Scath_la_grande
[Rouge & Noir dans la cathédrale Invasion huguenote en terre romaine]
Troisième mariage de lannée et de sa vie- où la Musteile assiste et où étrangement lon y invite. Les inconscients !
Au premier, huguenot, la rousse le visage long comme carême ne rêvait que de passer une dague à travers le corps du futur marié. Funèbre avait été ces noces-là et malgré les mois écoulés, la rancur tenace tenait toujours place de choix en son sein contre lépoux de sa mie.
Au deuxième, papiste, la Belette avait galoché sans vergogne le presque épousé sur le parvis devant maîtresse et future épouse. Hormis ce détail, elle sy était fort ennuyée.
Que réserve-t-elle pour ce troisième-ci, quand bien même la Frayner en aurait décidé de se jouer des petits scandales dont elle est coutumière.
Pour loccasion, et ne dérogeant pas à sa vêture huguenote, du noir en velours et satin pour toute couleur en cote, surcote, châle et coiffe sagement juchée sur sa couronne flamboyante, et pour parfaire la gracieuse bestiole un col montant blanc et sobre.
Ainsi pourvue des humbles atours dénués de toutes fioritures, sa stature nen est que rehaussée dans sa morgue et lorgueil la farde du museau à son pied.
Si elle est toute de noire, son compagnon quant à lui nest que pourpre dépareillant pour une fois avec sa mie mercenaire.
Lon pourrait vous conter comment le couple rouge/noir a fait la route, et sur quels montures, dire quils se sont ou non baisoter et mignonner dans une ruelle mais ceci est sans intérêt aucun donc nous nous en passerons.
A son bras, un Volkmar dans son sillage quelle traîne, lui tout en mauvaise grâce dentrer dans le repère papiste, et elle scrutant la faune présente avec avidité à la recherche dune tignasse sombre que la rouquine souhaiterait là.
Les fauves sagrippent à une silhouette connue dans les premiers bancs, son Altesse doncle occupée à converser en compagnie de OMAGAD un macaron géant et bleu quelle a déjà vu en apparition, et flanqué dune tenue pour malvoyants. De ce rivage périlleux pour ses goûts vestimentaires, la Frayner éloigne ses yeux pour enfin trouver grâce à ses illades. Sa Sombre à elle ! Et plaisante nouvelle qui se profile là, point de borgne en vue.
Le cur comme jeune cabri, sautille dans sa poitrine et sans se préoccuper outre si son cavalier suit son ondulante silhouette, la rousse se précipite vers celle quelle appelle sa sur.
Baisant ses joues à mainte reprise, ne lésinant pas sur la chaleur de son accueil tant la pasteur lui a sévèrement manqué, tant pour se faire pardonner des mots durs dune précédente missive.
« Sòrre meuna, là un sourire lui bouffant la moitié de la face, je suis bien heureuse de te trouver céans, ici une forte brassée peu coutumière pour la rousse, jai amené de quoi palier au pâtissement de lennui durant la harangue papiste. »
Dun geste diligent, la Frayner sort de dessous son châle un gobelet de cuir où des dés nattendent quà être jouer et plus bas sous le ton de la confidence.
« Et jai réussi à persuader Volk damener une bouteille de son brûle-gargamelle, il nest pas dit quon crèvera de soif icelieu ! »
A savoir si entre-temps, le Rouge les a rejoints et si la Sombre a fini par ôter ses bouchons, sinon tout est à redire.
Préoccupation du mariage ?
Zéro pointé !
Fallait pas l'inviter, on vous l'a déjà dit, ce n'est pas faute de vous avoir prévenu.
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Troisième mariage de lannée et de sa vie- où la Musteile assiste et où étrangement lon y invite. Les inconscients !
Au premier, huguenot, la rousse le visage long comme carême ne rêvait que de passer une dague à travers le corps du futur marié. Funèbre avait été ces noces-là et malgré les mois écoulés, la rancur tenace tenait toujours place de choix en son sein contre lépoux de sa mie.
Au deuxième, papiste, la Belette avait galoché sans vergogne le presque épousé sur le parvis devant maîtresse et future épouse. Hormis ce détail, elle sy était fort ennuyée.
Que réserve-t-elle pour ce troisième-ci, quand bien même la Frayner en aurait décidé de se jouer des petits scandales dont elle est coutumière.
Pour loccasion, et ne dérogeant pas à sa vêture huguenote, du noir en velours et satin pour toute couleur en cote, surcote, châle et coiffe sagement juchée sur sa couronne flamboyante, et pour parfaire la gracieuse bestiole un col montant blanc et sobre.
Ainsi pourvue des humbles atours dénués de toutes fioritures, sa stature nen est que rehaussée dans sa morgue et lorgueil la farde du museau à son pied.
Si elle est toute de noire, son compagnon quant à lui nest que pourpre dépareillant pour une fois avec sa mie mercenaire.
Lon pourrait vous conter comment le couple rouge/noir a fait la route, et sur quels montures, dire quils se sont ou non baisoter et mignonner dans une ruelle mais ceci est sans intérêt aucun donc nous nous en passerons.
A son bras, un Volkmar dans son sillage quelle traîne, lui tout en mauvaise grâce dentrer dans le repère papiste, et elle scrutant la faune présente avec avidité à la recherche dune tignasse sombre que la rouquine souhaiterait là.
Les fauves sagrippent à une silhouette connue dans les premiers bancs, son Altesse doncle occupée à converser en compagnie de OMAGAD un macaron géant et bleu quelle a déjà vu en apparition, et flanqué dune tenue pour malvoyants. De ce rivage périlleux pour ses goûts vestimentaires, la Frayner éloigne ses yeux pour enfin trouver grâce à ses illades. Sa Sombre à elle ! Et plaisante nouvelle qui se profile là, point de borgne en vue.
Le cur comme jeune cabri, sautille dans sa poitrine et sans se préoccuper outre si son cavalier suit son ondulante silhouette, la rousse se précipite vers celle quelle appelle sa sur.
Baisant ses joues à mainte reprise, ne lésinant pas sur la chaleur de son accueil tant la pasteur lui a sévèrement manqué, tant pour se faire pardonner des mots durs dune précédente missive.
« Sòrre meuna, là un sourire lui bouffant la moitié de la face, je suis bien heureuse de te trouver céans, ici une forte brassée peu coutumière pour la rousse, jai amené de quoi palier au pâtissement de lennui durant la harangue papiste. »
Dun geste diligent, la Frayner sort de dessous son châle un gobelet de cuir où des dés nattendent quà être jouer et plus bas sous le ton de la confidence.
« Et jai réussi à persuader Volk damener une bouteille de son brûle-gargamelle, il nest pas dit quon crèvera de soif icelieu ! »
A savoir si entre-temps, le Rouge les a rejoints et si la Sombre a fini par ôter ses bouchons, sinon tout est à redire.
Préoccupation du mariage ?
Zéro pointé !
Fallait pas l'inviter, on vous l'a déjà dit, ce n'est pas faute de vous avoir prévenu.
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