[RP] Festivités de la Saint-Georges: Les JOUTES

Guidel

[Parc à proximité de la caserne Belle-Cordière - Lyon]

Malpeste! Bande de tire-au-flanc! La lice n'est pas encore prête?

Enfin, les gradins sont en état, les palefreniers et le maréchal-ferrant sont fin prêts, les forges ronflent déjà et les tentes sont plantées, prêtes à accueillir les nobles gens de tout le duché pour fêter la Saint-Georges dignement!

Le baron de La Salle ne disait mot, écoutant l'intendant de son hostel à Lyon lui décrire l'avancement des préparatifs. Ils marchaient tous deux côte à côte parmi les tentes du campement, l'un boitant toujours légèrement et serein, l'autre gesticulant et démonstratif.

Ils arrivèrent enfin à la vieille lice, cette étendue de sable entourée de gradins où avaient jouté les plus grands à une époque fort lointaine, trop ancienne...

Le baron sourit légèrement.

Ca suffira comme ça... Laissons les ouvriers poser le dernier coup de peinture et lever les étendards Lyonnais-Dauphinois et annonçons le début tant attendus des joutes de Saint-Georges.

Il songea un bref instant à Faran, demeuré aux écuries, qui devait marteler le sol de son box de ses fers rien qu'à l'idée de ne pas pouvoir se pavaner cette fois sur la lice et sourit, songeant qu'ils étaient décidément bien assortis.

Il remit au crieur son parchemin, qu'il devrait lire au quatre coins du campement avant de le laisser placardé sur un panneau à l'orée de la surface ensablée.

Oyez! Oyez! Nobles gens et peuple du Lyonnais-Dauphinois!

En ce vingt-cinquième jour du mois d'avril de l'an mil quatre-cent cinquante-sept débuteront les joutes de la Saint-Georges de Lydda, Saint patron du Lyonnais-Dauphiné.

A cette occasion, les nobles du Grand Duché du Dauphin de France s'affronteront sous vos yeux ébahis pour le titre de Champion de Saint-Georges. Les lances se briseront, certains mordront la poussière et repartiront avec du sable partout dans le harnois, d'autres y verseront leur sang ou peut-être guère plus que de la sueur pour certains d'entre eux...

Aussi, la liste définitive des jouteurs est-elle désormais connue:

1) Pao, Seigneur de Saint-Chaffrey et de Crozes
2) Kernos Rouvray, Seigneur de Glandage et de Genay
3) Coppensbe, Duc d'Albon
4) Dedelagratte, Seigneur de Pusignan
5) Lady_Antlia Kennedy Baronne de Grignan, Dame de Urre
6) Romuald Mac Cornell, Seigneur de Baternay
7) Argael de Saint-Giraud, Vicomte de Monestier de Briançon, Seigneur de Montgenèvre, Seigneur de Saint-Giraud
8 )Feanaro, Seigneur de Neuville sur Saone
9) Nynaeve, Vicomtesse de Clermont et Dame de Mornant
10) Penelopedefrance, Dame de Neuville sur Saone
11) Ka de Brugeliete, Seigneur de Saint-Véran
12) Phelim, Seigneur de Tassin Demi-Lune
13) Kederick de Saint-Pringent, Baron de Montfort, Seigneur d'Aubenasson
14) Mallory, Dame de Saint-Martin les Champs,
15) Akula, Seigneur de La Rochette
16) Max de Mions, Seigneur de Mions
17) Zoyas, Dame de Marcieu
18 ) Pathan, Vicomte de Montluel
19) Hardryan, Duc régent du Lyonnais-Dauphiné
20) Demons, baron de Salerans
21) Jean Zwyrowsky, Vicomte de Crots, Baron de Saillans et de Marsanne, Seigneur de Ribier
22) Geronimo, Seigneur de Glaizil
23) Walan de Meyrieu, Vicomte d'Ancelle, Baron de Charpey, Seigneur de Meyrieu

Le nombre total de jouteurs étant supérieur à 16 mais toutefois inférieur à 32, comme le veut la coutume, un tour éliminatoire sera organisé en tout début de tournoi.

A l'issue d'icelui, les 16 participants restant s'affronteront pour le titre prestigieux et tant convoité de Champion de Saint-Georges.

Qu'Aristote veille sur chacun de ces pourfendeurs de dragon en puissance! Et évidemment, que le meilleur gagne...

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Maccornell

MacCornell ne manquerait sous aucun prétexte une occasion de jouter. Aussi lorsqu'il entendit parlé de cette joute équestre, c'est tout naturellement qu'il alla s'inscrire. Les joutes allaient commencer et il se réjouissait de voir avec qui il aurait le privilège de croiser la lance.
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Conseiller communal d'Embrun - BCE
Armurier

Kederick

[Tente aux couleurs de Montfort et Aubenasson]

Guidel, jadis Dauphiné avait fait organiser des joutes pour la Sainct Georges afin que la noblesse dauphinoise puisse s'entrainer pour mieux représenter le duché lors de joutes royales et pour que cette dernière puisse se rencontrer en dehors d'evenements officiels ou cérémonieux. Là enfin, les instincts guerriers ou pas pourraient etre révélés aux yeux du peuple dauphinois qui serait là pour encourager leurs champions.

Kédérick de Saint-Prigent, Baron de Montfort avait quitté ce matin là ses terres en direction de Lyon où se dérouleraient les joutes, son épouse partant de son coté pour assister aux festivités. Il était assez excité dans la mesure où il ne joutait pas souvent mais il aimait cela. Une facette guerrière de sa personnalité peut etre méconnue du public. Bien qu'homme de loi et de diplomatie, Kédérick avait reçu une noble éducation mais n’avait pas tenue régulièrement de lance depuis son adolescence, age auquel il avait décidé de quitter le giron familial. Il voulait faire bonne impression et rendre fiers les habitants de sa Seigneurerie et surtout se montrer digne de celle qu’il aimait. Il s’était donc entrainé de longues heures pour tenter de retrouver un niveau acceptable. D'ailleurs, il avait réussi a se qualifier pour le deuxième tour des joutes royales angevines à l'automne passé ce qui n'avait pas été mal face aux adversaires redoutables que d'autres Duchés pouvaient compter.

Il arriva au campement en début d'après-midi et fit installer sa tente par ses suivants et élever son étendard

Il partit faire un tour du campement mais ne vit pas encore grand monde. Il prit la direction de la taverne afin de rencontrer ces pairs qui finiraient bien par arriver. En attendant, il commanda au tavernier qui se tenait là une choppe d'Hypocras, boisson dont il était friand.
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Guidel

Petit à petit, les jouteurs prenaient place, le camp s'emplissait de vie et l'effervescence autant que la tension montaient graduellement. Un léger sourire de dessina au coin de la bouche du baron.

Alors qu'il traversait le camp il salua le seigneur des lances d'Embrun d'un hochement de tête et vint donner une franche accolade au nouveau baron de Montfort et seigneur d'Aubenasson.

Bonjour Est... Kederick! Comment se porte la prévôté? Et ton épouse? Aura-t-on bientôt le plaisir d'apprendre la naissance d'un héritier de Saint-Pringent? Ahah... Tu lui transmettras mes amitiés ainsi que tous mes voeux de bonheur quand tu la retrouveras.

Il passa son chemin et rejoignit sa tente, placée juste à l'orée de la Lice. Il en ressorti avec un sac de velours bordeaux remplit de galets peints. Il rejoignit le cente de le panneau et s'assit à la table de bois brut qui se trouvait juste devant. Il secoua son sac, puis en tira 14 galets et peints sur ses galets, des numéros, attribués aux jouteurs. Il annonça les noms à haute voix, tandis que son intendant, arrivé entretemps, les recopia sur son parchemin.

5: Lady Antlia Kennedy, Baronne de Grignan et Dame de Urre.
13: Kederick de Saint-Pringent, Baron de Montfort et Seigneur de Aubenasson
17: Zoyas, Dame de Marcieu
3: Coppensbe, Duc d'Albon
21: Zwyrowsky, Vicomte de Crots, Baron de Saillans et de Marsanne, Seigneur de Ribier
23: Walan, Vicomte d'Ancelle, Baron de Charpey, Seigneur de Meyrieu
7: Argael, Vicomte de Monestier de Briançon, Seigneur de Montgenèvre et de Saint-Giraud
14: Mallory, Dame de Saint-Martin les Champs
4: Dedelagratte, Seigneur de Pusignan
9: Nynaeve, Vicomtesse de Clermont, Dame de Mornant
12: Phelim, Seigneur de Tassin Demi-Lune
16:Max69Lyon, Seigneur de Myons
11: Ka de Brugeliete, Seigneur de Saint-Véran
8: Feanaro, Seigneur de Neuville-sur-Saone

Il récupéra le parchemin que son intendant lui remit et recopia sur un autre parchemin les noms puis remit, comme la première fois, le parchemin au crieur avant qu'il ne soit placé au panneau d'affichage de la lice.

Vingt-trois jouteurs en Lyonnais-Dauphiné, au nombre de seize devront être ramenés.
Ainsi donc, pour la charte respecter, sept d'entre eux devront être déboutés.
Ainsi, quatorze sur la lice s'affronteront, et seuls sept parmi ceux-ci l'emporteront.
Juché sur sa monture ou allongé dans le sable, même la chute restera honorable.
Pour leur courage et leur participation, à tous à présent déclamez votre ovation!

Joutes de la Saint-Georges - Tour éliminatoire

Les affrontements suivant auront lieux afin de départager les jouteurs et permettre à la moitié d'entre eux de prétendre à la participation au premier tour. Chaque participant au tour éliminatoire se verra gratifié d'un point supplémentaire.

Lady Antlia Kennedy, Baronne de Grignan, Dame de Urre affrontera Zoyas, Dame de Marcieu

Phelim, Seigneur de Tassin Demi-Lune affrontera Ka de Brugeliete, Seigneur de Saint-Véran

Walan, Vicomte d'Ancelle, Baron de Charpey, Seigneur de Meyrieu affronteraFeanaro, Seigneur de Neuville-sur-Saone

Argael, Vicomte de Monestier de Briançon, Seigneur de Montgenèvre et de Saint-Giraud affronter Zwyrowsky, Vicomte de Crots, Baron de Saillans et de Marsanne, Seigneur de Ribier

Dedelagratte, Seigneur de Pusignan affrontera Max de Myons, Seigneur de Myons

Nynaeve, Vicomtesse de Clermont, Dame de Mornant affrontera Mallory, Dame de Saint-Martin les Champs

Enfin,Coppensbe, Duc d'Albon affrontera Kederick de Saint-Pringent, Baron de Montfort et Seigneur d'Aubenasson

Que Saint-Georges guide la lance du meilleur d'entre eux à l'écu de son adversaire et qu'Aristote préserve chacun de ces valeureux Dauphinois qui aujourd'hui joutent pour le plus grand honneur du Lyonnais-Dauphiné

Sainct Georges et Dalphiné!

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Lady_antlia

Bon alors la tente devait avoir une couleur ... Elle regardait autour d'elle puis sourit :

Mettez donc nos couleurs à flotter dans le ciel côte à côte.... Je porterai les miennes lors des joutes .

La jeune femme entra dans la dite tente et se versa un verre de génépi avant de se laisser tomber dans une grand fauteuil. Mais qu'avait elle été faire la, elle qui n'avait jamais fait cela .
Certes il y avait eu quelques entrainements, elle en avait vu mais bon .. la .
Inspiration , ferme les yeux, avale son verre d'un coup sec et réouvre les yeux , son regard sinople tombant sur l'armure .

Allez hauts les coeurs .... Contre Zoyas .... aussi acharnée que moi, cela donnera certainement quelquechose .. d'abouti .

La jeune femme soupira, sourit puis commença à se préparer avec l'aide de son escuyer .
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Max69lyon

La tente avait été dressée, les couleurs flottaient dans le ciel. Le seigneur de Mions avait pris possession de ce qui lui servirait de demeure pendant les joutes, accompagné de son fidèle et massif garde venu du nord, Halvard. Toujours fatigué de l'hiver rigoureux qu'il avait passé, il préfera se reposer sous sa tente en attendant la proclamation des tours préliminaires. Celle ci ne se fit pas attendre, et bien vite, Halvard revint pour informer le Capitaine Episcopal du coup du sort: il devrait affronter son plus cher ami, le Seigneur de Pusignan.
Retenant un juron, Max se contenta de soupirer profondément en levant les yeux et les bras au ciel:
Damné destin... la partie sera bien rude... mais peu importe, ainsi l'un de nous sera certain de jouter... Fais donc porter une bouteille de notre vin à la tente de Pusignan, avec mes amitiés, nous la boirons sitôt cette farce terminée ajouta-t-il en se levant pour s'équiper. L'homme s'exécuta et revint bien vite aider son maître à revêtir la lourde armure qui le protégerait tant bien que mal des rudes coups à venir. Longtemps après, il fut prêt, et gagna la lice au pas, les couleurs de Mions à l'écu et ses insignes épiscopaux à l'épaule.
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Frutass

Le début des joutes de la Sainct-Georges venait d'être annoncé, aussi Laura, en tant qu'écuyère du seigneur de Glandage et de Genay, se devait de préparer les installations pour son suzerain. Arrivée sur le campement non loin de la lice, juchée sur sa jument Ardennaise et menant un charriot tracté par deux boeufs imposants, elle longea les tentes déjà en place, essayant d'identifier leur propriétaires par les armes arborées. Elle finit par trouver une place assez dégagée pour monter la tente de son Seigneur. Détachant les boeufs, elle les emmena paître dans un parc fermé où d'autres personnes en avait fait autant. Elle s'en retourna ensuite auprès de sa charette et commença à décharger le matériel alors que le soleil parvenait à son zénith.

Armatures de la tente, tenture d'or et de gueule, le tout regroupé afin d'y voir clair dans la façon de procéder, Laura se remémora l'installation déjà entreprise en Bourgogne. Après avoir bataillé pendant presque deux heures pour parvenir à dresser la tente et la fixer au sol par quelques cordages piqués dans le sol, elle déchargea le reste du charriot : tonnelets de boissons, alcoolisées ou non, légumes secs, viande salée et pain, sacs d'avoine pour les montures, coffres de vêtements, contenant tenues légères et linge plus noble. Elle dressa un mannequin qu'elle habilla des diverses pièces d'armure de Kernos, ainsi que la barde et le chanfrein de Corwin ; installa la couche, plus rudimentaire, remplie de paille puis termina sa besogne en plantant les armes de Glandage et de Genay de part et d'autre de l'entrée de la tente.

Elle s'occupa ensuite de s'occuper de sa monture, lui redonner de quoi boire et la nourrir, ôtant la selle et le filet, puis s'attela à panser la jument, vérifiant au passage l'état de ses fers. Le soleil était déjà bien descendu dans le ciel lorsqu'enfin la jeune femme s'accorda un repos. Elle réunit quelques pierres en un cercle afin de délimiter un feu puis rassembla branches et brindilles, piquant dans le fourrage des bêtes de quoi faire partir aisément. Grattant un silex à l'aide d'un briquet qu'elle s'était forgée à la va-vite, le feu prit quelques instants plus tard, des flammes orangées léchant l'air frais de cette fin d'Avril. Elle déplia une couverture non loin du feu, avant d'aller chercher quelques vivres dans la tente ainsi que son épée qu'elle déposa à ses pieds. Elle combla ainsi sa faim, attendant l'arrivée de son Seigneur, allongée sur la couverture dans la douce chaleur du feu.
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Zoyas

Elle souriait. Elle n'avait point encore d'écuyer, point de campement.

Il lui faudrait songer bientôt à devenir véritablement une noble, dans les faits tout autant que dans l'esprit.

Apprendre leur langage, avoir des gens avec soi...Mais pour l'heure, elle n'avait que Petits Pieds, son fidèle destrier gros de manque d'exercice, justement, et une lance prêtée par l'armurier de la ville....

Une joyeuse effervescence se voyait déjà sur les lices tandis qu'hommes et femmes préparaient ce moment tant attendu.

Elle arrivait à proximité de la tente du baron qui annonçait déjà les premiers tours, et fut prise d'un hoquet en entendant le nom de la jouteuse qui allait lui faire face.

C'est à ce moment, la bouche encore arrondie par la surprise, qu'elle la vit qui s'en retournait, certainement pour se préparer..

Bon bon bon, ben j'ai plus qu'à m'échauffer un peu, c'est pas à la dernière minute que je vais m'entrainer.

Qu'est ce que je risque ? de tomber dans la poussière ?

Elle soupira, fit quelques mouvements pour la forme, puis se dirigea vers la tente de Lady...

Alors alors, alliée d'art, adversaire à cheval !

Nous allons donc jouter l'une contre l'autre !

Es tu prête ?

Moi, j'ai une forme à toute épreuve !

Tenter d'impressionner l'ancienne capitaine ne serait pas chose facile. Mais dans tout combat, il fallait aussi, en plus des armes, savoir jouter du verbe...
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Ka_de_brugeliete

Juché sur Malborho et Elehém, Ka de Saint-Véran arriva avec l'Ostrogoth aux joutes. Ce dernier n'était pas à vrai dire son Escuyer, mais il pouvait en servir à certaines occasion.

Tandis que le bourru portait l'étendard de Saint-Véran, Ka s'approchait de la tente de Guidel afin d'ouïr les différentes joutes.

En entendant les différentes joutes, il se dit qu'il était évident que les galets n'avaient pas été tiré tant au hasard que cela. Mais qu'importe! Cela ne rendrait que plus intéressant ces joutes.

Après tout, Ka avait été baptisé en même temps que Phélim, anobli en même temps que Phelim, alors il passeraient leurs premières joutes face-à-face. Cela s'avérerait très intéressant.

Il se dirigea ensuite vers la tente faite de vert et de blanc afin de s'y armer.
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Kernos

Le chemin depuis Genay avait été tranquille, Kernos avait décidé de séjourner pour l'occasion en son fief de fonction pour ne pas être épuisé par un long voyage et pouvoir ainsi donner le meilleur de lui-même lors des joutes données à Lyon pour la saint Georges... Saint Georges de Lydda, ce saint homme revêtait une importance particulière aux yeux et dans le coeur du Sire de Glandage, pas seulement parce qu'il était le patron de son duché et de l'ost qu'il servait depuis plusieurs années, mais parce qu'il avait tant étudié la vie de ce pieux soldat, passé de nombreuses à consulter vélins et codex poussiéreux pour en tirer une hagiographie, qu'il avait parfois l'impression que saint Georges était un vieux compagnons... autant qu'un modèle. C'est donc un Kernos rasé de près, les cheveux et les vêtements impeccables, qui arriva aux portes de la capitale monté sur un palefroi à la robe grise et menant son imposant destrier, un frison noir zain et placide, à ses côtés en le tenant par une longe.

Il ne lui fallu pas longtemps pour trouver le campement et la lice où se dérouleraient les joutes, l'ost avait occupé la caserne Belle-Cordière avant de venir s'installer à Grenoble, c'était ici qu'il avait débuté sa carrière de militaire et voilà qu'il était de retour en ces lieux qui l'avait vu renaître, en quelque sorte. Le Seigneur des Lances mena ses deux chevaux directement au campement, Laura était partie la première pour installer sa tente et devait l'attendre là-bas, il ne souhaitait pas la laisser mariner trop longtemps. Il trouva bientôt son écuyère, ainsi que son pavillon et ses bannières flottant au vent, allongée devant un feu de camp. Il alla d'abord attacher ses deux montures à proximité du fourrage et de l'eau, sur lesquels les chevaux ne tardèrent pas à se jeter, ne prêtant que peu d'attention à leur maître qui les dessellaient avant d'aller retrouver sa vassale.

Arrivé à proximité de la couche improvisée de la jeune femme, il se campa les mains sur les hanches et lui adressa un salut chaleureux.

Joli travail Laura, je vois que les tentes et l'art du campement n'ont plus de secrets pour toi. Voilà pour ta peine.

Il lui tendit une gourde qui pendait à sa ceinture.

De la Poire de Sancerre, c'est une liqueur produite en Berry. On m'avait fait cadeau jadis, d'une pleine cargaison lorsque j'officiais comme ambassadeur auprès de ce duché... hélas mes réserves ont bien diminuée depuis, mais c'est avec joie que je partage avec toi les quelques bouteilles restantes de ce précieux breuvage.

Puis, sans autre forme de procès, il s'assit devant le feu.

As-tu eu vent de ce qui se passait du côté de la lice, le héraut a-t-il déjà annoncé le nom des autres jouteurs et l'ordre de passage?
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En deuil d'une amie, en deuil d'un chef, en deuil de Linala
A nos compagnons morts pour la Couronne

Akula

Les joutes avait commencer. C'était les premières pour Akula, ne sachant pas très bien comment cela se déroulait, il avait emmener avec lui Salvatore le palefrenier de la garnison de Montélimar et Passepartout un jeune escuyer.
Ildécida d'installer leur campement à la lisière de la lice. En entendant le tirage au sort du tour préliminaire Akula remercia Aristote de ne pas voir son nom cité.

*** Cela me permettra de voir comment cela se déroule,*** pensa t'il.

Puis il retourna dans sa tente afin de vérifier son armure et ses lances en attendant le début du tournois.
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Frutass

Après avoir avalé son repas frugal, elle laissa vagabonder son esprit, les yeux perdus sur la teinte azur qui s'assombrissait, et les pensées rythmées par le crépitement des bûches dans le feu. Elle ne fut véritablement tirée de ses pensées que par la voix familière et chaleureuse de son Seigneur.

Joli travail Laura, je vois que les tentes et l'art du campement n'ont plus de secrets pour toi. Voilà pour ta peine.

Elle se releva et rafraîchit un peu ses vêtements des quelques plis, avant de faire face à son Seigneur. Je vous remercie Seigneur. Je me sens plus en sécurité à la belle étoile qu'entre quatre murs. Elle attrapa la gourde tendue et la porta à ses lèvres, reconnaissante. Le liquide lui brûla aussitôt la gorge et la langue, et ne manqua de lui faire monter le rose aux joues et de lui arracher une toux.

De la Poire de Sancerre, c'est une liqueur produite en Berry. On m'avait fait cadeau jadis, d'une pleine cargaison lorsque j'officiais comme ambassadeur auprès de ce duché... hélas mes réserves ont bien diminuée depuis, mais c'est avec joie que je partage avec toi les quelques bouteilles restantes de ce précieux breuvage.

Woooaahh la vache... C'est fort, commenta-t-elle d'une voix éteinte. Mais c'est bon. Elle en ravala une gorgée, puis rendit la gourde au Seigneur de Glandage, les yeux brillants de larmes. Merci beaucoup... Elle se rassit au pied du feu, la chaleur de celui semblant bien faible en comparaison de celle qui lui brûlait l'estomac.

As-tu eu vent de ce qui se passait du côté de la lice, le héraut a-t-il déjà annoncé le nom des autres jouteurs et l'ordre de passage?

A vrai dire, il a expliqué qu'il y avait trop de jouteurs pour des huitièmes, mais pas assez pour des seizièmes de finale, donc il a été établi qu'un tour préliminaire devait avoir lieu entre quatorze participants. J'ai pas regardé cela en détail, mais je sais juste que vous n'y êtes pas. Elle se tut quelques secondes, réfléchissant à qui de sa connaissance participait aux joutes. En jouteurs, il me semble avoir vu les noms de Pénélope, MacCornell et Gero sur les annonces, et j'ai reconnu les armes du Seigneur de la Garde Episcopale avec qui vous aviez partagé le vin à Dijon non loin de là, mais j'arrive pas à me remettre son nom.

Nouvelle pause.

Et vous Seigneur, avez-vous fait bonne route ? Votre épouse et vos enfants ne sont pas venus vous soutenir ?

Mallory

Mallory arriva sur le campement où étaient déjà installés la plupart des participants. Elle portait une armure de plates et un bouclier blasonné de son fief de St Martin des Champs.

Elle descendit de cheval pour aller voir le panneau d'affichage afin de découvrir le nom de son adversaire.

Elle porterait le n°14 et allait affronter Nynaeve, Vicomtesse de Clermont, Dame de Mornant au cours d'un tour éliminatoire. Elle ne connaissait rien de sa rivale et c'était mieux ainsi.

Mallory se dirigea vers le Baron organisateur des joutes afin de lui demander si un écuyer pouvait être mis à sa disposition, pour porter son équipement et surtout pour l'aider à mettre le pied à l'étrier lorsqu'elle portera son heaume.

Elle chercha Phelim du regard pour aller lui souhaiter bonne chance, mais l'étendard de Tassin Demi Lune ne flottait pas encore sur le campement...

Le premier duel était sur le point de débuter. Certains qui avaient fait un long voyage avaient les traits tirés par la fatigue, d'autres semblaient particulièrement anxieux, mais tous iraient jusqu'au bout d'eux même afin de tenter de décrocher le titre de Champion de Joutes de St Georges. L'enjeu était de taille...
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Lady_antlia

Toute à son affaire en train d'essayer de comprendre comment enfiler tout cela, elle entendit une voix quelque peu ... connue d'elle parlant bin fort de ceux qui veulent se donner d l'assurance

Code:

Alors alors, alliée d'art, adversaire à cheval !

Nous allons donc jouter l'une contre l'autre !

Es tu prête ?

Moi, j'ai une forme à toute épreuve !

Elle faillit rire en regardant Zoyas mais n'en fit rien . Reprenant sérieux, elle gonfla le torse, heu ... la poitrine - enfin rien ne pouvait se voire à présent sous ce monticule de pièces , puis sans sourire , la regardant, vois calme, posée :

Hé hé , compagne bannièriste ! Il paraitrait que nous allons nous affronter ?
J'ose au moins espérer que tu te sois entrainée !

Bon, il fallait ce qu'il fallait .. et puis elle n'allait point lui dire que pour le moment , elle même ne connaissait que a joute moutonne ...

Allez file vite te préparer que l'on puisse en découdre ... autrement qu'avc des pinceaux !
Elle lui fit un clin d'oeil puis se concentra sur le pourquoi du comment de toutes ces choses à mettre .
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Zwyrowsky

La petite troupe du vicomte de Crots arriva à son tour à la lice de joutes. Le vicomte avait un moment pensé séjourner en son hostel lyonnais. Mais l'agrément du tournoi était aussi dans cette vie de campagne qui accompagnait les joutes, sous la tente, hors du confort - qu'il estimait à sa juste valeur - des manoirs et de leurs pièces tendues de velours .

Il s'agissait, dans les nombreuses tentes colorées déjà installées, de trouver celles que le valet d'armes et le page devaient leur avoir préparé après avoir été envoyés en avant.

Enfin, ils aperçurent la bannière familiale qui flottait nonchalamment au vent.

Après avoir fait envoyer ses grandes armes au baron de la Salle, pour les annonces (afin que nul ne s'y trompe), Jean Zwyrowsky avait volontairement réduit le décorum de sa suite. Sa place et son rang étaient choses acquises, et point n'était besoin d'y revenir ici, loin de la foule.

Le page était sous l'auvent, et aida son maitre à quitter sa monture.

Soyez le bienvenu, messire. Nous avons fait selon vos ordres, et Guillemot est parti récupérer à l'hostel quelques provisions pour le soir.

Jean Zwyrowsky hocha la tête en signe de satisfaction. Il allait rentrer dans la tente, mais demanda:

Sais-tu qui sera mon premier adversaire?

- Messire, c'est monseigneur le vicomte du Monestier. En tour préliminaire.

Le vicomte fit une discrète grimace. Argael de Saint-Giraud était un soldat robuste, briançonnais du modèle le plus solidement construit. Il ne l'avait jamais vu jouter, mais pour un peu que sa lance fut bien dirigée, elle aurait sans aucun doute une puissance respectable. Baste. Il avait pour lui l'expérience. Le duel serait intéressant, sans nul doute.

- Bien.

Il rentra dans la tente. Tout était en ordre. Son armure de Bretagne était là, bien polie, resplendissante, mais portant encore en certains endroits les marques de la campagne (un canon de bras fissuré, la cuirasse marquée de nombreux impacts, les cuissards cabossés). Il les avait fait laisser par l'armurier. Afin que nul n'oublie les coups reçus et leur suite indigne, avait-il commenté laconiquement. Voilà toujours un message que pourra faire passer le secrétaire d'Etat, songea-t'il amusé.

Une plume, de l'encre et du vélin, soigneusement à l'abri des intempéries dans un coffre, lui permettraient de rester en contact avec sa chère Espoire, demeurée en leur terre. Avec Thomas. Il vérifia un autre coffre, de peu de volume, mais discrètement marqueté, et appela le page.

Antoine, tu feras savoir à toutes les dames et tous les seigneurs présents, ainsi qu'au baron de la Salle, que je les convie bien volontiers sous ma tente afin de partager quelques liqueurs. Après leurs joute, ou avant, selon leur plaisir: ils seront les bienvenus pour trinquer à la naissance de mon fils!

Le page regarda son maitre.

- Messire, c'est qu'il y a aussi le seigneur Phelim... Devons-nous...?

Le vicomte soupira. Après tout...

Tous seront bienvenus. S'ils le souhaitent.
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Festivités de la Saint-Georges: Les JOUTES

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Zoyas

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Ka_de_brugeliete

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Kernos

En deuil d'une amie, en deuil d'un chef, en deuil de Linala
A nos compagnons morts pour la Couronne

Akula

Frutass

Mallory

Lady_antlia

Toute à son affaire en train d'essayer de comprendre comment enfiler tout cela, elle entendit une voix quelque peu ... connue d'elle parlant bin fort de ceux qui veulent se donner d l'assurance

Code:

Alors alors, alliée d'art, adversaire à cheval !

Nous allons donc jouter l'une contre l'autre !

Es tu prête ?

Moi, j'ai une forme à toute épreuve !

Zwyrowsky

Guidel

Il sortit enfin de sa tente, imaginant avec plaisir les jouteurs trépignant d'impatience, se préparant ajustant harnois ou s'enquérant de l'humeur de leur monture.

Il se retint d'aller visiter la baronne de Grignan pour lui adresser ses encouragements et s'assurer qu'elle était fin prête, voyant que Zoyas pénétrait déjà dans sa tente.

Il se plaça sur le sable de la lice, accompagnés de quelques hommes portant des busines, ces longues trompettes, et habillés aux couleurs du grand duché. Sur un signe de sa main, ils se mirent à claironner de façon à être entendus dans tous les recoins du camp.

Il n'y mit pas trop de formes pour cette fois, une phrase claire qui ne laissait aucun doute sur la suite des évènements.

Que les jouteurs s'avancent et s'élancent pour la plus grande gloire du Lyonnais-Dauphiné!

Déjà les cavaliers en armure et leurs chevaux, vêtus selon leurs couleurs, leurs armes, leur blason pénétraient dans la lice, foulant le sable où ils s'affronteront prochainement.

Pour les nouveaux jouteurs, et les autres aussi d'ailleurs: voici un bref descriptif des évènements qui se sont passés sur la lice. Ensuite, libre à vous d'adapter cela dans un beau rp. Volontairement, je n'ai pas donné trop de détails la plupart du temps pour laisser de la liberté à chacun. Bon amusement!

Citation:

Lady Antlia Kennedy, baronne de Grignan et Dame de Urre affronte Zoyas, Dame de Marcieu

Première lance
Zoyas vise à côté, Antlia touche et brise sa lance, mais ZOyas reste en selle.

Seconde lance
Les deux jouteuses touchent et brisent leur lance... Et...
Surprise générale, les deux Dames chutent!

Après une double chute, Lady Antlia l'emporte à deux lances brisées contre une seule.

Citation:

Phelim, seigneur de Tassin Demi-Lune affronte Ka de Brugeliete, seigneur de Saint-Véran

Première lance
Les deux jouteurs touchent leur adversaire et Ka brise sa lance sur l'écu adverse.
Mais Phelim tient en selle et, contre toute attente, désarçonne son adversaire.

Ka chute, Phelim remporte l'échange.

Citation:

Walan de Meysieu, vicomte d'Ancelle, baron de Charpey et seigneur de Meyrieur affronte Feanaro, seigneur de Neuville sur Saone

Les deux lances rencontrent les écus et se brisent.
Mais Feanaro, déplaçant adroitement son poids, fait chuter son adversaire sur ce premier coup.

Walan déchu, Feanaro remporte la manche.

Citation:

Argael, vicomte de Monestier de Briançon, seigneur de Montgenèvre et de Saint-Giraud affronte Zwyrowsky, vicomte de Crots, baron de Saillans et de Marsanne, seigneur de Ribier.

Deux jouteurs forts et adroits, un échange qui se veut prometteur.
Premier impact, les lances atteignent leur but et se brisent, les deux anciens Briançonnais ne se laissent aucune chance.
Le renard est adroit et semble mettre toute sa force dans l'impact, ce qui fait tomber le vicomte de Monestier.
Mais... Oh! Le vicomte de Crots, déséquilibré lui aussi chute!

Ex aequo, deux chutes, une lance brisée partout.

Les jouteurs se relèvent et doivent sortir l'épée pour en découdre.

Le Goupil ne perd pas de temps et frappe le premier et touche son adversaire, qui encaisse le choc sans dommage.0-1
Il retente un nouvel assaut, mais Argael pare cette fois avec adresse. 0-1
A nouveau, c'est Zwyrowsky qui attaque, il est déchainé! Il frappe et Argael se retrouve légèrement blessé, mais rien n'est encore perdu pour le Briançonnais. 0-2
Argael se redresse et prend l'initiative à son tour. Il frappe et touche, mais sans infliger quelque dommage à Zwyrowsky. 1-2
Zwyrowsky attaque à nouveau et touche sans dommage. 1-3
Argael attaque, Zwyorwsky pare. 1-3
Argael attaque à nouveau et touche. 2-3
Zwyrowsky attaque, Argael pare.
Zwyrowsky attaque et touche son adversaire. 2-4
Argael attaque et touche. 3-4
Argael attaque et touche à nouveau.4-4
Zwyrowsky attaque, Argael pare.4-4
Zwyrowsky attaque et touche Argael. 4-5

L'arbitre adresse un léger signe aux busineors qui sonnent la fin du duel entre les deux vicomtes, anciens gouverneurs et Briançonnais de souche.
Du Fier ou du Goupil, le Goupil l'emporte, mais de justesse par 5 touches contre 4, laissant son adversaire légèrement blessé.
Lyonnais-Dauphinois, vous venez d'assister à une véritable prouesse d'adresse et d'expérience de la part de ces deux anciens militaires! Ils méritent votre ovation!
Zwyrowsky remporte l'échange.

Citation:

Dedelagratte, seigneur de Pusignan affronte Max de Myons, seigneur de Myons

Première lance
Les deux jouteurs se saluent très courtoisement et s'élancent, comme si les amis s'étaient promis un duel honorable.
Tous deux visent correctement, mais si Max ne fait que toucher l'écu de son adversaire, le seigneur de Pusignan brise sa lance et boute littéralement son adversaire hors de sa selle.

De Myons chute, Pusignan l'emporte.

Citation:

Nynaeve, vicomtesse de Monestier de Clermont et dame de Mornant affronte Mallory, dame de Saint-Martin les champs.

Première lance
Les deux jouteuses s'élancent. Nynaeve brise sa lance et Mallory se contente de toucher l'écu adverse.
Cependant, Nynaeve chute sous l'impact.

Mallory l'emporte par chute de la vicomtesse de Clermont.

Citation:

Coppensbe, duc d'Albon affronte Kederick de Saint-Pringent

Première lance
Deux jouteurs adroits, Coppensbe a la force pour lui mais Kederick est fort de son expérience, un échange croustillant en perspective.
Visée correcte pour les deux jouteurs, qui brisent chacun leur lance sur l'écu de l'eur adversaire.
Mais si leur coup est égal, la tenue en selle de l'époux de notre rectrice adorée est bien meilleure.

Coppensbe chute sans mal, tandis que Kederick remporte l'échange, ce qui cloture le tour éliminatoire!

Encore félicitations à chacun des jouteurs, j'ai rarement vu autant de prouesses avant même le premier tour!
Que chacun regagne à présent ses quartiers et panse ses blessures en attendant demain.

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Lady_antlia

Présentation d'elle même et de sa bannière fait ..
Antlia fin prête à en découdre, l'escuyer somme toute très habile avait lacé, serré et placé les pièces de métal ..
Armure pratiquement neuve car peu de combats en somme et jamais de joute. L'occasion de l'étrainer en somme .

La Baronne à l'Etoile n'était pas rassurée, une appréhension des premières fois, pas de prétention à bien faire mais du mieux ... Ne pas blesser outre mesure, ne pas se faire trop mal non plus .
Tout cela trottait dans sa jolie petite tête blonde à grande vitesse .

Bien le choix de la Dame ... ah soucis . Elle sourit et prit une bannière du Baron de la Salle, n'était ce pas ainsi que l'on faisait ?
ll porterait ses couleurs .

En place sur Syrius, piaffant d'impatience, protéger lui aussi de couvertures matelassées et diverses protection .

En place ... de l'autre côté un autre armure juchée sur un autre cheval: Dame Zoyas.
Inspiration, à l'affut du signal que le héraut leur fera. Ne pas laisser son regard sinople contempler ce héraut d'arme .... Cela la retarderait.

Les cavaliers lancèrent les chevaux à vive allure dès le signal donné, lance coincée sous l'aisselle et porter le long du bras. Les pointes s'abaissèrent au fur et à mesure de l'assaut, dans un bruit sourd de sabots martelant la terre.
Antlia s'inclinant légèrement évita la lance de son advrsaire mais vit alors la sienne toucher l'écu de Zoyas, mais au lieu de glisser, celle ci se rompa.

Bout de la lice, elle jeta le bout de lance qui lui restait à terre .... Syrius essoufflé, Antlia également de cet effort court mais intense, de la rudesse du choc.
Son épaule avait souffert mais elle ne le ressensait point encore ... Après.

La Belle contracta légèrement sa cuisse afin que les douleurs lui passent puis on vint lui remettre une autre lance .

Se remettre en place, droite, épaules déployées... Le signal à nouveau.
Rebelotte , cette course, les lances qui s'abaissent : le choc brutal qui envoya à terre les deux jouteuses, les lances brisées éparpillées autour d'elle, le bruit mat des armures qui tombent...
Le souffle coupé par l'impact au sol, elle ne voyait que le ciel à présent.Une sourde douleur lui cuisait l'épaule, la ou avait eu lieu l'impact.
Compter mentalement: deux bras, deux jambes, les doigts de pieds .. Tout y était.
Les clameurs autour lui indiquèrent que la joute était terminée, on l'aida à se remettre debout du fait du poids de l'armure et ota son lourd casque de joute, en forme de bassinnet , les pattes de celui ci ayant sautées lors de la chute. Respirer à nouveau vent rafraichissant son visage.
Elle jeta un coup d'oeil de suite à Zoyas... peu de mal également... soulagement. Elle lui sourit et inclina la tête en signe de remerciement .

Au vu des résultats, elle fit face à l'estrade casque sur le bras et leva son poing en direction des spectateurs .
Elle fit place ensuite aux jouteurs suivants,soulagée.

[ A la suite de la joute ]

Antlia s'enquit de suite, après avoir enlevé encore un peu de poids, de Zoyas. Elle avait bien jouté elle aussi pour une première fois et osait espérer qu'elle continuerait.
Aussi, comprenant l'état ou elle devait être, similaire au sien, elle demanda à ce que lui soit adressé un bouquet de pivoines rosées... sa fleur préférée.
Pour l'heure, elle devait penser à après.. Aussi on lui ota toutes les pièces de son armure, puis en fine chemise, une dame vient lui masser sa cuisse douloureuse, souvenir d'une bataille, et son épaule rougit.

( Edit pour correction )
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Kernos

Détournant les yeux vers les flammes pour réprimer son envie de rire aux éclats devant l'air surpris et larmoyant de son écuyère goûtant au breuvage berrichon, Kernos récupéra la gourde qu'elle lui tendait et la poser à ses côtés. Il se saisit, quand à lui, d'une outre d'eau fraîche pour étancher sa soif, préférant rester sobre, comme à son habitude, tant que les joutes n'étaient pas achevée... du moins, aussi longtemps qu'il tiendrait en selle.

A vrai dire, il a expliqué qu'il y avait trop de jouteurs pour des huitièmes, mais pas assez pour des seizièmes de finale, donc il a été établi qu'un tour préliminaire devait avoir lieu entre quatorze participants. J'ai pas regardé cela en détail, mais je sais juste que vous n'y êtes pas.

Il hocha la tête aux dires de Laura, le sort lui avait été favorable en lui donnant une chance supplémentaire de concourir.

En jouteurs, il me semble avoir vu les noms de Pénélope, MacCornell et Gero sur les annonces, et j'ai reconnu les armes du Seigneur de la Garde Episcopale avec qui vous aviez partagé le vin à Dijon non loin de là, mais j'arrive pas à me remettre son nom.

Le Capitaine Max de la Garde épiscopale de Vienne, Sire de Mions, vassal de sa Grâce Estalabou de Vaucanson, Duc régnant de Gascogne et ancien Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Duc de Gap et Vicomte de Chandieux dans notre province, Baron de Cauna dans son nouveau pays... Je me rappelle bien, enfin mon postérieur d'avantage que moi, qu'il m'a fait chuter en Bourgogne... Espérons que si nos lances doivent se croiser à nouveau, que le sort des armes me soit cette fois favorable.

Ses pensées divaguèrent légèrement vers ces joutes de Bourgogne, ses premières joutes... plutôt courtes, vu qu'il avait été sorti dès le premier tour par le seigneur viennois. Il se rappelait également que c'était là-bas que Laura avait retrouvé son père. Ses yeux se perdirent un instant dans la contemplation des flammes dansant devant lui.
Et vous Seigneur, avez-vous fait bonne route ? Votre épouse et vos enfants ne sont pas venus vous soutenir ?

Kernos se tourna vers son écuyère

Le voyage fut rapide depuis le fort de Genay, et plus reposant que s'il m'avait fallu venir de Die ou de Glandage... le temps est agréable, le Rhône calme et la campagne est paisible en ce moment, que demander de plus? Quand à mon épouse... il secoua légèrement la tête en signe de négation... Elle m'a fait part de son intention de ne pas assister à ma prestation ici, par crainte de me voir chuter ou pire... Elle m'a d'ailleurs intimer l'ordre de ne point me blesser durant ces joutes. Il sourit tendrement en repensant à cette conversation. Enfin, c'est peut être mieux ainsi, beaucoup de chose l'attendent à Die en ce moment, pareil pour nos enfants: recevoir les coffres contenant leurs affaires qui étaient restées à Sainte-Catherine, réinvestir nos appartements, les arranger à sa convenance, retrouver le monde et la vie dioise, etc... Ce n'est pas les occupations qui manquent.

Une pointe de regret vint le saisir... il aurait aimé être là-bas, avec eux, les aider à se réinstaller dans leur demeure, retrouver cette activité éteinte depuis si longtemps, profiter de leur présence, savourer ce retour dont il avait souvent rêvé tout en craignant que ce jour ne vint jamais... Il aurait tout le temps d'en profiter à présent, dès son retour à Die. Kernos se redressa sur ses jambes et s'étira.

Bon! Je ferai bien d'aller faire un tour du côté des lices pour voir les premiers affrontements et les autres jouteurs. Souhaites-tu m'accompagner, ou bien préfères-tu te reposer ici?
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En deuil d'une amie, en deuil d'un chef, en deuil de Linala
A nos compagnons morts pour la Couronne

Zoyas

Tout venait de se dérouler à une allure impressionnante.
A peine avait elle eut le temps de se préparer après sa visite de la tente de La baronne de Grignan, que les premières joutes étaient annoncées. Soit, elle venait donc de monter sur Petits Pieds, la jeune femme rousse et fière, mais d'allure un peu risible dans son armure.

Elle ne l'avais plus mise depuis fort longtemps, celle ci, et ne se sentait pas très à l'aise.
Que dire de la lance ? C'était, loin s'en faut, pas du tout l'arme de prédilection de la soldate qui préférait de loin les arbalètes ou encore mieux, l'arc, plus simple et moins pesant.

Elle tentait donc encore, sérieuse et concentrée de tenir bien droit sa longue lance lorsque le premier coup du départ fut annoncé.
Elle talonna Petits Pieds, qui eut un peu de mal à comprendre, mais fila finalement à toute vitesse..Enfin, aussi vite qu'il le pouvait..

Mais en face, Antlia avait l'air bien plus préparée. Sa lance à elle tenait plus fermement, elle s'abaissait déjà et...

Aouuuuchhhhhhhhhhhhhhhh !

Le premier impact laissa Zoyas un peu sonnée sur son canasson qui finit le parcours de la lice tout seul, Zoyas, les yeux fermés depuis la rencontre d'avec la Lance de son adversaire... En parlant de contact, en ouvrant les yeux, elle se rappela n'avoir absolument rien ressentit au bras qui tenait la sienne, de lance.

Un soupir.
Il fallait y retourner.

Elle baissa la tête, se concentra. Hors de question de faire coup blanc une deuxième fois, il fallait progresser.

Lorsque le signal fut donné, elle s'élança, baissa sa lance rapidement, toucha, se fit toucher elle même, et hop !

Deux coups violents. Elle ne vit ni ne comprit pas grand chose. Sauf que le sol était sacrément solide par ici...

Toujours au sol, elle vit Lady Antlia déjà debout, saluant la foule de spectateurs qui l'acclamaient.

Elle se releva, salua tout de même, pleine de poussière elle aussi, et s'en alla à sa tente de fortune (un drap entre quatre piquets) pour enlever ce truc pénible qui l'empêchait de bouger et qu'on appellait armure...
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http://lacontreedesloups.forumactif.net/index.htm

http://banieresdezoyas.over-blog.fr/

Penelopedefrance

Pénélope était venue assister au spectacle, les joutes étaient réellement un spectacle fort agréable, surtout pour celui qui reste en selle.
Confortablement installée sur un coin de pelouse, elle admirait les armures superbement lustrées, tout en observant l'entrée de Lady et Zoyas, puis Ka et Phélim.

Puis vint le moment où le Seigneur de Neuville entra en lice,Pénélope n'eut d'yeux que pour son époux qui avait fière allure et devait s'opposer au Vicomte d'Ancelle.
Elle concentra toute son énergie sur ce duel qu'elle souhaitait bien évidemment remporté par les couleurs de Neuville.

Adossée contre le tronc noueux d'un vieux chêne, elle sirotait sa fiole de Génépi qu'elle n'avait pas manqué d'emporter avec elle et suivait les exploits de son héros de mari qui fit choir Walan.

Par respect pour le vaincu elle se retint d'applaudir, et sourit à son époux en vidant le contenu de sa flasque.
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~ Fidelitate et Honore ~

Guidel

Pour la seconde fois, le baron sortit de sa tente, pour le deuxième jour des joutes. Il se dirigea vers le panneau et, comme la première fois, il s'assit à la table et s'empara du sac de velours pourpre. Il enleva tout d'abord les numéros attribués aux jouteurs qui avaient été écartés lors des éliminatoires puis tira au sort les jouteurs pour chacune des rencontres, serrant parfois les dents en constatant que certains novices de la lice se retrouveraient face à des jouteurs beaucoup plus forts et expérimentés.

Alea jacta est... Murmura-t-il pour lui-même.

Phelim affrontera Demons
Feanaro affrontera Akula
Hardryan affrontera Mallory
Dedelagratte affrontera Lady Antlia
Penelope affrontera Pao
Kederick affrontera Kernos
Mac Cornell affrontera Pathan
Zwyrowsky affrontera Geronimo

Il dicta tout cela à son intendant, qui recopiait minutieusement les noms des jouteurs, en y ajoutant leurs titres pour les afficher ensuite sur le panneau.

Ensuite, Guidel se leva et se rendit à la tente aux couleurs de Grignan pour s'enquérir de la santé de sa bien-aimée avant qu'elle n'affronte le redoutable Dede...
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Mallory

Le signal avait été lancé, les deux chevaux partirent aux galops.

Mallory pointait fermement sa lance en direction de sa rivale. Aujourd'hui ce n'était pas un mannequin de paille qui se trouvait face à elle... Elle ne devait pas laisser transparaître sa peur.

Elle fit preuve de sang froid et garda sa concentration focalisée sur
Nynaeve, qui écrasa sa lance contre le bouclier de Mallory. Dans le même temps, la Dame de St Martin des Champs parvint à toucher l'écu de la Vicomtesse la faisant ainsi basculer de sa monture.

Mallory descendit de cheval, retira son heaume, et tendit la main à son adversaire vaincue, pour l'aider à se relever.
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Zwyrowsky

Debout sur la lice, Jean Zwyrowsky retirait pesamment son bacinet; il avait dû faire appel à toutes ses ressources et son expérience pour l'emporter et la partie avait été rude.

Il était parti bille en tête, en prenant bien garde à diriger son vouge droit à l'écu adverse. Mais s'il avait été assez heureux pour qu'il en soit ainsi, il n'avait pas pu résister au choc imprimé par la lance d'Argael, et tous deux s'étaient retrouvés à terre dans un nuage de poussière et d'éclisses colorées.

Une fois relevés et l'épée tirée, le vicomte de Crots avait rapidement jugé la situation, et décidé que le temps ne jouerait pas à son avantage.

Sans égards pour la courtoisie, il s'était rué à l'assaut, au cri de "Hardi..!" que complétaient sur la touche ses gens par un "... au goupil!" qui en avait fait se retourner plus d'un. Cet enthousiasme, cette furia, avait payé, et le vicomte lui devait certainement sa victoire, car il avait ensuite durement reçu d'Argael, ne parvenant qu'à grand peine à sauvegarder son avance jusqu'au son du cor.

Il s'inclina en direction de l'arbitre, le remerciant de son compliment, et se rapprocha de son adversaire.

Mon ami, sans rancune? Comment est ta blessure?

Et quand il fut rassuré (s'il avait été bien décidé à ne pas laisser leur chance aux coups puissants d'Argael, il n'avait pourtant pas eu l'impression de faire trop de dégâts en frappant), il ajouta:

Puis-je t'inviter à vider un godet tout à l'heure en ma compagnie, pour me faire pardonner?
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Demons

Arrivé de bonne heure pour les joues, Demons se présenta tout d'abord à la tente d'organisation pour constater qu'il ne ferait pas les préliminaires, c'est déjà ça, il lui fallait maintenant trouver quelqu'un pour l'aider à enfiler son armure maintenant qu'il n'avait plus d'écuyer. Trouvant alors un page du château qui vagabondait entre les tentes Demons l'interpella:
Eh petit! Oui toi!
Oui Monsieur? répondit l'interrogé
Ça te dirait de gagner une pièce d'or? Je vous bientôt jouter et je n'ai trouvé personne pour m'aider à mettre mon armure, si tu m'aide je te donne la pièce.
Tout heureux le garçon s'empressa de répondre : Je vous suis Monsieur!

Accompagné du page, Demons se dirigea donc vers sa tente, à l'intérieur sur un coffre en bois trônait son armure, elle n'était pas de belle facture mais elle encaissait bien les coups et Demons l'appréciait pour jouter.
Une fois son armure enfilée, Demons remercia le page, lui donna sa pièce et le laissa filer. Prenant alors son heaume où était attaché une plume bleutée, Demons se dirigea de nouveau vers la tente d'organisation. C'est alors qu'il entendit le héraut annoncer les nouvelles joutes, il commençait contre Phelim, souriant Demons se demanda si Phelim avait eu le temps de s'entrainer car il était noble que depuis peu. Gêné de jouter contre un ami, Demons essaya de chasser ses pensées et se dirigea vers l'écurie où son cheval l'attendait ainsi que des écuyers du château de Lyon au service des nobles pour les joutes.
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Akula

Le Seigneur de la Rochette assista au tour préliminaire.
Le spectacle était de qualité et la quatrième joute fut splendide. Le niveau était très élevé du dire des autres spectateurs. Akula ne savait vraiment pas comment il allait s'en sortir. Il devait rencontrer Féanaro, qui fut son instructeur quelques années au-paravent. Il fit mander Passepartout pour commencer à mettre son harnois flambant neuf. Pendant ce temps Salvatore préparait Mand'arb qui contrairement à son habitude ne renâclait pas dans son enclos.
Une fois prêt il se dirigea vers la lice puis attendit son tour.
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Guidel

[Dans la tente de la baronne]

Guidel avait eu la surprise de voir ses propres couleurs flotter aux côtés de celle de la baronne. C'est avec le sourire qu'il pénétra dans la tente, découvrant la jeune femme en chemise, sur le point de remettre son harnois. Il déposa sur un coffre le ballot de charpies qu'il avait emporté avec lui, Aristote sait pour quelle raison.

En silence, il la fit se rasseoir et s'agenouilla devant elle, passant la main sur sa cuisse, examinant la cicatrice qui la faisait parfois tant souffrir, particulièrement quand elle chevauchait.

Ce n'est pas trop douloureux? Faites attention à vous, baronne de mon coeur, ce tour-ci sera encore bien plus ardu...

Il se releva, satisfait de voir que cette légère faiblesse ne s'était pas agravée après la chute et, entrouvrant légèrement le battant de la tente, il appela l'écuyer pour qu'il lui revête son armure.

Silencieusement, il promena son regard sur la jouteuse pendant tout le temps que son écuyer l'aidait à mettre son armure, portant la main à son menton et tournant autour d'elle pour examiner attentivement l'agencement des pièces d'armure.
Une fois la Dame à l'Etoile entièrement vétue de son harnois, le baron congédia l'écuyer puis s'approcha et détacha une courroie rattachant les spallières ainsi qu'une autre attachant le plastron et la dossière. Il lui prit la main et la plaça sur le plastron afin que celui-ci ne tombe pas. Il revint ensuite avec une poignée de charpie- lanières de tissus- qu'il lui cala à plusieurs endroits, sous la poitrine, sous l'aisselle et au niveau de la hanche. Il referma la courroie liant plastron et dossière en la serrant au maximum, malgrès les protestations de la baronne, puis il reprit une autre poignée de charpies et posa le rembourrage improvisé sur l'épaule avant de replacer la spallière, la resserant également.
Il s'exécuta de même sur l'autre spallière et l'autre aisselle puis sur les rebords des cubitières, serrant toujours les courroies autant que possible.Il la contourna encore une ou deux fois avant de rouvrir la bouche.

Voilà... Ca devrait vous protéger des irritations provoquées par le harnois de tournoi et des blessures si les plaques d'armure venaient à se plier en cas de chute ou de coup de lance.

Il lui caressa la joue du revers de la main, suivant la ligne de sa machoire de l'index.

Faites bien attention à vous.

Il s'apprêta à sortir, mais justant avant se soulever le pan de la tente, il se retourna et lui adressa un léger sourire.

Vous avez jouté brillament lors des éliminatoires. Bonne chance pour ce tour-ci.

Et il sortit, enfouissant son sourire dans un recoin de son coeur pour ne laisser transparaître que son attitude détachée, marquée par son léger boitement.
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Lady_antlia

Voila... nous y étions, premier adversaire de taille, Dédélagratte son mari de taverne lorsqu'il s'agissait de faire une blague autour d'eux .
Il lui fallait se préparer, l'affrontement allait certainement laisser des traces. Sa cuisse était légèrement raide mais sans plus..

Dans ses pensées, elle sursauta lorsque le pan de la tente s'ouvrit.
A l'entrée de Guidel, le visage de la jeune Licorne s'illumina. L'Homme qu'elle aimait chaque jour un peu plus avait réussi à se libérer de ses obligations de Heraut d'armes.

Bien le bonjour Mon Aimé. C'est avec grand plaisir que je accueille.

Elle le vit s'approcher d'elle, sourire réconfortant. Les tensions alors s'en allèrent, puis la jeune femme se livra à ses mains expertes, le laissa faire. C'est ainsi qu'il commença à observer si aucun mal ne s'était déclaré mais surtout, il avait décidé de vérifier lui même son armure avant de partir jouter.

Il examina sa blessure sans mot, elle sourit à ses mains sur sa peau, en rougit d'ailleurs mais ne dit mot .
C'est ainsi que petit à petit elle endossa la lourde armure à nouveau. Avec un soupire, elle se plia bon gré mal gré à l'habillage.

Il apparut alors avec dans les mains un monceau de fils de tout genre dont il garnit l'intérieur de l'armure, tassant bien, rendant l'oppression encore un peu plus forte.
Il devait savoir ce qu'il faisait, il en avait l'habitude.

Mais la torture n'avait pas commencé .

Hey! Mais je ne pourrais plus respirer !

Elle ne parlait même pas de sa poitrine oppressée par l'armure.
Sachant qu'aucune protestation ne trouverait écho chez lui, elle le regardait faire. Guidel s'éloigna, la Belle essaya de faire quelques mouvements mais tout cela lui rentrai dans la chair vue la façon dont il avait serré le tout.

Cher Guidel, pensez vous qu'en étant ainsi emmitouflée je pourrais jouer de l'épée si je tombe à terre?
[i]
Aucune réponse... trop absorbé sur le fait de protéger la belle de la moindre blessure .

Alors elle soupira, puis sourit tendrement en le regardant finir sa mise sous clé de son trésor.

Voilà... Ca devrait vous protéger des irritations provoquées par le harnois de tournoi et des blessures si les plaques d'armure venaient à se plier en cas de chute ou de coup de lance.

Cela est sur .... Rembourrée comme je le suis, point de risque!

Petit rire puis caresse rendue de son visage à sa main.

Vous avez jouté brillamment lors des éliminatoires. Bonne chance pour ce tour-ci.

Merci beaucoup Baron de la Salle. Venant d vous j'apprécie le compliment.

Elle le regarda sortir de la tente, puis son regard sinople essaya de voir la jeune femme sous cet amas de métal sans y parvenir.
Bon c'était le moment... inspiration.
Elle prit son casque de joute, regarda la tente puis sortit de celle ci d'un pas décidé.

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Helsinki

Helsinki avait été mandé par Messire Phelim De Tassin La Demi- Lune pour être son écuyer.
des tentes avaient été dressées sur un terrain près de celui où avait lieu les joutes.
Bon nombre de personnes se pressaient là des étendards de toutes les couleurs claquaient au vent.
Mais là n'était pas le temps à la rêvasserie.
Il se pressa et arriva devant la tente de Messire Phelim.
et d'un seul et d'un seul coup planta l'étendard devant sa tente.

Mesire phelim votre premier combat va commencer il est temps pour vous de vous préparer.

Ne vous inquiétez pas tout se passera bien.
Vous allez sans nul doute gagner contre ce montagnard de Saint véran , il n'a sans nul doute jamais vu ce qu'un Tassin de la Demi_Lune vaut.

Il lui tendit un verre.

Prenez ce verre pour vous réconforter.
Avant le combat le réconfort comme on dit par chez nous.

Il prit l'armure soigneusement rangée et la mit à messire Phelim. une fois ceci fait il plaça dans sa main la lance qui donnerait le coup fatal aux jouteurs

Mesire je serais ici pour vous l'enlever.
Porter haut vos couleurs,

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Code:

Pathan

Menant toujours Ulysse par la bride, depuis le champ de tir à la corde, Pathan arriva enfin au campement, tout en parlant à son cheval.

Et bien mon vieux, regarde moi toute cette populace, ça fait un bail que l’on a pas fréquenté autant de monde. Et regarde moi cette lice, j’espère que tu ne t’es pas encore goinfré de biscuit, sinon on aura du mal à ne pas perde la face.

S’avançant toujours d’un pas lent, il arriva devant le panneau des joutes du jour.

Tient nous joutons aujourd’hui, mais dit moi, ce Mac Cornell, ne serais ce pas celui qui braille comme un putois au terrain de tir à la corde ? Mais oui, il me semble bien que c’est lui. Et bien raison de plus pour le mettre à terre n’est ce pas ? Bon trêves de bavardage, il est tant de rejoindre notre tente, afin de nous préparer.
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Walan

Accompagné de Jehan, l'intendant de Meyrieu qui l'assistait en l'absence d'un écuyer pour le sévir et à qui transmettre son expérience, Sans Repos s'était installé sous la tente aux couleurs d'Ancelle. Soucieux de l'absence d'un certain visage aux yeux pers dans les tribunes de spectateurs et occupé à revêtir la lourde armure nécessaire à l'exercice, il ne suivit les duels précédents que vaguement, se contentant des annonces clamées d'une voix forte.

Lorsque vint son tour de jouter contre Feanaro, le vicomte d'Ancelle laissa Jehan mener son destrier vers la lice avant de prendre la lance qu'il lui tendait. Le signal du départ étant donné, Walan éperonna sa monture et observa son adversaire s'approcher de plus en plus vite au travers des fentes du heaume.

Au moment du choc, l'entrainement et l'expérience du seigneur de Meyrieu jouèrent, lui faisant briser sa lance sur le bouclier de son vis-à-vis. Mais il lui manquait une chose : la concentration. Un part de son esprit distraite par l'absence de ruban à la base de sa lance, par l'absence de celle qui aurait pu le lui remettre et les sentiments qui allaient avec elle, Sans Repos n'était pas tout entier à sa tâche. Sans guère avoir le temps de rectifier cette erreur -sans même vraiment se rendre compte de celle-ci sur le coup-, il sentit le choc intense de la lance adverse se briser sur son côté gauche, le projetant du même temps hors de ses étriers et de sa selle.

Une fraction de seconde plus tard, Walan s'écrasait sur le sol de la lice dans un fracas métallique, sonné par le choc, la chute et les diverses contusions occasionnées par l'armure. Restant un bref instant au sol, le temps de laisser s'estomper les taches noires venues obscurcir son champ de vision, le baron de Charpey fini néanmoins par se relever, saluant son vainqueur d'un bref signe avant de repartir vers sa tente entouré de quelques serviteurs s'enquerrant de sa santé.
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Colombine.d.albon

Après avoir servit d'écuyer auprès du Duc d'Albon son père, Colombine avait donné des ordres afin qu'une tente d'azur et sable aux couleurs du Vicomte de Montluel soit dressée.
Une fois achevée, elle fit venir du château de ce dernier, tapis, fauteuils, guéridons, chevalets, équipement du maître et de sa monture, sans oublier la fameuse liqueur de carotte...

[La tente du Vicomte de Montluel]

Le tapis déroulé, elle avait fait maintes fois déplacer le succinct mobilier. Enfin les serviteurs à bout de force et de patience avaient été remerciés.
C'était au tour de Colombine d'oeuvrer, la tête la première, plongée dans une immense malle, elle en sortit un à un, Hausse-col, spalières, cuirasse, cubitières,cuissards, genouillères, jambières tout de cuir noir rigide.
Après avoir déposés tout ce fatras sur l'un des larges fauteuils, elle plongea à nouveau dans une seconde malle, sortant en premier lieu l'écu aux armes du Vicomte ainsi que son heaume qui recouvraient le reste de son harnois. Elle regarda inspressionnée l'écu avant d'aller le déposer sur la malle vide, se recula un instant pour juger de l'effet, elle sourit puis regarda le heaume, se demandant où elle allait bien pouvoir le poser.
Un petit sourire aux lèvres, elle regarda le guéridon puis le heaume et en riant toute seule le fit trôner en son plein centre.
Satisfaite d'elle même elle s'en retourna à la malle restée béante, en retira les gantelets, regardant d'un air inquiet le haubert qui se trouvait là ainsi qu'une magnifique épée à la lame bleutée, se ravisa et remis les gantelets dans la malle, se disant que cette partie lourde du harnois étaient bien là.

Fin lasse, elle alla se servir un verre de liqueur et d'aller le déguster confortablement installée dans l'un des fauteuils vacants.

Humm...toujours aussi délicieuse...

Son verre vide et sa fatigue envolée, elle posa son verre sur le guéridon libre, avant de s'attaquer à la dernière malle.
Elle recula d'un pas en constatant qu'il s'agissait du caparaçon, se gratta la tête un instant avant de se rappeler qu'elle avait fait poser à cet effet deux chevalets sur le devant de la tente.
Elle saisit la lourde couverture de feutre qu'elle déposa sur le premier chevalet, puis l'énorme collier aux couleurs de Montluel.
Restait plus que la selle...la lourde selle...dans un profond soupire elle allait s'en retourner sous la tente lorsque ses yeux croisèrent au loin la silhouette d'un cavalier qui semblait bien être celle du Vicomte.
Ravie de cet intermède, elle alla à sa rencontre, flattant le bon vieux Ulysse tout en conversant avec le Vicomte, ils arrivèrent devant la tente...

Bien! il ne nous reste plus beaucoup de temps, alors un petit verre de liqueur et ensuite je vous aide à vous revêtir, Messire.

Tandis que le Vicomte dégustait sa liqueur, Colombine harnacha le bon vieux Ulysse qui à force de biscuits avait fini par accepter qu'elle le déguise ainsi.
Contente d'elle, elle se frotta les mains, bien décidée à ce que le maître se laisse aussi bien dompter, elle pénétra de nouveau sous la tente...
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Dedelagratte

[ Tente de Pusignan ]

Le Seigneur de Pusignan avait envoyé un gamin, pour quelques pièces, demander contre qui jouterait-il. Sitôt fait, le gamin revint à le Tente du Seigneur de Pusignan puis lui dit avec sa voix juvénile.

Z'êt' contre un certain Max de misson ou de mons 'fin je l'ai vu et y'strouve qu'il avait un uniforme bizzare ...

DeDeLagratte n'avait même pas cherché à faire taire le petit il lui avait donné ses pièces puis lui avait dit d'aller jouer ailleurs. Cruel destin, il fallait jouter contre son meilleur ami.

À peine eut-il le temps d'aller s'asseoir qu'une autre personne était arrivé dans sa tente, l'homme etait au service du Seigneur de Mions, son adversaire, celui ci avait fait amener une bouteille qu'il partagerait visiblement après la joute. Le Seigneur de Pusignan remercia l'homme puis le laissa partir, il mit son armure tant bien que mal puis une fois préparé, son ecu au couleurs de Pusignan, il prit la direction de la lice.

[Lice]

À l'autre bout de celle ci, l'attendait le Seigneur de Mions, il sourit brievement puis se concentra.
Le départ fût donné, les deux cavaliers partirent, tandis qu'ils se rapprochaient on pouvait les apercevoir viser l'ecu de leur adversaire, quand le choc arriva, la lance du Capitaine Episcopal vint toucher celle du Seigneur de Pusignan mais sans dommage, DeDe, lui reussi al briser et visblement avait reussi à mettre plus de force dans son coup qui decrampona le Seigneur de Mions de sa Monture.

Après que le duel eut lieu, DeDelagratte descendit de sa monture puis alla à l'encontre de Max de Mions, il lui tendit la main pour le relver
" Ne faisons point trop attendre la bouteille qui est dans ma tente, ce serait dommage " rajouta-t-il en souriant
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Ambassadeur du Lyonnais-Dauphiné auprès du Duché d'Orleans et du Grand-Duché de Bretagne.

Max69lyon

Max avait gagné la lice avec plaisir. L'armure lui pesait plus que d'habitude, il avait beaucoup maigri pendant l'hiver et était désormais fort léger. Mais il s'en moquait, le temps était beau, les jouteurs précédents avaient offert un spectacle des plus agréables. Il salua joyeusement Dédé, qui se mettait en place à l'autre bout du terrain. La visière du bassinet fut baissée, le signal donné, et les montures s'élancèrent, alors que les lances descendaient lentement vers leurs objectifs. Qu'elle était lourde cette lance. Elle atteignit finalement sa cible, mais de côté. La conséquence de cette maladresse fut double: Pusignan encaissa le choc sans broncher, rompu aux choses militaires et plus entrainé que Mions, et le capitaine Episcopal fut déséquilibré. Dans le même moment, la lance du Seigneur de la Garde Noire éclatait violement sur le lion mionsois, jetant éclats de bois alentour, et le vieux viennois à terre.
Le bruit de métal entrechoqué et la visière du bassinet ainsi que la clameur de la foule couvrirent le juron qui filtra des lèvres de Max. Un instant, il cru avoir les reins rompus, mais finalement, il réussit à bouger pour se mettre sur le dos. Son fidèle Harvald accourait, mais Dédé fut plus prompt, et en un bond il fut près lui pour l'aider à se redresser.
Le sourire était revenu sur les lèvres de Max et il accepta avec joie l'invitation de son vieil ami, alors que son écuyer lui retirait les pièces les plus encombrantes et les plus lourdes de son armure. Avec un salut et un remerciement au héraut, Max suivit Dédé en se massant les reins.
Tant qu'à se faire sortir, autant que ce soit par un ami. Et celui ci plus qu'un autre. La vie était finalement fort bien faite.
Belle lance l'ami, belle lance...allons boire à ta poursuite dans ce tournois, que je souhaite longue et belle!!
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Frutass

Le Capitaine Max de la Garde épiscopale de Vienne, Sire de Mions, vassal de sa Grâce Estalabou de Vaucanson, Duc régnant de Gascogne et ancien Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Duc de Gap et Vicomte de Chandieux dans notre province, Baron de Cauna dans son nouveau pays... Je me rappelle bien, enfin mon postérieur d'avantage que moi, qu'il m'a fait chuter en Bourgogne... Espérons que si nos lances doivent se croiser à nouveau, que le sort des armes me soit cette fois favorable.

Laura resta coie devant l'énoncé de ses titres, écarquillant les yeux d'étonnement que son Seigneur puisse retenir autant de choses. Je suis surprise que vous me sortiez tous ses titres aussi aisément, et sans vous tromper de gus... Max aurait suffit. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, avant qu'elle ne passe à la prochaine question, à laquelle Kernos répondit après quelques instants de silence.

Le voyage fut rapide depuis le fort de Genay, et plus reposant que s'il m'avait fallu venir de Die ou de Glandage... le temps est agréable, le Rhône calme et la campagne est paisible en ce moment, que demander de plus?

Quand à mon épouse... Elle m'a fait part de son intention de ne pas assister à ma prestation ici, par crainte de me voir chuter ou pire... Elle m'a d'ailleurs intimer l'ordre de ne point me blesser durant ces joutes.

Enfin, c'est peut être mieux ainsi, beaucoup de chose l'attendent à Die en ce moment, pareil pour nos enfants: recevoir les coffres contenant leurs affaires qui étaient restées à Sainte-Catherine, réinvestir nos appartements, les arranger à sa convenance, retrouver le monde et la vie dioise, etc... Ce n'est pas les occupations qui manquent.

L'écuyère hocha la tête. Je comprend aisément ce que peut ressentir votre épouse, aussi je veillerai à ce que vous rentriez à Dié entier et en vie. Elle s'allongea sur sa couverture, ramenant son chapeau de paille sur ses yeux. Faut bien que je serve à quelque chose. Elle entendit son Seigneur se lever à ses côtés.

Bon! Je ferai bien d'aller faire un tour du côté des lices pour voir les premiers affrontements et les autres jouteurs. Souhaites-tu m'accompagner, ou bien préfères-tu te reposer ici?

Je pense que je vais rester ici me reposer un peu. Je m'occuperai de vous préparer un repas pour votre retour ; et je me lèverai de bonne heure demain pour panser Corwin et l'habiller. Elle marqua une pause, frottant son estomac. Et votre liqueur m'a donné un sacré coup de barre.
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Pathan

Pathan dégustai son verre de liqueur en fin connaisseur, tout en faisant les cents pas dans sa tente de campagne. C’est la première fois qu’il allait jouter pour son domaine. Il examina l’armure éparpillée un peu partout, jamais auparavant il ne l’avait revêtue pour autre chose que défendre les terres Dauphinoises. Et même alors, il ne la portait jamais complète, et Ulysse était rarement à ses cotés. Il se souvient alors de son premier combat, Contre les teutons, pour le comte de la Bourgogne, avec les potos feu. Que d’amis perdu depuis lors.

Il passa négligemment sa main sur son heaume, avant de sortir voir ou en était Colombine avec l’harnachement d’Ulysse.

Et bien je vois que tu sais y faire avec les chevaux, surtout que celui ci peut être têtu quand il s’y met. Ulysse à fier allure avec ce caparaçon, ça le rajeunit de 5 ans. Tu as fait du bon travail Colombine, rentre donc te reposer un peu, il y a de la liqueur dans la carafe sur le buffet, sert toi donc un verre. Tu ne l’as pas volé.

Il s’avance ensuite vers son cheval, et lui caresse le museau.

Et bien mon ami, nous voici dans de beaux draps, encore une fois nous allons combattre, même si cette fois nous ne risquons que quelques ecchymoses. C’est Altea qui sera contente, elle pourra encore jouer au docteur avec nous.

Tout en parlant, il vérifia que toutes les pièces du caparaçons tenaient bien ensemble et que la selles était bien fixée.

On peut dire qu’elle ta bien soigné Colombine, peut être devrais je la prendre comme écuyer permanent ? Qu’en pense tu ? Oui tu as raison, nous aurons largement le temps de voir après les joutes. Pour le moment il me faut me préparer car moi aussi, il me faut remettre mon armure. Repose toi encore un peu mon ami, car dans quelques minutes, nous partirons pour jouter.

Sur ses mots, il tourna les talons pour rentrer retrouver Colombine dans la tente afin de s’équiper.
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Feanaro56

Florian arriva tranquillement à Lyon, il fit le tour et regarda autour de lui les personnes qui fetaient la Saint Georges.
Le sourire aux lèvres, il se dirigea vers la lice, il était heureux de pouvoir jouter sur les terres du Lyonnais Dauphinois pour une fois. Il n'avait pas encore l'expérience des grands du duché mais y prenait gout au fil du temps.

Le page, qui le suivait depuis les terres de Neuville, commença à monter la tente et les couleurs de celles ci. Il s'y installa quelques instants le temps que le tirage au sort se fasse pour ce premier tour.

Une fois bien reposé et prêt à en découdre avec ses adversaires du jour, il alla voir cette fameuse liste, il vit que ce n'était pas le premier tour mais un tour préliminaire vu que pas mal de noble s'était déplacé.
Il descendit la liste et vit le nom de son adversaire : le vicomte d'Ancelle. Il le connaissait en tant que conseiller militaire mais ne connaissait pas son adresse aux joutes, il n'avait pas eu l'occasion de le rencontrer durant d'anciennes joutes.

Il retourna auprès de son page et commença sa préparation mentale et physique. Une fois qu'on annonça leurs noms, Florian s'avança sur la lice. Une fois grimpé sur son destrier, avec l'aide de son page, il regarda la foule et laissa retombé la visiere de son heaume au bout de son nez.

Il souffla un grand coup et s'élança en direction du vicomte, sa lance ainsi que celle de Walan se brisèrent sous la violence des coups. Ce ne fut pas sans peine qu'il se rattrapa tant bien que mal et se remit en selle. Une fois au bout de la lice, il aperçut le vicomte à terre, il passait ce tour préliminaire.

Il descendit, salua son adversaire et fila vers sa tente pour se rafraichir. Il enleva son heaume et aperçut sa femme qui lui souriait.
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Guidel

La tension montait dans le camp, de plus en plus de jouteurs sortaient de leur tente, affublés de leur harnois attendant que l'arbitre les appelle... Léger sourire sur les lèvres du baron. C'est qu'ils prenaient ça très à coeur quand ils s'y mettaient... Et cela lui donnait du baume au coeur.

Le major alla se placer sur le sable réchauffé par le lourd soleil de Lyon et se racla la gorge.

Gentes Dames et Nobles Seigneurs, veuillez rejoindre vos montures, car dans un instant vont débuter le premier tour des joutes de la Saint-Georges.
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Guidel

Phelim, seigneur de Tassin Demi-Lune affronte Demons, baron de Salerans

Première lance
A côté tous les deux.
Seconde lance
Phelim frappe à côté, Demons touche et donne un coup qui projette Phelim à terre.

Le seigneur de Tassin La Demi-Lune déchu, le baron de Salerans remporte la joute!

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Guidel

Feanaro, seigneur de Neuville sur Saone affronte Akula, Seigneur de la Rochette

Première lance
Feanaro vise à côté. Akula touche son adversaire mais sans briser sa lance. Tous deux restent en selle.
Seconde lance
Les deux visent à côté.
Troisième lance
Akula frappe à côté, Feanaro touche son adversaire sans briser sa lance,Akula reste en selle.

ex aequo: quatrième lance pour les départager.

Quatrième lance
Feanaro touche et brise sa lance. Akula chute.

Feanaro remporte la joute.

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Guidel

Hardryan, gouverneur du Lyonnais-Dauphiné affronte Mallory, dame de Saint-Martin les champs.

Première lance
Seul Hardryan touche et brise sa lance. Mallory est toujours en selle.
Seconde lance
Mallory frappe encore à côté tandis qu'Hardryan touche à nouveau et brise une fois de plus sa lance et fait chuter cette fois son adversaire.
La chute de Mallory lui cause une blessure légère.

Le gouverneur remporte la joute!

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Guidel

Dedelagratte, seigneur de Pusignan affronte Lady Antlia Kennedy, baronne de Grignan et dame de Urre

Première lance
Dedelagratte frappe juste et brise sa lance, Antlia vise à côté. Les deux jouteurs restent en selle.
Seconde lance
Les deux jouteurs frappent l'écu de leur adversaire et y brisent leur lance. Mais si Dede parvient à rester stable, Antlia est boutée hors de sa selle, sa chute est sans gravité.

Dedelagratte remporte la joute!

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Guidel

Penelope de France, dame de Neuville sur Saone affronte Pao, Seigneur de Saint-Chaffrey et de Crozes

Première lance
Les deux frappent à côté. Les chevaux se croisent, mais pas un impact ne se fait entendre.
Seconde lance.
Pao brise sa lance sur l'écu de Penelope, qui se contente de toucher son adversaire. Les deux jouteurs chutent.

Double chute, Pao l'emporte à une lance brisée contre 0.

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Guidel

Kederick de Saint-Pringent, baron de Montfort et seigneur d'Aubenassonaffronte Kernos Rouvray, seigneur de Glandage et de Genay

Première lance
les deux frappent à côté.
Seconde lance
Kederick rate encore son adversaire. Kernos vise correctement, brise sa lance et fait tomber son adversaire, qui chute indemne.

Kernos remporte la joute, Linala de Stella aurait été fière de lui!

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Guidel

Romuald Mac Cornell, seigneur de Baternay affronte Pathan dict "Vif-Argent", vicomte de Montluel

Première lance
Les deux jouteurs touchent. Si Mac Cornell brise sa lance, Pathan se contente de toucher son adversaire. Les deux chutent.

Double chute, Mac Cornell l'emporte à une lance brisée à 0!

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Guidel

Zwyrowsky, vicomte de Crots, baron de Saillans et de Marsanne, seigneur de Ribieraffronte Geronimo, seigneur de Glaizil.

Première lance
Geronimo rate son adversaire, une erreur qui ne pardonne pas.
Zwyrowsky touche, brise sa lance et projette le conseiller militaire hors de sa selle.

Zwyrowsky remporte la joute, ce qui cloture ainsi le premier tour des joutes de la Saint-Georges!

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Lady_antlia

[Joutes Dedelagratte contre Lady_Antlia ]

Calme, concentrée sur sa monture le jeune Syrius, elle observait le jouteur au bout de la lice: Dédé ....
Syrius piaffait, nerveux, sans doute le souvenir de la chute de la jeune femme lors de la dernière joute?
Qui sait ce qu'il pouvait se passer dans sa caboche, mais, elle posa sa main sur son encolure lui murmurant des mots réconfortants.
Leurs premières joutes, découverte complète ..Antlia avait du mal à le calmer: respiration bruyante, nasaux de même ... Un petit tour complet sur eux même ...
Elle se baissa alors sur son encolure : mots réconfortants encore une fois.

Son escuyer lui tendit alors sa lance, il était temps à présent.

Prenant une grande inspiration bloquée dans son amplitude par la charpie que Guidel lui avait apportée, elle se plaça à présent, Syrius suivant tout de même correctement les mouvements du mord.

Antlia à travers la faible ouverture de son heaume de joute scrutait, attendait le signal.

Au premier assaut, les chevaux s'élance à vive allure. Les lances s'abaisse. La stature imposante de Dédé se rapproche, elle serre les dents voyant le choc arriver.
Coup sourd sur son armure, le bruit du bois qui se brise, choc qui se répercute dans le corps.
Sans avoir le temps de réaliser, elle se retrouve de l'autre coté. Il l'a touchée, et durement.

Les cavaliers se remirent en place, Dédé changeant sa lance. Elle a mal aux côtes mais rien de grave semble t il .. Juste l'impact.
Dédé était un adversaire de taille et avait sans doute l'expérience de ces jeux . Ils s'élancent à nouveau et le choc fut terrible ... pour la jeune femme .
La lance de dédé la souleva de sa selle et la projeta dans les airs pour retomber lourdement à terre, son armure chantant un bruit sinistre de métal froissé.
Durement sonnée elle reste un moment à terre, les yeux rivés sur le ciel bleu, essayant de retrouver sa respiration.
Elle se leva péniblement, sentant bien que sans la charpie elle se serait bien blessée ... Elle remerciait Guidel intérieurement.
Elle regarda Dédé toujours à cheval, enleva son heaume puis lui adressa un sourire un peu grimaçant, inclina la tête et s'en retourna sans sa tente compter les ecchymoses.

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Phelim

[Joutes contre KA]

Phelim souriait aux paroles d'apaisement de Helsinki. Ses premières joutes ... contre un ami en plus ... et si maladroitement il le tuait?
Glacé à cette idée ... quoi qu'en fait, ça lui apprendrait à toujours l'embêter ... il ne refusa pas le verre que lui offrait Helsinki et le descendit d'une traite.

Il toussa violemment en lui tendant le récipient vide.

Raaaa Helsinki, c'est fort !
Combien t'a payé l'ennemi pour me rend saoul?

Il n'eut pas le temps d'entendre la réponse que déjà on le hissait sur son cheval alors que le Seigneur de Saint Véran apparaissait en face.
Il récupéra sa lance et ses doigts s'y crispèrent dessus.

Le signal ... Il lança Rouge au galop puis il protégea son buste de son écu tout en visant celui de son adversaire.
Il se sentit soudain glisser de sa selle. La lance du Briançonnais se trouvait planté en plein milieu de son écus. Il serra les jambes et senti les côtes de son cheval craquer. Il eut le temps de remarquer sa lance au niveau du ventre de Ka avant de se reconcentrer enfin de ne pas lacher ... Soit la lance cassait, soit c'est le cheval, car hors de question qu'il se laisse expulser par le bailli. Ha ça non alors !

Finalement, ce fut la première possibilité qui se produisit et le Capitaine regarda en souriant le montagnard de son coeur partir violemment en arrière. Bah il n'aurait surement rien, les habitants de par là-bas étaient increvables de toute manière ....

Il descendit de sa monture et s'approcha du corps à terre, lance toujours en main. Il la planta au sol et s'y appuya dessus. Il dit de sa voix la plus virile et de son air le plus classe.

Désolé l'oisillon, mais contre le Seigneur de Tassin la Demi Lune, tu ne seras toujours que le second.
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Penelopedefrance

Son tour arriva enfin, Pénélope monta à cheval, souriante sous son heaume, la Dame de Neuville dont la tenue et le sens de la visée aurait fait rougir un aigle dirigea son regard vers les tribunes, et salua ses amis d'un signe de la main, puis ne pensant plus a rien.. son esprit vidé de tout ce qui n'était pas son cheval sous elle.. la cible devant et la lance dans ses mains..

D'un coup de talons, elle indiqua à Xéna le signal du départ.. heureux son destrier s'élança, galopant rapidement, de façon stable comme il l'avait appris... laissant tout le loisir a sa maîtresse de bien cibler son adversaire et de se concentrer sur sa lance...

Malheureusement tout s'arrêta bien vite et en un rien de temps elle se retrouve à terre, grimaçant pour ne étouffer un cri quand son genou vrilla en cognant le sol.
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~ Fidelitate et Honore ~

Kernos

[Le soir des éliminatoires, la tente du Rouvray & les lices]

Kernos haussa les épaules devant l'étonnement et la remarque de Laura sur sa mémoire des titres et fonctions.

Déformation professionnelle, dirons-nous, l'étiquette et le protocole sont deux choses requises quand on navigue dans le domaine de la politique et de la diplomatie, et vu que j'ai exercé dans l'un et dans l'autre... Et puis, à force de fréquenter les rangs de la noblesse, on finit par s'habituer à ce petit jeu.

Ils poursuivirent la conversation, passant aux inquiétudes de son épouse sur l'intégrité physique de son mari lorsqu'il s'adonnait à ces jeux dangereux, sur quoi Laura promis de veiller, il ne put s'empêcher de sourire.

Je te fais confiance là-dessus, Laura. S'il arrivait que la lance de mon adversaire glisse au mauvais endroit, ou que je sois victime d'une mauvaise chute, je sais que je serai entre de bonnes mains... C'est pourquoi je peux me lancer sur la lice sans crainte, puisque tu veilles avec soin sur ma vie.

Puis, s'étant levé pour aller aux nouvelles, il s'écarta du feu et de la tente après avoir souhaité à son écuyère une bonne nuit, puisqu'elle avait manifesté son souhait de prendre quelques repos. Ses pas le conduisirent à travers le campement, reconnaissant, au passage, les couleurs flottant à l'entrée des tentes qu'il dépassait en se promettant d'aller visiter plus tard les jouteurs de sa connaissance, jusqu'aux lices où les éliminatoires s'étaient déroulées.

Il apprit ainsi que Zoyas et la Baronne Antlia s'étaient désarçonnée mutuellement, que Phelim l'avait emporté sur Ka, que Florian avait fait chuter Walan, qu'il ne rencontrerait pas Max de Mions sur la lice, Dede l'ayant jeté à bas de sa monture et qu'Argael et Jean Zwyrowsky en était venu à l'épée, et que c'était le Goupil qui avait eu le dernier mot. Kernos regretta de ne pas être arrivé plutôt, il aurait voulu assisté aux passes des deux Vicomtes, deux fines lames qui se valaient aussi bien sur le plan de la force que de la ténacité et de l'expérience... Dommage, songea t-il, tout en reprenant le chemin de sa tente, dommage d'avoir manqué ça.

De retour, il rentra directement dans son pavillon, préférant laisser Laura à son sommeil, puis se coucha après une légère collation.

[Le matin du premier tour]

Le soleil venait à peine d'éclairer Lyon de ses premiers rayons, quand les pans de la tente du Rouvray s'écartèrent pour laisser place à un Kernos bien réveillé et vêtu de son gambison. Ses yeux se posèrent en premier lieu vers les restes du feu de la veille, afin de voir si Laura été déjà levée, puis il prit la direction du panneau où étaient affichées les différentes rencontres de la journée. Ainsi, c'était Kederick son premier adversaire, il ignorait si celui-ci avait une grande expérience en la matière, mais le fait qu'il ait désarçonné le Duc d'Albon lors des éliminatoires montrait qu'il savait tenir la lance et mener monture... l'affrontement serait intéressant, se dit-il avant de retourner à son campement.

Laura, il est temps pour moi de me préparer, je vais être confronté au Grand Officier de la Prévôté. Occupes-toi de Corwin, pendant que je me charge de mon harnois.
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En deuil d'une amie, en deuil d'un chef, en deuil de Linala
A nos compagnons morts pour la Couronne

Dedelagratte

À peine eut-il le temps d'aller trinquer avec son amis Max qu'il fallait se preparer à la deuxième joute, il etait tombé contre La Baronne de Grignan Lady_Antlia, combat rude en perspective.

DeDeLagratte se positionna sur la ligne de depart, il regardait son adversaire avec un air concentré, il etait dans sa bulle, désormais plus personne ne pouvait le déranger, il n'entendait plus rien mis à part son coeur qui etait en train de battre, toujours un peu plus vite que d'habitude, nervosité oblige.

Le premier assaut est donné, Les deux cavalier s'élancent, DeDe abaisse sa lance tout l'ajustant et vise juste, l'on put entendre la lance se briser, pendant ce temps son adversaire vise à côté, les deux cavaliers purent se rester en selle.

Deuxieme lance, DeDe s'elancent, DeDe abaissent de nouveau sa lance, vise l'ecu de Grignan et brise, son adversaire egalement reussi à viser l'ecu et brise sa lance sur l'ecu de Pusignan mais celui ci parvint à rester stable et en selle pendant que son adversaire, la baronne de Grignan n'a pas cette chance et chute laissant la victoire à DeDeLagratte.

Ce dernier prit le soin après etre descendu de sa monture et son heaume enlevé il lui adressa un sourire esperant que ses blessures étaient sans gravité
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Ambassadeur du Lyonnais-Dauphiné auprès du Duché d'Orleans et du Grand-Duché de Bretagne.

Akula

[JOUTE FEANARO CONTRE AKULA]

Akula attendait patiemment son tour, les bruits des harnois tombant à terre mirent ses nerfs à rudes épreuves. Puis vint son tour, il devait jouter contre le Seigneur de Neuville sur Saone. Arrivé au bout de la lice il prit la lance que lui tendait Passepartout comme un robot. D'où il était son adversaire semblait tout petit.
Le signal fut donner et Akula lança Mand'arb au galop, celui-ci ne se fit pas prier pour prendre son élan puis conserver une allure stable sans trop malmener son cavalier. La distance diminuait et Feanaro ne semblait plus aussi petit qu'auparavant.

BANG

Le choc lui paralysa le bras mais il ne sentit pas de coup en retour, Féa l'avait manqué sur la première lance. Il fit demi tour au bout de la lice pour la deuxième lance.
Il ne sentait plus son bras et ne toucha pas.

Il sentit le choc de la troisième lance mais ne sait pas comment il resta en selle mais entendit comme un carillon qui sonnait l'angélus.

A la quatrième il ne vit que le ciel à travers la fente de son bacinet.
C'était fini Féanaro l'avait vider des ses étriers. Il se releva tant bien que mal et vint saluer son victorieux adversaire.

Toutes mes félicitation Messire pour votre belle victoire.
La vie étant un éternelle recommencement vous avez ,encore aujourd'hui et avec brio, su m'enseigner l'art de la joute et de la chute. Je vous souhaite de réussir plus avant dans ce tournois. Quand à moi je vais de ce pas essayer de m'extirper de ce harnois bien cabossé.
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Maccornell

Le Seigneur de Baternay avait installé sa tente non loin de la lice. Il avait été voir les éliminatoires. Une chance pour lui, il était qualifié directement pour les joutes. Les affrontements furent de toute beauté, en particulier celui qui opposa le vicomte de Monestier de Briançon au vicomte de Crots. De valeureux adversaires avaient déjà été éliminés, maintenant il en restait seize. Ceux qui n'avaient pas eu de tour d'échauffement allaient pouvoir entrer en piste.

MacCornell ne savait dire si le tirage au sort était à son avantage ou non. Il ne connaissait pas son adversaire. Tout au plus, lui avait-on renseigné que l'homme était lui aussi au tir à la corde. Jusque là, tous les tournois auxquels il avait participé s'était soldés par une élimination directe. Il espérait que son adversaire n'avait jamais jouté. Mais l'homme était Vicomte, le Vicomte de Montluel. Sans doute a-t-il beaucoup d'expérience. Afin de se concentrer, MacCornell était resté sous sa tente jusqu'à l'appel du hérault.

Guidel a écrit:

Romuald Mac Cornell, seigneur de Baternay affronte Pathan dict "Vif-Argent", vicomte de Montluel

[i]Première lance
Les deux jouteurs touchent. Si Mac Cornell brise sa lance, Pathan se contente de toucher son adversaire. Les deux chutent.

Double chute, Mac Cornell l'emporte à une lance brisée à 0!

Juché sur Bouillon, il se présenta en lice et salua son adversaire. Le Vicomte lui rendit son signe. Au son des trompettes, les deux hommes foncèrent l'un vers l'autre et puis ce fut le choc. Le Vicomte l'avait touché en plein sur le torse. Le Seigneur de Baternay se retrouva une fois de plus les quatre fers en l'air. Péniblement, il se releva sa lance en main. Elle était cassée. Ainsi j'ai touché mon adversaire, maigre consolation... Puis cherchant Montluel il le vit lui aussi se relever. Mais je l'ai touché ! Un sourire s'afficha sur son visage. Il retira son casque et s'adressa au Lyonnais.

Merci pour cette joute Messire, j'espère que nous aurons l'occasion de nous retrouver ultérieurement.

Il retourna ensuite sous sa tente pour se reposer avant la prochaine confrontation.
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Conseiller communal d'Embrun - BCE
Armurier

Ka_de_brugeliete

[ Joutes contre Phélim]

De Saint-Véran venait d'être monté sur Malboreau, sa monture, tandis que l'Ostrogoth lui tendait la Lance qu'il avait confectionné pour son seigneur.

Ka s'apprêta alors. Il devait jouter contre le capitaine. Il l'avait déjà battu au duel amical aux épées et partit confiant se mettre en place.

Le signal fût donnée et le Seigneur lança sa monture à toute allure! Le bruit des sabots résonnait dans son armure tandis que les 2 compères se rapprochaient de plus en plus. Ka fût le premier à toucher l'écu de son adversaire !
Serrant les cuisses il pensait la joute faite quand il sentit la lance craquer en ses mains et celle de son adversaire le frapper de plein fouet.

Déstabilisé par sa première touche, le seigneur quitta sa selle et chût bruyamment au sol !

La rage l'aida à se relever aussi vite et il n'entendit pas les taquineries de son adversaire. Il se dirigea vers l'Ostrogoth avec sa lance brisée et lui assena 3 grands coups dans les flancs!

"Âne batté de stupide alcoolique ! Que m'as tu donc la fourré dans les pattes pour une lance de pacotille! Vil imbécile!"
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Nynaeve87

Les fêtes de la Saint-Georges battaient leur plein depuis quelques jours. Il semblait que le temps s’était accordé avec les festivités et que sa clémence permettait toutes les audaces.

Nyna et Géro étaient tous deux inscrits pour les joutes.
C’était une première pour la jeune femme qui était tout excitée à l’idée de se lancer sur autre chose qu’un mouton inconfortable et, il faut le dire, assez peu maniable en vérité.

Nyna avait demandé à Alexian d’installer leurs tentes au mieux, afin de veiller à leur confort avant et après l’effort qui, à y penser, serait sans doute considérable. Malgré sa carrière militaire et un entrainement régulier, la toute fraiche vicomtesse appréhendait un peu.

Avant de revêtir son harnois, elle alla vérifier que son cheval était lui aussi bien protégé.
Elle n’avait pas emmené Isis, trop légère, pour ce genre d’épreuve et avait choisit pour ce faire un cheval plus lourd et plus solide.
Galion était gris et altier, un hongre fier et fougueux.

Satisfaite au premier regard, elle poussa un peu plus loin, resserrant une attache, rassurant d’une caresse et d’un mot affectueux.

Souriante, elle retourna sous la tente où l’attendait son futur mari qui avait décidé de l’aider à revêtir son armure lui-même, peut-être un peu jaloux du jeune garçon qu’elle avait comme serviteur, le seul qu’elle ait jamais accepté aimant tout faire de ses dix doigts.

Doucement, sans faire de bruit, elle s’approcha de lui alors qu’il préparait les différentes pièces nécessaires.
Posant ses mains sur ses épaules elle vint déposer un tendre baiser au coin de ses lèvres…

Je pense qu’il est temps, le premier tour commence. Je ne connais pas mon adversaire, je ne voudrais la faire attendre.

Elle lisait son amour dans tous les gestes qu’il avait pour elle.
Appliqué, il n’omit aucunes attaches.
Alors, habillée de pied en cape, elle fit approcher le hongre afin de l’enfourcher.
Elle se sentait lourde et maladroite tant et si bien qu’un Géro tout hilare, dut l’aider à nouveau…

Le regardant d’un air qui signifiait… tu ne perds rien pour attendre malicieux, elle s’en fut enfin sur la lice.

A son grand regret, le combat fut de courte durée.
Sa lance se planta dans l’écu de son adversaire et perdant l’équilibre se retrouva piteuse, les quatre fers en l’air…même Galion semblait la regarder, moqueur.

Le souffle coupé, elle retira son heaume, essayant de sourire à la jeune dame qui lui tendait la main…

Je crois bien que vous avez gagné…
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Ambassadeur en Normandie, Conseiller Militaire
Ex gouverneur, Ex bailli, Ex connétable, Ex maire...

Guidel

Le second tour des joutes s'annonçait, enfin... Et parmi les huit jouteurs encore en lice, un seul représenterait Saint-Georges, et peut-être un autre le dragon, mais il ne s'aventurerait pas jusque là dans ses comparaisons... Encore une fois, il retira les galets excédentaire de son sac de velours pour que ne subsistent que 8 galets. Il tira un à un les numéros, les nota et les fit afficher.

Quelques heures plus tard, c'était à nouveau sur le sable qu'on pouvait le trouver, pour arbitrer ce second tour, ou ces quarts de finale par ailleurs. Les longues trompettes d'airain sonnèrent et il fit son annonce des jouteurs, commentant brièvement les échanges.

Voici venir le second tour des joutes de Saint-Georges! Que les jouteurs s'avancent...
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Guidel

Déjà, les gueux qui assistaient au tournoi scandaient "Hardi au Goupil! Hardi au Goupil!" Cri repris par les gens vêtus de sinople, gueules et or de la maisont des Zwyrowsky. La prouesse des éliminatoires leur avait donné sans doute l'envie de supporter l'ancien gouverneur, chancelier et capitaine.

Feanaro, seigneur de Neuville sur Saone affronte Zwyrowsky, vicomte de Crots, baron de Saillans et de Marsanne, seigneur de Ribier

Première lance.
Bonne visée des deux jouteurs.
Feanaro ne fait que toucher l'écu de son adversaire tandis que Zwyrowsky y brise sa lance.
Cependant, la tenue en selle du vicomte de Crots semble défaillir et il finit par vider ses étriers.

Feanaro remporte la joute par chute.

Le baron s'inclina devant le seigneur de Neuville, toujours en selle, puis devant le vicomte de Crots, qui reprenait ses esprits assis dans le sable pour les saluer, tandis que les supporters du Goupil regardaient en direction de Feanaro, se préparant sans doute à le prendre pour nouvelle idole, du moins jusqu'à ce qu'il ne choie à son tour...
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Guidel

Guidel a écrit:

Dedelagratte, seigneur de Pusignan affronte Romuald Mac Cornell, seigneur de Baternay

Première lance
Chacun des jouteur touche et brise sa lance, mais Dedelagratte met tellement de force dans son coup qu'il boute Mac Cornell à bas de sa monture.

Dedelagratte remporte la joute!

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Guidel

Hardryan, gouverneur du Lyonnais-Dauphiné affronte Demons, baron de Salerans.

Première lance
Les deux chevaux s'élancent l'un vers l'autre.
La lance d'Hardryan rate son objectif tandis que celle de Demons touche, se brise et fait tomber le gouverneur.

Le chancelier de l'Ordre de Saint-Georges, Demons, remporte la joute!

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Guidel

Pao, Seigneur de Saint-Chaffrey et de Crozes affronte Kernos Rouvray, seigneur de Glandage et de Genay

Première lance

Les jouteurs talonnent leur destrier et l'impact des deux lances se fait entendre en même temps.
La lance de Pao reste indemne et celle de Kernos se brise. Pao choit.

Demeuré seul sur sa selle, Kernos remporte cette joute!

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Maccornell

Le hérault avait fait appeler les concurrents pour les quarts de finale. Un écuyer avait fait aidé le Seigneur de Baternay à s'équiper. Un palefrenier avait donné à manger à Bouillon et l'avait soulagé de son barda un moment. L'embrunais remonta sur son destrier et s'approcha de la lice. Ce fut d'abord le Seigneur de Neuville sur Saone qui affronta le Vicomte de Crots. Le premier remporta l'échange.

Ensuite Guidel l'appela ainsi que le seigneur de Pusignan. La visière levée, MacCornell s'adressa au Prévôt.

Seigneur de Pusignan. Que le meilleur gagne et qu'Aristote nous épargne les blessures !

Après l'échange avec le Conseiller militaire, il ferma son heaume et attendit le signal de départ. C'était parti. Il lança sa monture en regardant attentivement les mouvements de son adversaire. Concentré sur son affaire, il touche et brise sa lance. Mais son adversaire riche de son expérience de vétéran fait de même et l'envoie au sol. Un peu sonné, MacCornell se relève et salue son adversaire et l'arbitre.

Dede, bonne chance pour la demi-finale et la finale...

Baron de la Salle, grand merci pour ces joutes ! Elles resteront dans ma mémoire.

Ensuite, il retourna sous sa tente pour passer une tenue plus agréable pour venir voir la suite du tournoi.
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Conseiller communal d'Embrun - BCE
Armurier

Kernos

[En lice pour le premier tour, Rouvray contre Saint-Prigent ]

Son blanc harnois revêtu et sa monture enfourchée, Kernos prit le chemin de la lice en compagnie de Laura pour le premier tour des joutes de la saint Georges de Lydda. Sa visière levée laissait entrevoir son visage impassible et son regard perçant, alors que Corwin foulait le sable pour prendre place du côté qui lui avait été attribué pour cette première passe contre le Baron de Montfort... Kederick, voilà longtemps qu'il n'avait eu loisir de le croiser, depuis qu'il avait quitter Mercurol exactement, n'ayant peu assister à ses épousailles, chose qu'il regrettait d'ailleurs, de graves affaires l'avaient tenu loin des mondanités pendant un certain temps, peut être même une misanthropie passagère mais les temps et son humeur avaient changé depuis, et voilà qu'il se tenait sur la lice, sous le regard des tribunes, prêt à chevaucher et à rompre la lance pour le plaisir du public et le sien.

Pour l'occasion, il avait fait réaliser un caparaçon de tissu et une cotte d'armes aux armes écartelées de Glandage et de Genay que sa monture et lui arboraient. Et c'est ainsi paré, qu'il gagna son couloir quand Guidel annonça son tour et celui de Kederick, après s'être saisi de la lance que lui tendait Laura. Lance haute, talon reposant sur sa cuisse, il jeta un dernier coup d'oeil à son adversaire avant de baisser sa visière et de se préparer au signal de l'ancien Dalphiné.

L'appel fut lancé, et Kernos pressa son écu contre son plastron tout en afrautant sa lance et en éperonnant Corwin. Les deux cavaliers s'étaient mis en branle et galopaient le long de la barrière, s'apprêtant au contact. Alors qu'il approchait du centre de la lice, Kernos coucha sa lance en direction de l'écu de Saint-Prigent, calant bien l'extrémité de la hampe sous son aisselle et laissant dépasser la pointe de celle-ci du côté sénestre de son destrier. Le Seigneur des Lances affermit son assiette, portant une partie de son poids sur le devant et resserrant l'étreinte de ses jambes contre les flancs de sa monture, prêt pour le choc.... mais rien ne se passa. Les deux lances avaient rencontré le vide, les deux cavaliers avaient mal ajusté leurs coups ou bien mal évalué la distance et la vitesse, et chacun s'était croisé sans dommage.

Arrivé à l'autre bout de la barrière, Kernos redressa sa lance et fit faire demi-tour à son frison pour un deuxième passage. Le signal retentit à nouveau, et les deux nobles s'élancèrent à nouveau sur la lice, sans doute encore plus déterminé à toucher l'écu de l'autre. Abaissant à nouveau sa lance vers Kederick, Kernos appuya son bassin contre le pommeau de la selle pour lui donner plus de force et plus de stabilité et poussa son cri d'armes.

JAMAIS NE PLOIIIIIIE!!!!

A sa voix, répondit un craquement sec, suivi du bruit sourd et métallique d'une chute en armure. Kernos tira sur les rênes de Corwin, une fois arrivé en bout de course, et lui fit faire volte-face et leva sa visière. Saint-Prigent était au sol, mais il semblait indemne, peut être un peu sonné, Kernos en fut rassuré et il dirigea sa monture, au pas, vers le Grand Officier de la Prévôté qu'on aidait à se relever. Arrivé à sa hauteur, il fit faire halte à sa monture et s'adressa à son adversaire vaincu.

Merci Kederick pour cette belle passe, j'espère que je ne t'ai point meurtri... cela me chagrinerai fort de t'avoir blessé alors que nous nous revoyons pour la première fois depuis mon départ de la Chancellerie.

Puis il hocha la tête en guise de salut et de remerciement, avant de talonner son destrier pour longer les tribunes en levant le moignon de sa lance et rejoindre son écuyère.
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En deuil d'une amie, en deuil d'un chef, en deuil de Linala
A nos compagnons morts pour la Couronne

Geronimo2751

Géro était entrain de passer de l'huile sur les pièces d'armure de nyna, d'une part pour les lustrer et d'autre part pour qu'elles coulissent bien entre elles.
Sa compagne vint l'interrompre avec un baiser pour lui dire que c'était l'heure.
Il la prépara avec attention sa compagne pour la joute, prenant bien garde que tous les lacets de ses pièces d'armures soient fixées, cubitières, canons, spalière, gantelets, plastron. Il tira sur l'épais gambison de laine qui sortait de ce dernier pour éviter les plis. Pas que la saison le nécessitât mais il serait fort utile pour amortir les chocs.
Enfin, il s'attaqua aux jambière et autres genouillères.

Faisant quelques pas en arrière et lui sourit.

Bien je pense qu'Alexian a passer son caparaçon à ton cheval.

Il lui sourit et vint l'embrasser avant de lui tendre son heaume.
Il la regarda marcher dans un cliquetis infernal, difficile d'être discret dans un tel accoutrement.
Elle essaya de monter à cheval, il ne put s'empêcher de sourire.
Alexian amena un escarbot pour l'aider.

Il enfourcha plume et vint se placer à ses côtés. A son étendard, il y avait ajouté celui de la vicomtesse.

N'ayant aucune expérience de joute, il se pencha vers elle quand il lui donna sa lance et ne puis lui prodiguer que de la prudence.

Fait attention à toi mon amour

Il la regarda s'élancer, non sans une certaine appréhension.
Quand il la vit se faire désarçonner, il se redressa dans ses étriers prêt à bondir vers elle, mais il la vit retirer son heaume et se relever avec l'aide de son adversaire. Plus de peur que de mal ...

Il vint cependant s'enquérir de son état.

Comment te sens tu ?

Il ne put s'empêcher de regarde si son plastron avait été touché. Aucune marque apparente, il en était rassuré. Elle confirma que bien qu'un peu sonné elle se sentait bien.
Le seigneur duGlaizil déserra les lacets qui fermait sa cuirasse qu'elle respire un peu mieux et lui prêta son bras pour rejoindre leur tente à pied, afin de lui retirer ses kilos de ferraille maintenant superflus.
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Guidel

Demi-finale: Dedelagratte, seigneur de Pusignan affronte Feanaro, Seigneur de Neuville-sur-Saone

Première lance:
Les deux jouteurs, qui commencent à être de plus en plus à l'aise sur la lice lyonnaise, atteignent leur objectif et brisent leur lance.
Mais la tenue en selle du seigneur de la Garde semble bien meilleure que celle de son adversaire qui a tôt fait de rejoindre le sable de la lice.

Dedelagratte l'emporte donc pour avoir fait chuter son adversaire!

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Guidel

Demi-finale: Demons, baron de Salerans affronte Kernos Rouvray, seigneur de Glandage et de Genay

Première lance
Les deux jouteurs visent correctement cette fois aussi et brisent leur lance.
Mais le chancelier de l'Ordre de Saint-Georges semble faire montre d'une force exceptionnelle cette fois et il pousse le Seigneur de Genay en bas de sa selle.

Demons remporte la joute par chute de Kernos Rouvray.

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Guidel

Guidel a écrit:

Grande Finale: Dedelagratte, seigneur de Pusignan affronte Demons, baron de Salerans

Première lance:
Les chevaux, excités par la demi-finale qui vient d'avoir lieu, soufflent et grattent le sol, sans doute aussi avides d'en découdre que leurs cavaliers. Un seul parmi les deux jouteurs représentera Saint-Georges.
Pressions des talons, les lances s'abaissent, premiers martèlements sourds des fers sur le sable et... C'est l'impact!
Tous deux font encore honneur à leur réputation, ils touchent l'écu de l'adversaire et y brisent leur lance. Second son métallique... Dedelagratte au chuté, tandis que Demons le contemple du haut de son destrier.

Pour avoir fait chuter le seigneur de Pusignan, Demons remporte la joute et le tournoi de la Saint-Georges!

Ainsi, Demons, baron de Salerans, est sacré Champion de Saint-Georges, titre honorifique qu'il conservera jusqu'à ce qu'un nouveau tournoi de Saint-Georges soit organisé!

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[RP] Festivités de la Saint-Georges: Les JOUTES