[RP]Le Lac de Muret

Des regards échangés, des paroles racontants un bout de leurs histoires respectives, des sourires.
La jeune femme écouta la douce musique qu'il joua, se balançant lentement au rythme de la mélodie.

Vous jouez vraiment bien!

Petit clin d'oeil. Elle savait qu'il fallait faire des compliments quand ils étaient mérités. On en recevait si rarement que c'était toujours agréable. Puis, nouveau sourire en l'entendant avant de renchérir, son espièglerie revenant au galop:

Ce sera avec plaisir. Par contre, je ne fais visiter que les gens qui sont... comment dire... propre! Ou alors je débuterais la visite par un endroit où vous pourrez vous lavez!

En tant que voyageuse, elle savait qu'il n'était jamais évident de trouver un lieu pour se nettoyer, surtout l'hiver. Dès que la chaleur revenait, il était facile de trouver un ruisseau, un lac, un cours d'eau, mais l'hiver c'était moins engageant. Il la sortit de ses pensées en acceptant de lui apprendre a jouer quelques petites notes a la cythare. En l'écoutant, toute ouïe, sourire radieux illuminant son visage, elle prit l'instrument dans ses mains délicates, et la plaça sur ses genoux, enfin essaya. Elle n'avait pas regardé sa façon de jouer, préférant fermer les yeux pour être transporter par la musique, au delà du réel. En vaillant sauveur, il lui proposa une nouvelle fois son aide.
Regard plongé l'un dans l'autre, Ana hocha la tête: la permission était accordé. Elle avait vraiment envie d'apprendre.

Merci pour le compliment ... Ana... ça court pas les rues des gens qui encouragent, vous êtes gentille...

Il lui lança un clin d'oeil en réponse au sien, admirant au passage ses yeux si doux...

Il rougit à sa remarque qu'il était sale et répondit :

Roooo, mais je n'ai que des brindilles sur moi et quelques feuilles, je me suis baigné ce matin et je me suis parfumé à la lavande... Na !! Il lui tira la langue gentiment.

Voyant qu'elle voulait vraiment apprendre à jouer, il la regarda au fond des yeux et lui dit : d'abord, je vais vous apprendre à vous placer avec votre instrument..

Il se leva et alla se placer derrière elle à genoux. Elle avait la cythare sur ses genoux et il lui prit le bras droit avec sa main droite et lui plaça afin de soutenir la caisse et de l'autre main, il lui montra un accord sur le manche. Sa tête était au dessus de son épaule, pas loin de son cou, ses cheveux effleurérent sa joue qui s'empourpra ...

Voila, vous placez votre main comme cela et de l'autre vous grattez doucement les cordes : lui dit-il dans un souffle....

Il huma discrétement son parfum de femme et sa tête tourna légèrement ...

Lyrielle observa son amie et le sieur à ses côtés elle se dit qui valait mieux les laisser tranquille. Elle s'éloigna donc un petit peu avec Eloi pour arriver à entendre la musique et garder un oeil sécuritaire sur son amie, sans les déranger.

Elle sourit et fini par s'endormir avec le son de la nature, la citare et le bruit de l'eau, Eloi en fit pareillement.

Lord avait donné un cours de cythare à la belle Ana et cela dura bien une demi heure.

Heu y a du progrès, Madame... Il lui sourit devant ses efforts et il reprit doucement l'instrument de ses mains. Le soleil commençait à décliner et il lui fallait trouver un toit pour la nuit. Il n'osait rien dire de son dénuement, mais il trouverait sans doute une grange à Muret avec un peu de paille.

Bon, Mesdemoiselles, je vais disposé.... vous m'avez donné une charmante après-midi.

Il se courba devant elles et souria en particulier à Dame Anna, puis prononça envers elle : Ravi de vous avoir croisé, Madame, j'espère vous rencontrer à l'occasion .....

Il mit sa cythare sur son dos et tourna les talons vers Muret. Son ombre disparue rapidement dans la pénombre du soir qui commençait à poindre....

La nuit avait été courte, comme beaucoup ses derniers temps, mais pourquoi cela ? était ce du à une pleine lune ? non , mais une rencontre en taverne avait prolongé sa soirée.

Ce fut donc en milieu de matinée, voir même aux alentours de midi, que Lany se leva, son cher et tendre devait surement aller à ses occupations la laissant se reposer d’une soirée bien courte.
De minutes en minutes, au fil du temps de la soirée, après une tisane voir même deux, Lany avait donné rendez vous à Christophine au lac de Muret.

Après un petit tour au marché pour quelques emplettes, un petit tour pour voir si son blé poussait tranquillou, et après avoir signer l’acte de propriété de son second champ, Lany prit la direction du Lac.. oui mais où est-il donc ce lac

"-Le lac de Muret s’iou plait messiredemanda t-elle au premier passant sur son passage
-Par là !
-Le lac du Muret c’est dans cette direction?!
-Oui mais après c’est à gauche , puis à droite, au grand chêne vert qui a perdu ses glands c’est à gauche et si vous trouvez le rocher immense et bah c’est t’es arrivée m’gamine.

L’est pas du coin celui-là, fit- elle en levant un sourcil surprise de voir pourtant autant d’explication qui se trouvaient juste.

L’air était humide comme il l’était quand on arrivait à un point d’eau, et les rayons du soleil de mars qui perçait à cette heure de la journée, donné un spectacle en devenait presque féerique sous son regard vif.
Pour la jeune fille quoi de mieux, profiter de cet instant presque magiques dont les réverbérations de l’eau l’attiraient comme une abeille sur une fleur (oui c’est nettement plus jolie qu’une mouche sur …)

Un regard à droite , un regard à gauche ... personne ! curieux , les habitants de muret ne profitaient-ils donc pas de leur région ? à la rigueur tant mieux. La température n’était pas des plus basses et un bain dans une eau froide ravigoterait surement son état d’esprit.

Ses vêtements glissèrent le long de ses jambes, ne la laissant qu’en simple tenue .. (d’eve ?? et non ^^) d’une chemise en coton fermée jusqu’au cou mais qui dévoilait tout de même le haut de ces genoux .
Doucement la jeune fille entra dans l’eau froide du lac , un orteil fit les frais d’une éventuelle hydrocution, mais la sensation de cette fraicheur, la fit sourire. Lany pénétra doucement dans le lac et l'eau lui arrivait déjà aux chevilles, sentant tout de même des frissons lui parcourir le corps. Mais elle n’était pas de région très humide comme une Bretagne pour avoir peur d’un peu d’eau comme celle du Lac.. alors elle retira rapidement sa chemise qu’elle jeta sur la berge avec ses braies corset , et plongea carrément en s’immergeant. Quelques brasses tête dans l’eau, lany nagea au moins quelques mètre en apnée.

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En ouvrant les yeux tard dans la matinée ce jour-là, Christophine se remémora les événements de la veille au soir. La taverne en compagnie de son amie Lany. Le rendez-vous fixé par cette dernière au lac de Muret. La promesse de Christophine d'y aller.

Elle se leva donc fit une rapide toilette tout en se demandant pourquoi son amie tenait tant à aller visiter les alentours du lac en cette saison.
Une fois prête, elle se demanda comment on accédait au lac.
"Je devrais pouvoir trouver facilement" se dit Christophine qui commença sa marche d'un bon pas.
Elle se dit qu'elle devait dépasser le lavoir et que le lac ne devait pas se trouver bien loin de là.

Elle marcha donc et continua au-delà du lavoir prit un chemin caillouteux.
Elle essaya de scruter loin devant elle pour apercevoir le lac mais elle ne voyait que des champs et ce chemin.

"Que faire ?" continuer dans cette direction ou bien rebrousser chemin ?
Mue par la curiosité, elle décida de voir ce qu'il y avait au bout de ce chemin.
Au fur et à mesure qu'elle avançait elle voyait au loin un grand arbre feuillu. Arrivée là, un enfourchement une voie partait sur la gauche et une sur la droite.
Elle décida de continuer à droite et suivit le sentier. Elle marcha, marcha et marcha encore.
"Ce n'est pas possible, il n'y a pas de lac par là" se disait-elle en faisant demi tour.
De retour à l'embranchement, elle prit à gauche cette fois-ci.
Elle marchait plus lentement maintenant, la fatigue se faisant sentir. Le découragement la gagnait lorsqu'elle vit un très grand rocher.
Arrivée à hauteur, elle s'arrêta. Le lac se trouvait là, semblant s'étaler à perte de vue, lisse comme un miroir où le ciel et le soleil de mars se reflétaient.

Elle observa autour d'elle. Point de présence de Lany.
Elle fit quelques pas et elle aperçut sur la berge des vêtements qu'elle reconnnut tout de suite. C'étaient ceux de Lany.

"Mais où diable est-elle donc ?" se demanda Christophine, avisant par terre, la chemise que l'on porte près du corps.
Elle scruta l'eau immobile, mais en y regardant de plus près, elle perçut des bulles qui venaient mourir à la surface.
Christophine fut tentée dans un premier mouvement de déguerpir au plus vite avant que Lany ne s'aperçoive de sa présence et ne lui demande de la rejoindre dans cette eau glaciale.
Puis se rappelant sa promesse en taverne, elle commença de se déshabiller à la hâte pour ne pas se laisser le temps de changer d'avis.
Elle ôta également sa chainse pour retrouver tous ses habits secs au sortir du lac et se sécher au plus vite.
Elle s'agenouilla sur la berge, se pencha, prit de l'eau dans sa main et se mouilla la nuque et le ventre, afin d'habituer son corps au changement de température eau-air.

- Lany je suis là ! j'arriiiiiiiiiiiive !!!! et sans plus de façon, elle s'élança dans l'eau.

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A peine au dessous de l’eau, Lany faisait des avancées soufflant quelques bulles par le nez quand elle entendit une voix .. une voix ??
Serait il possible que d’autre personne se pointe au Lac a cette heure ci. La pèche y était plus ou moins interdite, les perches soleil étant trop indigestes, les habitants préfèreraient voir sur les étalages du marché du poisson venu d’ailleurs.. Mais sous l’eau, l’intonation de la voix se faisait incompréhensive, ne reconnaissance pas celle de Christophine ni comprenant pas plus les paroles.

Alors par précaution, elle s’enfonça dans l’eau du lac déviant sa nage.. Avec le soleil qui s’infiltrait dans l’eau, Lany pu se rendre compte qu’elle se trouvait à l’ombre d’un rocher. Ce fut alors dans cette obscurité qu’elle sortit à peine de l’eau, juste au niveau du nez. Le fait qu’elle se soit complètement déshabillée, la jeune femme craignait qu’une importune visite la surprenne dans ses exercices aquatiques.

Christophine !! fit-elle avec un grand sourire et sortant à moitié de l’eau. (ah j’ai pas dit qu’elle avait pieds) mais d’autant plus rassurer. Sans pour attendre, Lany la rejoignait dans l’eau.

Elle est froide fait attention à toi ..fit-elle quand elle vit Christophine s’élancer dans le lac ..

On va faire quelques mètres à la nage et ne pas rester sur place sinon nous allons chopper une belle pneumonie

L’eau était froide, certes, mais elle ravigotait bien les muscles, la nage qu’elle entreprit lui permettait une sorte d’échauffement avant de dire le programme qu’elle avait prévue avec Christophine. Leur dernier entrainement n’avait eu que pour finalité des échauffements des poignées avec des gonflements accompagné par quelques bleus. (Possible que vous vous posez la question de quel entrainement s’agissait-il ? ^^) mais au quotidien elle devrait s’efforcer à garder une forme pour stimuler la force .. la viande ne fait pas tout
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Telle une naïade semblant évoluer avec grâce dans les ondes, Lany surgie de nulle part, la mit en garde de la froideur de l'eau, mais ça la pauvre Christophine le savait déjà.
Elle avait déjà les lèvres bleues et l'hypothermie pointait le bout de son nez.

Elle hocha de la tête, claquant des dents pour approuver la proposition de Lany de se "réchauffer" en nageant dans le lac.

Se réveillant de cet état presque catatonique, Christophine se mit en mouvement et entama une brasse énergique se demandant encore ce qu'elle faisait là dans l'eau glacée par cette belle journée du mois de mars.

- La prochaine fois Lany on ira en janvier, le lac devrait encore être gelé alors et nous ferons des glissades sur le lac...gla gla gla dit-elle.

Décidément avec Lany, Christophine n'avait pas un moment de répit.
Après les entrainements à la Citadelle et les batailles de polochon, la voilà qui s'entraînait à la natation !
"Mais jusqu'où irait Lany ?" se demanda Christophine quelque peu alarmée.

- Tu n'es jamais fatiguée Lany ? parvint-elle à lancer un sourire pas trop crispé à son amie. Tu ne rêves pas de te prélasser devant un bon feu de cheminée en papotant à bâtons rompus sans faire AUCUN effort ?

Décidément c'était quelqu'un cette Lany...

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Non jamais!!!! .fit-elle en plongeant la tête dans l’eau en échappant un rire étouffé quand elle se retrouva en train de nager.

L’effort, le réconfort, l’aptitude, si elle entreprenait de tels exercices ce fut dans un seul et unique but , mais devait elle entrainer Christophine dans ses efforts presque surhumain. Lany tout en nageant réfléchissait qu’elle pouvait en demander trop à son amie. Alors elle leva la tête et la vit pourtant la rejoindre dans sa course contre le temps. Lany prit un peu d’avance, la rage qui était enfouie au fond d’elle lui permettait au moins à une chose. Aller toujours plus loin , voir ou se trouvait ses propres limites, qu’il était bon d’être jeune hein ^^..

Faisant demi tour afin de rejoindre Christophine, elle s’arreta à sa hauteur, restant sur place tout en gardant un mouvement circulaire des bras et jambes afin de ne pas couler

On va aller se sécher qu’en penses tu ?lui demanda t-elle quand Lany remarqua que Chris avait les lèvres violettes. je t’offre un bon repas à la taverne .. un bon plat avec une tisane bien chaude !!

et afin de ne pas lui montrer qu’elle remarqua les claquements de dents, lany insista sur une dernière course

On fait la course jusqu’à la rive et si tu perds .. fit-elle en riant c’est toi qui paie . et j’ai une faim de loup …
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Elle vit Lany nager et revenir vers elle comme si elle nageait dans les eaux des mers orientales.

Christophine, quant à elle, luttait de plus en plus contre le froid se débattait dans l'eau en barbotant des pieds et en éclaboussant tout à la ronde. Cela lui permettait d'activer sa circulation sanguine et par là-même de réchauffer son corps.

Elle entendit son amie dire qu'elle n'était jamais fatiguée.
"Ce n'est pas possible ! ne jamais vouloir se reposer comme ça, ce n'était pas chose naturelle. C'était comme...une fuite, toujours en action pour fuir quelque chose...

Lany la rejoignit et lui proposa d'aller se sécher. Christophine s'en réjouit d'autant plus que son amie ajoutait qu'elle lui offrait un bon repas et une tisane chaude.

- Oui volontiers !!!!

Mais c'eut été trop facile, il fallait forcément que Lany ajoute un peu de difficulté pour pimenter l'enjeu du festin qui donnait déjà l'eau à la bouche à Christophine.

- Une course ???? pour aller manger ???? mais bien sûr Lany !!!! Tu sais bien que dès qu'il s'agit de manger, je suis prête à tout même une course à la nage dans un lac glacial au mois de mars ! dit-elle en claquant soudain un peu moins des dents.

- Quoi ???? la dernière paie ???? c'est ce qu'on va voir !!!! cria Christophine qui commença une brasse enragée, sentant déjà le goût de la victoire et les bonnes odeurs de taverne.

- La dernière est une poule mouillée !!!! elle riait tellement qu'elle but la tasse.
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Une fois de plus, Eliséa se retrouvait face au lac de Muret. Ses pas l'y avaient conduite, alors qu'elle déambulait par les rues, réfléchissant à ce qu'elle ferait après ce voyage.
D'abord le rembourser, cela est une évidence, se dit elle. Ensuite....
Elle ne savait toujours pas ce que serait la suite. Il y avait tant de gens à Auch qu'elle aimait, mais la froideur de son frère lui faisait un si grand mal ....
Les bras de Saru, seuls, arrivaient encore à réchauffer son coeur,et faisaient qu'elle ne sombrerait pas. Et puis, il y avait ce retard, et maintenant ces malaises qu'elle ne comprenaient pas. Elle n'était pourtant, pas souvent malade ainsi, et mettait donc cela sur le coup de tous ces bouleversements. Mais les regards appuyés de ses amies, leur sous-entendus, lui faisaient se poser mille questions.
Elle s'assit près du Lac, entoura ses genoux de ses bras et y appuya sa tête, avant de fermer les yeux. Ses larmes coulèrent et elle dit faiblement : Oh mon frère, comme tu me manques.............. et toi mon Saru si tu savais.......

Voilà une bonne petit heure qui s'était assis dans un petit coin du lac, pour manger et boire, un bon pain chaud acheté au marché, un saucisson et un oignon, le tout arrosé d'une bonne bouteille de blanc.
Sa vieille ânesse "marchopas" broutant l'herbe un peu plus loin....

Il écarta les bras enfin d'accomplir ce pour quoi il été doué "la sieste", et comme tout" champion" de sa catégorie il vérifie avant pour voir si il ne traine pas un ou deux cailloux avant de s'allonger.


Té regarde zou d'ont ! m'aurait bousiller le dos c'te saloperie de caillou, allez zou !

Notre homme lance au loin son caillou

AIE ! Qui lance me lance des pierres....il va lui en couter...........C'tes toi étranger qui me provoque !!

L'homme qui viens de crier et de sauter par dessus le buisson et qui maintiens Duflan par le col est forgeron de son état, il n'est pas mauvais bougre il vient juste de recevoir un caillou sur la tête

Duflan lui ne comprends pas ce qu'il lui arrive ou trop bien,a lors comme à son accoutumé il raconte des balivernes

Moy ! vous rigolez......euh...c'est ct' foutu gamin oauis ! je les aient vuent partir vers làNotre homme indique une direction au hasard espérant que le brute le croit AH ouais pour sur ! pis ils rigolés ben ! Gibier de potence si vous voulez mon avis té ! en courant vite pouvait les attraper je suis sur !
Tenez j' surveille votre besace pendant ce temps là si vous voulez !

Le forgeron ne connait pas notre homme et c'est pourquoi il lui fait confiance en laissant sa besace ici et en courant le plus vite possible à le recherche d'hypothétiques enfants , bien sur Duflan fouillera la besace et prendra une ou deux pièces juste par principe et filera aussitôt

Té deux écus c'est pour le prix de la sieste raté pis, c'est pas cher payé, là ben de la chance de m'avoir croisé celui là

Et oui car en plus d'être feignant, menteur il est de mauvaise foi...
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La jeune femme était seule ces temps ci. Oh non, entouré en taverne, elle ne pouvait dire le contraire, mais seule, à l'intérieur. Ses amis les plus proches partis en voyage, elle se retrouvait a Muret, a faire des rencontres très intéressantes et divertissantes, mais sans vraiment d'affinité déjà créée. Dex et kauka, pat et ela, veronne et alba et surtout kayth lui manquaient... Certains pourtant étaient encore à Muret, d'autres sur les routes, depuis plusieurs jours, ou depuis peu. Mais sans eux, la jeune femme se sentait seule. Surtout après les derniers événements.

Elle aurait aimé voyager un peu elle aussi. Elle avait même eu la proposition d'un garde du corps. Pourtant elle n'était pas prête alors, a refaire confiance a un homme. Même à un garde du corps. Tous les mêmes se disait-elle. Alors, pour se changer les idées elle s'était dirigé vers le lac.

Sur le chemin, elle avait laissé ses pensées vagabonder au gré des dernières rencontres, des derniers événements, et des bourrasques de vent. Puis, en arrivant près du lac, elle ralentit son allure de marche, comme toujours. L'eau au loin était calme. Le soleil se couchait lentement a l'horizon. Elle s'approcha du bord de l'eau et retira ses chausses. Les laissant là, sur le sol, elle marcha un peu, pied nu, longeant la rive du lac, contemplant l'horizon.

Puis, après quelques pas, elle s'assit sur le sol. Le soleil descendait, laissant peu a peu place a la lune. En croissant. Une lune a croquer. Ana s'allongea alors sur le sol, genoux repliés, et laissa son regard admirer les étoiles qui apparaissaient lentement. Des points brillants au loin. De petites larmes lui montèrent aux yeux, qu'elle parvint a retenir. Non, plus jamais elle ne pleurerait la brunette. Plus pour personne. La décision était prise. Sortir son coeur de son enveloppe corporelle, et l'enfermer dans une boite en métal, fermées a quadruple tour. Elle ne voulait plus souffrir. Oh, des hommes, elle en croiserait, elle en embrasserait surement. Mais aimer, alors ça... non. Elle voulait se servir d'eux comme ils se servaient souvent d'elle. Prendre, utiliser, consommer, et jetter. Sans cérémonie, sans doute, sans émotion.

Sa décision était prise. Elle serait plus sauvage que jamais. Toujours aussi taquine, aussi joyeuse, du moins avec un sourire de façade permanent. Ce sourire qu'elle savait si bien utiliser. Ce sourire qui lui allait même bien. Elle serait toujours aussi attentive, mais plus distante. Le choix était fait. L'apprenti jeune femme rejettait son maître la douleur sans nulle autre interrogation. Se protéger. Elle devait se protéger. Personne ne la protégerait de toute façon. Elle constatait toujours que les Hommes étaient bien étranges. Ils aiment être écouter, mais n'aiment pas écouter les autres. Les hommes étaient a sens unique. Et c'était toujours le même qui donnait a l'autre. Sauf rares exceptions. Elle avait une amie fidèle, partit hier en voyage, qu'elle savait différente. Une amie sensible qui avait vécu nombres désillusions également. Pourtant souvent, elles se disaient beaucoup de choses les deux femmes. Pas de mensonges, pas de jugements. Une amitié comme Ana en recherchait.

Elle resta allongé, a regarder les étoiles qui lui donnait des inspirations philosophiques, frissonnante, en attendant que peut être quelqu'un la découvre là, ou que la nuit passe et que le jour suivant se lève. Elle attendait en chantant, doucement, de sa voix fluette, sa berceuse d'enfance, comme pour retrouver ses racines, sa nature:

La nuit est limpide,
L'étang est sans ride,
Dans le ciel splendide,
Luit le croissant d'or.
Orme, chêne ou tremble,
Nul arbre ne tremble,
Au loin le bois semble
Un géant qui dort.
Chien ni loup ne quitte
Sa niche ou son gîte,
Aucun bruit n'agite
La mare au repos.
Alors, dans la vase,
Ouvrant en extase
Leurs yeux de topaze
Chantent les crapauds

Ses pas la menèrent ici ce soir !
par hazard..non surement pas.....
Lina n'était pas genre de femme a subir , elle revennait en ce lieu pour raviver sa mémoire...
ses moments ou elle avait aimer venir ici.
Son regard parcourus l'horizon .....ce regard gris bleu était bien triste, il n'avait pas l'étincelle des beaux jours.
celui qui caractérisait si bien la jeune femme d'habitude enjouée et rieuse...
l'heure n'était plus a ça en cet instant, la haine non plus, du mal elle en avait fait aussi et elle s'en rendait compte...
Elle s'assied là au pied d'un arbre comme elle en avait lh'abitude le même au même endroit ce bon gros vieux chêne...

qui avait certainement du abritter bon nombres d amoureux...

Amoureuse elle ne l'était pas ou plus ? enfin elle ne savait plus elle l'avait étée ça oui..... d'un amour comme on en connais peu...un amour sans failles qui avait grandit avec les années....puis un choix..malencontreux..mais fait !! lachetée d'une femme trop souvent seule ...
plus la possiblité de faire marche arrière elle en assumait les conséquences.....
là ! perdu dans ses pensées....
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Depuis quelques jours Kyria était à muret, ne connaissant pas grand monde, évidement, c'est par cette belle journée ensoleillé, qu'elle se décidait d'aller jusqu'au lac.

Jamais elle n'avait vu un lac aussi beau, travaillant dure pour manger un peu, le plus souvent au fond de la mine le ventre vide depuis sa mésaventure, parfois! lorsqu'elle réussi à mieux manger, prenant son bâton montait sur les remparts de la ville de Muret pour la surveillance des allers venus, des voyageurs où simplement quelques charrettes de passages.

Ce jour Kyria mettrait les pieds dans l'eau fraiche, inutile qu'elle en quitte ses chausses, souvent marchant pieds nus, vêtu d'un presque rien sur le dos.. "ben au moins ça ne s'use pas" se dit elle..

Assise sur une pierre, regarde le lac aux multiples reflets du soleil, quelques chants d'oiseaux, fermant les yeux , relevant la tête en arrière accoudé sur ses mains, savourant la chaleur des rayons, il y a si longtemps qu'elle ne s'était pas accordée un peu de repos..
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