Einskaldir
Toujours le noble militaire aura du retard sur le noble de robe... Et pour cause: les transitions ducales étaient toujours sujettes à escarmouches brigandes. Brigands qui comme des guêpes venaient rôder autour des pichets de vin sucré, dans l'espoir que, dans leur ivresse, les convives lorrains oublient de les surveiller. Et un pichet avait été entièrement vidé par le teigneux insecte, cette fois-ci, et sans se faire prier les gredines s'en étaient allé pulluler ailleurs.
Sur ces entrefaites, le duc Noa lui avait déjà lancé son règne, et les cérémonies d'usage, malgré la révolte, se déroulaient dans les fastes tout familiers des jeunes têtes couronnées.
Ce retard épongé, c'est lance à la main que je me présentai - une manie née suite à une longue période où ma jambe avait souffert plus que de coutume dans la bataille - comme si, pour cette allégeance, je me présentai avec plus que le fruit de mon fief. A savoir, la badine de commandement.
Une fois que mon frère Palogar fut passé devant notre seigneur, je mis genoux en terre, le front penché vers le sol en signe d'humilité, malgré ma grande taille, et ma voix caverneuse porta jusqu'à sa Grasce, au-delà du tumulte qui naît immanquablement dans ces mondaines réceptions :
Nous, Einskaldir Ruhnenson de Toul,
Seigneur de Barthélémon-les-Bauzémont,
Sénéchal de l'Ost Lorrain,
Commandeur de l'Ordre du mérite de l'Alérion Lorrain.
A vous, Vostre Grasce Noa de Valfrey , Noble Duc de Lorraine par la grâce des urnes, nous tenons en ce jour à vous prêter une indéfectible allégeance.
Nous vous jurons obsequium en vertu de notre rang, auxilium en vertu de notre état de sénéchal des armées lorraines et consilium en vertu de notre noblesse et de notre attachement à vostre personne.
Nous le jurons au Duché de Lorraine, et à son légitime duc, Vostre Grasce Noa de Valfrey, envers qui va notre prime allégeance, et nous jurons de les garder de tout ennemi extérieur ou intérieur, au péril de notre vie.
Par conséquent, si un conflit venait à nous opposer, nous prendrions de suite fait et cause pour lui.
Quel le Ciel nous garde et nous aide à uvrer pour le bien.
Sur ces entrefaites, le duc Noa lui avait déjà lancé son règne, et les cérémonies d'usage, malgré la révolte, se déroulaient dans les fastes tout familiers des jeunes têtes couronnées.
Ce retard épongé, c'est lance à la main que je me présentai - une manie née suite à une longue période où ma jambe avait souffert plus que de coutume dans la bataille - comme si, pour cette allégeance, je me présentai avec plus que le fruit de mon fief. A savoir, la badine de commandement.
Une fois que mon frère Palogar fut passé devant notre seigneur, je mis genoux en terre, le front penché vers le sol en signe d'humilité, malgré ma grande taille, et ma voix caverneuse porta jusqu'à sa Grasce, au-delà du tumulte qui naît immanquablement dans ces mondaines réceptions :
Nous, Einskaldir Ruhnenson de Toul,
Seigneur de Barthélémon-les-Bauzémont,
Sénéchal de l'Ost Lorrain,
Commandeur de l'Ordre du mérite de l'Alérion Lorrain.
A vous, Vostre Grasce Noa de Valfrey , Noble Duc de Lorraine par la grâce des urnes, nous tenons en ce jour à vous prêter une indéfectible allégeance.
Nous vous jurons obsequium en vertu de notre rang, auxilium en vertu de notre état de sénéchal des armées lorraines et consilium en vertu de notre noblesse et de notre attachement à vostre personne.
Nous le jurons au Duché de Lorraine, et à son légitime duc, Vostre Grasce Noa de Valfrey, envers qui va notre prime allégeance, et nous jurons de les garder de tout ennemi extérieur ou intérieur, au péril de notre vie.
Par conséquent, si un conflit venait à nous opposer, nous prendrions de suite fait et cause pour lui.
Quel le Ciel nous garde et nous aide à uvrer pour le bien.