Ilia
Le contact du corps de Mahelya contre le sien apaisait Ilia.
A demi-mot, la rouquine lui avait fait des confidences. Les demi-mots, Ilia les connaissait bien. Il en usait également, parfois.
Le jeune homme savait qu'un mot n'en appelle pas forcément un autre, que certaines questions doivent restées sans réponses.
Il fallait du temps pour se livrer à une personne, quels que soient les sentiments éprouvés. Ils avaient du temps.
Ilia frotta légèrement son visage contre les cheveux de la rouquine, à la manière d'un chat réclamant des caresses.
Bien que sur la réserve en temps normal, le soldat n'en restait pas moins un être sensible. Les marques d'affection de Mahelya le rassuraient, en quelques sortes.
Quand on a passé six ans de sa vie à côtoyer des mâles, en surplus de testostérone, ou à vagabonder à la recherche de sa propre histoire, l'affection devient un luxe.
Ilia savourait ces échanges d'effluves amoureuses qui émanaient de leurs êtres.
Le jour passait inexorablement. Lentement mais sûrement, le fil des minutes, des heures, s'était déroulé insensiblement.
A ce mmoment de la journée, ils en était là. Tant de confidences, de malentendus parfois, de larmes, d'hésitations pour, malgré tout, se retrouver dans les bras l'un de l'autre.
La faible durée de leur relation en faisait la force. Tel un arbre, leur amour s'encrait de plus en plus en eux. Les racines de ce qu'ils espéraient être une nouvelle vie s'accrochait à leurs deux coeurs.
Si le Tout-Puissant le voulait, cet arbre continuerait à grandir, ses branches à se déployer et les fruits de leur amour perpétueraient leur lignée.
- Ne nous quittons plus alors ... Ni de corps, ni d'esprit.
Ilia embrassa la chevelure écarlate, s'abandonnant au moment présent.
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A demi-mot, la rouquine lui avait fait des confidences. Les demi-mots, Ilia les connaissait bien. Il en usait également, parfois.
Le jeune homme savait qu'un mot n'en appelle pas forcément un autre, que certaines questions doivent restées sans réponses.
Il fallait du temps pour se livrer à une personne, quels que soient les sentiments éprouvés. Ils avaient du temps.
Ilia frotta légèrement son visage contre les cheveux de la rouquine, à la manière d'un chat réclamant des caresses.
Bien que sur la réserve en temps normal, le soldat n'en restait pas moins un être sensible. Les marques d'affection de Mahelya le rassuraient, en quelques sortes.
Quand on a passé six ans de sa vie à côtoyer des mâles, en surplus de testostérone, ou à vagabonder à la recherche de sa propre histoire, l'affection devient un luxe.
Ilia savourait ces échanges d'effluves amoureuses qui émanaient de leurs êtres.
Le jour passait inexorablement. Lentement mais sûrement, le fil des minutes, des heures, s'était déroulé insensiblement.
A ce mmoment de la journée, ils en était là. Tant de confidences, de malentendus parfois, de larmes, d'hésitations pour, malgré tout, se retrouver dans les bras l'un de l'autre.
La faible durée de leur relation en faisait la force. Tel un arbre, leur amour s'encrait de plus en plus en eux. Les racines de ce qu'ils espéraient être une nouvelle vie s'accrochait à leurs deux coeurs.
Si le Tout-Puissant le voulait, cet arbre continuerait à grandir, ses branches à se déployer et les fruits de leur amour perpétueraient leur lignée.
- Ne nous quittons plus alors ... Ni de corps, ni d'esprit.
Ilia embrassa la chevelure écarlate, s'abandonnant au moment présent.
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