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[RP]Le Lac de Muret

Stelliem
Elle pouvait enfin se lever et marcher. Elle pouvait enfin manger autre chose que du bouillon. Elle pouvait dormir sans trop souffrir tant qu'un cauchemard ne la reveille pas en sursaut reveillant du coup la douleur. Stell voulait se laver et pour cela elle devait se rendre au lac. Lentement s'appuyant sur ses bras et son bâton pour ne pas forcer sur les muscles de son abdomen. Elle prend sa besace et a geste lent et controlé met dedans de quoi se laver et se changer puis la tend a Sergent qui la prend dans sa gueule et tout les deux partent en direction du lac.

Elle mit longtemps et elle arrive enfin là ou elle s'etait baignée avec Bikko, épuisée et sa blessure la lançant douloureusement. Il n'y a personne, et a l'abri des regards. S'asseyant un instant sur un rocher, elle se repose et attend que la douleur se calme verifiant de sa main qu'elle ne saigne pas de nouveau. Soulagée de voir que non, elle commence lentement et precautionneusement a se devetir, retenant un cri quand par megarde elle se fait mal, les larmes montant au yeux mais tenace elle continue et enfin se trouve nue avec juste le bandage qu'elle defait et laisse tomber au sol.

Aidé de son baton dans une main et le savon dans l'autre elle va vers l'eau. Lachant son bâton et malgré le froid et serrant les dents elle rentre dans l'eau. Elle fremit et se mord les lèvres pour ne pas hurler quand l'eau touche ses blessures mais continue d'avancer jusqu'a ce qu'elle ait de l'eau aux epaules.
Haletante et tremblante, elle commence a se frotter le corps, doucement vers les blessures a vifs, les frolant a peine. Les gestes lents et doux elle arrive tant bien que mal a se laver, meme les cheveux...

Quand elle sent qu'elle fatigue, elle retourne vers le bord lentement et sort de l'eau, puis va de nouveau s'assoir sur le rocher toute tremblante de froid, de fatigue et de douleur.
Sergent qui la regarde faire depuis le debut, s'approche et prend dans sa gueule le linge et lui donne. En souriant Stell le prend et le remercie d'une caresse. Elle s'enroule dedans et s'essuie doucement. Elle a mal mais fini de se secher et avant de se rhabiller prend son miroir et enfin regarde sa blessure. Elle écarquille les yeux en voyant la balaffre hideuse qui lui traverse de bas en haut son ventre.
Choquée et horrifiée elle comprend qu'elle sera marquée a vie et les larmes coulent sur ses joues longtemps...Résignée, rabaissant le miroir et s'essuyant les larmes elle prend sa houppelande et la met sans pour autant pouvoir l'attacher dans le dos puis remet ses chausses sans ses bas qui demanderaient trop d'effort et pose sa cape sur ses épaules, s'enroulant dedans pour se rechauffer. Elle range tout dans sa besace et la redonne a Sergent puis lentement, repart vers les tentes blanches trouver quelqu'un pour lui refaire le bandage et se reposer un peu.
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Maccro
Quelques nuances de gris venaient changer le "neutre" du blanc des nuages qui faisait le ciel en ce jour de Novembre. Une petite bruine mouillait les rares villageois qui étaient dehors à cette heure là. Le vent, quoique très faible, donnait des couleurs rouges à leurs joues. Mac avait attendu la fin de journée pour sortir. A cette heure là, les mineurs prenaient la direction de leurs maisons, les éleveurs rentraient leurs troupeaux, les enfants jouaient encore un peu avant l'appel de leurs parents. Les rues étaient très parcourues mais elles restaient dans le silence. Le silence qu'apporte le soir, la pluie et la fatigue de la journée.

Depuis quelques temps déjà, Mac ne savait plus vraiment où il en était. Il avait perdu le fil du quotidien. Avant, ses vaches et la mine occupaient toutes ses journées, qu'il finissait en taverne en compagnie de ses amis. Mais depuis la mort de ses animaux et la fermeture de la mine, ses journées étaient vides, il vagabondait dans le marché, mais ne connaissant rien au commerce, il n'achetait rien. Il avait envie de trouver une occupation, quelque chose qui lui changerait les idées. Mais rien ne venait ...

Sans même s'en rendre compte, la pancarte " A Vendre " de son propre champs se tenait devant lui. Ses jambes l'avaient amenés ici. Tant de fois il était venu. Il avait vécu ses premiers pas dans l'élevage, mais aussi dans la vie active. Cela lui avait plut, plus que tout, il avait quelqu'un à aimer, ses vaches. Beaucoup trouvait ça idiot, mais lui, il les ignorait, ils ne savent pas ce que c'est d'être seul, sans avoir personne. Mac ne resta pas longtemps ici, peur de sombrer dans un crise de nostalgie et de tristesse.

Il marchait sans but précis, perdu dans ses pensées. Depuis sa naissance, sa vie n'avait pas été particulièrement joyeuse. Et quand, il avait décidé de se prendre en main, alors qu'il était âgé de 17 ans, c'était avec une grande joie qu'il avait découvert les tavernes. Grâce à ces endroits convivial il avait fait la connaissance de tant de personnes. Ils étaient devenus ses amis, ils avaient participé à son bonheur et à la réussite de sa vie Muretaine.

Mais le bonheur ne dure qu'un temps, sans en savoir les raisons, tout partait en dehors du contrôle de Mac. Certains partaient, d'autres arrivaient. Mais ceux qui partait laissaient en Mac une cicatrice qui ne se refermait jamais. Il avait espéré garder avec lui tout ces gens qui avait tant compté pour lui. Et puis, tant d'histoires qu'il ne comprenait pas. Il était perdu ...

Une voix au fond de lui, lui disait de rester à Muret. Le bonheur reviendrait un jour ou l'autre. Il avait des amis qui étaient restés là et malgré tout, il se sentait bien parmi eux, ici. Une autre voix lui disait de partir, loin. Découvrir tout ce monde qui l'avait accueilli. Rencontrer d'autres personnes, voir d'autres paysages ...

Que faire ? Pendant plusieurs semaines il hésita, le choix du voyage se rapprochait. Mais il ne voulait pas leur dire. Lui, il 'avait jamais aimé savoir que les gens partait, voir d'autres horizons, et là, il avait le mauvais rôle. Il n'était pas encore sur de partir, pourquoi leur annoncer si il n'avait pas le courage de partir.


Allongé sur l'herbe, mains derrière la tête, il réfléchit à tout ça... Ils sont au courant. Il n'est plus possible de rebrousser chemin. Bientôt le grand départ. Une boule au ventre se fait de plus en plus présente. Il n'a encore jamais voyager, il ne sait pas comment c'est, et il n'a pas la moindre idée où aller, il sait qu'il ferait route vers le Nord, mais après ... l'avenir le dira. Au moins, il ne voyagera pas seul ... ça le rassure.

Il pousse un long soupir et ferme les yeux.
Kimberley
Trois jours était passé depuis sa sortie de chez les moines, trois mois d'enfermement dans cet endroit, sans la moindre tendresse, ni liberté, Leslie y vivait comme un pantin, elle faisait ce quelle devait faire sans penser à se quelle faisait.

Les premiers jours en taverne elle devait à nouveau se familiarisée avec tout le monde, apprendre à leur parler, penser par elle même et non pas penser et faire comme les moines le disaient, elle craignait le regard des nouveaux de la ville, des anciens aussi... Partir et s'enfermer comme cela, sans rien dire et en ressortir de la même façon, faire comme si jamais elle était partie, aller voir ses amies... elle pensait peut-être à y retourner, se renfermer dans se monde et redevenir celle que les autres voulaient quelle soi.

Leslie avait peu parlé, mais elle avait parler avec tout le monde, ça lui avait suffit, puis les bras amicaux de Julien l'avait aidée à faire face à toute cette réalité, elle commençait une vie normal, et commençait à se sentir à l'aise en public, peu à peu l'idée de retourner chez les moines s'en allait, Veronne avait raison, s'enfermer et laisser son esprit mourir ne résoud rien.

le seul endroit quelle n'était pas aller revoir ou pourtant elle s'y sentait si bien, seule ou pas, c'était le lac.

C'est seule avec son panier de pique-nique quelle s'y rendit, elle c'était lever tôt le matin pour tout préparer, sortit de la taverne municipal et en prit le chemin, regardant à gauche et à droite les vieilles maisons redevenir des lieux correct d'habitations, des habitants inconnus travaillaient dans leur champ, le temps le permettait, profiter des derniers rayons du soleil dans une température et un air automnal.

Elle arriva rapidement au bord du lac, elle aperçut juste quelques poissons sauter ici et la, elle souria en imaginant que tout se que c'est poissons attendaient c'était d'être pêcher, vendus et manger.

Elle étala sa couverture dans un coin calme, abriter plus ou moins du vent de saison, s'asseya et regarda les feuilles orangées tomber sur l'eau avec délicatesse, le silence rêgnait, elle avait néanmoins apprit quelque chose chez les moines, se détendre..

La jeune blonde s'apprêtait à manger son repas de midi, maïs au miel et du pain, mais avant, elle prit position, croisa ses jambes l'une sur l'autre, dos droit, bras gauche et droit plier et remonter en ne fermant que deux doigts, pouce contre majeur, ferma les yeux et laissa son esprit vagabondé librement.
Silverangel
Silver revenait d'un court séjour sur Auch, bref mais intense.

La route avait été lassante surtout de nuit, peu de sommeil, un silence de mort perturbé par le bruit de ses propres pas. Ses sens avaient été mis à rude épreuve sans cesse en éveil pour guetter le moindre bruit suspect qui aurait pu l'alerter à une éventuelle embuscade de la part de brigands mal famée qui étaient prêt à tout pour quelques éventuelles piécettes. Fort heureusement, la nuit avait été tranquille, juste une fausse alerte lors d'un passage d'une meute de loup dans les sous bois.

Après avoir passé une bonne partie de la journée à labourer le champ d'un muretain pour gagner quelques écus nécessaire à se payer un repas chaud à la taverne, il savait pas encore laquelle choisir, mais il n'avait que l'embarras du choix après tout, ça le changeait un peu et c'était pas des plus désagréables à vivre. Il décida de se poser un peu au lac de Muret dont il avait entendit le plus grand bien.

Il traversa la ville, cela lui faisait bizarre de voir une ville si active, des gens occupés à leur tache dans la joie et la bonne humeur, cette ville respirait la vie, et il s'y sentait bien. Il foula pieds nus l'herbe entourant le lac, un sentiment serein le parcourait de toute son âme, il se laissa tomber au sol , un sourire béat se laissait dessiner sur son visage. Regardant le ciel et ses nuages cotonneux défilés sans jamais s'arrêter le faisant entrer dans ses pensées sans même s'en apercevoir.

Il avait fait de très bonnes connaissances en arrivant ici, certaines étaient déjà partis avant même qu'il ait pu mieux les connaitre, il lâcha un soupir à cette idée. D'autres avec lesquels, il commençait à nouer des liens d'amitiés et ce n'était pas pour le déplaire. La solitude avait été une des compagnes des plus attachantes il est vrai ... trop même, il secoua la tête , la chassant d'un mouvement de main, ce n'était plus d'actualité maintenant.

Il laissa échapper un sourire discret, pensant à sa nouvelle vie, comment il allait la vivre pleinement, sans regret. Il songea qu'il fallait qu'il trouve une maison aussi, pas loin de sa Kayt, sinon il était sur qu'elle n'en serait pas ravie. Sa Kayt ... ses yeux se fermaient doucement, de tendres pensées s'emparant de son esprit.

Et il s'endormit sereinement.

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Ninne
Ninne avait tourné et viré dans sa chère ville de Muret, tout semblait si différent, les semaines paraissaient une éternité.
Ses lèvres esquissant un large sourire quand elle avait franchi les portes de la ville , se plissait peu à peu ...
Elle ne reconnaissait rien, ne reconaissait personne, passa devant, sa maison, sa taverne, ses bureaux successifs avec nostalgie, tout ce temps passé à se donner, à aimer.
Sans réfléchir elle se trouva face à cette étendue d'eau, une vague de souvenir la submergea, ne sachant trop dans quel ordre remettre tout ça, elle décida de n'en garder qu'un, le plus important de sa vie, retrouva son sourire, et c'est perdue dans ses pensées qu'elle s'allongea dans le froid de la neige et ferma les yeux..


Ohhhh...... Muret ......
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Juliendetolosa
L'homme était vêtue d'un long manteau noir, sa cape jaune frottant ses pas dans la neige, julien marchait perdue dans ses pensées, il longeait ce lac dont il n'avait pas apprécié le paysage depuis si longtemps. Sa surprise fut alors grande quand il aperçut une femme allongée dans la neige.. elle lui ressemblait tant.. Elle ressemblait à celle à qui il avait offert son cœur.. à celle avec qui il voulait passer le reste de sa vie.. à celle avec qui il avait tant de projets.. Il avançait pas à pas.. de plus en plus sur que c'était elle, de plus en plus certain qu'elle était là.. Elle! Sa Ninne.. Celle à qui il appartenait.. celle qu'il aimait plus que tout..

Il inspira longuement et approcha doucement, elle avait les yeux fermés.. elle était magnifiquement éclairée dans la neige et paraissait être une déesse.. Sa déesse à lui..

Il se coucha alors sans bruit à coté d'elle, étendue sur le sol.. posa sa main sur la sienne, et observa longuement le ciel avant d'oser parler..


Tu as manqué à Muret...
Maeghann
Elle était de retour, la boiteuse.

Ses pas claudiquants et imprécis l'avaient conduite ici, au bord du lac où elle avait tant rit quelques mois plus tôt.
Le temps était froid et triste, comme son coeur à présent.
Il tombait une pluie continue depuis le matin, une pluie bien venue qui dissimulait les larmes de Meg.
Elle se demanda où était passée la jeune fille espiègle, gentiment insolente qui, il y avait quelques mois encore, riait d'un rien.
Comment était-il possible de changer aussi radicalement ?

Indifférente à ses cheveux dégoulinants, à ses vêtements trempés, elle continua lentement sa promenade au bord de l'eau.

En d'autres temps, elle se serait sermonnée d'un "Tu vas attraper la mort", mais aujourd'hui elle l'appelait, la mort...
Elle l'appelait en silence, de ce silence qui était sien à présent.
Tirlititi
Malgré le temps peu clément , elle décide de sortir de l'auberge, ses pas la mène vers ce lac, jamais elle n'avait voulu y venir , ne préférant pas laisser son mal être dans ce coin si magnifique si reposant.
Mais les jours ont passés , les mois ..., c'est le cœur a nouveau léger quelle est revenue dans cette ville accompagnée de sa fille et de l'homme auprès de qui elle veux vivre dorénavant , faisant taire le passé et ses erreurs.

Elle remonte le col de sa cape pour se protéger du froid, regardant les arbres dépourvu de toutes feuilles , le lac gelé par endroit...
tout au loin elle aperçois une silhouette , comme elle , surement un besoin de prendre l'air , de se retrouver , plus ces pas la rapproche plus elle la reconnais ...comprenant pas sa présence dans la ville , la croyant avec l'homme auprès de qui elle souhaite s'unir...

Elle arrive a sa hauteur , regarde le visage triste , les yeux dans le vide , elle se revois en elle il y a peu .
Prend peur en la voyant ainsi , comprend qu'il a encore agit lâchement , hypocritement comme toujours , sans un mot ôte sa cape et lui met sur les épaules .


Meg... venez , ne le laissais pas vous détruire , il aime faire le mal autour de lui, c'est la seule chose qu'il sais faire...
Il dit je t'aime alors qu'il ne sais pas ce que veux dire ce mot... alors luttez contre cet être malfaisant....
Vous avez rencontré Marc , laissez pas Calvin vous séparer de lui.. il vaut cent fois mieux que lui..


Elle lui sourit espérant lui donner un peu de cette joie de vivre qui l'habite depuis peu
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Ana_sta_noella
Depuis qu'elle s'était installé a Muret, la jeune demoiselle n'avait encore trouvé personne daignant lui faire visiter les alentours. Le coeur de la ville, elle s'en était chargé seule. Le reste, elle n'osait pas tellement. Peur de se perdre dans la forêt, ou de ne pas trouver le lac, de ne plus savoir rentrer chez elle.
Mais ce soir là, elle se décida. Baluchon sur l'épaule, elle souhaitait aller voir le fameux lac. Elle qui, dans l'eau se sentait dans son élément avait toujours été convaincue que celle-ci arrivait a l'apaiser. Et elle en avait besoin. Un peu plus que d'habitude, peut être.

Sur le chemin menant au lac, baluchon sur l'épaule, elle se remémora ses dernières rencontres, ses derniers fou rires, ses dernières discussions, ses dernières envies. Elle avait besoin de prendre l'air, et kalum et mimosa lui avait proposer un petit tour au bon moment.

En arrivant au bout du chemin, elle découvrit enfin le lac. Sous ses yeux ébahis, une belle étendue bleue nuit, elle vit le reflet de la pleine lune, mirtoité en silence. Elle s'approcha de l'eau, et fit glisser un doigt a sa surface, frissonnant sous le contact glacé. Elle s'éloigna ensuite du bord de l'eau, et s'allongea sur le sol humide, et contempla les étoiles.

Les yeux larmoyants, elle respirait l'air glacé, un petit noeux a l'estomac.
Ana_sta_noella
Partir pour mieux revenir. Revenir pour mieux repartir. Un cercle vicieux dans lequel elle s'était jetté tête la première. Elle revenait tout juste de son petit voyage a Saint Bertrand de Comminge. Elle revenait tout juste, et après avoir dormi la fin de la matinée pour récupérer de son trajet en solitaire, elle n'avait pas résisté longtemps a l'envie de retourner voir le lac. Le fameux lac de Muret...

Sans hésiter nullement, alors qu'elle n'y était aller qu'une seule fois, ses pas la guidèrent jusqu'au bord de l'eau. Une esquisse de sourire se dessina sur ses lèvres, y resta suspendu. Elle prit une grande respiration. L'air pur du lac, le calme de l'eau, la douce caresse du vent léger, l'infime chaleur des rayons de soleil matinale, le chant harmonieux des oiseaux, ... Un paradis sur Terre; son paradis a elle. Loin de l'agitation et des troubles, loin du bruit et de la foule. Elle aimait faire rire, et sourire avec les gens, elle aimait la ville, et l'animation des marchés ou des tavernes, elle aimait voir et rencontrer, apprendre, découvrir, visiter. Mais, elle ne se sentait vraiment bien que prêt d'une étendue d'eau. Elle y retrouvait sa véritable nature. La bout en train redevenait la calme rêveuse. La folle, peste, vilaine, redevenait petite, sage, contemplative et solitaire. Mais toujours aussi souriante, peut être même plus.

Ana s'assit au bord de l'eau, et se mit a regarder avec intérêt tout ce qui l'entourait. Les traces de l'hiver commençait a disparaître. Une douce fraicheur habitait encore la ville, mais le soleil se montrait plus vivant, moins endormi.

Elle regardait les arbres au loin, s'amusant à contempler, émerveillée comme une enfant, les feuilles s'agiter sous la légère brise famillière, les oiseaux pousser leur chant cristallin et s'envoler en colorant le ciel sans nuage d'une paleur magnifique. Elle contempla ensuite les barques lointaine des pêcheurs courageux, qui flottaient, stable et mouvante a la fois, s'amusa a les compter, et compter encore pour ne pas se tromper, ne pas en oublier. Comme une gamine.

Elle souriait, assise sur le sol, offrant son visage au soleil et au vent. Elle ferma les yeux un instant, se laissant le temps d'assimiler toutes les beautés naturelles qui l'entouraient. C'était tellement beau, qu'elle fermait les yeux la brunette. Elle finit par les rouvrir brutalement, avide de tout ancré au fond d'elle, de garder ce paysage fabuleux en mémoire, ne jamais l'oublier, dans ses moindres détails. Nouveau sourire. Mémoriser pour ne pas oublier. Elle venait tout juste de rentrer, et pourtant elle savait qu'elle allait repartir dans très peu de temps.

Elle finit par s'adresser au vent, solennel et amusée a la fois:

Tu me pousses toujours plus loin, tu m'emmènes, tu me guides, tu m'éloigne, me ramène, me perds, me retrouve, ... Mais jamais tu ne me quitte. En fait, tu es mon plus fidèle ami...
Aussi insaisissable que toi, aussi indomptable que la foudre, aussi sauvage que la tempête, aussi instable que le soleil, aussi lointaine que la lune...
Solitude incarnée. Ah, cette solitude qui m'a tant effrayé est pourtant la seule garante de ta voix, liberté.


Un ode a la liberté qu'elle recherche vainement. La recherche-t-elle vraiment finalement? Besoin vitale, mais peur insassiable. Envie brutale et frénésie irrémédiable. Isolement et solitude. Voyage. La jeune femme soupira. Trop exigeante lui avait-il dit l'humble philosophe de SBC. Trop exigeante, ou trop chiante. Insupportable. Elle même. Peu importait finalement. Elle était heureuse ainsi pour le moment. Bientôt elle reprendait la route, elle irait retrouver son amie, sa chère amie. La plus importante, bien que très souvent présente dans ses pensées et dans son coeur que dans ses bras, ou devant elle.

Elle s'allongea sur le ventre, regardant le lac miroité, refleté le soleil aveuglant. Attendant dans sa solitude que les pêcheurs rentrent ou qu'un contemplatif vienne admirer les lieux lui aussi.
Lyrielle
Lyly avait pris son courage à deux mains, elle en avait bien besoin si elle voulait sortir un peu se petit de la maison familiale. Elle décida d’aller près de l’endroit de conception raconter son histoire à son fils. Après avoir tout pris ce qui lui semblait un nécessaire elle se rendit près du Lac.

Elle enttendit quelque paroles :

Citation:
Tu me pousses toujours plus loin, tu m'emmènes, tu me guides, tu m'éloigne, me ramène, me perds, me retrouve, ... Mais jamais tu ne me quitte. En fait, tu es mon plus fidèle ami...
Aussi insaisissable que toi, aussi indomptable que la foudre, aussi sauvage que la tempête, aussi instable que le soleil, aussi lointaine que la lune...
Solitude incarnée. Ah, cette solitude qui m'a tant effrayé est pourtant la seule garante de ta voix, liberté.



Elle sourit et alla saluer avec plaisir ANA.

Ana, bonjour, je te dérange ou on peut se perdre dans nos rêveries ensembles?
Lordoflove
En arrivant à Muret, Lord ne s'était pas tout de suite rendu en ville, mais croisant un beau lac sur sa route, il vint s'installer au bord caché dans un buisson.

Il s'installa confortablement en s'allongeant sur le dos. Il respira un grand coup et ...... s'endormit, tellement le lieu était beau et apaisant...

Soudain, il fut réveillé par une voie qui déclamé quelques vers poétiques, lui sembla t-il. Il se retourna vers celle-ci et se tapit dans son buisson. Il la vit alors cette jolie brune au bord de l'eau plus loin et la contempla admiratif...

Il voulut sortir de son buisson à sa rencontre, quand une autre voie intervint non loin d'elle. Il vit une autre femme qu arrivait vers elle. Il se décida à rester planqué pour observer en faisant le moins de bruit possible.........
Ana_sta_noella
Aurait-elle entendu des pas? Ana tourna doucement son visage dans la direction que lui indiquait ses oreilles, et esquissa un sourire en voyant arriver la belle lyrielle avec son enfant.

Bonjour Lyrielle! Coucou Eloi! Mais non tu ne déranges pas! J'étais justement en train de me demander si les habitants de Muret ne faisaient que travailler, ou si ça leur arrivait de sortir, et de se promener...
Allons nous perdre dans nos rêveries ensemble! Et puis si l'une se perd trop profondément, l'autre essayera d'aller la rechercher!


La jeune demoiselle s'assit, et regarda la jeune mère a nouveau, tapotant le sol a coté d'elle, invitation a s'asseoir. La journée était belle, l'endroit calme, idéal pour se perdre dans ses rêveries justement, se reposer, se confier. La journée était belle, insitation a sourire, une journée faite pour rendre heureux. La jeune brune se perdait déjà dans ses pensées, mais elle quitta rapidement ses brumes trompeuses.

Il est vraiment adorable ton petit bonhomme! Il est sage, ou c'est un petit coquin déjà? D'ailleurs, faudras pas le laisser trainer trop souvent avec les muretains, parce que je ne te dis pas le caractère après!

Petit sourire taquin, elle les aimait bien les muretains, au moins ils savaient rire!
Elle s'agita quelque peu, se sentant observé, et chercha d'où cela pouvait bien venir. Elle laissa ses yeux parcourir les alentours, faire des allers-retour, sans rien percevoir. Aucun bruit suceptible de lui indiquer un lieu précis. Pourtant la sensation d'être observé persistait. Elle essaya de se remémorer le début de sa formation. A par la paperasse, pas vraiment d'entrainement sur le terrain!

Son regard s'arrêta sur un buisson, et un petit sourire victorieux se mit a flotter sur son visage. Il y avait quelque chose là bas, surement quelqu'un même. Elle se rapprocha de lyrielle et murmura a son oreille:

Je crois qu'il y a quelqu'un là bas... derrière ce buisson. Je ne sais pas de qui il s'agit, mais l'accueil pourraît être marrant. Tu n'aurais pas une idée pour faire une farce par hasard?

L'humour enfantin, elle voulait rester enfant la demoiselle, gardez l'innocence et la joie de vivre des petits garnements.
Lordoflove
Lord essayait d'écouter les conversations, mais il avait de la peine d'entendre ce qui se disait entre les deux femmes. Il bougea un peu ce qui fit bouger une branche de buisson, ou il était tapis.

Soudain, la jolie brune s'arrêta et se fit plus méfiante. Elle regarda les alentours, passant plusieurs fois son regard sur le buisson...


Pffffff , elle est perpicace... je crois qu'elle m'a repéré.... pensa t-il

Il la vit sourire maline et cela lui allait si bien... Il se ramassa encore plus près de terre sans bouger d'un poil et plissa ses yeux pour pas que leurs éclats ne le trahisse encore plus...


Elle m'a l'air coquine et je dois m'attendre à tout avec elle .. se dit-il en souriant. Il la contempla longuement et particulièrement ses longs cheveux bruns.....
Elisea
Eliséa n'en pouvait plus. Les jours passaient longs et mornes et ne se ressemblaient que trop.
Elle n'arrivait plus à aller en taverne à cause de ces petits rien dont elle ne supportaient plus l'amoncellement...... Elle se faisait donc des plus discrètes, cherchant à ne point se prendre le bec avec les habitants...........Mais ses amis lui manquaient......
Elle s'aperçut bientôt que ses pas l'avaient conduite près de ce lac dont son frère lui avait parlé...............son frère, elle pensa à lui et plongea son regard dans l'onde, où le visage de Sil se dessina comme sorti de ses pensées. Il lui manquait tant.........Mais elle le savait heureux et cela la réconfortait. Elle se demanda alors, ce qu'il lui dirait, s'il la voyait ainsi, si mélancolique et triste. Il n'en serait certainement pas ravi et chercherait, sans doute un moyen de lui rendre sa joie de vivre qui semblait s'être totalement éteinte. Elle ne savait que faire. Pourtant, elle avait choisi de se libérer de son champ, qui jusque là l'avait empêcher de quitter la ville. Elle aurait dû se sentir libre, et pourtant elle restait là, sans joie, sans personne,et se sentait seule au monde..........
Ses pensées vagabondaient et elle ne voyait pas les personnes,qui n'étaient pourtant, pas si loin d'elle.
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