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[RP] Festivités de la Saint-Georges: Les JOUTES

Guidel
Il sortit enfin de sa tente, imaginant avec plaisir les jouteurs trépignant d'impatience, se préparant ajustant harnois ou s'enquérant de l'humeur de leur monture.

Il se retint d'aller visiter la baronne de Grignan pour lui adresser ses encouragements et s'assurer qu'elle était fin prête, voyant que Zoyas pénétrait déjà dans sa tente.

Il se plaça sur le sable de la lice, accompagnés de quelques hommes portant des busines, ces longues trompettes, et habillés aux couleurs du grand duché. Sur un signe de sa main, ils se mirent à claironner de façon à être entendus dans tous les recoins du camp.

Il n'y mit pas trop de formes pour cette fois, une phrase claire qui ne laissait aucun doute sur la suite des évènements.


Que les jouteurs s'avancent et s'élancent pour la plus grande gloire du Lyonnais-Dauphiné!

Déjà les cavaliers en armure et leurs chevaux, vêtus selon leurs couleurs, leurs armes, leur blason pénétraient dans la lice, foulant le sable où ils s'affronteront prochainement.

Pour les nouveaux jouteurs, et les autres aussi d'ailleurs: voici un bref descriptif des évènements qui se sont passés sur la lice. Ensuite, libre à vous d'adapter cela dans un beau rp. Volontairement, je n'ai pas donné trop de détails la plupart du temps pour laisser de la liberté à chacun. Bon amusement!




Citation:
Lady Antlia Kennedy, baronne de Grignan et Dame de Urre affronte Zoyas, Dame de Marcieu



Première lance
Zoyas vise à côté, Antlia touche et brise sa lance, mais ZOyas reste en selle.

Seconde lance
Les deux jouteuses touchent et brisent leur lance... Et...
Surprise générale, les deux Dames chutent!


Après une double chute, Lady Antlia l'emporte à deux lances brisées contre une seule.



Citation:
Phelim, seigneur de Tassin Demi-Lune affronte Ka de Brugeliete, seigneur de Saint-Véran



Première lance
Les deux jouteurs touchent leur adversaire et Ka brise sa lance sur l'écu adverse.
Mais Phelim tient en selle et, contre toute attente, désarçonne son adversaire.


Ka chute, Phelim remporte l'échange.


Citation:
Walan de Meysieu, vicomte d'Ancelle, baron de Charpey et seigneur de Meyrieur affronte Feanaro, seigneur de Neuville sur Saone



Les deux lances rencontrent les écus et se brisent.
Mais Feanaro, déplaçant adroitement son poids, fait chuter son adversaire sur ce premier coup.


Walan déchu, Feanaro remporte la manche.


Citation:
Argael, vicomte de Monestier de Briançon, seigneur de Montgenèvre et de Saint-Giraud affronte Zwyrowsky, vicomte de Crots, baron de Saillans et de Marsanne, seigneur de Ribier.



Deux jouteurs forts et adroits, un échange qui se veut prometteur.
Premier impact, les lances atteignent leur but et se brisent, les deux anciens Briançonnais ne se laissent aucune chance.
Le renard est adroit et semble mettre toute sa force dans l'impact, ce qui fait tomber le vicomte de Monestier.
Mais... Oh! Le vicomte de Crots, déséquilibré lui aussi chute!


Ex aequo, deux chutes, une lance brisée partout.

Les jouteurs se relèvent et doivent sortir l'épée pour en découdre.

Le Goupil ne perd pas de temps et frappe le premier et touche son adversaire, qui encaisse le choc sans dommage.0-1
Il retente un nouvel assaut, mais Argael pare cette fois avec adresse. 0-1
A nouveau, c'est Zwyrowsky qui attaque, il est déchainé! Il frappe et Argael se retrouve légèrement blessé, mais rien n'est encore perdu pour le Briançonnais. 0-2
Argael se redresse et prend l'initiative à son tour. Il frappe et touche, mais sans infliger quelque dommage à Zwyrowsky. 1-2
Zwyrowsky attaque à nouveau et touche sans dommage. 1-3
Argael attaque, Zwyorwsky pare. 1-3
Argael attaque à nouveau et touche. 2-3
Zwyrowsky attaque, Argael pare.
Zwyrowsky attaque et touche son adversaire. 2-4
Argael attaque et touche. 3-4
Argael attaque et touche à nouveau.4-4
Zwyrowsky attaque, Argael pare.4-4
Zwyrowsky attaque et touche Argael. 4-5


L'arbitre adresse un léger signe aux busineors qui sonnent la fin du duel entre les deux vicomtes, anciens gouverneurs et Briançonnais de souche.
Du Fier ou du Goupil, le Goupil l'emporte, mais de justesse par 5 touches contre 4, laissant son adversaire légèrement blessé.
Lyonnais-Dauphinois, vous venez d'assister à une véritable prouesse d'adresse et d'expérience de la part de ces deux anciens militaires! Ils méritent votre ovation!
Zwyrowsky remporte l'échange.


Citation:
Dedelagratte, seigneur de Pusignan affronte Max de Myons, seigneur de Myons



Première lance
Les deux jouteurs se saluent très courtoisement et s'élancent, comme si les amis s'étaient promis un duel honorable.
Tous deux visent correctement, mais si Max ne fait que toucher l'écu de son adversaire, le seigneur de Pusignan brise sa lance et boute littéralement son adversaire hors de sa selle.


De Myons chute, Pusignan l'emporte.


Citation:
Nynaeve, vicomtesse de Monestier de Clermont et dame de Mornant affronte Mallory, dame de Saint-Martin les champs.



Première lance
Les deux jouteuses s'élancent. Nynaeve brise sa lance et Mallory se contente de toucher l'écu adverse.
Cependant, Nynaeve chute sous l'impact.


Mallory l'emporte par chute de la vicomtesse de Clermont.


Citation:
Coppensbe, duc d'Albon affronte Kederick de Saint-Pringent



Première lance
Deux jouteurs adroits, Coppensbe a la force pour lui mais Kederick est fort de son expérience, un échange croustillant en perspective.
Visée correcte pour les deux jouteurs, qui brisent chacun leur lance sur l'écu de l'eur adversaire.
Mais si leur coup est égal, la tenue en selle de l'époux de notre rectrice adorée est bien meilleure.


Coppensbe chute sans mal, tandis que Kederick remporte l'échange, ce qui cloture le tour éliminatoire!


Encore félicitations à chacun des jouteurs, j'ai rarement vu autant de prouesses avant même le premier tour!
Que chacun regagne à présent ses quartiers et panse ses blessures en attendant demain.

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Lady_antlia
Présentation d'elle même et de sa bannière fait ..
Antlia fin prête à en découdre, l'escuyer somme toute très habile avait lacé, serré et placé les pièces de métal ..
Armure pratiquement neuve car peu de combats en somme et jamais de joute. L'occasion de l'étrainer en somme .


La Baronne à l'Etoile n'était pas rassurée, une appréhension des premières fois, pas de prétention à bien faire mais du mieux ... Ne pas blesser outre mesure, ne pas se faire trop mal non plus .
Tout cela trottait dans sa jolie petite tête blonde à grande vitesse .

Bien le choix de la Dame ... ah soucis . Elle sourit et prit une bannière du Baron de la Salle, n'était ce pas ainsi que l'on faisait ?
ll porterait ses couleurs .

En place sur Syrius, piaffant d'impatience, protéger lui aussi de couvertures matelassées et diverses protection .


En place ... de l'autre côté un autre armure juchée sur un autre cheval: Dame Zoyas.
Inspiration, à l'affut du signal que le héraut leur fera. Ne pas laisser son regard sinople contempler ce héraut d'arme .... Cela la retarderait.


Les cavaliers lancèrent les chevaux à vive allure dès le signal donné, lance coincée sous l'aisselle et porter le long du bras. Les pointes s'abaissèrent au fur et à mesure de l'assaut, dans un bruit sourd de sabots martelant la terre.
Antlia s'inclinant légèrement évita la lance de son advrsaire mais vit alors la sienne toucher l'écu de Zoyas, mais au lieu de glisser, celle ci se rompa.

Bout de la lice, elle jeta le bout de lance qui lui restait à terre .... Syrius essoufflé, Antlia également de cet effort court mais intense, de la rudesse du choc.
Son épaule avait souffert mais elle ne le ressensait point encore ... Après.

La Belle contracta légèrement sa cuisse afin que les douleurs lui passent puis on vint lui remettre une autre lance .


Se remettre en place, droite, épaules déployées... Le signal à nouveau.
Rebelotte , cette course, les lances qui s'abaissent : le choc brutal qui envoya à terre les deux jouteuses, les lances brisées éparpillées autour d'elle, le bruit mat des armures qui tombent...
Le souffle coupé par l'impact au sol, elle ne voyait que le ciel à présent.Une sourde douleur lui cuisait l'épaule, la ou avait eu lieu l'impact.
Compter mentalement: deux bras, deux jambes, les doigts de pieds .. Tout y était.
Les clameurs autour lui indiquèrent que la joute était terminée, on l'aida à se remettre debout du fait du poids de l'armure et ota son lourd casque de joute, en forme de bassinnet , les pattes de celui ci ayant sautées lors de la chute. Respirer à nouveau vent rafraichissant son visage.
Elle jeta un coup d'oeil de suite à Zoyas... peu de mal également... soulagement. Elle lui sourit et inclina la tête en signe de remerciement .

Au vu des résultats, elle fit face à l'estrade casque sur le bras et leva son poing en direction des spectateurs .
Elle fit place ensuite aux jouteurs suivants,soulagée.


[ A la suite de la joute ]

Antlia s'enquit de suite, après avoir enlevé encore un peu de poids, de Zoyas. Elle avait bien jouté elle aussi pour une première fois et osait espérer qu'elle continuerait.
Aussi, comprenant l'état ou elle devait être, similaire au sien, elle demanda à ce que lui soit adressé un bouquet de pivoines rosées... sa fleur préférée.
Pour l'heure, elle devait penser à après.. Aussi on lui ota toutes les pièces de son armure, puis en fine chemise, une dame vient lui masser sa cuisse douloureuse, souvenir d'une bataille, et son épaule rougit.


( Edit pour correction )
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Kernos
Détournant les yeux vers les flammes pour réprimer son envie de rire aux éclats devant l'air surpris et larmoyant de son écuyère goûtant au breuvage berrichon, Kernos récupéra la gourde qu'elle lui tendait et la poser à ses côtés. Il se saisit, quand à lui, d'une outre d'eau fraîche pour étancher sa soif, préférant rester sobre, comme à son habitude, tant que les joutes n'étaient pas achevée... du moins, aussi longtemps qu'il tiendrait en selle.

A vrai dire, il a expliqué qu'il y avait trop de jouteurs pour des huitièmes, mais pas assez pour des seizièmes de finale, donc il a été établi qu'un tour préliminaire devait avoir lieu entre quatorze participants. J'ai pas regardé cela en détail, mais je sais juste que vous n'y êtes pas.

Il hocha la tête aux dires de Laura, le sort lui avait été favorable en lui donnant une chance supplémentaire de concourir.

En jouteurs, il me semble avoir vu les noms de Pénélope, MacCornell et Gero sur les annonces, et j'ai reconnu les armes du Seigneur de la Garde Episcopale avec qui vous aviez partagé le vin à Dijon non loin de là, mais j'arrive pas à me remettre son nom.

Le Capitaine Max de la Garde épiscopale de Vienne, Sire de Mions, vassal de sa Grâce Estalabou de Vaucanson, Duc régnant de Gascogne et ancien Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Duc de Gap et Vicomte de Chandieux dans notre province, Baron de Cauna dans son nouveau pays... Je me rappelle bien, enfin mon postérieur d'avantage que moi, qu'il m'a fait chuter en Bourgogne... Espérons que si nos lances doivent se croiser à nouveau, que le sort des armes me soit cette fois favorable.


Ses pensées divaguèrent légèrement vers ces joutes de Bourgogne, ses premières joutes... plutôt courtes, vu qu'il avait été sorti dès le premier tour par le seigneur viennois. Il se rappelait également que c'était là-bas que Laura avait retrouvé son père. Ses yeux se perdirent un instant dans la contemplation des flammes dansant devant lui.
Et vous Seigneur, avez-vous fait bonne route ? Votre épouse et vos enfants ne sont pas venus vous soutenir ?

Kernos se tourna vers son écuyère

Le voyage fut rapide depuis le fort de Genay, et plus reposant que s'il m'avait fallu venir de Die ou de Glandage... le temps est agréable, le Rhône calme et la campagne est paisible en ce moment, que demander de plus? Quand à mon épouse... il secoua légèrement la tête en signe de négation... Elle m'a fait part de son intention de ne pas assister à ma prestation ici, par crainte de me voir chuter ou pire... Elle m'a d'ailleurs intimer l'ordre de ne point me blesser durant ces joutes. Il sourit tendrement en repensant à cette conversation. Enfin, c'est peut être mieux ainsi, beaucoup de chose l'attendent à Die en ce moment, pareil pour nos enfants: recevoir les coffres contenant leurs affaires qui étaient restées à Sainte-Catherine, réinvestir nos appartements, les arranger à sa convenance, retrouver le monde et la vie dioise, etc... Ce n'est pas les occupations qui manquent.

Une pointe de regret vint le saisir... il aurait aimé être là-bas, avec eux, les aider à se réinstaller dans leur demeure, retrouver cette activité éteinte depuis si longtemps, profiter de leur présence, savourer ce retour dont il avait souvent rêvé tout en craignant que ce jour ne vint jamais... Il aurait tout le temps d'en profiter à présent, dès son retour à Die. Kernos se redressa sur ses jambes et s'étira.

Bon! Je ferai bien d'aller faire un tour du côté des lices pour voir les premiers affrontements et les autres jouteurs. Souhaites-tu m'accompagner, ou bien préfères-tu te reposer ici?
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En deuil d'une amie, en deuil d'un chef, en deuil de Linala
A nos compagnons morts pour la Couronne
Zoyas
Tout venait de se dérouler à une allure impressionnante.
A peine avait elle eut le temps de se préparer après sa visite de la tente de La baronne de Grignan, que les premières joutes étaient annoncées. Soit, elle venait donc de monter sur Petits Pieds, la jeune femme rousse et fière, mais d'allure un peu risible dans son armure.

Elle ne l'avais plus mise depuis fort longtemps, celle ci, et ne se sentait pas très à l'aise.
Que dire de la lance ? C'était, loin s'en faut, pas du tout l'arme de prédilection de la soldate qui préférait de loin les arbalètes ou encore mieux, l'arc, plus simple et moins pesant.

Elle tentait donc encore, sérieuse et concentrée de tenir bien droit sa longue lance lorsque le premier coup du départ fut annoncé.
Elle talonna Petits Pieds, qui eut un peu de mal à comprendre, mais fila finalement à toute vitesse..Enfin, aussi vite qu'il le pouvait..

Mais en face, Antlia avait l'air bien plus préparée. Sa lance à elle tenait plus fermement, elle s'abaissait déjà et...

Aouuuuchhhhhhhhhhhhhhhh !

Le premier impact laissa Zoyas un peu sonnée sur son canasson qui finit le parcours de la lice tout seul, Zoyas, les yeux fermés depuis la rencontre d'avec la Lance de son adversaire... En parlant de contact, en ouvrant les yeux, elle se rappela n'avoir absolument rien ressentit au bras qui tenait la sienne, de lance.

Un soupir.
Il fallait y retourner.

Elle baissa la tête, se concentra. Hors de question de faire coup blanc une deuxième fois, il fallait progresser.

Lorsque le signal fut donné, elle s'élança, baissa sa lance rapidement, toucha, se fit toucher elle même, et hop !

Deux coups violents. Elle ne vit ni ne comprit pas grand chose. Sauf que le sol était sacrément solide par ici...

Toujours au sol, elle vit Lady Antlia déjà debout, saluant la foule de spectateurs qui l'acclamaient.

Elle se releva, salua tout de même, pleine de poussière elle aussi, et s'en alla à sa tente de fortune (un drap entre quatre piquets) pour enlever ce truc pénible qui l'empêchait de bouger et qu'on appellait armure...

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http://lacontreedesloups.forumactif.net/index.htm

http://banieresdezoyas.over-blog.fr/
Penelopedefrance


Pénélope était venue assister au spectacle, les joutes étaient réellement un spectacle fort agréable, surtout pour celui qui reste en selle.
Confortablement installée sur un coin de pelouse, elle admirait les armures superbement lustrées, tout en observant l'entrée de Lady et Zoyas, puis Ka et Phélim.

Puis vint le moment où le Seigneur de Neuville entra en lice,Pénélope n'eut d'yeux que pour son époux qui avait fière allure et devait s'opposer au Vicomte d'Ancelle.
Elle concentra toute son énergie sur ce duel qu'elle souhaitait bien évidemment remporté par les couleurs de Neuville.

Adossée contre le tronc noueux d'un vieux chêne, elle sirotait sa fiole de Génépi qu'elle n'avait pas manqué d'emporter avec elle et suivait les exploits de son héros de mari qui fit choir Walan.

Par respect pour le vaincu elle se retint d'applaudir, et sourit à son époux en vidant le contenu de sa flasque.
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~ Fidelitate et Honore ~
Guidel
Pour la seconde fois, le baron sortit de sa tente, pour le deuxième jour des joutes. Il se dirigea vers le panneau et, comme la première fois, il s'assit à la table et s'empara du sac de velours pourpre. Il enleva tout d'abord les numéros attribués aux jouteurs qui avaient été écartés lors des éliminatoires puis tira au sort les jouteurs pour chacune des rencontres, serrant parfois les dents en constatant que certains novices de la lice se retrouveraient face à des jouteurs beaucoup plus forts et expérimentés.

Alea jacta est... Murmura-t-il pour lui-même.

Phelim affrontera Demons
Feanaro affrontera Akula
Hardryan affrontera Mallory
Dedelagratte affrontera Lady Antlia
Penelope affrontera Pao
Kederick affrontera Kernos
Mac Cornell affrontera Pathan
Zwyrowsky affrontera Geronimo

Il dicta tout cela à son intendant, qui recopiait minutieusement les noms des jouteurs, en y ajoutant leurs titres pour les afficher ensuite sur le panneau.

Ensuite, Guidel se leva et se rendit à la tente aux couleurs de Grignan pour s'enquérir de la santé de sa bien-aimée avant qu'elle n'affronte le redoutable Dede...

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Mallory
Le signal avait été lancé, les deux chevaux partirent aux galops.

Mallory pointait fermement sa lance en direction de sa rivale. Aujourd'hui ce n'était pas un mannequin de paille qui se trouvait face à elle... Elle ne devait pas laisser transparaître sa peur.

Elle fit preuve de sang froid et garda sa concentration focalisée sur
Nynaeve, qui écrasa sa lance contre le bouclier de Mallory. Dans le même temps, la Dame de St Martin des Champs parvint à toucher l'écu de la Vicomtesse la faisant ainsi basculer de sa monture.

Mallory descendit de cheval, retira son heaume, et tendit la main à son adversaire vaincue, pour l'aider à se relever.

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Zwyrowsky
Debout sur la lice, Jean Zwyrowsky retirait pesamment son bacinet; il avait dû faire appel à toutes ses ressources et son expérience pour l'emporter et la partie avait été rude.

Il était parti bille en tête, en prenant bien garde à diriger son vouge droit à l'écu adverse. Mais s'il avait été assez heureux pour qu'il en soit ainsi, il n'avait pas pu résister au choc imprimé par la lance d'Argael, et tous deux s'étaient retrouvés à terre dans un nuage de poussière et d'éclisses colorées.

Une fois relevés et l'épée tirée, le vicomte de Crots avait rapidement jugé la situation, et décidé que le temps ne jouerait pas à son avantage.

Sans égards pour la courtoisie, il s'était rué à l'assaut, au cri de "Hardi..!" que complétaient sur la touche ses gens par un "... au goupil!" qui en avait fait se retourner plus d'un. Cet enthousiasme, cette furia, avait payé, et le vicomte lui devait certainement sa victoire, car il avait ensuite durement reçu d'Argael, ne parvenant qu'à grand peine à sauvegarder son avance jusqu'au son du cor.

Il s'inclina en direction de l'arbitre, le remerciant de son compliment, et se rapprocha de son adversaire.


Mon ami, sans rancune? Comment est ta blessure?

Et quand il fut rassuré (s'il avait été bien décidé à ne pas laisser leur chance aux coups puissants d'Argael, il n'avait pourtant pas eu l'impression de faire trop de dégâts en frappant), il ajouta:

Puis-je t'inviter à vider un godet tout à l'heure en ma compagnie, pour me faire pardonner?
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Demons
Arrivé de bonne heure pour les joues, Demons se présenta tout d'abord à la tente d'organisation pour constater qu'il ne ferait pas les préliminaires, c'est déjà ça, il lui fallait maintenant trouver quelqu'un pour l'aider à enfiler son armure maintenant qu'il n'avait plus d'écuyer. Trouvant alors un page du château qui vagabondait entre les tentes Demons l'interpella:
Eh petit! Oui toi!
Oui Monsieur?
répondit l'interrogé
Ça te dirait de gagner une pièce d'or? Je vous bientôt jouter et je n'ai trouvé personne pour m'aider à mettre mon armure, si tu m'aide je te donne la pièce.
Tout heureux le garçon s'empressa de répondre : Je vous suis Monsieur!

Accompagné du page, Demons se dirigea donc vers sa tente, à l'intérieur sur un coffre en bois trônait son armure, elle n'était pas de belle facture mais elle encaissait bien les coups et Demons l'appréciait pour jouter.
Une fois son armure enfilée, Demons remercia le page, lui donna sa pièce et le laissa filer. Prenant alors son heaume où était attaché une plume bleutée, Demons se dirigea de nouveau vers la tente d'organisation. C'est alors qu'il entendit le héraut annoncer les nouvelles joutes, il commençait contre Phelim, souriant Demons se demanda si Phelim avait eu le temps de s'entrainer car il était noble que depuis peu. Gêné de jouter contre un ami, Demons essaya de chasser ses pensées et se dirigea vers l'écurie où son cheval l'attendait ainsi que des écuyers du château de Lyon au service des nobles pour les joutes.

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Akula
Le Seigneur de la Rochette assista au tour préliminaire.
Le spectacle était de qualité et la quatrième joute fut splendide. Le niveau était très élevé du dire des autres spectateurs. Akula ne savait vraiment pas comment il allait s'en sortir. Il devait rencontrer Féanaro, qui fut son instructeur quelques années au-paravent. Il fit mander Passepartout pour commencer à mettre son harnois flambant neuf. Pendant ce temps Salvatore préparait Mand'arb qui contrairement à son habitude ne renâclait pas dans son enclos.
Une fois prêt il se dirigea vers la lice puis attendit son tour.

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Guidel
[Dans la tente de la baronne]

Guidel avait eu la surprise de voir ses propres couleurs flotter aux côtés de celle de la baronne. C'est avec le sourire qu'il pénétra dans la tente, découvrant la jeune femme en chemise, sur le point de remettre son harnois. Il déposa sur un coffre le ballot de charpies qu'il avait emporté avec lui, Aristote sait pour quelle raison.

En silence, il la fit se rasseoir et s'agenouilla devant elle, passant la main sur sa cuisse, examinant la cicatrice qui la faisait parfois tant souffrir, particulièrement quand elle chevauchait.


Ce n'est pas trop douloureux? Faites attention à vous, baronne de mon coeur, ce tour-ci sera encore bien plus ardu...

Il se releva, satisfait de voir que cette légère faiblesse ne s'était pas agravée après la chute et, entrouvrant légèrement le battant de la tente, il appela l'écuyer pour qu'il lui revête son armure.

Silencieusement, il promena son regard sur la jouteuse pendant tout le temps que son écuyer l'aidait à mettre son armure, portant la main à son menton et tournant autour d'elle pour examiner attentivement l'agencement des pièces d'armure.
Une fois la Dame à l'Etoile entièrement vétue de son harnois, le baron congédia l'écuyer puis s'approcha et détacha une courroie rattachant les spallières ainsi qu'une autre attachant le plastron et la dossière. Il lui prit la main et la plaça sur le plastron afin que celui-ci ne tombe pas. Il revint ensuite avec une poignée de charpie- lanières de tissus- qu'il lui cala à plusieurs endroits, sous la poitrine, sous l'aisselle et au niveau de la hanche. Il referma la courroie liant plastron et dossière en la serrant au maximum, malgrès les protestations de la baronne, puis il reprit une autre poignée de charpies et posa le rembourrage improvisé sur l'épaule avant de replacer la spallière, la resserant également.
Il s'exécuta de même sur l'autre spallière et l'autre aisselle puis sur les rebords des cubitières, serrant toujours les courroies autant que possible.Il la contourna encore une ou deux fois avant de rouvrir la bouche.


Voilà... Ca devrait vous protéger des irritations provoquées par le harnois de tournoi et des blessures si les plaques d'armure venaient à se plier en cas de chute ou de coup de lance.

Il lui caressa la joue du revers de la main, suivant la ligne de sa machoire de l'index.

Faites bien attention à vous.

Il s'apprêta à sortir, mais justant avant se soulever le pan de la tente, il se retourna et lui adressa un léger sourire.

Vous avez jouté brillament lors des éliminatoires. Bonne chance pour ce tour-ci.

Et il sortit, enfouissant son sourire dans un recoin de son coeur pour ne laisser transparaître que son attitude détachée, marquée par son léger boitement.
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Lady_antlia
Voila... nous y étions, premier adversaire de taille, Dédélagratte son mari de taverne lorsqu'il s'agissait de faire une blague autour d'eux .
Il lui fallait se préparer, l'affrontement allait certainement laisser des traces. Sa cuisse était légèrement raide mais sans plus..

Dans ses pensées, elle sursauta lorsque le pan de la tente s'ouvrit.
A l'entrée de Guidel, le visage de la jeune Licorne s'illumina. L'Homme qu'elle aimait chaque jour un peu plus avait réussi à se libérer de ses obligations de Heraut d'armes.


Bien le bonjour Mon Aimé. C'est avec grand plaisir que je accueille.


Elle le vit s'approcher d'elle, sourire réconfortant. Les tensions alors s'en allèrent, puis la jeune femme se livra à ses mains expertes, le laissa faire. C'est ainsi qu'il commença à observer si aucun mal ne s'était déclaré mais surtout, il avait décidé de vérifier lui même son armure avant de partir jouter.

Il examina sa blessure sans mot, elle sourit à ses mains sur sa peau, en rougit d'ailleurs mais ne dit mot .
C'est ainsi que petit à petit elle endossa la lourde armure à nouveau. Avec un soupire, elle se plia bon gré mal gré à l'habillage.

Il apparut alors avec dans les mains un monceau de fils de tout genre dont il garnit l'intérieur de l'armure, tassant bien, rendant l'oppression encore un peu plus forte.
Il devait savoir ce qu'il faisait, il en avait l'habitude.

Mais la torture n'avait pas commencé .


Hey! Mais je ne pourrais plus respirer !


Elle ne parlait même pas de sa poitrine oppressée par l'armure.
Sachant qu'aucune protestation ne trouverait écho chez lui, elle le regardait faire. Guidel s'éloigna, la Belle essaya de faire quelques mouvements mais tout cela lui rentrai dans la chair vue la façon dont il avait serré le tout.

Cher Guidel, pensez vous qu'en étant ainsi emmitouflée je pourrais jouer de l'épée si je tombe à terre?

[i]
Aucune réponse... trop absorbé sur le fait de protéger la belle de la moindre blessure .

Alors elle soupira, puis sourit tendrement en le regardant finir sa mise sous clé de son trésor.


Voilà... Ca devrait vous protéger des irritations provoquées par le harnois de tournoi et des blessures si les plaques d'armure venaient à se plier en cas de chute ou de coup de lance.


Cela est sur .... Rembourrée comme je le suis, point de risque!


Petit rire puis caresse rendue de son visage à sa main.


Vous avez jouté brillamment lors des éliminatoires. Bonne chance pour ce tour-ci.


Merci beaucoup Baron de la Salle. Venant d vous j'apprécie le compliment.


Elle le regarda sortir de la tente, puis son regard sinople essaya de voir la jeune femme sous cet amas de métal sans y parvenir.
Bon c'était le moment... inspiration.
Elle prit son casque de joute, regarda la tente puis sortit de celle ci d'un pas décidé.

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Helsinki
Helsinki avait été mandé par Messire Phelim De Tassin La Demi- Lune pour être son écuyer.
des tentes avaient été dressées sur un terrain près de celui où avait lieu les joutes.
Bon nombre de personnes se pressaient là des étendards de toutes les couleurs claquaient au vent.
Mais là n'était pas le temps à la rêvasserie.
Il se pressa et arriva devant la tente de Messire Phelim.
et d'un seul et d'un seul coup planta l'étendard devant sa tente.

Mesire phelim votre premier combat va commencer il est temps pour vous de vous préparer.

Ne vous inquiétez pas tout se passera bien.
Vous allez sans nul doute gagner contre ce montagnard de Saint véran , il n'a sans nul doute jamais vu ce qu'un Tassin de la Demi_Lune vaut.


Il lui tendit un verre.

Prenez ce verre pour vous réconforter.
Avant le combat le réconfort comme on dit par chez nous.


Il prit l'armure soigneusement rangée et la mit à messire Phelim. une fois ceci fait il plaça dans sa main la lance qui donnerait le coup fatal aux jouteurs

Mesire je serais ici pour vous l'enlever.
Porter haut vos couleurs
,


_________________
Code:

Pathan
Menant toujours Ulysse par la bride, depuis le champ de tir à la corde, Pathan arriva enfin au campement, tout en parlant à son cheval.

Et bien mon vieux, regarde moi toute cette populace, ça fait un bail que l’on a pas fréquenté autant de monde. Et regarde moi cette lice, j’espère que tu ne t’es pas encore goinfré de biscuit, sinon on aura du mal à ne pas perde la face.

S’avançant toujours d’un pas lent, il arriva devant le panneau des joutes du jour.

Tient nous joutons aujourd’hui, mais dit moi, ce Mac Cornell, ne serais ce pas celui qui braille comme un putois au terrain de tir à la corde ? Mais oui, il me semble bien que c’est lui. Et bien raison de plus pour le mettre à terre n’est ce pas ? Bon trêves de bavardage, il est tant de rejoindre notre tente, afin de nous préparer.
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Walan
Accompagné de Jehan, l'intendant de Meyrieu qui l'assistait en l'absence d'un écuyer pour le sévir et à qui transmettre son expérience, Sans Repos s'était installé sous la tente aux couleurs d'Ancelle. Soucieux de l'absence d'un certain visage aux yeux pers dans les tribunes de spectateurs et occupé à revêtir la lourde armure nécessaire à l'exercice, il ne suivit les duels précédents que vaguement, se contentant des annonces clamées d'une voix forte.

Lorsque vint son tour de jouter contre Feanaro, le vicomte d'Ancelle laissa Jehan mener son destrier vers la lice avant de prendre la lance qu'il lui tendait. Le signal du départ étant donné, Walan éperonna sa monture et observa son adversaire s'approcher de plus en plus vite au travers des fentes du heaume.

Au moment du choc, l'entrainement et l'expérience du seigneur de Meyrieu jouèrent, lui faisant briser sa lance sur le bouclier de son vis-à-vis. Mais il lui manquait une chose : la concentration. Un part de son esprit distraite par l'absence de ruban à la base de sa lance, par l'absence de celle qui aurait pu le lui remettre et les sentiments qui allaient avec elle, Sans Repos n'était pas tout entier à sa tâche. Sans guère avoir le temps de rectifier cette erreur -sans même vraiment se rendre compte de celle-ci sur le coup-, il sentit le choc intense de la lance adverse se briser sur son côté gauche, le projetant du même temps hors de ses étriers et de sa selle.

Une fraction de seconde plus tard, Walan s'écrasait sur le sol de la lice dans un fracas métallique, sonné par le choc, la chute et les diverses contusions occasionnées par l'armure. Restant un bref instant au sol, le temps de laisser s'estomper les taches noires venues obscurcir son champ de vision, le baron de Charpey fini néanmoins par se relever, saluant son vainqueur d'un bref signe avant de repartir vers sa tente entouré de quelques serviteurs s'enquerrant de sa santé.

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