Gypsi
*[Allez tiens, prends ce coup d'poignard dans les tripes
Tu verras bien si la vie t'excite... ]
Elle commençait a être heureuse la brebis... la brebiesque, comme l'appelait Nayièl, un doux mélange de brebis et de burlesque. Elle commençait, enfin, à redevenir heureuse. Un voyage... des amis... Le coeur qui fond, à cause d'un mirage bien trop beau, parfaitement imparfait, et pourtant... Elle recommençait enfin à être heureuse. Action, amitié, et l'amour s'en mêlait, lentement, surement, doucement. Elle rayonnait presque, la gitane. Le passé derrière elle, elle avançait enfin, souriant presque à l'avenir.
Mais à trop sourire, on se reprend tout dans les dents. ça fait mal, et les dents, ça se cassent. Bien trop facilement. Et le sourire n'est plus jamais le même ensuite. Un sourire édenté. Un sourire où il manque bien trop de chose. Un sourire moche. Un sourire sur lequel on devait mettre un masque. Pour qu'il parraisse plus beau. Pour que les autres le perçoive comme un vrai sourire. Et le cercle est sans fin... Parce que même les masques finissent par se casser...
Un, deux, trois... soleil. Apprendre en premier lieu la disparition de celle qui comptait le plus à ses yeux, dans la gente féminie... Nayièl. Sa pimprenelle... Une requête, une demande, qui la bouleverse, la gitane. S'occuper de son fils, de Jolan. Nayièl lui demandait à elle, de prendre soin du petit, et de son éducation... Folie. Pure folie. Mais elle avait toujours été folle, cela ne changerait pas. Une mission, que la brune mènerait à bien...
Apprendre ensuite d'autres disparitions. Qui la peine. Sans la faire pleurer pourtant... Des connaissances, des personnes croisés il y avait bien longtemps, quelques jours. Même les étoiles s'éteignaient. D'autres renaissaient... Ou non...
Le coup dur, le plus dur peut être frappa ce soir là. Le 11 Mars 1460. Une missive, puis deux puis trois. Et la brebis perd son identité, un peu plus, à chaque missive. Tout essayer pour le retenir. Quand elle sait pourtant que rien n'y fera.... Tout essayer. Et finir par pleurer. Pleurer d'incapacité. Pleurer de désespoir. Pleurer de honte. Pleurer de haine. Pleurer d'amour... Devoir le regarder disparaître, lui qui avait toujours été là pour elle, lui qui l'avait toujours soutenu, depuis leur première rencontre. Devoir le regarder disparaître, et ne rien pouvoir faire. Impuissance affreuse. Insupportable. Et crever de chagrin. Une seconde fois. Crever de chagrin. Se renfermer sur elle-même. Reformer cette coquille autour d'elle. Changer de masque, en mettre un plus solide. Laisser son coeur se reglacer. Et se promettre cette fois que rien ne le déglacera à nouveau...
La douce chaleur attire, mais finit par tuer plus surement et avec bien plus de douleur que le violent froid, qui ne fait qu'endormir lentement... La glace préserve, le feu tue. Elle venait d'en avoir la preuve... Et elle avait mal. Si mal. Plus mal qu'un coup de poignard dans les tripes... Mais elle ne pouvait rien faire. Le temps comme seul remède, qu'elle savait par avance inefficace... Perdre ses deux seuls repères, les deux seules personnes qui la faisait tenir en vie coup sur coup. Perdre en même temps, une grande amie, par incompréhension, sorte de rancune, et renferment sur elles-mêmes. Perdre son poison par erreur. Perdre... Tout perdre d'un coup. Une seconde fois. Et devoir continuer. Malgré tout. Envers et contre tout. Fichue vie.
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Tu verras bien si la vie t'excite... ]
Elle commençait a être heureuse la brebis... la brebiesque, comme l'appelait Nayièl, un doux mélange de brebis et de burlesque. Elle commençait, enfin, à redevenir heureuse. Un voyage... des amis... Le coeur qui fond, à cause d'un mirage bien trop beau, parfaitement imparfait, et pourtant... Elle recommençait enfin à être heureuse. Action, amitié, et l'amour s'en mêlait, lentement, surement, doucement. Elle rayonnait presque, la gitane. Le passé derrière elle, elle avançait enfin, souriant presque à l'avenir.
Mais à trop sourire, on se reprend tout dans les dents. ça fait mal, et les dents, ça se cassent. Bien trop facilement. Et le sourire n'est plus jamais le même ensuite. Un sourire édenté. Un sourire où il manque bien trop de chose. Un sourire moche. Un sourire sur lequel on devait mettre un masque. Pour qu'il parraisse plus beau. Pour que les autres le perçoive comme un vrai sourire. Et le cercle est sans fin... Parce que même les masques finissent par se casser...
Un, deux, trois... soleil. Apprendre en premier lieu la disparition de celle qui comptait le plus à ses yeux, dans la gente féminie... Nayièl. Sa pimprenelle... Une requête, une demande, qui la bouleverse, la gitane. S'occuper de son fils, de Jolan. Nayièl lui demandait à elle, de prendre soin du petit, et de son éducation... Folie. Pure folie. Mais elle avait toujours été folle, cela ne changerait pas. Une mission, que la brune mènerait à bien...
Apprendre ensuite d'autres disparitions. Qui la peine. Sans la faire pleurer pourtant... Des connaissances, des personnes croisés il y avait bien longtemps, quelques jours. Même les étoiles s'éteignaient. D'autres renaissaient... Ou non...
Le coup dur, le plus dur peut être frappa ce soir là. Le 11 Mars 1460. Une missive, puis deux puis trois. Et la brebis perd son identité, un peu plus, à chaque missive. Tout essayer pour le retenir. Quand elle sait pourtant que rien n'y fera.... Tout essayer. Et finir par pleurer. Pleurer d'incapacité. Pleurer de désespoir. Pleurer de honte. Pleurer de haine. Pleurer d'amour... Devoir le regarder disparaître, lui qui avait toujours été là pour elle, lui qui l'avait toujours soutenu, depuis leur première rencontre. Devoir le regarder disparaître, et ne rien pouvoir faire. Impuissance affreuse. Insupportable. Et crever de chagrin. Une seconde fois. Crever de chagrin. Se renfermer sur elle-même. Reformer cette coquille autour d'elle. Changer de masque, en mettre un plus solide. Laisser son coeur se reglacer. Et se promettre cette fois que rien ne le déglacera à nouveau...
La douce chaleur attire, mais finit par tuer plus surement et avec bien plus de douleur que le violent froid, qui ne fait qu'endormir lentement... La glace préserve, le feu tue. Elle venait d'en avoir la preuve... Et elle avait mal. Si mal. Plus mal qu'un coup de poignard dans les tripes... Mais elle ne pouvait rien faire. Le temps comme seul remède, qu'elle savait par avance inefficace... Perdre ses deux seuls repères, les deux seules personnes qui la faisait tenir en vie coup sur coup. Perdre en même temps, une grande amie, par incompréhension, sorte de rancune, et renferment sur elles-mêmes. Perdre son poison par erreur. Perdre... Tout perdre d'un coup. Une seconde fois. Et devoir continuer. Malgré tout. Envers et contre tout. Fichue vie.
* La belle Bleue, Coup de poignard
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