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[Cathédrale de Nevers]- Et ils les marièrent... Isaure/Judas

Suzanne
Premières noces pour Suzanne, pas des plus ordinaires, il fallait le reconnaître. Le temps passe, les invités jacassent, les mariés s'attachent.
L'étreinte et le murmure de son compagnon lui fit fleurir coquelicots aux joues... mais bon sang qu'elle aimait ça... tout comme elle était en train de l'aimer, Lui.

A peine une réponse, un sourire en direction de son blond afin de le forcer la regarder dans les yeux.. dans les yeux j'ai dit...

Sauvons-nous...

Et tandis que les époux sortaient, ils se levèrent d'un mouvement, se fondant parmi les invités, se faufilant plutôt, pour regagner le carosse, qui lui filera, directement, ou pas... vers Décize et son faste.

Oui... Judas et Isaure seront félicités plus tard.
Eleonore...
Elle est là. Elle ne dit rien, vêtu de sa robe pastel. Les cheveux sont libre sur les épaules, elle a guidé l'Iris, jusqu'aux ripailles, elles doivent servir ... Mais à quoi peut bien servir une Iris sans ses yeux ? Le Lys, toujours des questions plein la tête, ne sait quoi répondre à cette interrogation. Nyam est là, mais elle semble absente, laissant tomber du vin. Elle la voit, s'arrêter.Alors elle abandonne son poste, auprès de l'Iris, qui s'accommode encore et encore à sa nouvelle condition et va vers le fantôme. Ses prunelles chocolat se pose sur elle et lui demande :

"- Nyam, pourquoi t'arrête-tu? Tu n'apporte pas le vin au maître, comme tu étais en train de le faire ? "

Les prunelles observent toujours le visage pâle, elle sait l'Eleonore qu'elle doit veiller sur ses deux amies, même si elles étaient d'au moins deux ans ses aînées. Oui, parce que même en dehors du petit Bolchen, elles restent au service du maître, où qu'elles soient. C'est leurs rôles, elles sont là pour ça. Sa main se glissa dans celle de Nyam et elle continua :

"- Je vais t'aider, si tu veux à te souvenir, je serait les yeux d'Iris si tu veux et ta mémoire ... "


Et elle lui offre l'un des maigres présents possible,son sourire.
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Rosalinde
La douce Rosalinde de faire tout le chemin depuis l'église jusqu'à Décize en riant in petto (et la narratrice ne tolérera pas que l'on conteste le caractère doux de son personnage, que cela soit su !). Et le sourire qui ne l'avait pas quitté s'agrandit encore lorsqu'elle découvrit le lieu du festin, et le château métamorphosé par ses atours de festoie. Monseigneur Judas avait vu les choses en grand, sans doute pour compenser la faiblesse des liens maritaux qui venaient d'être tissés. Elle se ferait un plaisir de tenir le compte de toutes les maîtresses du von Frayner, d'ailleurs, puisque après tout son rôle était d'être au courant de tout avant tout le monde. En théorie. Du moins, d'effectuer les missions confiées par son "maître" (elle n'aimait pas ce terme, puisqu'il était également employé par les esclaves), en bonne femme de main. Bras droit, espérait-elle. Un jour, peut-être. Quand elle se serait lassé de lui faire tout voir.

Ce qui n'était sûrement pas près d'arriver.

Elle fend la foule. Détaille ces messieurs du regard, cherchant la cible d'un nouveau flirt, de quoi agacer à la fois Moran qui continuait à lui battre froid et le nouveau marié, qui venait de faire serment de fidélité éternelle (cette bonne plaisanterie !), et donc ne pourrait du moins pas tout de suite manifester son courroux vis à vis de l'attitude dévergondée et assumée de son limier. Mais avant de passer aux choses agréables, la Rousse désire se débarrasser au plus vite des formalités. A savoir, offrir au marié son cadeau. Et quel cadeau ! Le Sénéchal de Petit Bolchen et elle y avaient réfléchi des heures entières, et avaient passé encore plus de temps à trouver la perle rare. Ou les perles.

Signe de main à Moran, donc, et la voilà qui se glisse derrière le von Frayner, attrapant une coupe au vol (non au bol, pour ça il faudrait voir avec Aimbaud), et lui murmurant à l'oreille :


- Moran et moi vous avons préparé un présent, une surprise... Mais il vous faudra aller la chercher dans vos appartements, certains pourraient trouver malséant que celle-ci soit exposée aux yeux de tous.

L'air mystérieux est de sortie. Résistera-t-il à l'appel de l'inconnu ?

Réponse au prochain épisode de "Décize, ton univers impitoyaaaaaaable !"

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Gautier.de.vaisneau
Drôle de coïncidence : tout comme la Musteile, c'était son troisième mariage de l'année, et de sa vie également. Le premier, on ne pouvait pas vraiment le qualifier comme tel puisque son frère n'avait pas attendu la fin de la cérémonie pour aller festoyer. Le second, le sien, n'était guère moins ridicule... Ce dernier n'était guère plus engageant, il n'avait jamais eu aucune envie d'y aller. Et d'ailleurs, il trainait pratiquement des pieds, ne prêtant aucune attention à personne. Gautier ne remarqua pas même la rousse huguenote, pas d'avantage Tibère et sa compagne. Ses sens étaient uniquement tournés vers Maureen et sa chère amie, Isaure, puisqu'ils étaient là pour elle. Son attitude acheva de l'irriter : elle avait tout juste un regard pour la brune à son côté.

Non, en vérité, ce qui acheva de l'irriter fut la non intervention de Cassian. Quel idiot celui là ! Le comportement d'Isaure, il le connaissait bien, et il en avait bien horreur, mais cela depuis déjà très longtemps. Elle lui avait un jour fait croire que Maureen venait de tomber amoureuse d'un autre, ou le retour d'Ales, le souvenir fait défaut au narrateur. Toute cette manigance pour que Gautier revienne voir la brune, tentative qui avait en apparence totalement échouée. En tous cas, quel ne fut pas le soulagement du Vaisneau quand les deux amies se disputèrent. Alors des réconciliations ! Léger soupire.


- Cela ne mène à rien Maureen, je t'avais prévenu.

Le jeune homme suivit la cérémonie d'un œil froid, n'attendant qu'une seule chose : qu'elle s'achève. Ce qui fini par arriver et ce fut seulement quand Tibere et Suzanne remontèrent la nef que Gautier les remarqua. Il les observa quelques instants, le blond toujours aussi indécent qu'à l'habitude, selon le brun. Dire qu'ils avaient ressemblé un jour à quelque chose comme des amis. Et dire, surtout, qu'il était le père de l'enfant porté par Elisabeth. Tibère l'effrayait assez, à la vérité. Il était fou et Gautier avait peur de la folie. Incontrôlable, irraisonnable. Mais à la vue de la brune à son côté, le Vaisneau fut tenté de le taquiner par une remarque comme : "Quelle perte de niveau, tout de même... Elisabeth, c'était autre chose.". Sauf qu'il serait incorrect de faire cette remarque devant Maureen. Alors il l'oublia aussi vite qu'il l'avait remarqué et se contenta de glisser à la de la Lande :

- C'est suffisant ? On y va ?
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Judas
L'oreille se tend, Judas penche un peu le chef afin de mieux entendre ce que l'Oeil de Petit Bolchen a à dire. Et pendant ce temps, c'est la Montfort qu'il observe du coin de l'oeil après avoir fait un arrêt sur la Charolaise. Celle qui avait été une amante des plus agréable, qu'elle fusse grosse de son mari ou svelte de toute sa jeunesse, attirait toujours l'oeil du Frayner. Peut-être à cause de son blond clair de bretonne, couleur qu'il affectionnait toujours plus que les autres, peut-être à cause de son air qu'il savait faussement détaché. Marie lui avait dit par lettres interposées qu'elle désirait quelques fioles pour des raisons qu'il trouvait bien inhabituelles. La Kermorial avait-elle vraiment changé? Si son gout de vivre semblait s'évaporer au soleil de Juillet, son gout du jeu lui s'était-il aussi tari? C'est en s'attardant sur la peau laiteuse de l'intéressée qu'il haussa légèrement les sourcils pour Rose.

Une surprise? Malséante? Qu'avez-vous encore inventé...


Rosalinde. Ha Rosalinde! Judas restait sur ses gardes avec cette femme là, c'est qu'elle était souvent là où l'on ne l'attendait pas... Mais si Moran avait participé à l'affaire, sans doute que ce ne pouvait pas être une de ces surprises désagréables et embarrassantes. Buvant à son hanap en suivant les pas légers de la marquise il sourit a demi, absent , juste ce qu'il fallait.


Parlez-vous de mes appartements Andégaves? Rennais? Parisiens? Ou simplement de la chambre allouée par la marquise de Nemours icelieu, où Moran m'a aidé à m'atourner pour les noces...?


Les prunelles sombres caressèrent l'arrondi d'une hanche, le mutin d'un nez. Marie pouvait bien porter le deuil des meilleurs moments de sa vie, elle n'en restait pas moins désirable.

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IRL PARIS: 29 septembre. Go topic des IRL!
Attia.
[ Apres la cérémonie - De la cathédrale a Décize ]

La cérémonie avait pris fin et la Des Juli s'était laissée glisser dans la foule qui se rendait désormais a Decize.
Avait elle envie de faire partie de cette noce ?

Pas vraiment.
Une douce mélancolie s'était saisie d'elle et peut être aurait elle été plus gaie si son époux s'était trouvé auprès d'elle.

La fête était lancée, elle avait attrapé un hanap de vin et observait les convives.
Elle n'était la que pour saluer les mariés tout d'abord, enfin les féliciter, et à l'occasion une ou deux connaissances avant de s'éclipser aussi discrètement qu'elle n'était arrivée.

Elle chercha tout d'abord Isaure, Isaure qui avait tout ébloui de sa belle robe.
Elle ne lui souhaiterait qu'un ménage heureux.
Le bonheur dans ces cas là ne tient parfois qu'à la simple tranquillité, la paix et la satisfaction quotidienne. La toute jeune fille n'aimait pas l'homme qu'elle venait d'épouser, mais avec le temps, peut être trouverait elle à s'en faire à défaut d'un amour, un ami.

Ensuite elle irait parler à Judas qu'elle repéra, maître , abordé par une rousse en robe bleue.

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**********Je ne prend pas de commandes par MP/Commande=RP **********
Charlemagne_vf
Charlemagne n'était pas à Nevers en von Frayner. Il était là en Duc du Nivernais. Judas von Frayner n'avait jamais eu les éloges d'un Guise, ni même une mention, à dire vrai. C'était une branche lointaine et bâtarde à certains égards, les moutons noirs en somme.
Toutefois, le Prince avait commencé à ourdir la réunion de sa Famille. Il ne pourrait le faire en omettant de faire l'honneur de sa présence à ceux qui avaient le mérite d'être connus au-delà de leurs patelins, et si ma foi il existait un "Petit Bolchen", c'est que le cousin avait un attachement à minima au Grand.
La noce terminée de façon loufoque, comme elle avait commencé, sur le parvis, l'Altesse quitta son prie-dieu, et d'un geste à Yolanda, il l'invita à le suivre. Qu'elle le veuille ou non, elle venait d'être décrétée cavalière en titre du Prince, qui se voyait invité à la volée par Judas.

Charlemagne pousserait-il le vice ? Se rendrait-il à Decize ? Après tout, il en était le suzerain, cette terre, il en disposait à l'envi. S'il l'avait voulu, il aurait tout aussi bien pu empêcher que la fête s'y déroule. Encore ce foutu complexe de supériorité, ce plaisir de sentir que tant de choses sont dans ses mains.
L'Aiglon eut à peine le temps d'apercevoir la mariée. Isaure. Il sourit en coin, se remémorant une missive de Clémence. Ainsi donc, c'était ça, l'héritière de Decize, selon la Marquise de Nemours. Il valait peut-être la peine de pousser le vice, en effet. Mais pas avant d'avoir réuni quelques gardes pour le plaisir.

Yolanda. Si vous voulez m'accompagner au Château... Sinon, nous nous retrouverons sans doute à Decize.

Et Charlemagne tenta de trouver Clémence dans la foule.

Marquise. Nous aurons bien sûr notre place chez vous.

Et sur un mouvement de tête entendu, le Prince reprit la route de sa demeure, intramuros. En réalité, il ne s'invitait pas, il disposait de ce qui lui appartenait, rien de plus.
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Rosalinde
Ce qu'elle avait encore inventé ? Voyons, Judas. Comme si c'était son genre d'inventer certaines choses saugrenues. Allons. Ab-so-lu-ment pas son style. Finn d'Pommières pourrait en témoigner. Ou Moran. Ou Monseigneur Fitz. En fait, les hommes étaient beaucoup plus naïfs que les femmes, c'était un fait.

Non, la surprise serait bonne. Elle aurait pu le parier. L'Ibère et elle y avaient mis toute leur inventivité, du moins, surtout pour cacher la chose au von Frayner. Cela devait bien faire... Entre trois jours et une semaine que la surprise marinait, l'attendant, même si le brun comme la rousse avaient eu fort à faire pour la préparer, chacun leur moitié.

Mais avant de lui indiquer où diriger ses recherches, profitant d'être penchée par dessus l'épaule de Judas, elle suit son regard, qui ne semble pas vouloir se décoller d'une blonde. Une blonde. Non, décevant. Les blondes, c'est trop commun. Presque vulgaire. Car "gentlemen prefer blondes". Ces mêmes blondes pensant, parait-il, que "diamonds are a girl's best friend". Rose ne pouvait pas le nier. Ces jolies cages dorées s'avèrent utiles, quand il n'est plus de beauté suffisante pour obtenir de l'amant de quoi vivre décemment.

Il faudrait sérieusement qu'elle songe à se marier. Disons, dans dix ans. Cela lui laissait un peu de temps pour trouver un époux convenable.


- Malgré le fait qu'elle soit blonde, je dois reconnaitre qu'elle est jolie. Qui est-ce ?

Comment éluder une question pour avoir réponse à la sienne. Néanmoins, il faudrait bien lui dire un jour, alors :

- La surprise est ici. Quelle idée aurions-nous eu de l'envoyer à l'autre bout du royaume !
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Judas
Marie de Kermorial, exquise marquise bretonne.

Il tourna enfin le visage vers Rosalinde et posa sa coupe, cherchant dans le regard du limier quelques éclaircissements quant à ladite surprise. Judas aimait être surpris, ceci dit, tout ce qui venait de sa chère rousse était à aborder avec grande précaution. Prenant une bonne inspiration peu inspirée il s'anima enfin et se leva de son siège, avant d'y descendre et de retrouver la hauteur du commun des mortels. Sous la tenture la chaleur semblait se concentrer, ce qui le fit ôter dun geste son manteau de vair.


Allons donc voir cela...


Les appartements de Judas. Voilà qui lui laisserait l'occasion de faire le tour des convives au passage. Tout en avançant il se tourna un peu vers Rose et à l'aide d'un index faussement menaçant il lui dit à la volée:

J'espère que je n'aurais pas à vous faire part d'une déception!

En réalité, il était assez impatient de savoir ce qui l'attendait.
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IRL PARIS: 29 septembre. Go topic des IRL!
Mai


    D’un pas mesuré, lent dirons certain, la blonde avait suivi le convoi jusqu’au château de Décize ou les ripailles avaient lieu. Bras croisé autour de la taille, nez baissé sur le chemin qu’empruntaient ses pas, la jeune femme avait avancé silencieuse sur les pelouses des jardins. Le domaine où se tenaient les festivités avait été apprêté d’une jolie manière pour l’occasion. Mais la Marquise jugea le décor bien trop idyllique pour le simulacre de cérémonie qu’il hébergeait. D’un œil mi curieux, mi désintéressé, la blonde avait contemplé sans un mot la foule bigarrée des convives en attendant sagement que les proches aient tous eu l’occasion de féliciter les époux. Hormis Judas, Marie ne connaissait personne ici, ce qui avait l’avantage certain de ne pas la forcer à faire des mondanités alors qu’elle n’avait pas la tête à cela. C’est donc sous le chaud soleil de juillet que la Kem armé d’une ombrelle et d’un verre de montre-cul avait pris place, espérant ainsi retrouvé un peu de cette chaleur que l’église lui avait volé.

    Quelques pas furent dessinés sur la pelouse grasse de Décize pour que son œil inquisiteur se repaisse des parures et vêtures des uns et des autres. L’hermine avait d’ailleurs crut comprendre que l’Attia était dans les parages… Il fallait absolument voir comment elle était couverte, plus par vieille habitude que par réel besoin, mais quand même. Mais une vision contrecarra ses plans de fashionista. Alors qu’elle déambulait parmi les convives un fessier attira son attention. Un galbe parfait qu’elle connaissait bien. Un séant qui fut couvert de caresse. Un panier auquel elle ne pouvait plus mettre main. Snif. A défaut de son cul, la main se glissa sur l’épaule du satrape.


    Judas…

    La Marquise s’inclina devant le pendu et sa rousse amie.

    Mes félicitations. Il me semble que c’est ce que l’on est sensé dire dans votre cas.

    Même si on en pense rien.

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Banniériste machiavélique et torturée de JD Judas ! Mwhahaha !!
Judas
Marie, je vous remercie. Votre présence me comble.

Frayner arbora un léger sourire à la vue de celle qui depuis le début du repos cérémonial attirait son regard. Lui rendant son salut il la prit immédiatement sous le bras afin de l'écarter de Rose comme de la peste. C'est que le limier de Petit Bolchen avait l'art d'attirer toute l'attention sur elle lorsque Judas était en compagnie d'une jolie femme, exprès sans doute, c'était souvent du grand spectacle. Or, la Kermorial était d'une sensibilité exacerbée et d'une susceptibilité notoire. Cette petite pirouette éviterait tout incident diplomatique, de rousse à blonde, et laisserait Judas l'esprit bien plus tranquille. Le geste pourtant resta d'une retenue bien étudiée, il n'était pas l'heure de faire converger les regards sur "l'amie" du marié et icelui, d'éveiller quelques sentiments malvenus. De fait il ne manqua pas de saluer son épouse avant d'entrainer la bretonne parmi la foule, comme deux vieux amis qui ne s'étaient vu depuis longtemps. Au fond, c'était un peu le cas, officiellement.

Il est regrettable cependant que votre cousine n'ait daigné se présenter à mes épousailles. J'essuie je l'avoue une grande déception. Mais passons. M'accompagnez-vous découvrir la surprise qui m'attend?

Faire comme si de rien n'était, même si tout était bien plus que rien avec cette noble là... Port de tête altier, le duo flâna le long des tablées, échangeant leurs mots... à demi mot.

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IRL PARIS: 29 septembre. Go topic des IRL!
Mai


    Elle acquiesça à sa proposition, intérieurement ravie que la rouquine soit éloignée de gré ou de force. L’hermine n’est pas connue pour être partageuse. Surtout lorsqu’il s’agissait du Bourguignon. Et déambuler comme si de rien n'était parmi la foule n’était pas une occupation qui se faisait à trois.

    Le bras du Judas s’enroula autour du sien, et la Marquise accueillis avec plaisir cette chaleur humaine contre sa peau glacée. Elle appréciait tout autant cette proximité subite et le ton de ses mots à son encontre. L’hermine avait craint d’avoir fait tout ce trajet pour se heurter de nouveau à cette froideur hautaine et mal placée qui lui avait opposé lors de leur dernière rencontre saumuroise. Lorsqu’il lui avait annoncé cette union en lui proposant d’être son témoin. Elle. Son témoin. Alors qu’il l’avait tout bonnement ignoré pendant plus de deux mois… Qu’il avait coupé tout pont entre eux alors qu’elle avait besoin de lui. Elle l’avait mal pris sur le coup, mais aujourd’hui c’était du passé. D’une voix blanche elle répondit.


    Ma cousine a toujours été une grande source de déception…
    Laissez donc là où elle est. Je ne m’en porterai que mieux.


    Les rétines azuréennes croisèrent un bref instant celle du nouvel encordée.

    Ainsi donc, vous voilà époux… Je ne vous croyais pas si naïf, ou si corruptible.
    Mais le spectacle fut divertissant, surtout la lecture du contrat. Je plains votre épouse.


    Le murmure breton ce tut pour laisser place à un sourire.
    Avec le passé qu’elle trainait comme un boulet à la cheville,
    Elle enviait presque le Frayner de cet hymen comédie.


    Où est donc votre surprise, mon cher ami ?

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Banniériste machiavélique et torturée de JD Judas ! Mwhahaha !!
Rosalinde
Alors comme ça, on l'écartait pour aller roucouler avec l'autre blondasse ? Elle ne put même rien dire tant ce spectacle la révulsait, se contentant d'arborer une mine outrée qui la faisait ressembler à une vieille rombière bigote surprenant un jeune couple en pleine action plutôt qu'à une jeune fille en fleur, tout ça tout ça. En fleur, c'était le mot d'ailleurs, il faudrait qu'elle écrive à Finn que le gosse dont elle était prétendument en cloque s'en était allé avec l'eau du bain, et s'il le fallait, elle lui enverrait son linge souillé comme ultime preuve. Bien qu'elle se doutât que l'Irlandais se trouve plutôt soulagé de sa future non-paternité, et ne demande pas de vérifications plus avant.

- Ah le sal... mufle !

Comme il lui plaira. Après tout, s'il préférait aller dessaler de la morue bretonne plutôt que de venir chercher sa surprise... Grand bien lui fasse !

Et voilà la rousse qui s'avachit dans le fauteuil que le von Frayner vient de quitter, et happe un hanap au passage. Qu'il tente d'aller la chercher sans elle, sa surprise ! La clé de ses appartements reposait bien au chaud dans l'aumônière de la rousse, car il ne fallait pas que le présent s'échappe... Et il pourrait la supplier à genoux pour l'avoir, son présent !

L'air revêche, elle pompe dans sa coupe, le vin n'est pas mauvais. Plus qu'à attendre que quelqu'un daigne lui adresser la parole, si tant était que l'on puisse s'adresser aux êtres ne possédant aucun arpent de terrain boueux. Ce dont elle doutait, présentement, vu à quel point elle s'était sentie ignorée depuis le début de la fiesta. En particulier par l'autre blonde de ses deux.

Deux quoi ?

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Judas
Le seigneur afficha un faux sourire convenant afin que les yeux posés sur eux pensent la conversation de ces retrouvailles des plus banale.

Allons, ne plaignez pas ma Dame, elle n'aura qu'à claquer des doigts et aura tout ce qu'elle voudra...


Imagine Marie, toi qui me connais assez. Te souviens tu de ma générosité envers les femmes qui m'importent? Tu sais combien je ne peux me résoudre à leur refuser tous leurs menus plaisirs. Imagine ce qu'il en sera avec ma femme. Mon épouse. Que j'ai choisie ou pas, tu sais combien je suis attaché aux protocoles...

Ils se dirigèrent vers le soleil. Et puisqu'au fond Isaure ne voulait pas de Judas, et qu'elle aurait bien tout le reste, qu'importe ses absences ou ses infidélités. Tout irait bien ainsi... S'en persuadait-il. Il jeta un regard à Rose avant de quitter définitivement la tenture et retint un hoquet d'effroi. La petite impertinente... S'il n'y avait pas tant de monde il est certain qu'il l'aurait fait descendre de son fauteuil par les cheveux. Une fois de plus le Limier grignotait sur ses libertés, ce qui n'avait de cesse d'exaspérer Judas. Retrouvant la vue de Décize et une impassibilité plus sécurisante que sa colère, Frayner reprit un ton naturel.

Enfin, vous êtes là, c'est toujours heureux. Allons par là, je crois qu'elle m'attend céans.

La surprise, bien entendu. Judas et Marie entrèrent dans le château t se dirigèrent vers la chambre qui avait servit de réceptacle à ses dernières paroles de célibataire plus tôt. Bien sur Judas n'avait pas imaginé que la porte en serait fermée...
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IRL PARIS: 29 septembre. Go topic des IRL!
Mai


    Aura-t-elle votre cœur ?
    Vous qui êtes ventre…

    Robe et col en soie noire ne comblent une femme qu’en surface mon cher Judas.
    La générosité ne suffit pas tu devrais le savoir pourtant, depuis le temps !


    Je crains que vous n’ayez perdu bien plus que vous n’ayez gagné dans cet hymen.
    Ajoute-t-elle presque pour elle-même en pensant à la Roide...

    Alors qu’ils s’échappent de la tente pour retrouver la chaleur bienfaisante du soleil de juillet,
    Marie laissa échapper un soupir de plaisir. Il faisait si froid ici pour elle…
    Une mèche blonde fut replacée derrière son oreille et retomba aussitôt le long de son visage.
    Geste vain qu’elle ne réitéra pas. Soupçonnant déjà qu’il lui faudrait sans doute tout refaire d’ici peu…


    Je vous suis, cher ami. Qu’il était amusant de faire semblant.
    J’avoue avoir été surprise, je m’attendais à se que ripaille se fasse à Petit Bolchen.
    Cela m’aurait rappelé à de bon souvenir... De très bon souvenir...

    As-tu seulement vu que je portais la même robe que ce jour là?

    Et j’espérai fortement une visite de la pièce aux fioles. Le réel but de sa visite…

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Banniériste machiavélique et torturée de JD Judas ! Mwhahaha !!
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