Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >>

[Cathédrale de Nevers]- Et ils les marièrent... Isaure/Judas

Judas
Marie pleine de grâce, vous êtes femme et quand on est femme...

Marie de Kermorial, ne dites pas ces choses-là. Quel coeur?

Moi qui suis ventre.

Je crains que les choses ne me perdent plus que je ne les perds.

Sans se demander si elle faisait allusion à la Roide, lui inculpa très explicitement celle-ci. Le cuisant douloureux de sa défection avant la cérémonie n'avait pas quitté l'esprit du Frayner. S'il avait un regret c'était celui de ne l'avoir pas tuée sur place pour ce coup de surin dans le dos, malgré cette fallacieuse sérénité arborée tant bien que mal depuis des heures. Les jours à venir ne le verraient pas s'apaiser, les mois non plus. Judas bifurqua au détour d'un corridor. Il stoppa à la porte de la chambre que l'Epine lui avait allouée le temps des réjouissances.

A vrai dire, je ne sais de qui ni comment la décision de mener les épousailles à Décize est venue, je commence même à m'habituer aux murs.. * Forçant un peu la poignée* Mais pas aux portes. Diable, je crois que l'on m'a dupé, elle est close.

Satanée Rose. Profitant qu'ils se soient éloignés de tout public il s'adossa à ladite porte pour faire face à la marquise bretonne. Confidence pour confidence...

Je suis navré, mais après tout... Il est sans doute plus sage que nous ne nous retrouvions dans l'exigu obscur de la pièce aux fioles...

Et d'arborer un sourire emplit de sous entendus en touchant du bout des doigts la mèche blonde rebelle .
_________________

IRL PARIS: 29 septembre. Go topic des IRL!
Mai


    La Marquise se laissa entrainer par le bras musclé de son hôte entre les murs désert du Castel. Il régnait a Decize un calme qui tranchait avec les festivités qui avaient pris place dans les jardins, et rendait bien plus agréable les murs rassurants du château. Une volée de marche fut enjambée puis un long couloir, avant que l’hobereau ne s’arrête devant une porte à la serrure récalcitrante. Deux pas derrière la blondine le regarda forcer sur la pauvre poignée avant de se retourner vers elle.

    Tu es fait Judas. Entre la porte et moi.


    Il est sans doute plus sage que nous ne nous retrouvions dans l'exigu obscur de la pièce aux fioles...

    Les doigts du Courceries vinrent frôler la mèche blonde échappé du chignon et le velours de sa joue. Point de départ d’un frisson qui glissa le long de son échine jusqu’au bas de ses reins. Délicieusement. Un judas même marié savait toujours y faire avec elle. Bien plus qu’aucun autre, il maitrisait les règles de ce jeu malsain qui s’était installer entre eux… En réponse à son sourire chargé de sens, les lippes carminées de l’Hermine déposèrent un baiser dans cette paume offerte, avant de venir susurrer à son oreille.

    Vous … Sage ? Auriez-vous peur de ce dont je suis capable ?

    Quelques mots soufflé sur un air de défi.

_________________

Banniériste machiavélique et torturée de JD Judas ! Mwhahaha !!
Judas
[ En les murs du château, à l'écart des convives ]

Il suivit des yeux le geste de la Kermorial, assuré désormais que la bretonne partageait son humeur. Rose avait fermé la chambre, Judas la maudit. Après tout son mariage n'était pas encore consommé, il pouvait encore apprécier les avantages qui en découlaient, non?

Non. Mais Frayner s'en fout. Frayner n'est hélas pas l'époux idéal. Quel idéal époux inviterait ses maitresses à ses noces? Marie, Rose, Anaon, tant de contacts bien inopportuns le jour où il jurait devant l'Evêque. Jetant un regard bref de coté afin de vérifier qu'aucune présence indésirable ne trainait, il se rasséréna. Puisque Rose lui avait joué ce vilain tour, ce serait la chambre de Rose qui accueillerait les secrets du duo Bourguigno-Breton. La senestre aux bagues orgueilleuses vint s'annexer aux hanches marquisales, tandis que du bout des lèvres l'impétueux jeune marié - bien plus âgé que Marie au demeurant - s'enquit de mander:

Rappelez-moi... De quoi êtes vous capable votre Magnificence?

La mémoire, il est bien bon de se la rafraichir sous une telle chaleur de juillet n'est-il pas?

_________________

IRL PARIS: 29 septembre. Go topic des IRL!
Cerdanne
[ De la cathédrale ...à Décize, avec les convives...pour le moment]

Elle avait eu du mal à s’arracher à la fraicheur de la cathédrale.
Doigts crispés sur le bras de June , elle avait validé d’un air morose l’union improbable entre un vieux loup et une…jeune louve.
Elle ne connaissait pas cette gamine qui troquait son hymen contre, elle l’espérait, énormes avantages…

Elle n’en avait pas fini avec son ami Judas qui convolait en juste noces.
Lâchant à regret le bras de June , elle leva son regard vers le diplomate si haut perché et lui sourit…


Viendrez-vous partager la fin des réjouissances ??
Dites oui…


Sans vraiment attendre de réponse, elle calqua ses pas sur les premiers rangs et se faufila parmi les invités.
Une brune gitane dans la sombre église lui avait redonné le sourire…
Sans trop oser déranger la belle brune, elle avait attendu son heure…

De la maison d’Aristote à celle de Judas, il n’avait qu’un pas.
Mais quel pas...
Cerdanne, n’avait pas vraiment envie d’être là, à entériner un mariage arrangé mais, l’essentiel, elle veillerait à l’accomplir.

Sans perdre de vue son objectif, elle s’avança vers Attia, coupe de vin à la main.
Pour l’instant, le maître des lieux naviguait entre son personnel de maison et Marie qu’elle avait croisé en Anjou…

Le temps qu’il honore les unes et les autres lui laissait le temps de renouer avec la gitane qu’elle n’avait pas vu depuis très longtemps…


Ma belle gitane …ici…

Le sourire est sincère et radieux…

Comment va la plus belle des brunes ?

Isaure.beaumont
De la Cathédrale à Decize, il lui avait semblé faire deux pas. Si l’aller lui avait paru interminable, le retour s’était avéré bien plus rapide. Pieds furent mis à terre et les pas des deux époux se séparèrent bientôt, chacun allant vaquer à ses occupations.

La jeune épousée s’arrêta un instant et embrassa de ses grands yeux bleus le tableau qui s’offrait à elle. La maison de l’Epine et sa jeune domestique avait réussi à transformer les lieux de façon surprenante, la ravissant presque. Les fleurs enjolivaient l’instant, lui faisant oublier pour une seconde qu’elle venait d’épouser Judas.

Les invités arrivaient. Certains avaient fait le chemin à pied, d’autres avaient préféré le confort d’une voiture ou d’une selle rembourrée. Repérant sa jeune domestique, elle lui fit signe de la rejoindre, et la jeune femme entreprit d’accueillir les invités et de les saluer un peu plus longuement.


Sourire de circonstance, tenue impeccable, port de tête altier, dos parfaitement droit. Isaure se faisait un malin plaisir de jouer à l’épouse parfaite. Il était aisé de mettre un masque et d’offrir à son petit monde un visage ravi. Le paraître comptait beaucoup dans son monde et elle ne pouvait souffrir que les gens lisent en elle comme dans un livre. Aussi s’était-elle promis de ne se montrer que sous son meilleur jour, quitte à donner une image faussée de son bonheur et de son mariage. Les gens devaient l’envier, pas la prendre en pitié. Elle était parfaite. Son époux était parfait. Son mariage ne pouvait l’être que plus.


Gwennaelle, souffla-t-elle. Restez près de moi, vous pourrez ainsi être présentée et mettre un nom sur chaque visage. Cela pourra nous être utile, bientôt ou plus tard. Observez, écoutez et retenez !

L’entraînant à sa suite, elle se dirigea vers Maureen, qu’elle avait repérée un instant plus tôt.

Et rapportez-moi le moindre détail, la moindre parole. Aussi insignifiants soient-ils. Allez venez.

Arrivée à la hauteur de Maureen, toujours accompagnée de Gautier, Isaure les accueillit avec chaleur. Paraître ou sincérité ? Telle était la question !


Maureeen ! Gautier ! Je suis ravie de vous avoir près de moi en ce parfait Jour ! Gautier, souffrez que je vous enlève Maureen un instant. Nous avons tellement à nous dire ! N’est-ce pas Maureen !


Et s’emparant du bras de son amie, elle l’entraîna un peu plus loin, réellement ravie de la retrouver. S’éloignant des petits groupes qui poussaient de-ci de-là, elle présenta brièvement Gwennaelle à son amie.


Gwennaelle, vous avez devant vous ma chère amie, Maureen. Souvenez-vous de son nom et de son visage, vous serez amenée à la servir si elle devait séjourner chez nous.


Souriant à Maureen, elle continua d’avancer sur la pelouse taillée au millimètre près pour l’occasion.


Gwennaelle est à mon service depuis ce matin. Elle m’accompagnera dans tous mes déplacements. N’hésitez pas à la solliciter, son service est de qualité. Je n’ai pas à m’en plaindre. En une matinée, elle ne m’a pas laissée une occasion de me plaindre, quand d’autres l’auraient fait cent fois par leur maladresse ou leur incompétence.

Le bras toujours sous celui de son amie, Isaure avançait à présent à petits pas. Sur le ton de la confidence, elle s’adressa à elle. En tendant l’oreille, Gwennaelle pouvait saisir tous les propos de sa jeune maîtresse, ce qui était intentionnel. En étant à son service, sa jeune suivante devrait partager ses secrets, heureux ou sombres. Tel serait son fardeau.

Qui aurait cru qu’aujourd’hui je me marierais… Et à Judas Von Frayner ! Ô Maureen, je ne sais si je dois me réjouir ou pleurer. Je fais là un mariage qui ravit ma cousine, puisqu’elle l’a voulu, mais… Parfois, quand je ne pense à rien, voyez-vous, et alors, Cassian s’impose à moi et je suis alors prise de remords, je n’ai pas tenu ma promesse, je ne me suis pas réservée à lui, comme je l’avais promis…


Elle secoua la tête : la coiffure resta en place, et les boucles brunes, bien trop maintenues par les trop nombreux rubans et épingles n’ondulèrent pas à ce mouvement. Plus jamais elles ne seraient libres, tout comme elle. Trop occupée par ses propres soucis, elle ne remarqua pas tout de suite le teint blême de son amie, ni même le léger vacillement qui s’ensuivit.

MAUREEN ! Isaure reprit conscience de ce qui l’entourait, juste à temps pour retenir Maureen qui ne semblait plus tenir sur ses jambes. Sa voix s’était faite perçante, et quelques regards se tournèrent vers elle. D’un simple sourire, la jeune Von Frayner les détourna bientôt.

Gwennaelle, aidez moi à la conduire jusqu’à mes appartements. Elle pourra s’allonger et nous lui ferons respirer un de mes flacons, cela lui redonnera de l’énergie. Maureen, comment vous sentez-vous ? Votre robe n’est-elle point trop serrée ?

Les pelouses furent traversées, et bientôt elles arrivèrent dans les couloirs menant aux appartements. Isaure était alors loin de s’imaginer qu’à quelques pas d’elles, au détour d’un couloir, son époux se trouvait en galante compagnie. Laissant échapper un petit rire, elle plaisanta :

Ahaha, si je ne vous connaissais point, je vous féliciterais de cet héritier que vous portez ! Vous êtes aussi pâle que la cuisinière de Nemours quand elle était grosse. Voilà des choses qui n’arrivent qu’au peuple, je les plains bien ! Etre malade de porter le fruit de son hymen, non mais quelle idée !
_________________
Maureen.
Le Mariage, elle était resté silencieuse, perturbée et mal a l'aise... Isaure avait ce qu'elle, n'aurait sans doute jamais. Non. Elle ne serait jamais mariée, et si elle l'était ce mariage n'aurait aucun sens, aucun but ! Maureen n'était plus pure.
Pourtant elle ne regrettait aucune de ces nuits d'amour, de véritable amour, passé dans les bras du cadet des Vaisneau. Oh sur... Elle ne fit pas long feu dans les mensonge et les cachoteries face aux femmes de son père. Ni même face a la catin de la Désirée... Mais qu'importe, finalement père l'avait point trop mal pris. Il finissait père et grand père à quelque mois près. Bon Gautier avait bien faillit être tué. Mais qu'importe. Maintenant c'était fait.

Et Maureen n'aurait jamais risqué les potions et l'avortement. Sa mère était morte de cela. Puis saurait été criminel et monstrueux de tuer le fruit de l'amour. Cela faisait bien quatre mois maintenant qu'elle portait la vie. Et ce ventre qui s'arrondissait était bien caché par la robe à l'italienne. Cette robe bouffante sous la poitrine était parfait pour camouflée les rondeur d'une grossesse naissante et c'était grâce a ce type de robe qu'elle pouvait être là, accrochée au bras de son amour qui pour tous devait rester un simple ami.

L'émotion était forte, la chaleur présente, pourtant son fils, car évidemment elle ne pouvait offrir qu'un fils à Gautier elle en était certaine, ne semblait pas décider a rendre son corps fou... En regardant son amie, la brune ne savait si elle devait l'envier ou la plaindre. Elle allait vivre loin de Cassian et ne connaitrait jamais vraiment l'amour. Mais elle... Elle sauverait sans doute son honneur et n'aurait point a prier pour le salut de son âme. Elle respectait ses engagements en restant vierge jusqu'au épousailles... Mais sans aucun doute que sa nuit de noce serait bien loin de la nuit de "noce" que Maureen avait vécue... Ses doigts caressèrent la bague a son doigt.

Puis vient les festoiements le soleil continuait de taper, et la brune peinait, et blanchissait dans la voiture, pourtant elle continuait de bavasser sagement avec Gautier, ne voulant point qu'il voit le malaise qui commençait a l'habiter. Il en aurait été trop heureux lui qui avait été contraint et forcé de l'accompagné au mariage d'Isaure.Alors une fois a Decize elle resta droite, tachant de paraitre en forme malgrès sa pâleur et se malêtre qui grandissait en elle. Il fallait qu'elle trouve une chaise. Qu'elle se pose à l'ombre et qu'elle respire de l'air frais ! Mais avant qu'elle ne puisse s'enfuir a l'ombre, l'épousée l'arracha au bras de Gautier, sans que ni lui ni elle ne puisse dire quoi que ce soit !
Et avec u nregard pour Gautier elle lui sourit et murmure discrètement à l'intention du Vaisneau " Si vous allez voir la Von Frayner, je vous jure que vous rentrez seul... Et que vous ne me verrez plus; Ni lui d'ailleurs !" Menace inutile ? Peut être... Puis plus fort audible par tous cette fois


Je reviens...

Puis tachant de contenir cette fatigue qui l'assaillait l'helvète continua sa route avec Isaure tout en bavassant en réponse a son flot de parole...

Je suis aussi ravie de vous revoir Ma chère ISaure. Et contente de te rencontrer Gwenaëlle.


Oui parce que si la de La Lande vouvoie son amie qui est noble et marié, elle ne vouvoiera jamais une de ses domestiques. Non ! Il ne faut pas poussé mémé dans les orties ! Puis cherchant quoi répondre a sa belle amie sans montrer la faiblesse qui l'assaillait la brune se tut un instant... Pour mieux reprendre.


Et bien... Vous savez que dans votre milieu les mariage d'amour... Ah Gautier ! Pourquoi as tu épousée cette catin alors que moi ! Que moi !Puis ma chère qui vous dis que Cassian ne se serait pas lassé au bout de quelque années, vous auriez put vous haïr a la fin... Alors qu'avec le frayner... Si vous ne l'aimez pas vous pourrez vivre en bonne entente non ? Et il est vieux... Le contrat est correcte et...

Et elle ne put finir sa phrase, la blancheur l'assaillit de nouveau, lui donnant un teint presque mortuaire, sa vision se troubla tout se mis a tourné et elle se sentit défaillir. Le cris de la nouvelle Von Frayner semblait venir de si loin alors que la Mau' peinait a tenir sur ses jambes.
Une robe trop serrer ? Oh vu les douleurs que lui infligeait le fils de gautier, elle aurait du en porter plus des robes serrées, puis des galopées aussi elle aurait dut en faire bien plus. Fichu morveux fichu Gautier. Elle le haïssait la alors qu'elle traversait les pelouses soutenue par son amie et sa suivante. Elle le maudirait presque cet homme... Puis la brune se mit a plaisanter sur les grossesses..; mon dieu comment avait elle put savoir ? l'interrompant un peu elle la regarda alarmée.


Co... Comment tu sais ?

Et la fin de la phrase arriva et maureen se rendit compte de sa gaffe... oh grande gaffe ! Terrible gaffe... Puis dans un soubresaut d'energie et d'espoir de noyer le poisson l'hélvète balança:

Je... Ma cousine parle de m'offrir une terre... En Provence... Elle y est Com...Comtesse je crois...
_________________
Attia.
Attia venait de lever son nez.
Perdue dans des pensées pleine d'un blond et d'une petite fille qui n'étaient pas à ses côtés ce jour, elle n'avait pas vu glisser vers elle la brune avec qui elle avait jadis partagé le chemin.
Un sourire naquit sur les lèvres pleines.

-Ma Cerdanne...

Elle avait presque soufflé le prénom tandis que ses prunelles s'éclairaient de plaisir.
Ignorant la coupe de vin et aussi spontanément que le mouvement lui était venu elle se jeta sur la brune en une fraternelle accolade.
Elle manquait d'amis, de vrais, après la disparition de Sad, le départ de Breiz..
.

- J'ai aperçu ta silhouette à la cathédrale... je suis heureuse de te revoir...

Tellement de temps et de choses s'étaient passées.
La dernière fois qu'elle avait vu Cerdanne ne lui revenait pas.
Le souvenir des années sur les sentiers lui parut lointain tant sa vie s'était depuis rangée...
Elle hocha la tête.


- je vais bien... et toi ? Que me conte tu de tout ce temps loin de moi ?


_________________

**********Je ne prend pas de commandes par MP/Commande=RP **********
Labda
    Mariage est beau. Mariage est fière. Battisse en est de même : tout est parfait, tout paraît avoir été mûrement réfléchi. Et que les mariés transpirent l'allégresse ! Voilà bien ce qu'on semble leur avoir ordonné. Et aux convives de les envier. Voilà bien l'important. Et dansons, dansons ! Noyons notre écœurement dans la boisson et la ronde. Dansons, dansons en ce jour si particulier. Tâchons toutefois de chanter juste au milieu de cette farce odieuse.

    Si vous daignez y prêter attention, quelques jongleurs gesticulent au creux des invités. Ils sont trois en vérité, et leurs costumes chamarrés leur permettent de se démarquer. Ces messieurs sont uniquement là pour les festivités. Ces Messieurs vont tâcher de vous distraire, c'est l'idée. Petites sphères se partagèrent l'espace en un joyeux artifice de couleurs. Alors, si votre esprit n'est pas trop embrumé par de vilaines pensées, ouvrez grands les yeux et laissez vous porter par ces légères frivolités. Dansons, dansons.

    Il se dit aussi qu'un conteur arriverait bientôt, qui sait seulement ?

_________________
    Soeur d'Arn, mère d'un Mort
Mai


    [Chambre de Rose, plus tard...]


    Loin de toute culpabilité, Marie avait dépucelé l'Epoux Judas sans aucune honte.
    Comme une petite vengence sur leur passé commun, elle avait inversé les rôles.
    La tête posé sur son bras, la bretonne contemplait les poutres du plafonds.
    Encore troublé par les dernières minutes, encore essouflée des émotions vécues.
    Marie murmura quelques mots passé de son amant.


    Pour cette robe que tu aimes à frôler et ce châle quittant mes épaules en haut des marches d'escalier...
    Pour mes dessous qui s'éparpillent comme des grappes de jonquilles aux quatre coins du lit semés...
    Pour mes paroles démesure, la source, le chant et la blessure de mon corps écartelé...
    Pour mes reins de houle profonde, pour ce plaisir qui m'inonde en long sanglots inachevés...


    Tu m'as eu. Encore...


    Se souvenait il de tout cela? La Kermorial tourna la tête vers son amant, mais ne s'attarda pas.
    Peu importe que la mémoire lui fasse défaut ou non. Cherchant le sol du bout des pieds,
    elle s'assit au bord du lit, alors que d'un regard elle se mit en quête des fleurs éparses de sa tenue.


    Il faudra nous revoir pour les fioles, Judas...

    La marquise quitta les draps froissés et commença a se rêvetir, en tournant le dos au bourguignon.
    Non, elle n'abandonnerait pas ses macabres projets, l'idée de décliner à petit feu lui était insupportable.

_________________

Banniériste machiavélique et torturée de JD Judas ! Mwhahaha !!
Judas
Malgré sa tendance à collectionner les jolies femmes le satrape n'en avait pas pour autant la mémoire courte. Les mots qu'il leur donnait restaient souvent des compliments sur mesure qu'il ne s'amusait pas à vendre à d'autres. Mettre un point d'honneur à faire se sentir chaque personne unique à ses yeux n'était-il pas le plus noble moyen d'entretenir leur affection? Il la suivit du regard puis suivit son mouvement jusqu'à venir contre son dos pour baiser son épaule. Marie ne changeait pas tant, son odeur était familière, ainsi que le grain de sa peau. Le lit de Rose restait défait tandis que les deux protagonistes eux refaisaient avec application leur tenue. Une main dans les cheveux bruns disciplina les crins et Judas se redonna contenance.

C'est toujours un plaisir...

Se levant, il observa la vue de la fenêtre, au dehors les invités vaquaient. Le nez sur le carreau il murmura simplement:

Je vous propose de nous entretenir à Petit Bolchen à la fin du mois, ainsi j'accèderai à votre désir.

D'ici là Judas aurait le temps de trouver à Isaure une raison d'aller faire un tour... sa sortie hebdomadaire pour étoffer sa garde robe par exemple.

Retournons jouer, m'Amie.

Car c'était bien en dehors de la chambre que reprenait le jeu, et non au secret des murs de Décize. Il se para d'un faciès innocent et détaché avant de saisir la main de la Marquise pour retourner parader comme si de rien n'était. Qui remarquerait que le Frayner était plus détendu? Personne sans doute.

Retour au dehors.

_________________

IRL PARIS: 29 septembre. Go topic des IRL!
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)