait qu'il avait certainement encore de belles années à vivre. Elle réprima un soupir. Pourquoi avait-elle accepté cette union, déjà ? Parce qu'elle ne voulait pas que sa cousine suive ses traces et se marie trop tard ? Parce qu'il lui fallait un homme pour la tempérer ? Parce qu'Aimbaud lui avait finalement mâché le travail et qu'elle n'avait eu besoin d'éplucher le nobiliaire pour lui trouver un parti acceptable ? Elle avait reproché à son époux de vouloir se débarrasser d'Isaure. N'était-ce pas ce qu'elle était en train de faire également, en la jetant en pâture à un prédateur qu'elle ne connaissait même pas ? Elle secoua la tête et ne fut plus si certaine de vouloir témoigner pour cette farce dont elle n'avait eu son mot à dire qu'au moment de signer le contrat.

Aimbaud n'étant pas là, elle avait le champ libre. Si elle le souhaitait, elle pouvait dire non. Elle pouvait sauver Isaure ! Mais il s'agirait de toute façon, un jour ou l'autre, de la remettre aux griffes d'un autre, de lui imposer le joug d'un autre parce que non, jamais, elle n'épouserait Cassian de Blanc-Combaz.

Plutôt mourir, avait-elle dit.

Plutôt mourir que de la voir au bras de cet avorton qui ne manquerait sûrement pas de lui cracher sa victoire au visage dans un énorme éclat de rire moqueur.

Elle finit son Credo.

Et elle se dit que de toute façon, ce Judas avait beau paraître en parfaite santé, il n'en restait pas moins vieux. Il mourrait bien avant son épouse. Et il laisserait une jeune et jolie veuve qui aurait certes déjà servie mais qui aurait de quoi contenter, toujours, un grand seigneur dont Clémence prendrait cette fois le soin d'évaluer le potentiel et la valeur avant d'annoncer la noce.

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Iris.
Quel jour funeste, quel funeste jour... Il avait été difficile pour la Soumise de se lever en ce jour de festivité. Elle n'y croyait tout simplement pas, pas encore.

De toutes les femmes de Judas, Iris devait être celle qui l'aimait le plus. Un amour éternel, à sens unique, un amour éperdu, fou, qui la laissait prisonnière de cet homme qui ne l'aimait plus, si seulement il l'avait aimé un jour. Soumise à Lui, à ses désirs, elle restait une esclave de Petit Bolchen comme une autre et devait supporter toutes ses histoires sans broncher. Mais aujourd'hui, c'était trop difficile...

Vêtue d'une robe bleue nuit, l'aveugle suivait les filles en silence, guidée par la plus petite, sa protégée, Eleonore. La gorge serrée, elle fut pour une fois ravie de son infirmité encore récente qui l'empêchait de voir cette nouvelle venue dans leur vie (celle de trop) et d'affronter le regard de Judas. Néanmoins, la politesse l'obligeait à sourire avec douceur. Elle écoutait tout le monde et son sourire devint beaucoup plus sincère lorsqu'elle entendit la voix de Suzanne, son amie. S'avançant vers elle à pas lents, toujours guidée par 'Nore, elle leva sa main pour serrer celle de son amie
.

Suzanne ! Quel plaisir de te revo... retrouver ! Comment vas-tu ?

Mais les discussions seraient pour plus tard : la cérémonie commençait déjà, du moins apparemment. Iris se pencha vers 'Nore et Nyam.

Allons nous asseoir.

Et sans attendre, les "esclaves" du Von Frayner allèrent prendre place à l'intérieur. Assise, l'aveugle n'avait plus qu'à écouter, la gorge serrée, et attendre que le calvaire prenne fin.
Judas
[Parvis]

Les paroles de Fitz avaient un sens amer dans l'esprit du promis.

Et si la jeune épouse respire l'innocence et le tendron, elle ne sait pas que ce serment la rendra bien vite femme. Trop vite certainement. Il faudra être digne d'une dame, et en porter les chaines. On ne se cachera plus sous le mantel d'un père, d'un frère, d'un cousin ou d'un parrain.. On ploiera sous la main dure d'un mari à qui l'on rendra compte, et avec tenue. On la craindra comme on la baisera, sachant quoi en attendre. Cette main tiendra les rennes de notre vie avec fermeté en gage d'une protection qui cette fois ne faillira pas. Car si les murs de la vie maritale protègent de la cruauté d'un monde, n'est-il pas plus haute prison pour une jeune femme qui n'a pas eu le choix? Et qui sait combien le prix de ce respect peut être lourd, lorsque l'envie de s'y soustraire tenaille? Le pacte est sale, être la femme de Judas est un sacerdoce. C'est aussi tant de petites clauses subliminales... Lorsqu'il exigera qu'elle soit sourde à ses travers, ou plus simplement qu'elle soit belle, souriante et apprêtée en toute circonstance. Lorsqu'elle deviendra l'objet de ses lubies, ou de son désintéressement. Lorsqu'elle sera traitée en enfant, gâtée plus que de raison, et brisée en mère. Mariage d'arrangement, épousailles de boniment.


Judas récita le crédo.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle. Amen...

_________________

IRL PARIS: 29 septembre. Go topic des IRL!
Isaure.beaumont
Le fomenteur de ses noces était absent. Isaure rageait intérieurement de ce nouvel affront qu’il lui faisait. Elle ne l’avait pas choisi comme témoin par plaisir, mais par dépit. Incapable de choisir qui d’Alycianne ou Maureen tiendrait ce rôle, elle avait tranché en l’imposant à son bourreau. Qui mieux que lui pourrait apprécier le spectacle ?

Lointaine, la voix de l’Evêque lui parvint, la rappelant à la réalité. On la mariait. Et les mots de l’homme d’Eglise résonnèrent douloureusement à ses oreilles. Dieu que leurs deux noms étaient si mal assortis. Elle glissa alors un regard en coin à Clémence, légèrement en retrait, et elle ne put s’empêcher de penser que si elle était ici aujourd’hui, c’était son entière responsabilité. Oui, toute la faute incombait à Clémence. C’était elle qui avait refusé qu’elle devienne l’épouse de Cassian.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,


Et c’était sa faute à Lui aussi. Là-Haut.

Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.


Pense aux robes, pense aux robes.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,


Non. Clémence n’y était pour rien. N’avait-elle pas été merveilleuse ? Cette robe qu’elle portait n’était-elle pas simplement somptueuse ? Si, et c’était grâce à Clémence. Et Gwennaelle, Clémence aussi. Et les 85% de sa garde-robe ? Clémence encore. Et cette vie confortable et sécurisante ? Clémence toujours.


Envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.


Clémence… Clémence et ses conseils éclairés. De loin lui revinrent les souvenirs d’une conversation sur le mariage. Clémence lui avait alors dit: « Mais un mariage d'amour... il n'y a en effet rien de plus sot que cela. Vous épouserez un homme que vous croirez connaître, que vous penserez aimer, ou pire, celui qui vous aura déflorée avant vos noces, vous engrossant d'un nouveau petit bâtard, vous mènera à l'autel. Et donc, si vous épousez quelqu'un que vous pensez aimer... votre mariage sera un échec. Car alors, année après année, vos déceptions, vos désillusions s'accumuleront. Vous serez malheureuse, vous pleurerez votre choix, vous regretterez votre décision. Alors que si vous épousez raisonnablement un homme riche et noble, qui pourra vous élever en société, une union profitable en somme... vous partirez d'abord malheureuse, peut être, de ne pouvoir jouir de l'étreinte rêvée, vous vous marierez résignée. Mais avec les années, vous vous satisferez de votre situation, vous vous complairez dans la sécurité, vous apprendrez à aimer un homme pour qui vous ne vouiez pas grand sentiment au début. Pas de déception. Pas de désillusion. Car ce que vous auriez attendu n'aurait été qu'un mariage profitable, la sécurité de murs solides et la fertilité de terres qui vous feraient vivre bien, dans le but de perdurer votre sang » *


Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.


Il était étrange qu’elle se souvienne précisément des sages paroles de Clémence en ce jour. Elle n’y avait jamais repensé jusqu’alors et elles se rappelèrent à elle au meilleur moment. D’abord troublée par ses souvenirs, elle fut ensuite convaincue qu’épouser Judas était la meilleure chose à faire.


Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,


A défaut d’un titre prestigieux, il lui apporterait sécurité et une terre supplémentaire. Elle ne serait plus une petite bâtarde à l’avenir encore incertain, elle serait une dame, une épouse et un jour, une mère.


Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.


Déterminée, pour quelques heures, elle récita la fin du crédo avec plus d’ardeur.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.


Bientôt, elle serait Isaure Von Frayner.

AMEN


*Extrait du rp Famille et Sentiments, écrit par JD Clémence.de.lepine
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Rosalinde
[Parvis]


Rosalinde avait envie. Cela la démangeait, même. Il fallait qu'elle le fasse. Elle ne pouvait lutter contre ses pulsions, son corps qui, d'un seul élan, l'entraînait vers le péché et l'infamie.

Et pourtant.

Non, elle ne récitera pas ce si joli crédo qu'elle avait de la bouche d'une de ses anciennes camarades de couvent, car non, elle n'avait pas le monopole de l'inconduite. Ce Crédo dont la première phrase était "il croit le pieu". On se distrait comme on peut.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.
Amen.

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Yolanda_isabel
[A l’intérieur de la cathédrale, place de choix.]

Oui, la cérémonie a lieu sur le parvis, et oui, elle est rentrée.

Ils rentreront bien aussi, et alors quand ils ressortiront, elle restera pour parler avec Son Père, pour pleurer peut-être aussi dans ses bras, mais pour l’instant, elle semble forte, elle semble grande, et c’est Charlemagne qui la rend à son enfance, à ses souvenirs en lui parlant. Ont-ils changé ? Ils étaient enfants, ils ont grandi. Ils étaient jaloux, ils n’ont plus rien en commun sinon des souvenirs. Ils étaient proches, ils se sont éloignés et les voilà qui se retrouvent.


-« Vous avez bien changé aussi Votre Altesse, vous voilà un homme. »

Le presque aurait été de trop, n’est-ce pas ? Et la voici qui opine du chef pour répondre à sa question, en remerciements aussi avant que de se laisser glisser à genoux sur le prie-dieu, savourant l’idée que peut être Marraine avait elle aussi foulé ce tissu, ce bois.

Le regard se pose pourtant sur l’Altesse à ses côtés, s’étonne de lui trouver des traits différents à certains moments de Marraine. C’est l’âge qui veut ça, l’âge où l’on devient soi, où l’on n’est plus le sang et la chair de ses père et mère. Charlemagne est lui-même, et en ce jour, elle le voit. C’est comme un souvenir qu’on remplace par une nouvelle image, comme si au loin Marraine s’en allait de nouveau, et pourtant, il n’y a plus de blessure, la constatation simple que si Charlemagne grandit, reste derrière lui l’orphelin qu’il avait fallu prendre avec elle pour le sauver. Et l’esprit se projette vers une autre enfant, moins orpheline, mais pas moins sous son aile, restée en Anjou pour ne pas la fatiguer de trop de voyages. Dame de compagnie mais pas petit animal à trimballer en tout sens.


-« Assistez-vous au mariage de votre … cousin ou veniez-vous prier Votre Altesse ? »

Une façon comme une autre de faire la conversation tandis qu'au dehors, on entend la cérémonie qui commence.
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Alycianne
[A l'intérieur]

Elle tend le cou, ouvre grand ses oreilles, mais de l'intérieur n'intercepte que des bribes de la cérémonie qui débute. La jeune fille se décourage bien vite, et finit par se borner à fixer le mur en face d'elle. Elle garde la tête haute, le regard défiant : ce mur la provoque, c'est certain ! Il reste là, impassible, à la regarder se morfondre sur son banc, tandis que toute l'action se passe au derrière. Il la moque. Elle ne lui fera pas ce plaisir, oh que non. Et voilà qu'elle se compose une figure concentrée : tu vois, le mur, j'en profite pour prier.
Petit caillou serré dans sa main, elle n'est pas seule, et elle prie. Que cette cérémonie se passe bien, que ce mur cesse tout à fait de l'incommoder, qu'elle reparte sans encombre, oh, qu'elle disparaisse d'ici, enfin ! Regarder -sans vraiment voir- son amie s'engager auprès de quelqu'un dont elle ne veut pas, non, ça n'est pas agréable. Mais elle se doit d'être là.

Ses pensées dérivent, abordent le futur marié. Plutôt bel homme, il semble avoir la côte chez les femmes, qui sont d'ailleurs bien nombreuses à l'entourer. Entoure son domaine une forêt sombre qu'il faut éviter d'approcher seul. Elle était seule quand elle l'avait rencontré pour la première fois. Un jour parmi les fois suivantes, il lui avait dit qu'elle était étonnante, ou qu'elle avait de l'esprit, ou qu'elle... Bref, un genre de compliment. Elle avait bien aimé. Elle n'avait pas trop aimé pourtant le fait qu'il épouse Isaure. Isaure ne voulait pas, voilà pourquoi. Pourquoi Aimbaud le voulait, lui, c'était une autre affaire. Affaire qui mêlait la cousine, qui ne s'y était apparemment pas opposée. L'Alycianne s'était jugée assez opposée au Royaume entier pour perdre les quelques amis qu'elle avait auprès d'elle, elle avait donc plaint Isaure et s'était tue face à Aimbaud. Silence qui lui martèle les tempes de l'intérieur. L'intérieur jacasse et rien ne sort, seul le mur sait, lui, tout cela. Le mur n'est peut-être pas l'ennemi, non, c'est la seule présence qu'elle remarque, qui la remarque ? Il est fait de pierres après tout.

Un vrombissement l'arrache à ses questionnements. Tend l'oreille. Elle connait cet air.
Et de réciter avec les autres le credo.

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Moran
[Le Parvis]

L'ibère reprenait son attitude habituelle. Jovial, souriant envers chaque personne se présentant devant lui, un peu plus en direction de la Des Juli qu'il connaissait mieux.

En revanche, le comportement reste le même en ce qui concerne Rosalinde. Dès que leurs yeux se rencontrent, c'est une flamme glaciale qui tourmente l'iris noire.
Aussi belle est-elle dans sa robe des juliesque, le géant heurté ne se laisserait pas avoir par quelques artifices.

L'attention fut de nouveau portée sur Fitz, le sourire hispanique revint, plus taquin que sympathique, mais présent tout de même.

D'une voix rauque, il récite rapidement :


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

Amen...

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Fitz
[Parvis]

Toujours point d'Aimbaud en vue lorsque vient un des moments les plus savoureux de la cérémonie.. après le baiser langoureux entre époux, très certainement. Avait-il prévu mauvaise blague en venant interrompre le mariage et en s'y opposant ? Si d'aventure ses craintes se révélaient être vraies, cet homme ne mériterait plus désormais aucune considération de sa part.. L'on ne venait quérir un évêque à un office pour ensuite le décharger au milieu de la cérémonie..

De par les portes de la Cathédrale, le prélat entend les dernières notes du Credo entonné par les invités, confortablement assis et cachés des rayons du soleil brûlant. Il avait chaud. Il n'était point habitué à de telles chaleurs, et encore moins à officier en plein air de cette manière, exposé à toute menace solaire..

Avec une hâte modérée donc, il poursuit le cours de la cérémonie. Il lève le regard, scrute un indice sur ces visages, lorgne vers les ruelles alentours en quête de fauteur de troubles..


Il est désormais l'heure, mes enfants, de m'adresser à l'assemblée ici présente.. Y a-t-il quelqu’un ici qui s’oppose à ce que ces deux personnes s'épousent ? Qu’il parle maintenant ou se taise à jamais..

Y a-t-il une amante jalouse dans la salle ? Qu'elle dévoile ses mœurs légères maintenant ou qu'elle aille se confesser plus tard !

Jusqu'à présent, malgré toute son expérience acquise au fil des années, jamais il n'eut à faire à une interruption de mariage de la sorte.. Et il ne désirait guère découvrir cette nouvelle situation en ce jour.. Il ne saurait d'ailleurs pas comment réagir.. Sans doute feindre de n'avoir rien entendu pour poursuivre, ou attendre qu'un membre de l'assemblée fasse fuir le courageux. Qui sait ?

Alors ? Verdict ?

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Absent jusqu'au 27 juillet compris !
Ceraphin
[Parvis, donc...]

C'est donc à cet instant précis et crucial, celui ou chacun retient son souffle sans même le vouloir vraiment, que Ceraphin fit son entrée.
Du moins, en fait d'entrée... le propos étant manifestement incongru... ce fut une approche rapide, voir intempestive, d'un parvis étrangement fort fréquenté.
La cathédrale était-elle déjà tant emplie qu'elle déversa ainsi son excédent?
Point le temps d'ainsi plus s'interroger que l'Azayes tenta donc de se frayer chemin pour accéder jusqu'aux portes du saint édifice.

Il faut dire, qu'il avait tant tergiversé autour de sa tenue qu'il s'était mis en retard de façon certaine.
Non pas qu'il soit un de ces jeunes seigneurs coquets et épris de sa propre image tel Narcisse bientôt prêt à boire la tasse.
Non, soyons précis, il s'agissait plutôt dans les faits, du choix décisif du port ou non port de la bastarde.
En effet, la présence probable et évidente de félons à la couronne le mettait dans une position délicate sur laquelle il ne pouvait pas fermer les yeux, tel un enfant naïf qu'il n'était malheureusement plus.
D'un autre côté, il savait fort bien, et cela le tourrait, que le port d'une arme était offense au caractère sacré et pacifique d'une cathédrale.
Alors...
Alors la solution, qui lui apparut finalement tardivement, fut le compromis sémantique d'une arme, certes portée, mais de façon non ostentatoire et donc non visible, sous le surcôt armoiré... arme courte qui avait le mérite complémentaire de porter un doux nom fort aristotélicien.
Cette "miséricorde" autrefois forgée par son père, dernier vestige d'une époque désormais fort lointaine où il s'appelait Malherbe et pas encore Azayes... où il arpentait des champs qui n'étaient point de batailles, et où il parcourait des chemins qui menaient tous à Châteauroux... et non à Rome ni même à travers le royaume.

Mais en fait, après tout, la solution aurait été de ne point se présenter ici.
Pourquoi n'avait-il su se résoudre à ne point se répondre à l'invitation lancée?
Car finalement, qu'avait-il en commun avec la Morvilliers?
Un voyage passé, une escorte lointaine... et un instinct de protection presque fraternel qui lui échappait parfois.
Ceci dit même si à peu de choses près, ils auraient pu s'écharper au sein de deux armées rivales, il y avait peu de temps...

Ceraphin stoppa donc net sa progression laborieuse au sein de la foule là massée et fort peu encline à le laisser passer, d'ailleurs.
Et pour cause, voici qu'on célébrait sur les pavés et non entre les murs!
Qu'est-ce que cela signifiait donc?

S'apercevant que son arrivée était donc fort inopportune, ou opportune allez savoir, le jeune homme fit donc signe qu'il n'avait nulle objection à signifier à ce mariage... passablement confus du rôle involontaire qu'il venait de jouer à cet instant crucial où chacun attend, sans forcément se l'avouer, le retournement de situation qui changera tout dans ce protocole tant éprouvé qu'il en devient forcément ennuyeusement routinier.

Poursuivons donc, qu'on oublie un peu son entrée en scène, de grâce.
Et il tente de garder contenance, comme si tout ceci était dans le cours normal des choses...

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Judas
[Parvis]

C'est à ce moment qu'il balaya les présents des yeux jusque dans le coeur de la cathédrale. Bien sûr que non, personne n'avait rien à objecter quant à l'hymennée, et le premier qui oserait s'attirerait les foudres d'un Judas bien protocolaire... Il remarqua ainsi des présences nouvelles sur lesquelles il s'attarda et des assortiments plus ou moins surprenants. Le dogue de la Saint Just d'abord, posté en retrait dans un recoin presque sombre... La vision lui déplut assurément, et il ne put s'empêcher de jeter a Isaure un coup d'oeil désapprobateur. Car il était certain d'une chose; ce n'était pas lui qui avait conviée cette hérétique à la fête... Pour rattraper l'ombre au tableau il buta sur la silhouette d'une marquise dont le souvenir était toujours des plus agréable, nonobstant celui d'une période silencieuse. Il trouva la Kermorial pâle et ne douta pas une seconde que l'affaire n'avait rien à voir avec le mariage. Enfin un léger sourire lui fut adressé, il se souvint qu'il devait d'ailleurs l'entretenir bientôt à propos de ses dernières missives et de ses envies... Inhabituelles.
Mais laissons la bretagne à plus tard, l'image des terres barbares ne savaient que le ramener au conflit qui avait éclaté à peine une heure plus tôt. Il chassa cette pensée d'un raclement de gorge et observa Suzanne, qu'il devinait au bras de Tibère. Décidément, les femmes n'avaient plus aucune fierté. Les connaissant tout deux il ne put réprimer un frisson de désapprobation. Les protagonistes étaient si mal assortis... Et d'une amante aux vertus discrètes, Suzanne passait aux yeux du promis à une fille facile et un souvenir désuet. Intraitable était, intraitable restait.
Il remit immédiatement le jeune Von Frayner croisé à Paris chez Ella, Ella qui était là aussi, Elle, la muse de ses humeurs... L'un s'était invité indubitablement, Isaure ne connaissant pas la famille de Judas, tandis que l'autre avait fait l'effort d'honorer l'homme de la journée de sa fantomatique présence. Il faudrait la remercier, sans doute au vin d'honneur si la gracieuse n'avait pas encore disparue.
De l'une à l'autre, les yeux foncés du seigneur dévient, Iris et Eleonore sont là. L'Iris n'aurait pas le plaisir de voir en ce regard la rare tendresse et satisfaction qu'il lui offrit. De toutes n'était-elle pas celle qui avait su lui tenir compagnie le plus longtemps et le plus fidèlement du monde? Bien qu'affranchie en servante pour préserver les propres intérêts du Frayner, la jeune femme restait une pièce rassurante et intemporelle du monde d'Icelui. Et s'il ne la touchait plus, sans doute que sa vie d'époux le ferait renouer avec des lubies passées.
Une inconnue aux cheveux très bruns et à la mise des plus appréciable siégeait aussi là bas, sans que Judas ne put mettre un nom sur son visage. A moins que... La Maistre des étoffe ait accepté l'invitation de Judas en remerciement - car c'était bien la moindre des choses - à la création des vestures dans sa quasi totalité de la maison Bolchen et de la promise.
Promise sur laquelle il revint, fort de continuer la cérémonie, intimement convaincu que personne ne s'y opposerait.

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IRL PARIS: 29 septembre. Go topic des IRL!
Charlemagne_vf
[A l'intérieur]

Être pris pour un homme était flatteur. Venant de Yolanda, ce devait être une banalité. Charlemagne n'avait jamais accordé d'importance à ce que pouvait penser la rondouillarde dans sa blonde caboche, alors que pouvait bien lui faire un compliment de bleu-bonbon ?
La banalité alla jusqu'à sa question. Que fait donc un Prince à un mariage s'il n'a pas été invité ? Et après tout, il est parent du marié, alors, pourquoi sa présence dénoterait-elle ? Pourquoi serait-ce un évènement si peu commun ? Et même à tel point que l'on se demanderait si vraiment, il est là pour les noces.
Un léger sourire apparaît alors sur les lèvres pâles et charnues du Castelmaure. Une légère malice brille au coin de son oeil. Ainsi, l'on devinerait que son dessein n'est pas seulement d'honorer la mariée ? Mais, loin de féliciter la Josselinière de sa perspicacité, c'est sec que répond l'Infant.


Madame. Pensez-vous qu'au Palais, il n'est point de chapelle ?

A cela, elle aurait aisément pu répondre que nulle chapelle audit Palais n'avait reçu en son sein le coeur de Béatrice. Et elle aurait eu raison.

Mon cousin n'a pas eu la correction d'inviter chef de famille Von Frayner légitime. Il n'a pas non plus eu la correction de demander le droit d'épouser quiconque. Il n'a pas plus rendu hommage au Duc de Nevers, que je suis. Mais être ici est mon droit le plus strict, et ce quoi que je sois venu faire là.
C'est un original.


Et pour exemple, le Prince aurait volontiers prit la tenue des voeux et du sacrement sur le parvis.
Les mots du prélat, d'ailleurs, peinaient presque à parvenir jusqu'au devant de la Cathédrale, où était installé l'Aiglon. Il entendit néanmoins l'appel à s'opposer à l'union. Un nouveau sourire, sadique ou presque, vint se poser sur le Fils de France qui n'avait peut-être jamais tant joui de ses pensées cruelles.
Charlemagne venait d'énoncer clairement à Yolanda toutes les raisons qui pouvaient le pousser à se lever, là, net, et à s'opposer à la noce. Il n'avait pas consenti. Il n'avait pas été invité. La procédure lui semblait irrégulière. Un instant, il songea à son pouvoir. Fut-il plus audacieux, eut-il laissé une haine quelconque naître entre lui et celui qui se faisait appeler de manière outrecuidante "Petit Bolchen", qu'il aurait pointé son royal index vers le couple, en criant : "Je m'y oppose."

Il n'en fit rien, mais son regard adressé à la Demoiselle de Molière l'attestait, il lui disait : "Vois, imagine tout ce que je peux faire."

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Suzanne
[dans le vaisseau bouillonnant d'un choeur d'église, ou du coeur d'une brune..]

Entre les froufrous des jupons, les murmures étouffés et les pas précipités, Suzanne fut arrachée à ses pensées sombres par une douce voix amie.

Tournant alors la tête légèrement sur la droite, elle sourit à Iris, bien qu'elle ne pouvait pas le voir, au moins, elle l'entendrait. Dans son monde obscur, seules les voix étaient une éclaircies, et la brune savait combien cette journée devait être difficile pour La Soumise.

Bonjour Iris ! je suis moi aussi heureuse de te revoir.

Et le regard emplit de chaleur de se poser sur 'Nore et Nyam... Bonjour toutes les deux, ravie de vous voir.

Nul temps de faire autre salutations de rigueur, qu'elles rejoignaient déjà leurs places.

Les entrées se succédaient, elle osait à peine regarder toutes ces invités. Oh avait-elle sûrement entendu leurs noms aux cours des conversations attrapées en taverne, mais elle ne savait mettre un visage sur aucun d'eux.

Elle entrelaça ses doigts aussi tendrement que discrétement à ceux de son compagnon, qui jour après jour, devenait bien plus que ça, espérant ne pas lui faire honte, ni affront. Mais pour la première fois depuis bien longtemps, elle était sûre d'elle, du moins de ce qu'elle ressentait, et ferait tout pour préserver ce bonheur qui était à portée de main.

Patiemment, ou pas, chacun attendait maintenant l'entrée des épousés.
Mai


    « Y a-t-il quelqu’un ici qui s’oppose à ce que ces deux personnes s'épousent ? »

    Le credo fut récité dans un murmure à peine audible. Et la maudite question se heurte au silence tout relatif de l’édifice, arrachant l’ombre d’un sourire à la bretonne. Et si elle se levait ? Et si à la fin d’un « Non » plein d’émotion, elle le prenait par la main pour l’éloigner de la naïve qui allait lui servir d’épouse ? Il fut un temps - une éternité pour elle -, la blonde y aurait réfléchit sérieusement. Avoir le cran de faire ce que personne n’a osé faire pour elle. L’idée lui plaisait, ou du moins l’amusait. Mais aujourd’hui, fatiguée, elle préférait se repaitre du spectacle d’un Judas mise en cage pour un lopin de terre. Lui, l’homme libre qui se moquait de son hymen, pendu haut et court pour une couronne. Les rôles s’inverses au plus grand plaisir de Marie. Le temps d’un sourire, les rétines azurées croisent celle du promis qui marche vers son destin au bras de celle que certaine doivent envier. L’image serait presque belle si elle ne sonnait pas faux. Un faible signe de tête est opposé au sourire de l’encordé. Salutations discrète, et déjà son attention est perdu au profit d’un autre convive. Qu’importe. Ce soir, la blonde comptait bien le soustraire cinq minutes à ses obligations...

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Banniériste machiavélique et torturée de JD Judas ! Mwhahaha !!
Cerdanne
[ Des ruelles ...à l'intérieur de la Cathédrale]



Du Berry à la Bourgogne, il n’y a qu’un pas.
Et des bois à traverser discrètement. Donc seule.
Il ne lui a pas fallu longtemps pour arriver à destination.
Prudente, elle avait trouvé à se loger en dehors des remparts de la ville.
Repas frugal, nuit tranquille.
Tout ce qui lui fallait pour se préparer au mieux à l’union sacrée de son ami Judas.

Alors qu’elle s’avance vers les murailles de Nevers, elle roule machinalement entre ses doigts un parchemin qu’elle a reçu au matin.
A sa lecture, elle avait bien failli ne pas franchir les portes de Nevers.
Mais elle avait dit au Von Frayner qu’elle serait là pour voir de ses propres yeux la mise a mort.

Massacre….
Le parchemin va finir en lambeaux à force d’être trituré.
Peu de mots sur celui-ci mais chacun vaut son pesant de douleur…
La Roide hurle sa rage et sa souffrance dans chaque tache d’encre qu’elle a gravé là.

Cerdanne soupira longuement et contourna l’église, évitant le parvis et son entrée déjà encombrée par la foule.
Les églises n’ont pas beaucoup de secret pour elle.
Tout du moins, pour ce qui est de l' architecture.
Les portes latérales, sont celles qu’elle préfère.
L’arrivée est plus discrète et le transept permet d’être au cœur de la cathédrale tout en laissant toute latitude pour circuler tranquillement sur les bas cotés.
C’est ce qu’elle fait, d’ailleurs pour l’heure…

Ombre blanche, elle entre silencieuse et va d’un pilier à l’autre.
Observe les invités et autres curieux qui sont venus témoigner du mariage du siècle.
Ne sachant pas trop encore si elle va prolonger son séjour et ripailler comme il est prévu de le faire après la cérémonie, elle en a pas moins passé une robe.
Oui, oui !!! Une vraie robe et tout et tout. Pour sûr, il va tomber des grenouilles et le mariage sera annulé pour manifestation hérétique.
En tout cas, la voilà habillée de pourpre.
L’habit est de coupe simple ; le tissus de bonne facture est léger, lui laisse toute liberté de mouvement et la préserve d’un coup de chaleur.

Remarque, depuis qu’elle est entrée, elle frissonne.
Entre les relents d’encens et cette fraicheur humide si caractéristique des édifices religieux, elle va finir par regretter le soleil de juillet qui tape au dehors.

Son regard se pose sur les visages connus et là elle sourit, inconnus et là elle les survole avec légèreté…
Elle finit par s’asseoir discrètement à l’abri d’un pilier…
Va au moins lui falloir ça pour supporter d’entendre tout leur fatras de prières et admirer le baiser nuptial…


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