Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 14, 15, 16, 17, 18, 19   >   >>

[RP]Le Lac de Muret

Weslay
Weslay écoutait Kyria lui dire qu'elle était heureuse parmi les loups et mit sa main devant sa bouche quand elle lui apprit qu'elle l'était encore plus depuis qu'elle le connaissait. Elle n'était pas allée jusqu' au bout de son mot ou de sa phrase mais il l'avait bien compris comme tel. Il était certain que depuis notre première rencontre, une mutuelle attirance s'était installée entre nous quand nous avions choisi de parcourir le même chemin jusqu'à Muret et que nous avions pris d'un commun accord, la décision de nous y installer c'était comme le début d'un amour encore en son balbutiement.

Nous étions bien ensemble et tous les deux, nous en avions conscience par la tendresse de nos regards et la douceur de nos voix et de nos propos encore fallait-il qu'un de nous deux fasse le premier pas en dévoilant ses tendres et doux sentiments. Weslay croyait que le moment était venu et il sentit son coeur bondir lorsqu'elle lui disait "Weslay ? Je crois que..."

Mais le moment était peut-être mal choisi et le charme fut rompu par l'arrivée intempestive de cet homme qui courait après son volatile. Weslay regardait amusé, la scène un peu typique de drôlerie voire comique de cette homme cherchant sa poule d'eau.


- Ah ! Non ! Kyria, je n'ai point vu de poule, ni rien qui ressemble à un volatile.

Puis regardant l'homme.

- Je crois, Messire que ce volatile a eu raison de vous. Vous savez que ces bêtes sentent qu'on va les déplumer pour en faire de la victuaille donc elles prennent aussitôt la poudre d'escampette et se cachent en des endroits où nul peut les trouver. Hein ! Kyria, tu n'es pas de mon avis ?
_________________
Fred_eric


Les arbres, se battant la primeur du soleil, se disputaient la plus grande taille, si bien que levant les yeux aux ciel, je ne voyais même pas la cîme de la foret. Rien qu'une immensité verdoyante de feuilles aux formes hallucinantes, et tellement diverses. Magnifique? Assurément, car toute chose l'est, dans l'oeuvre du Très Haut. Rien n'est laid, ni laisser au hasard, car le Très Haut décide de chaque chose, et c'est grace a son infinie créativité, que d'oeil humain, nous pouvons voir une telle merveille.

Quoi qu'il en soit, je m'y promenais maintenant, savourant l'instant ou la brise atténue la fournaise divine. Faut pas se leurrer, le Très Haut, doit avoir chaud.. très très chaud, la haut, dans son paradis solaire. Car ici, c'est déjà presque insupportable. Une grosse goutte perle sur mon front, j'ai chaud. Alors c'est heureux que je gagne l'ombre des arbres. Je revis, dans cet univers si familer. Je crois revenir quelques semaines en arriere, et mes parents sont encore là. Je cligne des yeux, je regagne la réalité, et me revoila seul.

J'entends alors un clapotis, je tourne la tete, je cherche! Je reconnais ce bruit, car c'est celui d'une riviere! D'un petit ruisseau rafraichissant, encore une fois, oeuvre du Très Haut, qui placant a ma portée, de l'eau, me permet de ne point crever... en fait.. Amen que j'dis.

Trouvant le ruisseau, je m'y jette a genoux, plongeant sans peur mon visage dans l'eau, au risque de me cogner a un caillou sous-marin, mais qu'importe, il fait trop soif!! C'est divin!!!

Peu après, je me releve, et me met a marcher le long de ce ruisseau, le longeant, le suivant dans ces ecarts de chemins, me dirigeant je ne sais ou, inconscient, mais je m'en fiche, le soleil est encore haut.
Kyria
l'homme venait à peine de partir dans les fourrés à la recherche de sa proies pour s'en faire un délicieux festin à ses dires.

Weslay et kyria auraient put abandonner le chemin encaissé et à l'abri de ses ronces épaisses, le vent s'agitait au dessus des arbres , ils auraient pu être seuls, une personne, un peu rêveuse passait presque jusqu'à leurs cotés, sans faire plus attention à eux, tout en le regardant passer sans faire un seul geste, celui-ci devait surement aller se désaltérer à la rivière, cette eau chantait contre les rochers, une douce mélodie, pour ceux qui savent écouter dame nature.

il y a bien longtemps , alors que Kyria se nourrissait de quelques fruits sauvages, aurait maudit cette vie loin des siens, sans la compagnie de Weslay, jamais elle ne pouvait croire si le bonheur existait vraiment, comment , une pauvre fille dont les loups sont ses amis, on lui avait raconter une drôle de légende sur les loups, Kyria n'en croyait pas un mot, pour avoir vécu parmi eux.

le soleil était haut encore une aubaine pour eux en ce jour de repos où enfin ils se retrouvaient seuls, a savourer les instants de la journée, dans un silence total, l'un comme l'autre regardaient presque avec une curiosité la personne s'approcher prés du ruisseau .


- Weslay ? entend le ruisseau, je suis sûre que cette eau de jouvence va pouvoir nous désaltérer, après la montée que nous venons de faire, écoute le chant des oiseaux, regarde les fleurs, tout est merveilleux, je ne sais pas si nous aurons encore l'occasion d'y revenir, n'est ce pas une belle journée? Ho ! Weslay .. je suis si bien avec toi, j'aimerai arrêter le temps, un instant que toi et moi, dans l'univers du monde..

Kyria posait sa tête sur son épaule, savourant , écoutant la nature, et surtout elle avait un sentiment pour Weslay,mais comment pouvait elle lui dire? kyria est bien son cœur se mit à battre lorsqu'elle osait le regarder ..

Avec son plus tendre sourire , ses mains moites, Kyria tremblait presque de ses sentiments pour Weslay, comment lui faire comprendre ce qu'elle ressentait pour lui?

_________________
Weslay
Un homme, la tête rêveuse, passa devant nous sans faire attention à notre couple. Kyria tout aussi rêveuse se tenait blottie tout contre lui et il se sentait bien par sa douce présence. Ils regardaient tout deux cet homme se rafraîchir à l'onde pure de la rivière. Comme Kyria adorait les éléments naturels tout comme lui, il lui parla d'une promenade printanière qu'il avait fait dans un bois près de son village.

Près de chez moi, il y avait un bois où j'aimais rêvasser et je regardais cette nature autour de moi, c'était un bois magnifique où coulait une petite rivière et j'aimais beaucoup venir m'y promener. Les senteurs du printemps effleuraient mes narines, c'était des senteurs douces de feuilles multicolores, d'arbres, de plantes et autres végétaux. Le soleil m'offrait ses rayons lumineux au travers des branches et un doux murmure m'accompagnait comme une brise fraîche venue me caressait mon visage. Un chant merveilleux venait jusqu'à mes oreilles, c'était la douce mélodie de la petite rivière où j'allais souvent m'y désaltérer et marcher pieds nus au fil de l'eau.

Kyria posa sa tête sur son épaule et il sentait souvent son regard posait sur lui et quand elle lui disait qu'elle aimerait arrêter le temps, un instant que toi et moi, dans l'univers du monde. Alors là, si c'était pas de l'amour qu'elle éprouvait pour lui, il devait se cacher la face ou être sourd et aveugle à la fois.

Weslay se tourna tout en courbant lentement son visage vers le sien, de son bras passé autour de ses épaules, il l'attira doucement contre lui et délicatement, l'embrassa tendrement sur les lèvres, fermant les yeux pour savourer leur premier baiser d'amour.

_________________
Kyria
Kyria écoutait Weslay, la tête posée sur son épaule. Elle, "petite fille sauvage" comme l'appelaient les gens qui la côtoyés devant un marché "une enfant perdue" bafouillaient d'autres.

Personne ne savait vraiment qui était Kyria, à peine sortie de l'enfance du haut de ses quelques printemps, alors que d'autres petites filles se réjouissaient des bienfaits de la vie de leurs parents, où chaque soir, une maman racontait des histoires, pour les endormir, Kyria vivait parmi les loups, depuis ce fameux jours où le sang a coulé dans la ferme de ses parents, où il y a des blessures qui ne guérissent jamais. ainsi est la vie et notre petite Kyria était heureuse au milieu des bois.

Tout en écoutant Weslay, s'imaginer ce jeune homme à peine plus âgé qu'elle, dans les torrents des rivières où l'été il fait bon s'y baigner parmi les rires des enfants du village, même solitude, le destin unissait deux jeunes gens dont le coeur pur de toute innocence .


- Weslay... je me souviens d'un petit pont, où j'aimais m'attarder à regarder les eaux, qui même basses demeuraient d'une limpide de source , un chemin de terre sinuait entre des grands arbres, des arbres si hauts et si touffus qu'aucun rayon de soleil ne les transperçaient , c'était très agréable de marcher dans cette fraicheur de sous bois relative faisait gicler le parfum des mousses entre les fougères .. tu vois , nous sommes pareils, nous aimons et respectons dame nature..

Tout en passant son bras autour de son cou, Weslay a su apprivoiser Kyria, s'approchant d'elle, l'embrassant sur les lèvres, non farouche se laissait faire, car oui vraiment il a su conquérir le coeur de Kyria, qui battait très fort dans sa poitrine tout en répondant à son baiser fermait les yeux savourant son premier baiser d'amour.
_________________
Weslay
Weslay sentait ses lèvres douces sous les siennes et sa respiration rapide ainsi que les battements de son coeur contre son torse. Kyria s'abandonna de tout son être à l'éclosion de ce premier baiser tout en frissonnant dans ses bras. Weslay desserra doucement son étreinte et la regarda avec son sourire tendresse, elle restait un instant les yeux fermés, figée comme extasiée lors d'une douce première étreinte amoureuse puis ouvrit les yeux comme si elle ouvrait les yeux pour la première fois à une nouvelle vie. Weslay l'aimait éperdument et son coeur n'arrêtait pas de battre la chamade et de vibrer pour le sien. Il était vraiment aux anges. Il lui prit ses mains et les porta à ses lèvres tout en plongeant son regard dans le sien...

- Je t'aime, ma très douce Kyria ! Je suis tombé amoureux depuis le premier jour où nos regards se sont croisés et je te promets que rien ne me séparera de toi et mon coeur t'appartient désormais.
_________________
Kyria
Kyria était aux anges, c'est la première fois qu'elle se sentait quelqu'un d'important, elle l'aimait ce sentiment qui lui fait battre son cœur, ses lèvres sur les siennes, elle aurait voulu que cet instant ne s'arrête jamais, souriante, il y avait bien longtemps qu'elle ne l'avait pas fait. Cet endroit en magnifique, au cœur de la foret, ils sont seuls au monde. Seuls pas tout à fait, les chants des oiseaux dans la cime des arbres chantent leurs louanges. Ha c'est sûre qu'elle l'aimait, aussi un long baiser lui avait rosie les joues, se sentant merveilleusement, son cœur battait dans sa poitrine si fort qu'on pouvait voir le soulèvement de sa chemise.

Kyria ouvrait les yeux croisait ses mains dans celle de Weslay le regardant dans les yeux, ses yeux pétillants de bonheur.


- Weslay je t'aime aussi depuis le premier jour que je t'ai rencontrer, depuis le jours où nous étions sur les remparts à faire les gardes, sous la galaxies céleste des étoiles, j'ai su que je t'aimais, une force intérieur me disait « Kyria c'est lui qui tu aime, laisse parler ton cœur » j’aimerai au plus profond de moi faire ma vie avec toi …
si tu veux bien allons voir le curé du village, il pourra nous dire comment faire pour que nos vie soit uni devant Aristote et devant les hommes..

_________________
Weslay
Toujours ses mains dans les siennes, Weslay regardait ses yeux pétillaient de bonheur et son magnifique sourire faisait fondre son coeur et il n'avait de cesse de lui baiser ses mains tellement qu'il était heureux de l'entendre lui dire qu'elle l'aimait aussi et qu'elle voulait unir sa vie à la sienne.

Cependant, il fronça quelque peu, légèrement les sourcils lorsque Kyria lui parla de mariage devant Aristote et devant les hommes car il ne connaissais rien de la religion et de l'église. Lui qui n'avait jamais été baptisé. Mais Kyria lui semblait très croyante et cela le soulagea qu'à ta la conduite à tenir dans ce domaine.

Weslay, de son doigt, lui enleva la mèche de cheveux qui souvent lui barrait le front puis caressa sa joue et son regard dans le sien lui répondit...


- Ma tendre et douce chérie, je ne sais point faire dans le domaine de la religion et de l'église mais toi oui, tu me paraîs savoir beaucoup de choses que j'ignore et s'il faut aller voir le curé du village et bien nous irons.
_________________
Fred_eric


Le lac, à perte de vue, reflétant l'astre solaire, et ses précieux rayons chauffants, émerveillerait les sens de plus d'un, mais l'étendue sombre, et reluisante n'émeuvait que trop peu Frederic. Lui, ce qui le rendait heureux, c'était les gazouillis des p'tits zozios dans les n'arbres tout vert, du printemps. Arrivé devant la vaste onde calme, et regardant autour de lui, il ne vit personne, ou alors sa vue était lamentable, ainsi donc, il s'accroupit, et ferma les yeux.

Bon, il faut le dire, il s'endormit, mais se fut bercé par les piaillements incéssants et surement agacant pour beaucoup, mais reposant, et apprécié pour lui, de toute la faune volatile. Le vent caressait son visage, glissant dans ses cheveux blonds, l'emoustillant comme un jeune puceau.. ce qu'il était d'ailleurs, mais bon..

Il s'endormit donc, laissant la courbe du temps se faire, et les astres se succéder, jusqu'a ce que le lunaire, repoussant le solaire, soit haut dans la voute étoilée. La nuit était claire, la lune ronde et pleine luisant a son tour, dévoilait un univers tout autre aux yeux de Frederic, nul chant d'oiseau, ou seul celui de la chouette hululante sur sa branche perchée.
Ouvrant les yeux, il fut d'abord surpris que la lumiere ait soudainement disparu, mais très vite il comprit, que tout narcoleptique qu'il soit, il s'était laissé vers ce monde onirique personnel.

Son rêve lui revenait par flashs dans un esprit embrumé, mais il discernait toute fois quelques images nettes. Ninne.
Ninne.
Ninne.

Il se leva, ronchon d'avoir rever de la seule femme qui avait de l'interet pour lui, et reprit la route de la ville. Peut-être la croiserait-il en taverne, ou son sourire reviendrait. Sinon, il se donnait encore un jour, pour quitter la ville. Ses lettres restant sans réponse, il comprenait parfaitement qu'il n'avait plus sa place.. qu'il ne l'avait surement jamais eu.. ici.. a Muret.

Sur le chemin, son rêve stagnait dans sa tête, et même lorsqu'il clignait des yeux, l'image de la belle Ninne se démarquait du noir, comme marquée au fer rouge sous ses paupieres. Il l'aimait, a en crever, a en disparaitre, pour ne pas la gêner.
Déjà, il appercevait la ville..
Ana_sta_noella
Ana ne parvenait pas a dormir. Trop de questions se bousculaient dans sa tête, trop de doute, trop de manque, trop de solitude, trop d'envie impossible, trop trop trop!!!
Alors, malgré la nuit tombée, elle était dehors la brune. Solitaire, maussade. Elle déambula un moment, se trouvant perdue dans son coeur, dans ses pensées, perdue.

Elle commença a courir à travers ces rues qu'elle connaissait par coeur, regardant le sol que ses pieds foulaient, de plus en plus vite. Elle prit inconsciemment la direction du lac. Mais alors qu'elle en était encore loin, elle percuta de plein fouet et a pleine vitesse quelque chose, enfin quelqu'un. Elle se retrouva a moitié sur lui, a moitié sur le sol, la tête dans la terre, a manger la poussière. Il ne manquait plus que ça!

Rapidement, elle se poussa, pour laisser la pauvre personne bousculée respirer. Après un coup d'oeil rapide, elle constata qu'il s'agissait d'un homme. Elle se releva, et lui tendit la main pour l'aider a se remettre sur pied a son tour. Puis en se dépoussiérant, elle s'excusa tout de même:

Excusez moi, je suis vraiment désolée... Je... je ne vous avait pas vu...

Elle lui fit un sourire contri, attendant une quelconque réponse, qu'elle soit polie, ou colérique, injurieuse ou calme, ...
Fred_eric


La douleur.

Alors qu'il marchait maintenant aux abords de la cité, quelque chose qu'il ne vit pas venir, malgré la ronde pleine eclairante, le bouscula, ou plutot, se cogna contre lui, le renversa, lui rentra dedans. Au son, on pouvait croire que ce fut une charette lancée a pleine vitesse, une sorte de masse diforme aux angles suspects, lui perforant le bedon a l'en faire cracher la bile.
Mais il n'en était rien.

La Surprise.

Allongé sur le sol, les étoiles de la voute s'étaient étrangement mises a tourner, dans un sens, puis dans l'autre, puis elle se figèrent, à leurs places. Elles n'avaient surement pas tourné.. en fait. Mais dans sa tête renversée, il l'as cru un instant.
Se relevant et repoussant la poussiere, la terre qui s'était fiché sur ses vetements, il releva le menton, et appercut au clair de lune, une jeune femme.
Les bras lui en tombèrent.

L'Explication.

Il sourit malgré lui, lachant un soupire d'etonnement, méle a la gêne occasionée par le choc physique et moral. Mais la femme se confondit en excuse, aussi il enchaina.


De toute évidence, vous étiez trop occupée a courir, pour voir quoi que ce soit.
Mais pourrais-je toutefois savoir la raison qui vous motivait a me rentrer dans le lard?
Loin de là l'idée de vous en sermoner, j'adore qu'on me rentre dedans comme une charette folle. J'a-do-re.


Sourire complice, qui se voulu mélioratif. En aucun cas il ne lui tiendrait rigueur de cet accrochage. Au contraitre elle semblait désolée, il tenta donc de détendre l'atmosphere.

Frederic, c'est mon nom, rassurez-vous je suis en un seul morceau. Vous n'avez rien?
Ana_sta_noella
Comme le temps semblait toujours ralentir, et s'étirer lorsqu'on était fautif. Surtout que la jeune femme n'avait pas le moins du monde l'habitude de se retrouver dans des situations pareilles. Il fallait dire qu'elle était cocasse, cette situation. Elle qui s'était pensée seule folle a sortir en pleine nuit ainsi, en direction du lac, s'était retrouvée a califourchon sur un jeune homme qui semblait en revenir. Un sourire amusé se dessina un bref sur son visage, mais disparut rapidement lorsque le jeune homme se releva. Qu'allait-il lui arriver maintenant? Non, elle n'avait pas peur. Elle savait bien se défendre, savait aussi fort bien courir vite, d'ailleurs, il avait du le remarquer! Mais, elle aurait préféré un échange calme, et souriant a une dispute. Ce n'était pas le soir. Elle était trop inquiète pour penser a se battre. Trop fatiguée, et sans but aussi pour le faire. Peut être que... Elle secoua énergiquement la tête, et regarda le jeune homme droit dans les yeux.

Il lui souriait légèrement, après avoir laché un petit soupir, et parla. Une voix calme, un soupçon de reproche, mais qui semblait plutôt amusé également par la situation. Cela rassura la jeune brune, qui lui rendit son sourire chaleureusement. Elle avait eu de la chance pour une fois. Elle ne put retenir son rire en l'entendant dire qu'il aimait qu'on lui rentre dedans. Au moins, il avait été servit. Elle avait eu de la chance pour une fois. Elle le regarda, entre stupéfaction et plaisir lorsqu'il se présenta. Nouvelle rencontre. Elle aimait bien après tout. Cela lui changeait les idées un moment.

Elle fit une brève révérence, tel que ses maîtres lui avaient appris, bien longtemps auparavant, lui sourit a nouveau, et se présenta a son tour, d'une voix douce:

Ravie de vous rencontrer Frederic, même si cela aurait pu se faire... comment dire, d'une meilleure façon? *un éclair d'espièglerie traversa brièvement les yeux de la brunette, et elle reprit* Moi, c'est Anastasia. Enfin, vous pouvez m'appelez Ana. Fort heureusement, vous êtes encore entier! Je m'en serais voulu tout de même! *de nouveau, un sourire mi désolé, mi amusé éclaira son visage tandis qu'elle continuait* Et non je n'ai rien, ne vous en faites pas pour moi. J'ai l'habitude des chutes en fait. Une vraie maladroite!

Elle souriait toujours, affichant le masque de bonne humeur qu'elle savait si bien composé, alors qu'en réalité, la tristesse ne la quittait pas. Elle n'avait rien physiquement, pourtant, tout partait de travers dans sa vie, et elle ne savait plus quoi faire. Elle s'ennuyait, s'inquiétait, mais ne parvenait pas a se résoudre de partir, et de quitter le peu d'ami qu'elle avait ici. Surtout pendant que le tyran ronchon était entre la vie et la mort. Angoisse, doute, ennui, tout se mêlait dans sa petite cervelle de blonde, qu'elle cachait sous sa chevelure brune sauvage. Elle ne voulait plus penser a tout cela, souhaitait juste oublier, au moins pendant une soirée. Elle regarda a nouveau le jeune homme et reprit:

Comment puis-je me faire pardonner ma maladresse?

Elle ne l'avait encore pas vu ici, ignorait s'il était muretain ou voyageur, ... Nouvelles questions, un peu plus sympathique a se poser cette fois. Sa curiosité avait été piqué au vif. Que faisait-il ce soir là, en pleine nuit, au milieu de la ville?
Marsou
Marsou alla se promener seul et arriva au lac en suivant la route qu'une dame fort sympathique lui avait gentiment indiqué. Il s'approcha du bord avec prudence, ça serait trop bête de se retrouver le séant dans l'eau si calme et reposante.

Il s'assit au bord, le plus près possible, et regarda son reflet se déformer avec les caresses du léger vent sur ce miroir d'eau, à ce moment, il réfléchit à qui il était, avait-il vraiment conscience de son importance aux yeux des gens qui l'aiment et l'apprécient sincèrement? La réponse était négative mais doucement, il commençait à le voir, à le comprendre en voyant le comportement des uns et des autres.
A peine parti et déjà avoir comprit une chose importante dans sa vie, il n'était plus le simple soldat aux ordres d'un capitaine mais un homme sur qui on comptait...

Il sourit, se disant qu'il a du mal à comprendre cet intérêt mais après tout cette droiture suivi toute ses années commençaient à apporter ses conséquences, de bonnes conséquences.

Il s'allongea et plongea sa main droite suivi de son poignet vide d'objet mais rempli d'amour pur, regardant les nuages, il essaya de voir un sublime ruban rouge s'occuper d'une princesse magnifique puis il ferma les yeux pour mieux la revoir elle et personne d'autre.

Marsou avait relâché toute pression et finit par s'endormir après cette longue route de marche, il lui en fallait peu pour se sentir bien, un coin d'herbe, de nature lui suffisait amplement. L'air chaud lui caressait le visage qui accueillait un sourire naturel, lâcher prise, prendre plaisir, rien d'autre, ce seul objectif pour un court voyage...

Après deux heures de repos, Marsou ouvrit les yeux vers un ciel bleu et se redressa doucement puis repartit en ville espérant s'amuser ce soir en taverne avant de repartir déjà vers d'autres lieux, vers d'autres villes, vers d'autres aventures, repositionnant son sac sur son épaule, il y sortit sa flute et joua un morceau sympathique.

_________________
Fred_eric


La raison du plus fort, est toujours la meilleure, nous l'allons montrer tout a l'heure.

A pas préssé, sur la route sineuse, du lac a la cité,
L'un comme l'autre marchait sans s'arreter.
La premiere courrait les yeux disons-le fermés,
L'autre tête en l'air, vers les étoiles relevés.

Mais d'aucun a cet instant intrépide,
Ne redouta le choc qui les secoua aussi rapide,
L'une sur l'autre se retrouvèrent projettés,
Les deux nouveaux comparses au sourires d'amitié.


Le premier regard, fut celui de deux déboussolés,
Ne sachant qui de l'un ou de l'autre allait parler.
Mais dans leur hesitation la jeune fille eut la primeur,

Et le jeune homme _ abimé_ dut aussitot repondre,
Pour ne pas laisser la premiere se confondre.
Pardonnez cet instant ou je fis le rimeur.


J'en reviens a nos moutons, et Freddy déboussolé, assez perturbé, par la lunaire beauté de son agresseur. Elle allait physiquement bien, tout comme lui, mais la faible luminosite nocturne ne l'empecha pas de discerner a travers le reflet de ses iris, la cassure de son ame, que sa voix peinait a dissimuler. Elle n'allait pas aussi bien qu'elle tentait de l'en convaincre. Il se vit en elle, il n'allait que trop mal.

Mais pour l'heure il n'était pas question de se pencher trop sur la question.


Vous-vous faire pardonner votre maladresse?
Demoiselle, je crains qu'il soit impossible de pardonner cette maladresse..

Tout simplement car je ne vois rien a pardonner, du moins vous l'êtres déjà tout bonnement. Je marchais les yeux rivés sur l'etendue céleste, et il me revient la faute de vous avoir percuté.

Allons ne vous en soucier plus, c'est déjà oublié.
Mais où courriez vous donc ainsi, a cette heure avancé de la nuit?
Ana_sta_noella
Debout face a face, la brune et le blond se regardaient. L'un parlait, l'autre écoutait, et les rôles s'inversaient. Souvent elle souriait, lui aussi parfois... Une rencontre simple, en milieu de nuit... Tout ce qu'il y avait de plus normal. Ou presque.

Non, la faute ne vous revient pas... du moins, si vous ne regardiez pas non plus ou vous mettiez les pieds, j'étais la seule a courir, et si j'avais marcher, la chute aurais été surement moins violente.

Elle lui sourit, reconnaissante de sa gentillesse tout de même. Puis, la question fut posée. Celle qu'elle redoutait... celle qu'elle ne voulait pas entendre. Pourtant, elle répondrait, elle lui devait bien cela. Mais, dieu qu'elle n'avait pas envie de penser de nouveaux a ses problèmes. Inconsciemment son regard s'était baissé pendant qu'elle pensait a cela, et de nouveau la brune regardait le sol. Lorsqu'elle s'en rendit compte, elle releva rapidement la tête et dit, en restant mystérieuse et vague comme elle savait bien le faire:

Je courrais pour oublier... Pour m'évader. Je courrais pour oublier un instant des problèmes et des inquiétudes... Mais ça ne marchait pas... alors je courrais plus vite encore... Enfin, un cercle infernal...

Puis, son regard se lève vers les étoiles, elle respire profondément et reprend plus lentement:

Et puis... la nuit... parce que c'est censé être apaisant la nuit... Enfin je crois... Je cherchais le calme et la quiétude. Peut être pensais-je les trouver dans la solitude.

Elle ajouta plus bas, en souriant:

En fait, je suis contente de vous avoir croisé. Mieux que la course, j'ai oublié quelques instants mes soucis... en pensant aux nouveaux: "mince, comment vais-je m'en sortir s'il décide de s'énerver?!"

Elle le regarde, complice, et amusée, et ajouta en hâte, préférant ne pas s'étendre sur ses problèmes personnels:

Mais l'heure est aussi tardive pour moi que pour vous Frederic... Que faites vous encore dehors a cette heure?
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 14, 15, 16, 17, 18, 19   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)