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[RP] Relais Courrier

Eloin
Un haussement de sourcils marqua l'étonnement de l'abbesse lorsque l'intendante du palais épiscopal luy tendit un pli provenant du Maine. Il y avait bien longtemps qu'elle ne connaissait plus personne là-bas, alors un courrier...

La surprise fut encore plus grande en découvrant le nom de celle qui luy écrivait, et le contenu de la missive. Ainsi donc Sindanarie avait une fille. Le secret était effectivement bien gardé, la Licorneuse n'en ayant jamais parlé au cours des quelques conversations échangées aux Cars.

Une réponse ne tarda point à parvenir à la jeune fille, que l'évesque alla déposer au relais-courrier en allant faire un tour au marché.


Citation:

    A damoyselle Eloïse-Prudence d'Elicahre,

    Salut & Paix.

    Vous estes effectivement un secret bien gardé, puisque j'ignorais jusque lors l'existence d'une descendance à dame vostre mère.

    Elle a bien fait de me recommander à vous, ne serait-ce que par le respect mutuel qui me lie à la vicomtesse.
    Je suys fort marrie d'apprendre que le Maine ne possède plus de clercs actifs, ce ne fut point toujours le cas. J'y vécus naguère, et je me souviens d'une époque bénie où chaque paroisse avait son curé voire mesme son diacre, et un évesque présent et attentif au bien-estre de ses fidèles. Je souhaite que la situation de ce diocèse s'arrange, mesme si je n'ai plus vu monseigneur Maele depuys un bon moment.

    Je vous dispenserais la pastorale de bon gré, nous pouvons procéder par échange de missives, ou de manière orale, si vous revenez en Limousin prochainement.

    Pieusement,
    Eloin Bellecour
    Evesque de Limoges, Secrétaire Apostolique de France & autres occupations spirituelles.


_________________

Illustrations Religieuses
Eloise_prudence_d_e
La lettre revenant du Limousin surprit la jeune bourgmestre par sa rapidité. Qui aurait cru, au vu des délais de réponse de certaines personnes occupant des fonctions bien moins étendues, qu'un évêque pourrait se rendre si disponible ? L'Elicahre était ravie, et quasiment transportée dans tous les sens du terme. Par souci de politesse, elle se rua donc sur sa plume, qui avait pris un bon coup dans l'aile (plume, aile : c'était un peu facile) depuis l'accession d'Eloïse-Prudence à la mairie de Laval, pour rédiger sa réponse, qui partit aussi vite vers le Comté d'où Eloin avait répondu.

Citation:
A Eloin Bellecour, évêque de Limoges, secrétaire apostolique de France,
D'Eloïse-Prudence d'Elicahre,
Respectueuses salutations.

Monseigneur,

Je vous remercie pour votre réponse, que je n'espérais pas si rapide au su du poids de votre charge. Si vous le permettez, j'aimerais que cette pastorale ait lieu en face à face. La santé de Mère décline, et malgré ses dénégations je pense qu'il est nécessaire que je vienne passer quelques jours en Limousin. Une phtisie lui a été diagnostiquée, mais je crains qu'elle ne nourrisse des illusions à ce sujet. Peut-être vous écrira-t-elle, je l'ignore, mais soyez sûre que je l'y pousserai dès mon arrivée.

Pardonnez-moi, je m'égare. Dès que j'aurai fait le nécessaire pour pouvoir suivre les affaires de la mairie de Laval et laissé des instructions claires au conseil municipal, je prendrai la route. D'ici quelques jours, donc, nous devrions pouvoir nous rencontrer au sein de votre diocèse*, ou en tout lieu qui vous semblera convenir, si vous en avez le temps.

Que Dieu vous garde !

Respectueusement,

Eloïse-Prudence d'Elicahre


*[Eglise aristotélicienne, forum 2 ?]
Mahelya
Maintenant qu'elle avait retrouvé son indépendance d'écriture, l’Étincelle avait bien l'intention d'en profiter. Aussi, ce jour, les températures étant particulièrement hivernales, la Rousse Flamme prit siège dans son bureau, alluma le foyer pour y faire ronfler joyeusement un feu, qui aurait dont de la réchauffer. Le pauvre bout de chandelle délaissé depuis des semaines fut bien vite allumé. Il faisait jour certes, mais c'était un jour blanc, ou ciel et terre se confondaient à l'horizon, tant il y avait de nuage et de brouillard. Un jour à rester tranquillement au coin du feu en somme. Enveloppée dans une épaisse couverture doublée de fourrure, Marie cherchait l'inspiration, laissant courir le bout de sa plume finement taillée, sur le charnu de ses lèvres ... Ah ça chatouille ! Les prunelles vagabondaient à l'extérieur, regardant sans y accorder la moindre importance, les passants, tandis que l'esprit, alerte, formulait et organisait les idées.

Citation:

    A Baillou
    De Linards

    Quel plaisir de t'avoir croisé en salle d'audience du conseil, je n'avais pas eu le temps de répondre à ta missive et vois comme le hasard est bien fait, puisqu'il nous a fait nous rencontrer et nous parler de vive-voix.
    Tu disais d'ailleurs vouloir m'entretenir sur un sujet plus personnel. Fais-le donc mon Ami, je réitère mes propos, je suis et serais toujours là pour les personnes qui me sont chères. J'espère juste que ce n'est rien de grave et qu'il s'agisse d'une bonne nouvelle.

    Peut-être veux-tu m'annoncer le retour d'Orlane. Tu me disais qu'elle rentrerait peut-être prochainement.
    Hâte-toi vite de me répondre et prends soin de toi surtout.

    Amicalement,
    Marie.

    PS : je profite de la présente pour t'informer que Kylian et moi-même, en l'honneur du premier Noël de notre fille, souhaitons organiser un grand repas, chez nous. Le thème est un bal costumé, nous serons ravi de vous y voir toi et Orlane car bien évidemment l'invitation est pour vous deux.


Et voilà la première lettre rédigée. Passons donc à la seconde.


Citation:

    A Niz
    De Mahe,

    Kikouuuuuuuu Blondinet ou Balafré ... Non Blondinet ... Hum ce sera en fonction de l'humeur - Je crois bien que je vais garder cette entrée en matière uniquement pour nos correspondances, cela m'amuse beaucoup et j'imagine déjà ta tête dépité en lisant ses sobriquets, j'en ris encore plus du coup.

    Tu t'étonne, tu t'étonne et pourtant si, mes jupons ont bien reposés sur le Trône Comtal pendant tout un mandat, soit deux mois entiers. C'est le Trône qui était ravi d'ailleurs, de mémoire, il n'a jamais vu autant d’étoffes, de soieries et de motifs le caresser. Peut-être est-ce parce que je suis particulière que j'ai pu reposer mon séant sur ce siège Honorifique. Quoiqu'il en soit assez parlé de mes froufrous qui vont fort bien d'ailleurs, même descendus de leur pied d'Estale et revenons plutôt à nos moutons, enfin les miens car je suppose que tu n'en possèdes pas n'est-ce pas ?

    En parlant d'animaux - tu vas dire que je passe du coq à l'âne mais nous restons dans le bestiaire - Sais-tu que je possède à présent deux chiens - Nougat un magnifique petit bâtard à la robe miel et Minus, mon Grand Danois Bleu - Deux oies : Dame Amélie et Piou-Piou et même une petite Hermine au doux nom d'Hermiette. Bien sur j'ai encore et toujours Ezildur, Mon magnifique Alezan, je prie chaque jour pour le garder le plus longtemps possible. Il ne rajeunit pas, je le sais bien, mais ... enfin toi-même tu sais comme j'aime cet animal. Cela fait presque neuf mois que je ne l'ai pas monté, mais à nous deux, nous serons bien assez forts pour vous botter le train à toi et Tahir l'intrépide car je doute qu'il se soit calmé le colosse. Quoiqu'il en soit, ne nous sous-estime pas, je suis presque née sur son dos, tant nous avons arpenter les routes et chemins du royaume ensemble et je n'avais alors que 5 ou 6 ans. Et Puis Harchi le chouchoute.

    Harchi, et oui, encore Harchi, même quand c'est moi qui écrit parce que je n'ai plus besoin de sa main, je te parle de lui. Tu dis qu'il m'aime comme si j'étais sa Fille, permets moi d'en douter. Le Pauvre Homme n'a jamais été marié, Il a aimé une femme mais en secret, il ne lui a jamais avoué, de ce que j'ai compris en tout cas - Il me répond toujours qu'on la lui a volé quand je lui pose la question. Il n'a pas eu d'enfant. Et même son aventure avec Bertille, je doute finalement qu'elle soit vrai. J'ai bien peur qu'il ne fut fait Eunuque dès son plus jeune âge, peut-être même a-t-il été castra de la chorale de l’Église - cela expliquerait son aversion pour les lieux sacrés - mais qu'importe, il a toujours été là, et je ne pouvais tout de même pas le laisser finir sa vie seul ? Parce qu'il était bien seul sans moi ... Et puis, il va mieux maintenant. Il retrouve un équilibre depuis l'arrivée d'Heliana. Il vient la voir presque chaque jour. Tu devrais voir son sourire quand il la regarde. Je ne l'ai jamais vu autant heureux ça en devient parfois gênant, surtout quand il demande à la nourrice s'il peut la regarder allaiter.

    Oui, c'est une nourrice qui allaite ma fille, je ne fais pas de lait à mon grand désespoir, probablement les conséquences d'un accouchement compliqué. Et je t'en prie, ne reporte pas la faute de ces complications sur Kylian. Tu me connais, tu sais comment je suis, Non ? Tu sais que je suis capable de tout pour obtenir ce que je veux et ce même si ce que je veux est une erreur. Et ne dis pas que mon Époux n'est pas couillu !! Mon Époux est parfait, d'ailleurs Heliana avait une bosse à la naissance. Et si par hasard tu ne saisissait le sens de cette dernière remarque, je t'invite à demander précision auprès de Shigella, l'amie de notre très chère Véra. Elle t'expliquera sans doute. Sinon demande à Charles Martial, Le Roux de Limoges, il t'expliquera aussi et sans doute dans des termes plus fleuris.
    Quoiqu'il en soit, je t'en prie, je t'en fais la demande sincère, cesse donc de qualifier mon Époux par des mots de précieux, Kylian est un homme très bien et il me rend heureuse. Je n'aime pas quand tu t'en prends à Lui, et oui je maintien que tu devras formulé des remerciement à mon Époux lors de ton prochain passage. Une seule condition !!! Attend que je sois également présente, je veux absolument voir cela ! Oh oui cette scène sera plus agréable encore qu'un cadeau pour la Saint Noël.

    Bref revenons-en à ces histoires d'accouchement, à ce propos je préfère te savoir avec les Italiens, mais tu n'as pas étripé Gabriele au moins ? C'est que je lui ai écris à lui et Daeneryss, et je n'ai pas de nouvelles, te sachant de retour auprès d'eux ... Je m'interroge ... Voilà tout ... Rho je te taquine. Je suppose juste qu'ils ont du oublié Limoges ...
    Donc, Une Italienne va bientôt donner naissance. Mais dis-moi Amalio n'est pas auprès de vous ? N'est-il pas Médicastre ?
    D'accord d'accord ... Je te dis ce que j'ai appris.
    Pour l'accouchement, quand elle ressentira les premières douleurs, ce qu'on appelle contractions, il faudra l'allonger, et la veiller. Cela peu arriver vite ... ou tardivement, mais à un moment donné, un liquide gélatineux souillera sa couche et ses cuisses, cela voudra dire alors que la poche des eaux est percée. C'est le début du vrai travail. Là, l'un d'entre vous, sans doute une femme aux mains propres évidemment - les hommes sont interdit lors des accouchements, ce sont des affaires de femmes - devra, glisser les doigts pour vérifier que le chemin vers la vie est suffisamment ouvert. L'idéal, de ce que j'ai lu, il faut une bonne largeur de main à plat, pouce compris. Là, alors, la même femme devra s'assurer que l'enfant se présente bien. C'est à dire qu'il se présente par la tête, elle sentira le duvet de ses cheveux au bout des doigts. Si ce n'est pas le cas, rien de dramatique, l'accouchement sera plus douloureux, mais pas insurmontable.

    Une excellente praticienne a noté dans son recueil de science, que si l'enfant avait une mauvaise présentation, par le séant par exemple, il faudra alors donner à la Mère, un bon verre de vin, cela lui donnera force et courage pour supporter le travail. Je veux bien la croire. Mon Enfant s'est présenté normalement, mais je n'aurai pas été contre un petit remontant. La Jeune Maman devra ensuite pousser de toutes ses forces à chaque qu'elle ressentira des contractions. L'enfant descendra lentement, surtout si c'est le premier, il faudra alors l'encourager et l'empêcher de baisser les bras, elle aura tout loisir de se reposer après. Une fois l'enfant sorti, la sage-femme aura pour tache de retirer le cocon de l'enfant en prenant garde qu'aucun morceau ne reste dans la Mère, c'est une erreur qui cause bien des décès. Bien sur il y a d'autres écris, mais je ne les connais pas, ils sont interdits ... J'espère au moins que ces quelques informations t'aideront. Précise bien à l'accoucheuse de ne jamais perdre son calme, de ne jamais paniquer. Seule la Mère à le droit de perdre son sang-froid.

    Te souviens-tu de notre Contrat et de ce Livre qu'en pleine nuit Noir je suis allée quérir au Marché ? Il était bien sympathique. Crois-tu que tu t'en souviendras ? Que la Flamme jaillira dans ton esprit pour éclairer ta lanterne ? Je divague ...

    Que le Très-haut veille sur toi et sur les Italiens.
    Prends soin de toi Balafré,
    M.

    PS : Ne jette pas le vélin vierge, il sera la réponse ...


La fin de la lettre ne serait-ce pas un langage codé ? Mais si bien sur, la Rousse et le Blond en avait eu l'habitude autrefois ... Le parchemin était plus long que la Lettre, pourvu que Nizam se souvienne car à la présente missive droite et légale, la Frêle avait ajouté un tout autre message qui ne se révèlerait que près d'une flamme.

Citation:

    N.
    Il est des pratiques et des livres interdits en matière d'accouchement, toi-même tu sais que je les ai lu, appris et mémorisés. Dans cet ouvrage interdit il est fait mention de pratiques en cas d'accouchement extrêmement difficiles, si douloureux et complexes qu'ils font appel à la chirurgie. Le genre de chirurgie que le paysans pratiquent sur une vache grosse qui n'arrive pas à mettre bas. Ce livre en parle pour des Femmes. Cela peut sembler barbare, mais parfois c'est la seule solution. J'ai lu dans cet ouvrage que dans de rare cas, l'Enfant ne descend et ne se présente absolument pas comme il le faudrait, restant haut dans le ventre. Il faut alors tracer un autre chemin pour qu'il gagne la vie. Ces pratiques sont interdites et oubliée, bien qu'usité dans l'antiquité, l’Ancêtre même de l'illustre César serait né ainsi, de nos jours elles sont un secret surtout sur les Femmes vivantes.
    Il faut inciser la Mère sur le bas du ventre, et extraire le tout à la main sans oublier de recoudre après. Je te déconseille d'en parler à la Future Mère mais s'il est une des femmes, prévue à son accouchement en qui tu as confiance alors préviens-là. Informe-là également que l'issue est souvent fatale pour la Mère, légalement cette pratique s'applique aux femmes tout juste décédées lors du travail, afin de permettre au nouveau né décédé ou vivant de bénéficier du baptême et d'ainsi ne pas errer pour l'éternité dans les limbes. Mais ce petit livre noir fait mention de cas, où la femme était vivante au moment de l'incision, il traite même de rares cas où la Mère s'en est sortie après.
    J'espère que tout cela t'aidera, et je souhaite évidemment que la méthode énoncée là, soit le dernier recours.
    Brule ce parchemin, une fois que tu l'auras lu.
    M.


_________________
Eloin
A prompte réponse, l'évesque délivra, une foys encore, un prompt retour du courrier. Il n'était point dans ses habitudes de faire languir ses correspondances. En sus, elle risquait d'oublier la missive sur un coin de table si elle tardait à trop y répondre. Autant faire son courrier au jour le jour, en ce cas !

Citation:

    A damoyselle Eloïse-Prudence d'Elicahre,

    Salut & Paix.

    J'avoue qu'il y a bien longtemps que je ne me suys rendue au domaine de vostre mère, ainsi fais-je découverte de la maladie qui l'affaibli en lisant vos mots. Je suys fort attristée d'apprendre cette nouvelle, il est toujours difficile de se faire à l'idée que les personnes appréciées s'en vont un jour ou l'autre, mesme si nous savons ne point estre éternels.

    Je vous attendrais dans la salle commune du palais épiscopal, ainsi je pourrais vous enseigner ce qu'il vous faut savoir de nostre religion avant de parler du sacrement en luy-mesme.

    Je vous souhaite bonne route, puysse le Tout-Puissant vous épargner les tracas des chemins.

    Pieusement,
    Eloin Bellecour



[Forum II => Diocèse de Limoges => Palais épiscopal public ]
Il me faudrait le nom Ig d'Eloïse, que je puisse lui donner accès au palais épiscopal.

_________________

Illustrations Religieuses
Gailen_d_arduilet
Citation:
A, vous, Blanche Mélusine Lucie de Malemort Marquise de Maintenon, Comtesse de Ségur et bien d'autres choses.
De, nous, Gaïlen d'Arduilet, votre dévoué cousin.

Somme heureux d'apprendre votre retour sur les bonnes terres du Limousin et particulièrement en notre belle capitale.
Espérons sincèrement et de tout notre cœur que vous nous êtes revenue intacte, saine et sauve de votre honorable mission. Prions le très haut que les horreurs de la guerre vous eussent été épargnées et que vous ne garderez aucun traumatisme de ce devoir accompli.
Saluons votre courage et votre dévouement et vous souhaitons la bienvenue en espérant avoir l'immense joïe et le bon plaisir de vous croiser bientôt.
Sommes, pourtant au regret de vous annoncer que nous sommes, ces derniers temps, souvent sur les routes de la province plutôt qu'en la capitale. Voyage motivé par l'envie de connaitre le bon peuple du Limousin , d'en visiter chaque village pour en écouter les doléances, d'aider a la circulation de marchandises et cela en vue d'accomplir notre projet politique. Grand homme issu de grand sang ne pourrait rester là a profiter de ses titres sans essayer de contribuer activement à l’essor de la couronne dont il est le vassal. Sommes certain que vous comprendrez cet élan.
Vous annonçons, néanmoins que d'ici quelques jours, prendra fin la période électorale provinciale et que nous retrouverons Limoges et Meymac avec grande joïe espérant avoir la chance d'y croiser votre princière personne.

Nos salutations les plus amicales et dévouées.



_________________

Ceci est un jeu. MP si je vous oublie.
Eloise_prudence_d_e
Eloïse-Prudence avait peur, en sa mairie. Peur de ne pas faire assez, pas assez bien, peur de ne pas faire honneur à une mère d'abord rejetée puis écoutée, peur de la perdre surtout, cette lointaine mère. Peur qu'une candidature soit refusée. Peur aussi que son âme n'entre pas dans la communauté fidèle à Dieu. Aussi fut-elle rapide à rédiger une réponse, e bien peu de mots car les actions devaient suivre rapidement, qui fut adressée au palais épiscopal de Limoges. Peu de temps plus tard, après avoir laissé ses instructions aussi précises que détaillées à son conseil municipal, une jeune fille en tenue de voyage, un bagage minimal fixé à sa selle, partait à bride abattue vers le Sud.

Citation:
A Eloin Bellecour, évêque de Limoges, secrétaire apostolique de France,
Respectueuses salutations.

Monseigneur,

Votre lettre m'est bien arrivée. Je vous remercie pour vos mots, et prends immédiatement la route. J'espère arriver d'ici un jour ou deux, si je peux réduire au maximum mes arrêts.

Que Dieu vous garde,

Eloïse-Prudence d'Elicahre


[Entendu. Je ne vois pas le forum actuellement. Le nom IG de mon perso est eloise_prudence]
--Nizam.

    ____________________

    [Mi décembre 1461, à la frontière entre la Champagne et la Franche-Comté]

    Un sentier, une forêt, un cadre bucolique digne d'une peinture de maître à ceci près que la toile ne léguera pas le froid et les vents humides qui engourdissaient la carcasse du Balafré. Ce dernier était accroupi devant un feu qu'il attisait et nourrissait généreusement de branches mortes, les volutes de fumée trahissaient le lieu où s'étaient établis les mercenaires, mais apportaient une maigre consolation aux pognes roides, tendues vers les braises. Nizam songea au vélin limougeaud récemment reçu, et vit l'occasion d'en découvrir le contenu au calme. Les silences brutes, longs de plusieurs mois entre l’Étincelle et le Blond, eurent pour conséquence que l'un et l'autre avaient aujourd'hui beaucoup de choses à s'écrire, un sourire plissa les lèvres gercées de l'homme d'armes lorsqu'il découvrit les paragraphes de la noble. Les phrases concluant le courrier le laissèrent néanmoins perplexe, avant qu'il n'en comprenne le sens et révèle aux lueurs des flammes le message de la Frêle. Le sourire s'élargit.

    - Mahe... Tu es brillante.
    ____________________

    [Le lendemain, cité de Langres, Champagne]

    La lettre de la Rousse, dont la part "sympathique" avait rejoint le bois crépitant, restait dans la besace du mercenaire. Ce dernier rédigeait sa réponse au relais champenois, et versait, fiérot qu'il était, la cire rouge afin de clore le vélin. Il se servit de la matrice de son sceau et admira un instant le résultat, confiant le pli scellé aux coursiers. Mahelya avait peut-être raison, il suffisait de peu pour que l'homme se comporte comme un mioche.

    Citation:
    Mahe,

    La maternité ne t'a pas encore enfermée dans un carcan de sérieux et de rigueur, j'espère que ça ne sera jamais le cas, mais m'écrire comme si tu t'adressais à un mouflet... Soit, je ferai la même chose pour toi, choupette - pourvu que ton pisse-froid d'époux ne lise pas ça.

    Je me doute que tes précieuses étoffes ont su flatter ce vieux trône, la bâtisse du 16 n'est pas envahie par tes rouleaux de tissus ? Rassure-moi, tu n'avais pas vidé les coffres comtaux pour dévaliser les tisserands, prétextant que l'apparence était primordiale puisque sa Rousseur représentait le Limousin ? Parlant vêture, si mes bottes me mènent à Limoges, j'apprécierais que tu me guides vers les meilleurs artisans qui ne me feront pas dépenser une fortune en "froufrous" inutiles, ce n'est pas pour moi, mais pour l'une des Corleone. Ne te méprends pas, ce n'est pas un présent, mais... D'après elle, un devoir. Vois-tu, je l'ai faussement épousée cet été, nous portons tous deux un anneau à la senestre, ce qui lui permet d'écarter les lourdauds qui lorgnent sur son minois, et moi, de justifier à certaines péronnelles pourquoi je ne peux rester en leur compagnie. Oui, tu condamnes certainement cet accord, le problème est que la fauvette exige aujourd'hui que j'agisse comme un mari, et lui offre de quoi se vêtir au plus rude de l'hiver. Des étoffes simples feront l'affaire et me rendront ma tranquillité, je ne veux pas me ruiner.

    Pour te répondre, non, je n'ai pas de moutons, ni chiens - ce n'était pas ta protégée qui avait dégoté tout un cheptel d'oies ? Je me souviens de ton Nougat, la dernière fois que je l'ai vu, il tenait dans tes bras, et pieutait comme un loir sur mes genoux. Je serai ravi de rencontrer le Minus et Hermiette, mais par le saint calecif d'Aristote, heureusement que tu fus plus inspirée pour le prénom d'ta môme. J'ai hâte de confronter nos deux montures; à parcourir le royaume, Tahir a pris de l'assurance, je le laisserai presque me guider dans la brume la plus complète.

    Ce que tu me dis à propos de ton Valet me laisse bien indécis. J'ai tenté de remémorer ce jour où sa folie le guidait, avant que tu ne nous retrouves, c'était effrayant. Il m'avait confié qu'il avait perdu sa femme, assassinée je crois, comme ses enfants, et qu'il ne lui restait de son épouse qu'une mèche de cheveux roux. J'ignore ce qu'il en a fait. Il n'est pas étonnant qu'il cache son passé, peut-être ton Heliana lui fait penser à ses propres enfants qu'il n'a jamais vu grandir. J'insiste Mahe, il veille sur toi comme un père, trop protecteur sans doute. Crois-moi, j'en ai fait l'expérience.

    Concernant ton tendre, je ne dirai pas que la couille lui manque, je me contenterai de le penser, et je n'irai pas vérifier cette histoire de bosse. Je n'ai plus le droit de considérer le blasonné comme ton mignon de couchette ? ... Pas même un bouffeur de dentelles ? Tu sais que cela demandera beaucoup d'efforts pour que je ne le perçoive plus tel un nobliaud fat et pédant. Je le remercierai en ta présence, si c'est là le mieux que je puisse t'offrir en cette fin d'année. Par pitié, ne me demande pas de répéter.

    La Flamme jaillit. Je te remercie sincèrement, pour tes lumières en matière d'accouchement, tes conseils furent vite retenus, et éclairèrent mon ignorance, j'en parlerai aux femmes du Clan. Je te préviendrai quand l'enfant verra le jour.

    Quant à Gabriele, tant que cette brêle aura son utilité, je ne l'étriperai pas. Veux-tu que je demande à sa donzelle si ton courrier a été reçu ?

    Une dernière chose, ce que tu vois en bas de ce parchemin est bien un sceau, celui de ma blondeur. N'est-il pas sublime ? Le plus réussi ? Le plus finement détaillé ? Je sais pertinemment que seuls les nobliauds ont droit d'en user - tu ne me dénoncerais pas ? - et je ne dévoilerai pas comment celui-ci m'est parvenu, tu es la première avec laquelle je l'utilise. J'ignore exactement ce que j'en ferai, mais je t'avoue que je serai prêt à verser de la cire sur tout ce qui bouge pour y voir inscrit mon nom. A ce propos, sauras-tu décrypter la légende ? Une rose des vents est le symbole. Je suis sûr que le tien ne peut rivaliser.

    Prends soin de toi, et de la rousse miniature,
    N.

Albin.
Une nouvelle lettre avait été reçu par l'Ar Sparfel. En la lisant il fallait attendre le retour d'Orlane pour en discuter. Les leçons du passés sont faites pour être retenues comme on dit.

Il était désormais temps de répondre à la flammèche.

Citation:
A Marie,
De Albin,

Le plaisir était pour moi et je ne fais que mon travail de conseiller comtal et je peux essayé de répondre aux interrogations des habitants dont tu fais partie je le fais.

La demande que je voulais te faire c'est qu'en vu du mariage à venir..oui tu l'apprends peu être mais après son anoblissement j'ai demandé au père et suzerain d'Orlane la main de sa fille. En vu donc du mariage à venir j'aimerais que tu sois l'un des témoins.

Ce moment est très important et tu es une des amies les plus proches et même si on a eu des distensions tu as toujours été là quand j'avais besoin et je sais que je peux toujours compter sur toi sans jamais me décevoir.

Pour répondre enfin à ton invitation, après en avoir parler avec Orlane je peux te répondre par la positive, nous viendrons.

Amicalement.




_________________
Mahelya
La Ville de Limoges semblait bien terne depuis quelques jours. Les bottes et la canne de la Frêle laissaient quelques traces dans la neige à chacun de ses pas prudents. Empruntes qui disparaitraient à la prochaine chute de flocons, ou au prochain réchauffement de la campagne. C'était donc cela la vie, rien ne restait, tout disparaissait ... Le moral de la Rousse était en berne et même les plus belle étoffes de rose vif n'avaient réussi à lui rendre le sourire. Joska, son frère, son ami, son confident avait choisi de dormir ... Une sommeil d’Éternité. Encore quelqu'un qui disparaissait, rattrapé par un ailleurs ...

Loin d'Heaven, la Rousse s'autorisait à pleurer, hurler, trembler, expulser sa peine, vaciller tout simplement. Mais dès que l’Ébène était dans le coin, Marie ne pouvait s'empêcher de vouloir se montrer forte. Pilier. Le Rousse n'avait pas le droit d'être autant malheureuse que la Brune. Ce matin là, sous une épaisse couche de fourrure l’Étincelle dissimulait des yeux rougis cernés de bleu, un teint cireux et des joues creusées ...
Pour sur elle aurait préféré rester dans son lit, mais on l'attendait au Relais Courrier. Jean lui avait fait parvenir un billet.


Citation:
Madame,

Du courrier vous attend, moi aussi d'ailleurs !

Bien à Vous
Jean.


Enfin arrivée, elle ouvrit la porte. Le ton n'était pas enjoué non ... simplement las.

- Bonjour Jean, je suis venues récupérer mon courrier.
- Ah ! bah z'avez bien fait ! ça vient d'l'Eglise. J'me suis dis qu'c'était important.
- Oui sans doute ... Je vais profité de ma venue ici pour faire un envoi massif de courrier. Il n'y a rien d'autre que le courrier de l'Eglise ?
- Si une lettre.
- Donne-là moi maintenant que je suis là, inutile de transférer. Cela t'économisera un pigeon.


Et les documents lui sont remis, la Rousse les lit avec attention.

Citation:

    Certificat de mariage


    Je, Eloin Bellecour, évesque de Limoges, chapelaine de Saincte-Hildegarde d'Ussac, certifie avoir conjoint en aristotélicien mariage donaiselà Marie-Amelya d'Elicahre Kierkergard, dicte "Mahelya" à messer Kylian Deschenaux-Carsenac, le vingt & un octobre mille quatre cent soixante & un au seing de l'église castrale de la baronnie d'Ussac, terres de dauna Aldraien Malemort-Carsenac, mère de l'époux. En la présence des deux témoins, dauna Victoire_ des Charmilles pour l'épouse, & dauna Victoire. de Joncheray, née Devirrieux-Montbazon-Navailles, pour l'époux.

    Certificat rédigé pour faire valoir ce que de droit.

    Faict à Limoges, le quatorze de décembre de l'an susdit.




Malgré le chagrin un sourire étire les carminées à la fin de la lecture. Ca y est, c'est officiel, l’Étincelle est bien l’Épouse d'un Ténébreux. Puis ensuite, vint le tour de la lettre, soigneusement décacheté. Là encore la Flamme ne peut dissimuler un sourire. Les Nouvelles vont vites par ici.

Citation:
Expéditeur : Malone
Date d'envoi : 17/12/1461
Titre : mariage

A Leurs Excellences Marie Amelya et Kylian Deschenaux-Carsenac,

    Au nom de tout la chancellerie poitevine, comme en mon nom propre.

    C'est avec joie que nous avons appris vos épousailles. L'union de deux diplomates ne peut donner qu'habile progéniture lorsqu'il sera question d'apprendre le verbe.

    Permettez nous de vous souhaiter beaucoup de bonheur tout au long de cette vie à deux qui s'offre désormais à vous, ainsi que belle, forte et nombreuse descendance.

    Que ce jour soit béni !



Fait à Poitiers, le 14 décembre de l'an 1461.


Soigneusement, doucement, l'Incandescente rédige réponse. Tout d'abord à Monseigneur Eloin.


Citation:

    A Eloin Bellecour, évêque de Limoges, secrétaire apostolique de France,
    De Marie-Amélya d'Elicahre-Kierkegaard et Kylian Deschenaux-Carsenac.

    Salutations Respectueuses.

    Monseigneur, par la présente, mon Époux et moi-même souhaitions vous remercier pour le certificat de mariage tout d'abord. Mais aussi et surtout d'avoir officier ce jour, le plus important de notre vie. La cérémonie était absolument parfaite.

    Sachez que depuis, j'ai donné vie à une merveilleuse petite fille, Heliana. Vous trouverez d'ailleurs ci-joint un exemplaire de son faire-part de naissance.(*)
    Je suis inquiète Monseigneur, c'est là notre premier enfant, nous sommes un peu empotés mais faisons de notre mieux. Et ma plus grande crainte - connaissant la fragilité des nouveaux - c'est qu'il ne lui arrive quelque chose avant qu'elle ne soit baptisée. Comment devons-nous procéder pour la mettre sous la protection de notre Seigneur ?

    Que le Tré-Haut vous garde,
    Respectueusement.


Citation:

    A Son Excellence Malone Fortunat,
    A toute la Chancellerie du Poitou,
    De Marie-Amélya d'Elicahre-Kierkegaard et Kylian Deschenaux-Carsenac.

    Respectueuses Salutations,

    Nous prenons la plume ce jour pour vous remercier, à tous, de vos félicitations pour nos épousailles. Mais nous en profitons également pour vous informé que le Trés-Haut nous a déjà gaté d'une petite fille, nommée Heliana, née le septième jour du mois de Novembre de l'an de Grâce 1461.

    Nous vous remercions encore vivement et joignons à ce présent courrier, le faire-part de naissance de notre Fille. (*)


    et


Une autre lettre à répondre, suivit d'une dernière la Frêle écrit, aussi vite qu'elle peut.

Citation:

    A Albin,
    De Marie,

    C'est très émue et vraiment touchée, que j'accepte d'être l'un de tes témoins, le jour le plus important de ta vie. Je suis flattée que tu ais pensé à moi. Flattée et vraiment touchée. J'accepte bien volontiers et fais le serment d'être toujours là, pour toi, que tu en ais ou non besoin. Dans les bons et les mauvais moments. Et je suis vraiment honorée que tu me demande de t'épauler lors du plus beau moment d'une vie. Alors je le répète au cas où : J'accepte bien volontiers, l'honneur que tu me fais et prononce toutes mes félicitations au Fiancé et à la Fiancé aussi.

    Et j'informe immédiatement Kylian que toi et Orlane venez à notre repas pour fêter la Saint Noël. Cela aussi me ravi, nous passerons une bonne soirée, j'en suis certaine.

    Amicalement,
    Que le Très-Haut veille sur vous.



Et enfin la dernière lettre en direction d'un Balafré.

Citation:

    Kikou Balafré …

    Non la maternité n'a pas encore fait de moi une femme frigide, mais malheureusement la vie et ces tourments nous rattrapent souvent. Je viens de perdre un ami … Enfin perdre … Il est mais ne vit plus … Il dort mais n'est pas mort … Tu t'en souviens peut-être, il s'agit de Joska. Nous étions devenus très amis après … Enfin tu sais … Il avait toujours été là depuis. Et maintenant... Maintenant je vais devoir apprendre à faire sans lui, mon confident, mon ami ... * une tâche marque le vélin, vestige d'une larme *. Enfin je n'ai pas à te saper le moral par mes petits soucis.

    Choupette me convient. A ta guise Blondinet ! C'est "ton pisse-froid d'époux" qui me gène davantage. Je t'en prie. Kylian est un homme bon et gentil. Il veille sur ma fille et sur moi. Et c'est mon Époux ! Un peu de respect que Diable ! Il n'ait pas si précieux que son Titre de Vicomte ne le laisse t'à penser. Regardes-moi, je suis bien Vicomtesse consort, et je suis bien capable de jurer comme un charretier et de me grimer en jeune garçon. T'en souviens-tu ? Quelle crise de rire en y repensant. Toujours est-il que j'apprécierai que tu te montres un peu plus respectueux avec Kyl. S'il te plait. Est-ce que je m'en prends à ton Épouse ? Non ! Et quelle nouvelle tu m'annonces là !! Le Grand rêveur de Liberté enchainé par un doigt ?! J'adore !

    Qu'elle maline cette Corleone, te ravir le doigt avant de faire chavirer ton cœur. Commencer par la fin, il fallait y penser ! Car tiens-toi le pour dis Niz ! Tu es fait comme un Mari ! Cela commence par quelques vêtements qu'elle veut que tu lui offre, à ce propos as-tu oublié que je suis tisserande ? Et cela finira par une promesse de fidélité, que tu t'engageras à respecter, et bien plus vite que tu ne le crois, je te passe le long couplet sur la descendance que tu verras grandir en son ventre. C'est là la suite logique à cet anneau qui orne ton annulaire gauche. Sais-tu pourquoi est-ce à ce doigt que l'on porte l'anneau du mariage ? Je m'en vais t'expliquer. Il s'agit du seul doigt directement relié au cœur par une veine. Je le maintiens donc, cet anneau n'est pas un anneau pour "faire comme si". Ces quelques lignes ont eu le méritent de me faire rire. Beaucoup. Tu ne le sais pas encore, mais crois-moi je te le dis, ce mariage qui n'en était pas vraiment un, va le devenir c'est certain. Cela m'amuse grandement oui, je peux te charrier un peu ainsi. Tu t'es fait prendre et tu n'as rien vu venir ! Les femmes causeront ta perte je te le dis ! … Mais cela me fait aussi extrêmement plaisir pour toi. Peut-être qu'enfin tu trouveras le bonheur. Ne fuis pas cette fois. Essaie.

    Qu'est-ce qu'ils ont les noms de mes animaux ? Ils sont parfaits !!! Je ne vois pas ce que tu leur reproche. J'ai récemment fait l’acquisition d'une Dinde aussi. Elle se nomme Madame Nouille, tu comprends elle est Dinde. Mais je suis convaincu que tu vas y trouver à redire, n'est-ce pas ? Rassures-toi, tu ne la rencontreras peut-être pas, elle risque d'être plumée pour la Saint Noël, encore que Véra pense que je m'y attacherai et n'oserai pas. Tout le monde croit que je suis une petite nature, fragile et délicate, qui couine à la vue du sang ... Je crois que personne ne sait que tu m'as appris le maniement des armes et entrainé pendant de long mois. C'est amusant non ? Je te prend le pari que ce sera peut-être moi qui plumerai la dinde de mes petites mains. Ahah ! j'en ris déjà.

    Mignon de couchette ?! Où es-tu donc aller chercher cela. En sus de manquer de respect à Kyl, je ne vois pas trop comment le prendre moi-même. Kylian est mon Époux, Niz, je te le répète, j'aimerai qu'au moins tu m'en parles ainsi. Ce n'est pas un "un de plus" qui se glissera entre mes draps, j'ai uni ma vie à la sienne pour toujours. Je suis sa Femme, il est mon Homme. Et tu sais que je ne suis pas une dévergondée. Toi-même tu sais qu'à part les livres de vertus, je ne suis pas de celle qui fond des collections !

    Je fais l'impasse, volontiers, sur cette erreur de plume, je sais que ton intention n'était pas de me blesser, pas maintenant qu'on arrive à se parler courtoisement même amicalement - cela fait plaisir d'ailleurs - voilà pourquoi je me montre indulgente. Tu me vois ravie que mes quelques conseils aient pu t'éclairer toi et les femmes du Clan. Voilà bien longtemps que je n'avais pas utilisé cet encrier. J'ai vraiment craint que tu avais oublié. Ravie de voir que tu sais encore me déchiffrer. La formulation était vraiment alambiquée.

    Pour Gabriele et Daeneryss ? Oui j'aimerai avoir de leurs nouvelles, sauf si bien sur ils n'en ont rien à faire. Je trouve cela simplement dommage. Enfin bref. Revenons à ta fierté ! Ton sceau ! Quel classe ! "Je fais pour que tu donnes" ai-je le droit de dire que cela te colle parfaitement ? Mais une question me taraude, est-ce ton nom de famille devant ? Je ne le connaissais pas. Je suis surprise, à vrai dire pour moi c'était Nizam, juste Nizam, comme quoi, j'ai beau me croire supérieur, il est des fois où je ne vois pas plus loin que le bout de mon nez ... En tout cas le sceau est magnifique et je suis un peu vexée que tu me précise de garder le secret. Je ne t'ai jamais dénoncé Niz, pas même lorsque j'étais en colère. Pas une fois je n'ai révélé ton métier, ta vie, tes fréquentations. Alors je te le certifie, noir sur blanc, puisque tu n'as pas totalement confiance en Moi : Je suis une tombe et ne dirais rien.

    Prend soin de toi Blondinet. De toi et de ton Épouse - décidément j'adore cette idée -
    M.

    PS : tu trouvera ci-joint, le faire-part de naissance d'Heliana. Tu verras comme elle est jolie. (*)
    PS2 : Je n'ai pas encore mes sceaux.


Une fois la lettre signée et scellée, la Flamme envoya tous les faire-part de la naissance de sa fille.
____________
(*) faire-part de naissance de la petite transmis par MP
_________________
Blanche_de_malemort
Citation:
A mon cher cousin,

Je me réjouie de recevoir de vos nouvelles et vous assure être revenue indemne d'Artois. Pour dire vrai, je n'ai pas vu l'ombre d'un fatumiste et les seuls artésiens que j'ai croisé furent charmants en taverne, autour d'un verre. En vérité, j'aurais eut quelque chagrin à devoir les attaquer la nuit suivante bien qu'ils soient, hélas, de mauvais sujets pour la Couronne de France.

A défaut de blessures de guerre, je fus victime de l'épidémie sévère qui ravagea les armées lors du retrait des troupes et je passais quelques jours bien délicats, cependant je fus suffisamment remise pour prendre la route et rentrer à Ségur.

A peine arrivé, mon jeune frère, Foulques, subit lui aussi les affres de la maladie, pour ma plus vive inquiétude je le confesse. A présent remis, nous devons reprendre la route, afin qu'il puisse récupérer certains biens qu'il avait laissé à Sémur... nous ferons l'aller retour et, après, je l'espère, je pourrais me dispenser de voyages durant quelques temps ! J'ai vu plus du Royaume de France au cours de ces dernières semaines que durant toute ma vie !

J'espère vous apercevoir avant notre départ, demain en fait, et je ne doute pas que vous aurez moultes anecdotes à me raconter sur vos escapades à travers le Limousin. Notre beau comté a bien de la chance de vous compter parmi ses vassaux les plus dévoués. Nous savons tous les deux ce qu'il en est du poids d'un nom encore plus lourd qu'aucunes couronnes ne sauraient l'être... et vous parvenez à assumer cela en faisant même oublier le nom pour que notre temps ne retienne que l'homme.

Avec mes plus affectueuses salutations,





_________________
Victoire.
Citation:
A vous Marie-Amélya d'Elicahre-Kierkegaard et Kylian Deschenaux-Carsenac.
De nous Victoire. de Joncheray-Devirieux.


Salut, Paix, Prospérité, Providence, et tout le toutim,

    Bienvenue à votre petite Heliana !
    Que cette merveille comble vos jours et vous laisse dormir la nuit.


Le plus important était dit, passons à la suite.

    Limoges nous revoilà, après tous ces mois à porter nos armures, nous sommes heureux de retrouver notre demeure et surtout Grégoire avec qui je compte rattraper tout ce temps passé loin de lui.
    Notre escapade fut pleine de péripéties, ces scélérats de Fatum ont mis en procès tous ceux qui arboraient, croix de Malte ou fleur de lys et ont jeté au cachot bon nombre d'entre nous.
    Durant ces deux mois nous n'avions qu'une chose en tête, écraser de nos talons ces orchidoclastes pour qu'ils finissent en coprolithes.
    Certes nous n'avons pas eu réellement le temps de visiter le coin, sauf quelques plages normandes où durant notre débarquement, j'ai pu collecter des plantes iodées que l'on nomme algues, et dont je vous compterai les vertus prochainement.
    Comme vous le constatez mes journées ont été peuplées de nouvelles découvertes, j'ai même ramené dans mes malles un nouvel ami prénommé Bernard qui fera bien des envieux à Limoges.
    Je suspends ici la course de ma plume sur ce vélin, bientôt nous serons arrivés à bon port. Pour combien de temps ? Nous n'en avons aucune idée, jusqu'à ce que la ville commence à m'insupporter.

    Ab imo pectore





Rédigé et scellé depuis les routes limousines
Le  XXIe jour de Décembre MCDLXI sous le règne de Nicolas 1er.

_________________
Eloin
Citation:

    A Marie-Amélya d'Elicahre-Kierkegaard et Kylian Deschenaux-Carsenac.

    Salut & Paix.

    Ne me remerciez point, c'est mon devoir de baptiser et d'unir les âmes de la meilleure façon qui soit, en respect du Droit Canon & du Dogme.

    Toutes mes félicitations, je sais combien il est dur de mettre au monde la chair de sa chair, et suys d'autant plus heureuse de savoir que mère et hoir se portent bien.

    Il existe, pour les enfants non encore majeurs, ce que nous appelons le "pré-baptesme". Au cours de cette cérémonie, l'enfant sera mise sous la protection du Très-Haut, et d'un parrain et/ou d'une marraine -déjà baptisé, cela va de soy- choisis par les parents. Ces guides s'engagent à guider l'enfant sur le chemin de la Vertu.
    Une foys majeur, l'enfant peut demander une confirmation de son baptesme, ce qui l'amènera à suivre une pastorale, et une cérémonie de confirmation sera organisée.

    N'hésitez point, si vous avez d'autres questions.

    Avec tous mes voeux pour cet an nouvel,

    Eloin Bellecour.


_________________

Illustrations Religieuses
Mahelya
Hop hop hop et voilà deux vélins rédigés ce matin. L'un en direction du Maine, l'autre de Bourganeuf.

Citation:

    A ma Chère Lynette, Maître Poney Rose.

    Je vous rassure immédiatement, je me porte beaucoup mieux depuis les fêtes de fin d'année, à croire qu'un bon repas plein de gourmandises nous remet d'aplomb. Je suis néanmoins atterrée de lire vos nouvelles et vous présente mes sincères condoléances pour votre époux. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à me le demander. Je demanderai à Bertille de vous préparer quelques gourmandises. Cela n'apaisera sans doute pas votre peine, mais le sucre fait au chaud au coeur. J'espère donc qu'ils vous permettrons de garder le sourire.

    En parlant de Bertille, puisqu'il s'agit du deuxième point de votre missive, je serai ravie de la présenter au Comte Gade. Mieux même, je lui ferai préparer quelques bouchés pour la cérémonie des allégeances.Ca avec deux ou trois tonneaux de vin de paille, la journée devrait se dérouler de douce façon. Bertille m'accompagnera lors des allégeances, ainsi nous pourrons nous éclipser tous les quatre afin de faire les présentations.

    Linards, mon domaine, ne pas encore tout à fait relevé de ses ruines, mais j'ai bonne espoir pour le printemps, il y aura une chambre rose qui vous sera attribuée et réservée pour quand vous viendrez en Limousin et Marche. L'avantage c'est qu'il ne faut que quelques heures de carrosse pour rejoindre Limoges. Je ne peux malheureusement pas dès à présent vous formuler cette invitation, Mais je dispose d'une chambre assez coquette, rose il va de soit, dans la taverne la Flamme dans les Ténèbres en plein cœur de la capitale, si vous ne saviez où loger pendant votre séjour pour les allégeances.

    J'ai hâte Lynette, hâte de vous revoir.
    Que le Trés-Haut veille sur vous et à bientôt donc.

    Bisous Poney Rose.
    Marie.


Citation:

    A Monseigneur Eloin Bellecour, évêque de Limoges

    Salutations Respectueuses,

    Que lire vos mots me rassurent et me font du bien. Nous connaissions le pré-baptême mais n'étions pas sur qu'il s'applique également pour les nouveaux nés. Je vous remercie pour la réponse que vous m'avez apportée, et avec Kylian nous allons donc organiser ce pré-Baptême d'Heliana. Nous avons déjà le Parrain, ne manque plus que la Marraine. Mais dès que nous aurons arrêté notre choix, accepteriez-vous d'officier une fois de plus pour la famille ?

    En tout cas, une fois de plus, grâce à vous, mon coeur trouve la paix. Je me faisais tout un sang d'encre pour ma tendre fille et une fois de plus vous nous apportez une solutions. Kylian et moi-même ne trouvons les mots juste pour vous remercier comme il se doit, aussi, mieux que les mots nous allons agir. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, pour vous-même, ou pour l'Eglise Aristotélicienne, demandez-nous.

    Que le Tré-Haut vous garde,
    Respectueusement.

_________________
Kasia
Ecrire ou ne pas écrire ?
Prévenir, ou non ?
Elle était à moins d'une journée de marche de Guéret, quand la question lui vint.
Elle avait l'habitude de.. Se pointer à l'improviste.
Arriver, repartir. Être là, ou non, c'était du jour au lendemain, sans vraiment informer.
Trop instable pour former des projets, d'une certaine manière.
Mais.. Elle était sûre qu'elle venait, là.


Citation:
Sinda

Je suis en Limousin.
Ce hasard !
Il y aurait des chambres aux Cars ? Pour quelques jours.

Kasia


Bon.. Le hasard. Il avait bon dos le hasard. Peut-être qu'elle se douterait que les rumeurs courent, la dame des Cars. Mais maintenant, la Flamande se rongeait les sangs en craignant que la réponse ne soit non. D'un côté, elle l'aurait bien cherché, avec sa manie de se barrer sans crier gare et sans donner de nouvelles.

Sauf que même cette crainte était optimiste, en fait. Au fond, elle craignait qu'il ne soit trop tard. Les rumeurs sont toujours vagues, mais celle qui l'avait ramenée là n'était pas faite pour voir les beaux jours.
Mahelya
Un courrier venait d'arriver dans les mains de la Rouquine. S'installant confortablement et tranquillement, elle prit le temps de le lire et au fur et à mesure que ses prunelles parcouraient le vélin, ses carminées s'élargissaient de joie. Des Nouvelles des Italiens ! Enfin ! Était-il possible que Nizam ait passé son message ? Sans doute. Il faudra qu'elle pense à le remercier dans sa prochaine lettre à l'attention du Balafré. Voilà quelques semaines déjà qu'elle n'a pas eu de nouvelle. A tous les coups il va lui dire qu'il est en passe de devenir père. Ne lui avait-il pas annoncé qu'il était marié la dernière fois.

Le sourire, sur le visage aux éphélides, se mue en amusement. Mille et une idées jaillisse dans l'esprit de la Rouquine pour charrier le Blondinet. Il faudra qu'elle lui écrive bientôt ! Mais pour l'heure, elle se délecte et apprécie l’écriture de Gabriele. Notant les progrès en français de celui-ci.


Citation:

A la Contesa Marie,
De Gabriele Corleone,

Buongiorno signorina,

Mi dispace pour mon temps de réponse. J'ai eu beaucoup à faire. Ma famiglia a été chassée de vos terres, et nous n'avons plus le droit d'y retourner. C'est dommage car j'aimais cette Province. Penso qué nous ne nous reverrons plus avant longtemps Contesa. Je vous adresse toutes mes félicitations a vuoi e votre époux pour la naissance de vostra ragazza.

Pour nous, et bien...ça a été compliqué. Daeneryss a perdu l'enfant peu après que nous vous l'ayons annoncé. Ça a été très dur comme épreuve. Je n'avais jamais eu aussi mal de toute ma vie. Elle a cru qu'elle n'était pas celle qu'il me fallait, que c'était sa faute...et puis. Elle est retombée enceinte. Elle attend notre enfant, son ventre s'arrondit de jour en jour.
Et nous nous marierons bientôt. Viendrez vous avec vostra famiglia ?

Spero qué si.

Ciao Contesa, au plaisir.

Gabriele C.


Bien évidemment, la réponse ne tarde pas à arriver. Avoir des nouvelles des Italiens lui faisait grandement plaisir et pour sur que le couple Vicomtal ferait le déplacement pour les futurs noces. Il n'y a rien de plus beau qu'un mariage après tout. Surtout quand les deux héros du jour s'aiment aussi fort que Gabriele et Daeneryss.

Citation:

    Buongiorno Daeneryss y Gabriele

    Je tiens particulièrement à débuter ma missive par mes sincères condoléances, pour l'enfant que vous avez perdu et mes tendres pensées pour vous tous. Je me doute que l'épreuve fut déchirante et que quoi qu'il arrive une part de vous se souviendra de se petit être parti trop tôt, mais ce n'était la faute de personne et surtout pas la sienne. Votre Père Amalio, a du vous le dire, les fausses couches arrivent souvent, malheureusement. Mais le bonheur ne vous a pas oublié, puisque votre chère est de nouveau enceinte. Mes Félicitations Gabriele et félicitez bien Daeneryss de la part de Kylian et moi-même. Que préférez-vous ? un garçon ou une petite fille ?

    En tout cas, votre missive a le don de mettre du baume au cœur et de rendre le sourire. C'est avec une immense joie que je vous informe que Kylian, Heliana et moi-même seront présents lors de votre union. Je ne louperai cela pour rien au monde, c'est si beau de voir deux âmes-soeurs s'unir pour la vie. Devons-nous ramener quelques choses pour le repas d'après la cérémonie ? Où se déroulera-t-elle ?
    J'ai hâte de vous revoir vous et Daeneryss.

    Prenez soin de vous et de votre famille. A très bientôt Gabriele.
    Marie.

    PS : Gabriele, je ne suis plus comtesse, il ne faut plus m'appeler ainsi, et puis appelez-moi Marie ou Mahelya, au diable le protocole. Et c'est ainsi que me nomment mes amis.

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