Colombine.d.albon
Après avoir servit d'écuyer auprès du Duc d'Albon son père, Colombine avait donné des ordres afin qu'une tente d'azur et sable aux couleurs du Vicomte de Montluel soit dressée.
Une fois achevée, elle fit venir du château de ce dernier, tapis, fauteuils, guéridons, chevalets, équipement du maître et de sa monture, sans oublier la fameuse liqueur de carotte...
[La tente du Vicomte de Montluel]
Le tapis déroulé, elle avait fait maintes fois déplacer le succinct mobilier. Enfin les serviteurs à bout de force et de patience avaient été remerciés.
C'était au tour de Colombine d'oeuvrer, la tête la première, plongée dans une immense malle, elle en sortit un à un, Hausse-col, spalières, cuirasse, cubitières,cuissards, genouillères, jambières tout de cuir noir rigide.
Après avoir déposés tout ce fatras sur l'un des larges fauteuils, elle plongea à nouveau dans une seconde malle, sortant en premier lieu l'écu aux armes du Vicomte ainsi que son heaume qui recouvraient le reste de son harnois. Elle regarda inspressionnée l'écu avant d'aller le déposer sur la malle vide, se recula un instant pour juger de l'effet, elle sourit puis regarda le heaume, se demandant où elle allait bien pouvoir le poser.
Un petit sourire aux lèvres, elle regarda le guéridon puis le heaume et en riant toute seule le fit trôner en son plein centre.
Satisfaite d'elle même elle s'en retourna à la malle restée béante, en retira les gantelets, regardant d'un air inquiet le haubert qui se trouvait là ainsi qu'une magnifique épée à la lame bleutée, se ravisa et remis les gantelets dans la malle, se disant que cette partie lourde du harnois étaient bien là.
Fin lasse, elle alla se servir un verre de liqueur et d'aller le déguster confortablement installée dans l'un des fauteuils vacants.
Humm...toujours aussi délicieuse...
Son verre vide et sa fatigue envolée, elle posa son verre sur le guéridon libre, avant de s'attaquer à la dernière malle.
Elle recula d'un pas en constatant qu'il s'agissait du caparaçon, se gratta la tête un instant avant de se rappeler qu'elle avait fait poser à cet effet deux chevalets sur le devant de la tente.
Elle saisit la lourde couverture de feutre qu'elle déposa sur le premier chevalet, puis l'énorme collier aux couleurs de Montluel.
Restait plus que la selle...la lourde selle...dans un profond soupire elle allait s'en retourner sous la tente lorsque ses yeux croisèrent au loin la silhouette d'un cavalier qui semblait bien être celle du Vicomte.
Ravie de cet intermède, elle alla à sa rencontre, flattant le bon vieux Ulysse tout en conversant avec le Vicomte, ils arrivèrent devant la tente...
Bien! il ne nous reste plus beaucoup de temps, alors un petit verre de liqueur et ensuite je vous aide à vous revêtir, Messire.
Tandis que le Vicomte dégustait sa liqueur, Colombine harnacha le bon vieux Ulysse qui à force de biscuits avait fini par accepter qu'elle le déguise ainsi.
Contente d'elle, elle se frotta les mains, bien décidée à ce que le maître se laisse aussi bien dompter, elle pénétra de nouveau sous la tente...
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Une fois achevée, elle fit venir du château de ce dernier, tapis, fauteuils, guéridons, chevalets, équipement du maître et de sa monture, sans oublier la fameuse liqueur de carotte...
[La tente du Vicomte de Montluel]
Le tapis déroulé, elle avait fait maintes fois déplacer le succinct mobilier. Enfin les serviteurs à bout de force et de patience avaient été remerciés.
C'était au tour de Colombine d'oeuvrer, la tête la première, plongée dans une immense malle, elle en sortit un à un, Hausse-col, spalières, cuirasse, cubitières,cuissards, genouillères, jambières tout de cuir noir rigide.
Après avoir déposés tout ce fatras sur l'un des larges fauteuils, elle plongea à nouveau dans une seconde malle, sortant en premier lieu l'écu aux armes du Vicomte ainsi que son heaume qui recouvraient le reste de son harnois. Elle regarda inspressionnée l'écu avant d'aller le déposer sur la malle vide, se recula un instant pour juger de l'effet, elle sourit puis regarda le heaume, se demandant où elle allait bien pouvoir le poser.
Un petit sourire aux lèvres, elle regarda le guéridon puis le heaume et en riant toute seule le fit trôner en son plein centre.
Satisfaite d'elle même elle s'en retourna à la malle restée béante, en retira les gantelets, regardant d'un air inquiet le haubert qui se trouvait là ainsi qu'une magnifique épée à la lame bleutée, se ravisa et remis les gantelets dans la malle, se disant que cette partie lourde du harnois étaient bien là.
Fin lasse, elle alla se servir un verre de liqueur et d'aller le déguster confortablement installée dans l'un des fauteuils vacants.
Humm...toujours aussi délicieuse...
Son verre vide et sa fatigue envolée, elle posa son verre sur le guéridon libre, avant de s'attaquer à la dernière malle.
Elle recula d'un pas en constatant qu'il s'agissait du caparaçon, se gratta la tête un instant avant de se rappeler qu'elle avait fait poser à cet effet deux chevalets sur le devant de la tente.
Elle saisit la lourde couverture de feutre qu'elle déposa sur le premier chevalet, puis l'énorme collier aux couleurs de Montluel.
Restait plus que la selle...la lourde selle...dans un profond soupire elle allait s'en retourner sous la tente lorsque ses yeux croisèrent au loin la silhouette d'un cavalier qui semblait bien être celle du Vicomte.
Ravie de cet intermède, elle alla à sa rencontre, flattant le bon vieux Ulysse tout en conversant avec le Vicomte, ils arrivèrent devant la tente...
Bien! il ne nous reste plus beaucoup de temps, alors un petit verre de liqueur et ensuite je vous aide à vous revêtir, Messire.
Tandis que le Vicomte dégustait sa liqueur, Colombine harnacha le bon vieux Ulysse qui à force de biscuits avait fini par accepter qu'elle le déguise ainsi.
Contente d'elle, elle se frotta les mains, bien décidée à ce que le maître se laisse aussi bien dompter, elle pénétra de nouveau sous la tente...
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