[RP] Des terres de Melusine, de la Grand Goule à Salbart

Pas que le jeune homme soit très friand de l'engin un peu déglingué de son paternel mais c'était bien comode pour faire la route de Poitiers à Salbart.
Pas non plus qu'il y vienne souvent dans ce grand chateau plein de gens poudrés aux bouches en cul de poule, mais il avait encontrer une jeune fille qui disait venir de Valence - qui était Dieu sait où au sud est- qui disait être dame de compagnie de la Comtesse.

Il se présenta donc au chateau en cabriolet, accompagné de la fille mère qui serrait son bébé contre son sein pour la préserver des cahots et de la poussière.
Ils avaient un peu papotés en route mais la fille semblait extrêmement timide et comme lui même n'était guère porté à raconter sa vie, ils avaient pas mal de temps pour profiter du chant des alouettes.


Passé le pont levis, il conduisit l'attelage vers le bâtiment central où il fit descendre sa passagère avant de confier le cabriolet aux palefreniers.

Voilà, on y est ...et plus vite que le vent Angèle !

Puis il avisa un quelconque loufiat en livrée et lui demanda de les conduire auprès de la Comtesse.
Il voulait en savoir plus sur cette histoire de Jake ...

Angèle était en taverne pour la première fois, essayant de vaincre sa peur de l’extérieur. Voila plusieurs mois qu'elle vivait chez la comtesse, implorant sa protection, après la naissance de son fils.

L'homme rencontrer en taverne lui proposa de la raccompagné, certes faire le chemin accompagné était certainement plus agréable.

Arrivée au pont levis, son fils blottit contre elle, elle observa avec un sourire, enfin rentré. Cette première visite en taverne était certes agréable mais forte en émotions et cela l'avait épuisée. Son panier en main, elle avait apporter plusieurs plantes médicinale fraîche.

Voilà, on y est ...et plus vite que le vent Angèle !

-"Bien, merci messire Tytus."

Pendant que l'homme demanda son chemin,la jeune femmes de seize printemps, son fils contre elle entra dans le domaine. Un sourire au servantes croisé

-"Où est Madame?"

La servante lui indiqua le salon. C'est ainsi qu'elle se dirigea vers le salon

Vous allez bien vous raconter aussi quelques légendes de vos régions Sofio et Morphey?
Parcque vous savez, sinon nous en aurons pour la nuit et sans doute souhaitez vous vous reposer.

La comtesse adressa un regard soutenu à Morphey. Les berges de la riviere étaient tout de même moins confortable qu'une chambre.

Un valet entra.
Vot' Grandeur, c'est m'dame Angèle avec messire Tytus.

Ohhhhhh, mais faites les entrer voyons.

Ainsi Angele avait vaincu ses angoisses. Icie s'en rejouissait. Cette jeune fille l'inquietait, il faudrai qu'elle lui trouve un mari. Tres vite.
Elle se tourna vers ses hôtes.

Angele est ma dame de compagnie et Tytus le fils de feu un de mes vassaux.
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Paix à nos amis disparus! Trop nombreux hélas........

- L’Auvergne compte en effet bien des légendes, notamment celles expliquant la naissance des volcans et Sofio a ceci de commun avec vous qu'elle est aussi une merveilleuse conteuse. Sans doute se fera t'elle un plai....

Il n'eut le temps de terminer sa phrase qu'il fut interrompue par l'arrivée d'un valet annonçant des hôtes qu'aussitôt Icie leur présenta avant même qu'ils n'entrent dans la pièce.
L'Impétueux fut surpris de voir le valet s'avancer jusqu'à lui et s'incliner en lui présentant un plateau d'argent sur lequel reposait une missive cachetée. Il reconnu le scel de la Vaissière.
Il prit la lettre et en fit sauter le cachet de cire.

- Si vous me permettez....

Et sans attendre, il prit connaissance de la dépêche avant de poser un regard plein de tristesse sur Sofio.

- Mon coeur.... Je crains que nous ne dussions écourter notre voyage. Ce sont de bien tristes nouvelles que nous adresse notre vassale. Mon fillot se meurt. Nous devons partir sur l'heure si nous voulons espérer lui faire nos adieux avant son ultime voyage.

Il prit la main de sa femme et la serra avant de s'adresser à leur hôtesse.

- Madame, ce fut non seulement un honneur, mais aussi un plaisir que de vous connaitre. J'espère sincèrement que nous aurons le bonheur de vous voir sous peu en Auvergne. Si je puis me permettre... il serait d'ailleurs bon que ce grand Duché apprenne à vous connaitre....

Il n'en dit pas davantage mais sans nul doute, Icie aurait compris ce à quoi il faisait allusion.

- Si vous nous le permettez, nous allons prendre congés immédiatement et quitter le Poitou dans l'heure.

Il se leva et s'inclina sur la main de la Vicomtesse.
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Dict l'Impétueux

Des légendes d'Auvergne comme si il en pleuvait, elle en a plein la tête, celle qui lui ont été rapporté, et aussi celle qu'elle s'est appropriée d'une fleur ou d'un arbre, d'une personne qui a marqué sa vie, de guerre et d'aventures, c'est immédiatement celle des lucioles qui lui vient à l'esprit, cette grande compagnie d'un temps passé et qui certainement ne reviendra plus.


Sortie de ses pensées par l'arrivée d'un page, elle se tourne vers son époux à ses dires, son fillot cela ne peut être que le Moulinois Jehan, ainsi donc le conseil aura fini de le mettre à mal au point de le tuer....vivement les élections la fin de ce cycle totalitaire.

Rentrer....oui bien sur

Elle savait que rentrer était aussi le signe de la fin des insouciances, rentrer synonyme de travail de politique de guerres intestines, et l'océan? et la plage, les crabes.... le temps qui passe , ne se rattrape jamais, préparant leurs départs, ils en avaient tant parlé de ces soirées sur le sable, que le destin avait dévié leurs envies.

Prenant congé de la comtesse, avec une pointe au cœur de nostalgie, une promesse surement qui lui faisait envie.

Comtesse, ce fut un honneur de vous rencontrer, et ce n'est pas un adieu mais un aurevoir, ici ou en Auvergne, qu'importe, pourvu que cela nous permettent un jour de vous conter a notre tour milles enchantements .
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