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[RP] Pas besoin d'un guide, lorsque l'on a un Moulin !

Ilia
Le contact du corps de Mahelya contre le sien apaisait Ilia.
A demi-mot, la rouquine lui avait fait des confidences. Les demi-mots, Ilia les connaissait bien. Il en usait également, parfois.
Le jeune homme savait qu'un mot n'en appelle pas forcément un autre, que certaines questions doivent restées sans réponses.
Il fallait du temps pour se livrer à une personne, quels que soient les sentiments éprouvés. Ils avaient du temps.

Ilia frotta légèrement son visage contre les cheveux de la rouquine, à la manière d'un chat réclamant des caresses.
Bien que sur la réserve en temps normal, le soldat n'en restait pas moins un être sensible. Les marques d'affection de Mahelya le rassuraient, en quelques sortes.
Quand on a passé six ans de sa vie à côtoyer des mâles, en surplus de testostérone, ou à vagabonder à la recherche de sa propre histoire, l'affection devient un luxe.
Ilia savourait ces échanges d'effluves amoureuses qui émanaient de leurs êtres.

Le jour passait inexorablement. Lentement mais sûrement, le fil des minutes, des heures, s'était déroulé insensiblement.
A ce mmoment de la journée, ils en était là. Tant de confidences, de malentendus parfois, de larmes, d'hésitations pour, malgré tout, se retrouver dans les bras l'un de l'autre.
La faible durée de leur relation en faisait la force. Tel un arbre, leur amour s'encrait de plus en plus en eux. Les racines de ce qu'ils espéraient être une nouvelle vie s'accrochait à leurs deux coeurs.
Si le Tout-Puissant le voulait, cet arbre continuerait à grandir, ses branches à se déployer et les fruits de leur amour perpétueraient leur lignée.


- Ne nous quittons plus alors ... Ni de corps, ni d'esprit.

Ilia embrassa la chevelure écarlate, s'abandonnant au moment présent.
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Mahelya
- Jamais !

Amen ! la messe était dite et par ce simple mot, La Flammèche scellait en une promesse leur deux vies. Elle espérait juste qu'Ilia comprenne la même chose qu'elle. Maintenant qu'elle avait trouvé son Soldat, elle avait bien l'intention de le garder. Que la vie était cabotine parfois, vous posant sur votre route lorsque vous ne vous y attendiez pas, tout ce dont vous aviez toujours rêvé sans le savoir. C'était leur histoire. Une farce que leur avait jouer le destin, les faisant se rencontrer, se rapprocher, s'apprivoiser, se reconnaitre sans que jamais l'un d'eux ne sut que c'était l'autre qu'il cherchait. Une plaisanterie de la destinée qui avait pousser le vice jusqu'à leur faire croire que loin l'un de l'autre ils pourraient vivre et survivre sans difficulté. Fausse vérité qui avait volé en éclats dès le premier regard. l'Étincelle avait compris que sa vie depuis l'or était restée complétement vide, et que c'est Ilia, ce jeune Soldat qu'elle recrutait pour la COLM qui comblerait toutes les brèches de son existence. Et l'étreinte fut resserré d'avantage par la Jeune Fille aux tâche de rousseurs.

La lumière du jour déclinait doucement mais surement, ce qui n'était pas le cas de la Petite Étincelle. La jeune fille rayonnait. La raison de cet éclat était toute simple : "le bonheur d'être dans les bras d'Ilia.". A cet instant, la joie la comblait tellement qu'elle aurait fait pâlir de jalousie la plus belle rivière de diamants.
Une légère brise fraiche annonçait la fin de la journée. La gorge à peine couverte, la Rouquine tâtonnait de ses doigts fins le sol de verdure afin de retrouver le petite laine qui lui éviterait d'attraper la mort. La main s'agitait, tandis que le buste restait là bien droit contre le torse du Soldat. Entre se défaire de l'étreinte et chercher sa petite laine. Le choix de la Flammèche était rapide et sans hésitation. Elle resterait là à l'abri dans ses bras et ce même si elle commençait à sentir un peu trop à son goût le vent frais s'engouffrer dans ses cheveux pour venir caresser son cou. La dernière soufflée lui arracha un frisson, la forçant malheureusement à briser le silence et ce petit instant d'éternité.


- Ilia ?! j'ai un peu froid, n'auriez vous pas vu me petite laine à coté de vous ? A moins que vous ne me serriez plus fort contre vous ?

Son nom c'est Mahelya, ou comment faire d'un moment banal, un réel moment de romantisme ? Un sourire espiègle se dessina sur les lèvres de la Rouquine. Pourvu qu'il resserre ses bras était-elle en train de ce dire. Alors pourquoi pas l'en informer.

- Étrangement, je préfèrerait la deuxième solution. Étrange ? oui rappelons-le la Rouquine avait des tendances de "sauvageonne", il était donc très étrange qu'elle demande ainsi à ce qu'on la cajole.
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Ilia
Ilia ressera donc son étreinte autour du corps frêle.
Bientôt, il serait l'heure du retour. Les deux jeunes s'était promis de se revoir dès le lendemain afin d'aller visiter les locaux du REVE.
Cela leur assurait donc une journée de plus à passer ensemble. Ilia se rappela, soudain, que la journée présente avait été, de prime abord, destinée à la visite de Limoges.
Visite qui, on le comprend, était passée aux oubliettes. Cette excursion pouvait, cependant, servir de prétexte à un troisième rendez-vous.
Ilia ne se fit pas prier pour le faire remarquer à Mahelya.

- N'oubliez pas que, hormis le REVE, vous devez, également, me faire visiter Limoges.

Un sourire satisfait illuminait le visage du jeune homme. Chaque jour pris représentait quelques heures de plus avec sa douce.
Il les imaginait, déjà, déambulants dans les rues de Limoges. Les étales du marché et le brouhaha des camelots. Encore quelques éclats de rire en perspective.
Peut-être, une halte dans un troquet, histoire de boire un verre en tête-à-tête. Et, avec de la chance, un bon repas le soir, à se rappeler les moments magiques de la journée.


- Ne préférez-vous pas que l'on inverse? Que l'on passe la journée de demain à visiter Limoges et celle du sur-lendemain au REVE?

Ilia se rendait compte que se ballader dans Limoges les rendraient presque invisibles. Il préférait bien cela.
Rencontrer les amis et collègues de Mahelya était un plaisir mais, le pauvre soldat espérait une journée de répit.
Une simple journée de plus, pour eux, afin qu'ils partagent d'autres moments inoubliables, entourés par la foule cette fois.
Le jeune homme avait besoin de se préparer psychologiquement à l'attention qu'il n'éviterait pas d'attirer sur lui.
Peut-être était-ce ce que l'on appelle un simple élan avant le grand saut
.

- On peut également faire les deux en même temps remarquez. Visiter Limoges et se rendre au siège du REVE par la même occasion. Tant que nous sommes ensemble, cela m'importe peu.

Du courage, que diable !!
Ilia ne pouvait pas passer son temps à reculer devant l'adversité. Il était, également, temps de sortir toutes ces mauvaises idées de sa tête.
Rien ne disait que quoi que ce soit puisse mal se passer. A attendre le pire l'on finit par le provoquer.
Ilia chassa, tant bien que mal, les quelques visions morbides, de lui au pilori et Mahelya dans un donjon, de sa tête.
Ils avaient des arguments, s'aimaient et assez de caractère, et de folie, pour faire des choses qu'ils pourraient regretter.
L'heure n'était pas à ces considérations. Il fallait se concentrer sur le positif, sur le bonheur qui les attendait. Les reste pouvait bien aller se faire voir chez le Mâlin.

Confiant et convaincu, Ilia regarda Mahelya et lui sourit. Il resserra, encore un peu, son étreinte afin de calmer les derniers frissons de la jeune fille.


- Après tout, commençons par le REVE. Vous me ferez découvrir Limoges ensuite. Nous pourrons y dîner là où vous le souhaiterez.

Les différentes idées s'étaient enchaînées avec le temps de la réflexion ou comment changer d'avis en peu de temps.
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Mahelya
Et la jeune fille éclata de rire devant les proposition de rendez-vous d'Ilia. La voix cristalline raisonnant contre les feuilles et les branches de la forêt environnante. Le jeune Soldat avait changé d'avis au moins quatre fois en l'espace de quelques minutes. Mahelya lui prit la main, plongea les émeraude dans les azures et d'une voix douce lui murmura.

- Et si nous laissions place à l'improvisation ? Regardez ce jour, c'est ce que nous avons fait, et cela ne nous a pas trop mal réussi. Qu'en pensez-vous ?

Un hochement de tête en signe d'acceptation. Et le visage des deux jeunes gens se fendirent d'un sourire, bien que le cœur de l’Étincelle n'était pas à la fête. Là-bas à l'ouest, là où les prunelles vertes s'attardaient à présent, le soleil disparaissait déjà derrière l'épaisse végétation. La journée de Printemps était finie. Son éternité avec lui, mise sur pause l'espace d'une nuit. Il leur fallait rentrer sans trop tarder sinon ils risquaient fort de ne pas atteindre les remparts de la ville avant la nuit. Et se promener le soir augmentait le risque de croiser de mauvais gens. Doucement elle rapporta ses sinoples sur la silhouette masculine, dont la morphologie lui était devenue si familière.
Ilia avait compris, puisque déjà il s'affairait à ranger le reste de leur collation. Et bientôt mains dans la main comme à l'allée, il empruntait le même chemin pour retourner cette fois à la réalité. Ce fut court. Ce fut silencieux. Ce fut un pincement au cœur, pour la Flammèche, que de lui dire au revoir.

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Mahelya
[Le lendemain - Place du Marché]

Si la séparation avait été éprouvante hier soir, pour le cœur de la Jeune Fille. Le réveil de ce matin aux premières lueurs du soleil s'était accompagné d'un nouveau souffle d'espoir. Les deux jeunes gens avaient convenu de se retrouver sur le marché de la Capitale. Un lieu certes plein de monde, mais n'était-ce pas au milieu de la foule que l'on passait inaperçu ?
Un sourit restait donc en permanence accroché sur le visage aux tâches de rousseurs, tandis que la jeune fille se préparait. Pour ce jour, elle avait choisi une robe de soie à la couleur viride dont le corset était rehaussé de perles d'ambre soigneusement alignées le long de la couture du décolleté, leur teinte variait de jaune clair au brun foncé.
Sa vesture s'accordait donc parfaitement à la couleur de ses prunelles et mettait en valeur sa chevelure de Feu, qu'elle avait discipliné avec soin, la brossant délicatement de longues minutes durant.

Fin prête, elle avait donc quitté sa petite demeure pour rejoindre le pas léger, le cœur de la vie à Limoges. A son arrivée, ses yeux furent éblouis, comme à chaque fois qu'elle se rendait là pour acheter ses denrées. Avait-on déjà vu autant d’étals aux couleurs chatoyantes, regroupés dans un si petit espace. Se retrouver en plein milieu d'un champs de fleur sauvage voilà l'impression qui envahissait à chaque fois la Rouquine. Ici on trouvait de tout ou presque. Là, il y avait les épices venues de lointaines contrés et dont l'odeur invitait à la gourmandise. A coté, l'on humait le pain chaud que le boulanger venait de ramener du four commun. Là encore, le crémier qui chaque semaine régalait les papilles des Limougeauds avec ses fromages et son lait bien frais. Un peu plus loin se trouvait, les tissus le plus doux et plus chers du Royaume en provenance directe de l'orient.
L’Étincelle ferma les yeux un court instant et se laissa enivrée par la magie des lieux, le brouhaha des rues et la foule toujours en mouvement.

- Qui veut mon Poisson ?

- Coriandre fraiche et pas chère.
- Achetez mes fraises, les meilleures du Royaumes.
- Venez voir mes beaux tissus.
- Huileuh d'oliveuh.
- Savon de Marseille, idéale pour les tâches indélébiles. Peuchère !

Déambulant parmi les stands, elle se disait qu'ils avaient bien fait de convenir d'un nouveau rendez-vous ici. Certains marchants faisaient gouter leurs nouveautés. Le tout nouveau couple pourrait alors combler sa gourmandise, et pourquoi pas découvrir ensemble de nouvelles saveurs.
Le sourire qui depuis le matin n'avait quitté Mahelya, s'élargissait à mesure qu'elle continuait sa lente procession. A sa droite, elle entendait l'accent chantant du sud alpaguer les passants, pour leur vendre de l'huile d'olive. A sa gauche, l'intonation nonchalante, d'un tisserand qui proposait des tapisseries tissées aux fils d'or et d'argent. En face, une potière qui faisait commerce de ses dernières réalisations en faïence.
Tout était toujours en mouvement ici, et même si l'on revenait le lendemain, on découvrait chaque fois de nouvelles choses encore plus surprenant que celles découvertes la veille.
Les émeraudes se levèrent vers le ciel d'un bleu éclatant. La journée promettait d'être belle, et ce dans tout les sens du terme. Un grand soupire de satisfaction traversa les lèvres purpurine de la jeune fille.
L'heure fatidique de le retrouvait approchée, pourvu qu'il ne soit pas en retard, déjà, frénétiquement les sinoples balayés la foule avec attention, le cœur battant à tout rompre, pressée et angoissée.

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Ilia
Ilia s"était levé aux aurores. A vrai dire, il n'avait que très peu dormi. Il avait repassé la journée passée dans son esprit.
Le visage fin, la voix cristalline, les cheveux éclatants, l'odeur angélique de Mahelya avaient obnubilé sont attention.
La nuit avançant, le sommeil avait fini par le gagner.

Aux premières lueurs du jour, il s'était réveillé en sursaut. Son sommeil n'avait pas été des plus réparateur mais l'excitation de revoir la jeune rouquine avait pris le dessus.
Il ne fallait surtout pas raté le précieux rendez-vous. Levé d'un bond, deux bonnes claques sur les joues pour se revigorer l'esprit et Ilia pouvait se préparer.
Loin des préoccupation d'une femme, le choix des habits du jour fut rapidement fait.
Ilia sauta dans ses braies, ce qui lui valut une bonne frayeur. Un mauvais geste et il aurait fini le nez par terre, le séant en l'air.
Le jeune soldat se rendit compte que sa garde-robe était très peu garnie, autant dire quasi inexistante.
Il changea de chemise, faut pas abuser non plus, enfila ses bottes, passa la main dans ses cheveux fins.
L'avantage, des cheveux aussi fins, c'est qu'il suffit, parfois, de bouger la tête pour se coiffer.

Il ne restait plus , donc, qu'à attendre ... Des heurs. C'est bien malin de se lever si tôt mais le temps ne passe pas plus vite.
Surtout quand on est aussi impatient que pouvait l'être le jeune soldat à ce moment-là.
Il fit les cents pas dans la chmanre de l'auberge. De centaine en centaine, le millier fit vite son apparition.
Qu'allait-il user en premier? Ses bottes ou le sol?

L'heure était venue. Le soleil était assez haut maintenant. Ilia sortit prestement dans la rue.
Bon ! Comment qu'on sait où qu'il est le marché quand on ne connait pas la ville?
On dresse l'oreille, on agrandit les narines et on suit les passants.
Galopant dans les rues, bousculant quelques passants.


- Milles excuses Dames et Sires, l'amour m'attend, je suis pressé.

Lançait-il aux Limougeauds qu'il croisait.
La place du marché se dessinait au loin. Encore quelques mètres, quelques enjambées et ils seraient réunis.
Il stoppa sa course aux limites des premiers étals. Hum ... Réfléchir. C'était où déjà le point de rencontre?
Pas de temps à perdre à courire partout, Ilia se dressa sur la pointe des pieds.
Pas facile de trouver un petit oiseau dans tout ce capharnaum.
Ilia parcourait le marché en tentant d'apercevoir la chevelure rousse. Comment serait-elle habillée, coiffée, parée aujourd'hui?

Sans le moindre renseignements qui aurait pu l'aider, Ilia décida de crier.


- Maaaheeeelyaaaaa .... Maaaaheeeelyaaaaaa

La petite était connue dans la ville. Quelqu'un, afin d'arrêter ce supplice, le renseignerait peut-être.
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Un_vendeur
[Florentin, le savonnier qui fleur bon la Provence]

La journée avait bien commencé, les petites donzelles nobles s'arrachaient le bon savon à la lavande qu'il avait directement importé de son pays natal la Provence. "Un savon pluri-fonction : idéale pour la toilette mensuelle et la lessive." En même temps avec un tel slogan difficile de ne pas les vendre comme des petits pains. Même le boulanger à coté de lui ne vendait pas si bien et pourtant son pain était encore chaud, tout juste sortit du four. En parlant de pain voilà bien deux heures Florentin n'avait pas manger, et l'odeur alléchante de l’étal de son voisin, réveilla immédiatement ses intestins. Prenant quelque écus gagnés aisément de ce matin, il s'y rendit et acheta un bonne miche bien dorée encore fumante. Il lui restait de la viande grillée ça serait parfait, il manquait plus que la jolie Cunégonde, à la taille enrobée et à l'insolent déhanché, passe pour proposer de la liqueur de châtaigne et la matinée serait parfaite. Il était d'ailleurs en train de parler avec Aurèle le Boulanger, exposant son opinion quant à la silhouette de la Cunégonde sus nommée, qu'un trouble-fait, vint piailler à leur côté.


Oh Peuchère ! l'a-t-i pas fini d'gueuler d'mes esgourde l'Blondinet ? Crénom !


Et le Florentin curieux par nature de s'approcher du jeune garçon et de le toiser de haut en bas.

Quoiqu'il cherche le p'tiot ? Mahelya qui dit ? c'est ça ? la Rousselotte toujours fourrée avec le vieux soldat ? C'est ça ? ... Bin j'lai vu passé y'a p't'être cinq minutes d'ça. elle est partie par là... D'ailleurs l'vieux l'était pas là. Etrang' y la suis comme s'n'ombre. Pire qu's'il était s'père.

C'est vrai ça il était où le vieux Harchi, le soldat qui avait menacer de lui couper s'il n'arrêtait pas de dire que Mahelya, adulte, serait un millésimé. Quelle frousse cette fois-là. Le vieux il avait des éclaires dans les yeux. Pour sur, il l'aurait dépecer s'il n'avait pas implorer son pardon à genoux. Etrange qu'aujourd'hui il ne soit pas là. Suspicieux le bon Florentin scrutait le pauvre garçon.

Et qu'est-ce qu'tu lui veut à'l'gamine ?
Ilia
Un homme, à l'accent à coupé au couteau, avait apostrophé Ilia.
Inconsciemment, le jeune homme avait plissé les yeux pour essayer de comprendre ce qui lui disait le camelot.
A defaut de bien entendre, il s'était dit qu'en tentant de lire sur les lèvres du marchand, il aurait plus de chance.

Ilia n'avait compris que le plus important à ses yeux, et ses oreilles.


- Blablabla ... Mahelya ... Blablabla ... y'a cinq minutes ... Par là ...

Ilia regarda dans la direction indiquée par celui qui semblait être provençale. Le savon de Marseille, ça sent bon et c'est peu cher (humour de l'auteur, veuillez l'en excuser).
Le camelot semblait vouloir entamer une conversation avec Ilia. Ce dernier, par trop impatient de revoir sa belle, trépignait.
Le "blondinet" ne comprenait pas grand chose de ce qu'il entendait. On lui parlait de vieux soldat et on voulait savoir ce qu'il voulait à la rouquine.
Rongé par l'agacement, Ilia partit en courant, non sans répondre :


- Vous inquiétez pas sire camelot, je ne veux que l'épouser.

Le jeune homme avait, donc, pris ses jambes à son cou, dans un rire qui le faisait courir de travers entre les étals du marché.
Suivant la direction pontée du doigt, Ilia espérait que le marchand ne lui avait pas joué un mauvais tour.
Il scrutait les allées, les étalages, à la recherche de la belle Mahelya.
Tellement de monde, tellement de mouvements, où se cachait-elle?

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Mahelya
[La jeune Rouquine en compagnie de Firmin - le Négociant de draperies - tissus - dentelles]

- Ah Joulie Maria, voilà bien longtemps que je ne t'avais plus revu devant mes tissus. Et tu toujours tisserande ? as-tu trouvé quelqu'un d'autre pour te fournir la matière première. Tu ne m'aurait pas oublié, hein Petit Rayon de Soleil ?

Le Petite Étincelle, tisserande de métier, s'était approchée de l'étal de Firmin. Un vieil homme au cheveux blanc qui avait parcouru le monde entier et ramené de ses voyages des tissus chatoyant aux couleurs bariolées mais à la qualité étonnante. Au début, avant qu'elle ne possède sa propre bergerie, la Jeune Fille venait presque tous les jours acheter du tissus au bon vieux Firmin. Le vieil homme était savant dans tout ce qui concernait la couture, donnant d'innombrables conseils à la jeune fille, en ce qui concernait le point de couture. Saviez-vous qu'à chaque tissus correspondait un point et un fil ? Cela permettait aux vêtements d'être parfaitement achevés et aux tissus de rester parfait. Tout ce savoir, ile le lui avait appris créant au fil des jours entre eux des rapports que l'on pouvait qualifier d'amicaux.
Elle le regarda et lui sourit amicalement.


- M'enfin mon bon Firmer, contre qui voudrez-tu que je te remplace ? N'est-ce pas toi qui possèdes les plus belles étoffes ?
- Un point pour toi jeune fille ! Tu as vraiment bien travailler sur la robe que tu portes ce jour. Ne t'avais-je pas dis que le viride était la couleur de tes yeux ?
Et la Rouquine de lui sourire avant d'ajouter.
- Un point pour toi Firmin, voilà que nous sommes à égalité ! Je dois te laisser mon bon Firmin mais je reviendrai la semaine prochaine d'acheter cette laine grenas.
Doucement elle commença à tourner les talons après l'avoir saluer bien sur, avant de se raviser et de demander d'une voix un peu plus aigüe.
- Oh dis-moi, n'aurais-tu pas vu un jeune garçon Blond, il devait sembler perdu ou à la recherche de quelqu'un ?
Le vieux négociant se redressa et pointa le doigt en face.
- Tu veux dire un peu comme ce garçon là-bas ? Que lui veux-tu ?

Les prunelles de Mahelya suivirent le doigts accusateur, et se posèrent sur la silhouette d'Ilia. Immédiatement son coeur fit un bon. Elle se retourna et balbutia quelques salutations d'usage au bon vieux Firmin afin de mettre fin à la conversation et de murmurer dans un sourire béat.

- Moi ? rien, juste l'épouser !

Elle essaya de se faufiler afin de se rapprocher de lui, mais sa petite taille était un handicape. Par contre, une chose dont elle était certaine, c'est qu'elle avait la voix qui portait. Aussi leva-t-il une main blanche qu'elle agita de gauche à droite avant de crier aussi fort qu'elle le pouvait.

- Ilia ! Iliiiiiiaaaaaaaaaaaa ! Je suis làààààààààààà !


Et d'agiter plus encore cette petite main blanche, frénétiquement, au-dessus de la tête des gens.
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Ilia
A quelques mètres de lui, Ilia vit une chose étrange. Une petite main blanche apparaissait et disparaissait, à intervalles réguliers, au-dessus de la foule.
Disons, plutôt, au dessus des épaules des gens. Cette petite main sauteuse semblait crier son prénom.
A coups d'épaules, Ilia se fraya un chemin. Un grand sourire éclaira son visage lorsqu'il vit celui de Mahelya.

Aprsè un légère hésitation, la foule l'intimidait quelque peu, il décida de ne pas arracher la jeune fille du sol et la serrer fort, très fort, contre lui.
Ilia se contenta, non sans humour, de réaliser une courbette théâtrale.
Bien entendu, avec la foule, une paysanne, à l'arrière-train surdimensionné, le poussa. Ce qui eut pour effet de lui faire perdre l'équilibre.

Trois pas plus loin, Ilia réussit, malgré tout à se redresser.
Gêné et rougissant, il se gratta la tête.


- Heu .. Ravi de vous revoir, douce Mahelya.
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Mahelya
Avez-vous déjà vu une Mahelya faire sa timide ? Non ?! Et bien ouvrez grand les yeux. Le jeune fille regardait le grand et le beau Ilia qui se tenait devant elle, pas exactement dans les yeux, juste en-dessous, car la Flammèche sentait déjà le feu envahir ses joues et à n'en pas douter si les émeraudes s'étaient confronté aux saphirs, le visage aux tâches de rousseurs serait devenu vermeil. Elle espérait qu'il la trouve jolie, et pourquoi pas qu'il la complimente. Car même si sa robe semblait simple pour son rang, le tissus et le tissage n'en était pas moins d'une très grande qualité. Elle attendait donc fébrile le verdict du blond.
Malgré ce léger "défaut", la jeune fille adressait au Soldat, un sourire sans pareille à faire pâlir les neiges éternelles, tant il était pur, sincère et spontané. C'était l'effet Ilia.

Elle fut surprise et peut-être un peu déçue qu'il n'accourut pas pour la prendre dans ses bras. Dans son Esprit encore juvénile, elle avait imaginé au ralenti, de longues retrouvailles après que tout deux se soit jeter dans les bras l'un de l'autre, s'il y avait eut des joueurs de luth pour immortaliser le moment, cela aurait été parfait. Mais la déception de ne point avoir ses retrouvailles idéalisé et scénarisée laissa vite place à l'amusement et la joie.
Car au lieu de cela, Le jeune Soldat effectua en silence une courbette comique qui fit éclater la voix cristalline de la Rouquine, là, au milieu du Marché. Car à peine avait-il esquissé le mouvent que voilà qu'il était projeté sur le coté.
Le rire féminin raisonnait encore quand il la salua enfin. Entendons-nous bien, elle ne se moquait mais était grandement amusée.


- Ilia ! Mon beau Soldat ! Je suis également ravie de vous revoir. Allez-vous bien ? Cette femme ne vous a pas fait trop de mal j'espère.
- Achetez mon poisson ! il est tout frais !
- Non merci !
- Vous avez tord c'est le meilleur du Limousin et Marche.
- Non merci !
- Vous avez tord c'est ce qu'il faut aux fillettes pour grandir.
- Non merci ! Oh mais ... mais ... regardez là-bas !!!! ce n'est pas le cuisinier du Roy ?

Leur retrouvailles avaient été interrompues par un marchant ambulant de flétans, un peu trop insistant avec ses Clients. Rusée comme une renarde la jeune fille avait alors inventé une situation afin de lui détourner l'attention et ainsi attraper la main d'Ilia et filer à l'anglaise.
Deux rangée de stands plus loin, elle avait arrêté sa course et regardait son beau Soldat, amusée.


- Pardon mais j'ai cru que nous n'allions jamais nous en dépêtrer, en plus, je déteste que l'on me qualifie de fillette ! Je suis peut-être petite de taille mais pas d'Esprit.

Et là elle osa enfin le regarder droit dans les yeux. Plus téméraire que la veille, l’Étincelle s'était approchée d'Ilia, et sur la pointe des pied s'était hissée afin de déposer une bise sur sa joue. Elle espérait lui montrait ainsi qu'elle était vraiment ravie de passer une journée avec lui de nouveau.
De son petite pouce, elle caressait le dos de la mains du Soldat, qu'elle avait précieusement gardé dans la sienne. Pour eux le temps était arrêté mais autour d'eux c'était la cohue.
La matinée était déjà bien entamée et la foule du marché enflait à mesure que les minutes s’égrenaient. Il fallait donc surtout pas rester au milieu du passage. Tendrement elle l'invita à la suivre à travers les étals aux couleurs bariolées et odeurs appétissantes.


- Suivez-moi, nous allons nous mettre par là-bas, il y a moins de monde.
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Ilia
Mahelya les avait sauvé du marchand et de son odeur de poisson entêtante.
Ilia suivit la rouquine qui les menait un peu à l'écart. Il n'avait pas eut le temps de prêter attention à l'apparence de sa douce, à cause de la foule.
Désormais moins entourés, Ilia eut la surprise de la voir différemment de la veille.
Elle avait une tenue plus féminine. Elle s'était coiffée et parée. La jeune fille ressemblait, bien plus, à une jeune femme.

Enhardi par cette vision, Ilia ne put s'empêcher de se baisser afin d'amener son visage à hauteur de celui de la demoiselle.
Avec un léger sourire, il approcha lentement sa bouche et déposa un baiser sur les lèvres de Mahelya.

- Je n'avais pas eu le temps tout à l'heure. Je le prends maintenant.

Ilia se redressa et fit mine d'examiner Mahelya sous toutes les coutures en penchant la tête à droite, puis à gauche.
Il écarquilla les yeux, ouvrit béatement la bouche avant d'ajouter.


- Qu'Aristote m'en soit témoin, je n'ai jamais vu fleur aussi enivrante. Vous êtes d'une beauté à faire pâlir de jalousie toutes les princesses de tout les royaumes.

Ilia fit alors un clin d'oeil à Mahelya. Il pensais bien que la flatterie fonctionnerait. Une femme reste coquette quelque soit son âge.
Les compliments, même s'il pouvaient paraître exagérés, n'en était pas moins sincères.
Mahelya avait, sans nul doute passé du temps à sa toilette.

Ilia se regarda alors et rougit. Acoutré de la sorte, la maréchaussée risquait de le prendre pour un vagabond en voulant à la bourse de la rouquine.
Une nouvelle fois, de gêne, Ilia passa la main dans ses cheveux. Il baissa les yeux vers le sol.


- Je suis désolé Mahelya. Je ... Ma tenue n'est pas vraiment en accord avec la votre. C'est que, j'ai pris très peu de change avec moi.
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Mahelya
A tout compliment de son promis, la réaction d'une femme amoureuse était identique. D'abord une suée froide parcourait son dos le long de la colonne vertébrale. Ensuite le palpitant, organe de vie qui accordait toujours sa mélodie au ressenti de son possesseur, s'accélérait subitement. Les femelles les plus troublées pouvaient même l'entendre et le sentir raisonner contre leur poitrine, et ainsi être essoufflées. Enfin, les pommettes des complimentées prenaient immédiatement une teinte rosé, s'accompagnant la plupart du temps par une impression de chaleur. Pour peu que ces symptômes arrivent un peu trop rapidement et la tête pouvait également leur tourner. A tout cela, L’Étincelle ne faisait pas exception. Aussi quand Ilia la détailla des ses azures, et qu'enfin il la complimenta, le trouble du baiser récent s'accentua. La fine main blanche du se poser sur la poitrine tant elle avait l'impression qu'il essayait de fuir son être. Deux secondes ! Il lui fallait deux secondes pour la laisser se remettre de tant d'émotion. Et de répondre, se voulant l'air taquine mais étant réellement complètement charmée.

- Mon beau Soldat. N'avez-vous pas peur d'en faire trop ? Je suis bien loin d'être une Princesse. Mes hanches ne sont pas assez larges !


Il était vrai que la Rouquine était bien frêle. Et jeun qui plus est. Il était évident que son corps aller se muer, changer, se galber. Mais pour l'instant elle était plate comme une limande même si le soir venu, lorsqu'elle se défaisait de son corset, de petits monts s'esquissaient doucement mais surement. A défaut d'être plantureuse, la Flammèche dans son apparence physique avait néanmoins un sacré atout. Une peau immaculée et parfaitement blanche, hormis quelques tâche de rousseurs sur le nez et les joues. De mémoire, la jeune fille n'avait jamais vu peau aussi blanche que la sienne et ce malgré le fait que parfois elle s'exposait au soleil. Rien n'y faisait, sa peau restait invariablement laiteuse. Elle sourit donc, elle n'était peu-être pas parfaite mais n'était pas non plus imparfaite.
Les prunelles émeraudes se posèrent sur Ilia, qui était en train de s'observer méticuleusement. Et la jeune fille lui sourit tendrement, si il y avait bien une chose qu'elle n'avait pas voulu en se parant ainsi, c'était le mettre mal à l'aise.


- M'enfin, mon Bel ami, ne dites point de sottises. Vous êtes parfait ! Et si vraiment vous jugez votre apparence inadaptée - ce qui je le répète n'est pas vrai - rien ne nous empêche d'aller à mon atelier et de regarder si nous y trouvons votre bonheur. Une chemise, des braies, je dois bien avoir quelques articles. Au sinon je vous offre une tenue ? A vous de décider !
- Alors ça tombe bien parce que je viens de recevoir des chemises de soie.

Il s'agissait du tisserand à coté duquel sans le savoir ils s'étaient arrêté. La Flammèche ne put s'empêcher d'éclater de rire. En effet le marchant tombait à point nommé.

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Ilia
Il y avait de la "cro meugnonnerie" dans l'air. Les compliments d'Ilia, la proposition de Mahelya. Ca sentait bon l'ourson rose, les arcs-en-ciel et la barbe-à-papa.

Ilia ne pouvait, évidemment, pas accepter la proposition que lui avait faite Mahelya. Un homme digne de son nom se devait de refuser que sa, peut-être, promise lui achète des vêtements.
Enfin c'était son avis. Bien sûr, un refus risquait de vexer la demoiselle. Il fallait faire preuve de diplomatie.
Ilia chercha donc un moyen de faire comprendre à sa belle son refus.


- Douce Mahelya, votre proposition est alléchante et me va droit au coeur. Je pense que vous comprendrez, cependant, que je ne puis accepter ce présent.
Je ne suis pas à homme à vouloir profiter de ce genre de situation. Si vous le voulez bien, je vous achèterais les vêtements de votre office.


Le compromis semblait honnête. Mahelya pouvait donner libre cours à son imagination et habiller Ilia. Celui-ci gardait son honneur en achetant ses vêtements.
Quoi qu'honneur fusse un gran mot dans cette situation, Ilia ne voulait pas des ragots qui pourraient s'en suivre.
Certaines personnes, mal intentionnées, aurait pu arguer que le jeune soldat profitait de la jeune fille.
Ilia se souvenait de la réaction de son jeune frère, notamment, en du doute qu'il avait affiché en le revoyant il y a peu.

Le retour d'Ilia ne pouvait être que marqué par le doute et le sceptissisme. Il revanait après six longues années d'absence. Tout le monde le croyait mort.
Son amnésie le rendait, de plus, moins crédible qu'il ne l'aurait pensé. Un combat de plus se présentait à Ilia, celui de la légitimité.
Préférant faire profil bas, le temps que tout le monde s'habitue à sa présence et que les doutes s'éclaircissent, il souhaitait montrer son autonomie.
Ce n'était pas le moment d'attirer l'attention des détracteurs.

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Mahelya
- J'ai des chemises qui viennent même de Paris. Regardez-donc ! Touchez demoiselle ! Il s'agit d'étoffe de très grandes qualités ... Regardez ! C'est soyeux vous ne trouvez pas ? Et la Couleur ! Avez-vous cette couleur ! Un bleu aussi ... Bleu ...

Le marchant essayait de se faire remarquer de la Rouquine, le imposant ses articles sous les yeux. Mais les prunelles vertes juvéniles étaient rivées sur le Soldat qui venait de décliner sa proposition. L'éclat de rire avait disparu, englouti par le brouhaha de la foule, ou bien simplement mort dans la gorge féminine. Le visage de l’Étincelle était neutre. Mais en elle, grondait une tempête. Il y a de l'orage dans l'air. Étonnement la jeune fille ne savait quelle réaction adapté face à se refus enrobé de sucre, aider à la digestion. La Rouquine n'avait pas l'habitude qu'on lui refuse quoique ce soit. Du moins pas de la sorte une sorte de ni oui, ni non digne d'un diplomate. Respire et Réfléchis jeune fille.


- Allez- si vous m'en prenez deux je vous offrirais une ceinture ! Regardez comme elles sont belles mes ceintures. Vous en aviez déjà vu des comme ça ? Touchez ! c'est bien du cuir ! regardé comme il est lisse et bien tanné. Vous aussi jeune homme touchez ! Reg...
- Suffit ! Coupa la voix de la Jeune Fille en même temps que se dressait la main en direction du Tisserand. Je crois que nous ne sommes pas intéressés. Remballez donc votre marchandise et rapprochez vous d'autres clients. Nous ne sommes pas acheteurs.

Les mots de la Flammèche avaient été prononcés alors mêmes que ses prunelles n'avaient pas bougé et scrutait encore le visage d'Ilia. Vexée la Rouquine ? Peut-être. Y avait-il vu dans sa proposition quelques malices déplacées ? Le pauvre marchand s'éloigna donc tandis qu'entre les tourtereau s'installait le silence. Elle avait employé le "nous" afin que le Soldat comprenne que même si elle était blessée et vexée, cela passerait et ne remettait pas en cause leur promesse d'avenir à deux. Pourvu qu'il comprenne. Mahelya faisait fonctionner son esprit affuté. Pourquoi donc le Soldat avait-il refusé son geste de partage et d'amour, qui pour elle était tout naturel ? Était-ce des choses qui ne se faisaient pas ? L'avait-elle d'une quelconque façon blessé ? Les paroles d'Ilia revenaient doucement dans son Esprit. Vive, l'Incandescente n'avait de prime abord retenu que le refus. Mais il avait tout de même proposé qu'elle travailla pour lui. N'y avait-il pas meilleure preuve d'attachement ? Hum...
Impulsive et impatiente la jeune fille ? Surement. Un sâle caractère ? Parfois. Mais elle avait tellement peur de l'abandon qu'elle n'avait que trop connu, qu'un simple refus lui faisait mal. Mais déjà son cœur s'apaisait et maintenant elle devait montrer pattes blanches. Baissant doucement les yeux jusqu'à ce qu'ils se posent sur le pavé de la grande place.


- Pardonnez-moi Ilia, je n'ai pas l'habitude que l'on me refuse quelque chose, je me suis emportée. Et de les relever doucement, à la manière d'une petite proie dominée hurlant en silence * Pardonnez-moi Ilia ! j'ai tant de chose à apprendre des relations humaines ! je vous en prie pardonnez moi ! *. Je serai, bien entendu, ravie de mettre mon "talent" à votre service. Et comme entre époux, l'on ne se fait pas payer les tâches accomplies pour l'autre. Vous ne me devrez alors que la matière première et non la main d’œuvre. Est-ce que cela vous convient comme compromis ? Et d'ajouter un ton plus bas. Ne m'en voulez pas je vous en prie. Je sais que j'ai des choses à apprendre. Mais de grâce pardonnez mon impulsivité.

Et lorsqu'elle scella ses yeux aux azures, à n'en pas douter le Jeune Soldat constateraient qu'ils s'emplissaient de larme à une vitesse folle. Elle avait tant de blessures, et sans le savoir, sans le faire exprès, Ilia avait tout réveillé. Il faudrait qu'elle lui explique, enfin s'il lui pardonnait son écart de conduite.
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