Aliena.
Pale, l'air hagard, une femme marchait lentement dans es ruelles de Cosne. Elle remit son capuchon en place sur sa tête, et resserra sa cape autour de ses épaule.
Mais quelle temps de chien !
Elle ronchonnait mais en fait ça l'arrangeait bien ce temps: La capuche cachait son visage, et cela évitait qu'on voit à quel point il était émacié.
Mais en y réfléchissant bien, personne ne la reconnaitrait ici: Le jour où elle était arrivée à Cosne, elle était tombée gravement malade, et Mahault, la gouvernante de sa fille, l'avait conduit de force au couvent, afin qu'elle s'y fasse soigner par les religieuses.
C'était quand déjà ? Elle compta sur ses doigts et sursauta. Six mois !
Six mois quelle n'avait pas vu son enfant, sa fille adorée, six mois qu'elle n'avait pas entendu le son de sa voix, quelle n'avait pas vu son joli sourire, ni ses beaux cheveux châtains !
Qu'est ce qu'elle avait du changer en six mois ! La reconnaitrait-elle ? Elle oui, mais la fillette ? Est ce qu'elle ne l'aurait pas oubliée en six mois ?
Elle essuya une larme et pressa le pas. Voilà pourquoi elle avait quitté le couvent, bien que n'étant pas totalement remise. Oui elle était faible, oui se fatiguait vite, mais elle devait voir sa fille, la serrer dans ses bras, lui dire qu'elle l'aimait !
Cest pourquoi elle avait fait fi des conseils de ses infirmières, et elle avait quitté le couvent tôt ce matin.
Elle arriva enfin sur la place du village et ôta sa capuche afin de regarder autour d'elle. La pluie avait presque cessée, mais le vent s'était levé. Elle soupira. Devait-elle aller chez les cousins de son époux qui habitaient le village, ou devait-elle se rendre en taverne, où elle aurait de fortes chances de trouver Mahault, à moitié ivre, et Alix se goinfrant de friandises ?
Elle essaya de reconnaitre les ruelles, mais elle n'arrivait pas à se rappeler laquelle menait chez les cousins. Apercevant l'enseigne dune taverne, elle s'y dirigea et entra.
Haeum, bonjour ...
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Et Aliénor devint Aliéna ... une vraie lyonnaise
Mais quelle temps de chien !
Elle ronchonnait mais en fait ça l'arrangeait bien ce temps: La capuche cachait son visage, et cela évitait qu'on voit à quel point il était émacié.
Mais en y réfléchissant bien, personne ne la reconnaitrait ici: Le jour où elle était arrivée à Cosne, elle était tombée gravement malade, et Mahault, la gouvernante de sa fille, l'avait conduit de force au couvent, afin qu'elle s'y fasse soigner par les religieuses.
C'était quand déjà ? Elle compta sur ses doigts et sursauta. Six mois !
Six mois quelle n'avait pas vu son enfant, sa fille adorée, six mois qu'elle n'avait pas entendu le son de sa voix, quelle n'avait pas vu son joli sourire, ni ses beaux cheveux châtains !
Qu'est ce qu'elle avait du changer en six mois ! La reconnaitrait-elle ? Elle oui, mais la fillette ? Est ce qu'elle ne l'aurait pas oubliée en six mois ?
Elle essuya une larme et pressa le pas. Voilà pourquoi elle avait quitté le couvent, bien que n'étant pas totalement remise. Oui elle était faible, oui se fatiguait vite, mais elle devait voir sa fille, la serrer dans ses bras, lui dire qu'elle l'aimait !
Cest pourquoi elle avait fait fi des conseils de ses infirmières, et elle avait quitté le couvent tôt ce matin.
Elle arriva enfin sur la place du village et ôta sa capuche afin de regarder autour d'elle. La pluie avait presque cessée, mais le vent s'était levé. Elle soupira. Devait-elle aller chez les cousins de son époux qui habitaient le village, ou devait-elle se rendre en taverne, où elle aurait de fortes chances de trouver Mahault, à moitié ivre, et Alix se goinfrant de friandises ?
Elle essaya de reconnaitre les ruelles, mais elle n'arrivait pas à se rappeler laquelle menait chez les cousins. Apercevant l'enseigne dune taverne, elle s'y dirigea et entra.
Haeum, bonjour ...
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Et Aliénor devint Aliéna ... une vraie lyonnaise