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[RP] Relais Courrier

Ilian..
A quoi mènent les menaces? A ce genre de situation.

Ilian, provoqué par les plaintes d'une Victoire qui porte bien son nom, s'est retrouvé contraint de demander une autorisation pour s'installer à Limoges. Un comble pour ce jeune apatride qui était déjà bien établi depuis plus d'un mois. Les femmes avaient ce pouvoir de persuasion naturel qui se voyait accentué par la peur incommensurable que le Champlecy nourrissait à l'encontre de ces créatures sans doute envoyées par le Sans Nom. Selon lui.

Ce jour là il avait envoyé une première lettre à la Comtesse régnante. Une simple demande qui s'est finalement métamorphosée en déclaration enflammée d'amour fou. Bien qu'ayant trouvé réponse positive concernant l'installation à Limoges, les éloges que le jeune homme lançait avec insolence étaient restées vaines. Elle lui conseillait d'ériger une statue en son effigie pour l'aider "à aller de l'avant" selon ses termes...

Après quelques jours de réflexion intense et de constipation douloureuse il répondit à la Duche...Euh Comtesse. Oh et puis qu'importe...


Citation:
O douce Duchesse,
    Dix ans trop tard...C'était le temps de vous trouver. Une perle aussi rare mérite au moins toute une vie de recherche. J'ai de la chance, je ne suis pas à la moitié de la mienne. Pourtant je vous ai découvert, trésor enfouit dans ce comté qui est maintenant mien. Merci pour cet honneur, ce privilège. Mariée, fidèle, amoureuse et mère, autant de défis ne font qu’accroître le passion morbide que j'entretiens pour vous. Passion pour ces mèches rugissantes qui ont la chance d'entourer votre visage de porcelaine. Ah comme j'envie ces flammes qui vous suivent et vous entourent. Fourbes serpent du désirs, j'aimerais me glisser parmi eux, y élire domicile. Mais j'ai bien compris, à défaut de pouvoir m'installer sur votre chef, je m'installe à Limoges. Je m'en contente, j'en suis heureux. Merci.
    S'agissant de votre statue, elle est en construction. Bien que dans mon esprit, l'originale vaut au moins tout un monde comparé à la copie, je coulerai un bronze en votre honneur.

    Vous aimez la franchise, mon coeur est pur Duchesse, il se destine à une vie de servitude pour vos yeux.


Amour et pot pourri,

Ilian de Champlecy, dévoué prétendant

_________________

NIQUE LA CENSURE... du gouvernement chinois bien sur (- Thug Life)
Mahelya
Il ne faut pas croire, être Régnant d'une province n'a pas que des désagréments. Au contraire, bien qu'il faudrait être partout, en tout temps, qu'il faudrait apprendre à se dédoubler et à se déplacer plus vite que le vent, il arrive cependant, parfois, que l'on se paie de bonne tranches de rigolade. Et cela avait été le cas avec le courrier de demande d'installation d'Ilian de Champlecy. L’Étincelle connaissant parfaitement cette famille, puisque Guilhem était presque son frère, retrouvait bien là la fourbe qui avait caractérisé la Prime génération : Zelgius et Prudence.

Citation:
Titre : Car vous êtes...Je veux être

Comtesse Marie-Amélya d'Elicahre-Kierkegaard,

J'ai tardé je sais, ne m'en voulez pas. C'est que je suis si troublé par ce que je vois, ce que vous faites, ce que vous dites.Comme la vie est mal faite, vous ne me voyez pas. Perdu dans une foule, perdu dans une foule de sentiments irrépressibles, perdu dans vos yeux qui ne me voient pas...J'erre, j'erre sans savoir.

Cet amour coule dans mes veines par votre fait, Comtesse. C'est votre visage que j'aimerais voir chaque jours de ma pauvre vie. C'est pour cela que je vous demande bien trop formellement, si je peux m'installer à Limoges, ville que vous gouvernez. Ainsi, vous pourrez continuer à gouverner mon cœur, car il sera pleinement à vous.

Si vous tenez à un garant de cet amour, j'espère que mon cousin Guilhem de Champlecy saura vous témoigner de ce mal qui me ronge.


Amoureusement,


Ilian de Champlecy


Le courrier avait eu le mérite de la faire rire, même si la réponse, bien qu'espiègle au début avait tôt vite fait de replacer les points sur les "i" et les barre aux "t", l'accord d'aménagement avait été donné. Et Marie pensait bien que cela en resterait là désormais. Non mais !

Citation:

Titre : Trop tard ... Il n'y a plus d'espoir.

Ilian de Champlecy

Hélas... Hélas... vous arrivez bien dix ans trop tard en notre belle Province, pour me voir succomber à vos belles phrases, vos mots savants et l’épanchement de vos sentiments. Mariée, fidèle, amoureuse et mère, c'est ce que je suis depuis quelques mois maintenant. Et je vous prie de me pardonner ... Oui Pardonnez-moi de vous condamner à demeurer l'amoureux transit, maudit, ignoré. J'exècre de faire souffrir ainsi votre cœur esseulé. Pourrez-vous me pardonner un jour ? Guérirez-vous de cette passion qui vous anime lorsque vous pensez à moi ? Je ne peux l'affirmer, mais sachez qu'une statue à ma gloire dans votre jardin, pourrait sans doute, vous aider à aller de l'avant. M'avoir tous les jours sous vos yeux, même si ce ne serait qu'une pâle copie de ma splendeur, vous permettrait de vous habituer à ma beauté et d’appréhender mieux encore les réactions que celle-ci déclenche ...

Bon. Trêve de plaisanteries désormais. Nul besoin de me passer quelconque pommade pour être certain que la réponse à votre question, sera positive. Je déteste la flatterie, et préfère la franchise. Vous souhaitez une autorisation d'emménager dans notre belle Province, or je sais que vous l'avez fait d'ores et déjà sans rien demander, il y a quelques mois maintenant. Vous me mettez par conséquent devant le fait accompli. Ce que j'apprécie que très modérément. Quoi qu'il en soit. Vous obtenez ce jour, le droit de vivre en Limousin et Marche.

Afin que nul de conteste notre décision, signons et scellons le présent vélin, en date du 29 avril 1462.



Imaginez un peu la surprise qui s'empara des traits de la Flamme lorsque quelques jours plus tard, elle reçu en sa demeure, un nouveau courrier du dénommé Ilian. Mince alors ! Était-il possible que le jeune homme soit sérieux ? Nenni ce devait être une ruse à la mode Champlecy. Mais puisqu'il était d'humeur badine, l’Étincelle ne s'en priverait pas aussi. A la bonne heure !

La main délicate se saisit déjà de la plume, la prose fuse dans l'esprit de la jeune Mère.


Citation:

    A Ilian de Champlecy, dévoué prétendant
    De Marie-Amélya Deschenaux-Kierkegaard, Amour inaccessible à l'essence divine.

    Hélas oui ... Dix ans trop tard. Mon cœur est enchainé depuis mes huit ans bien tassés à l'homme qui est mon Époux. Mon chevalier pourfendeur de dragons qui venait me délivrer des vilains monstres qui se cachaient sous mon lit. Un homme parfait qui a su me conquérir par son âme d'enfant. Et il m'a trouvé en un instant Lui, m'a fait chaviré en moins de temps Lui, quand vous dites qu'il vous a fallu dix ans. Quel désappointement de constater que vous ne me cherchiez pas vraiment. Il fallait y mettre plus de cœur, plus de hargne, traverser les mers et les océans. Vous le dites vous même, je suis un Trésor, ne méritai-je pas cela alors ? A moins que vous n'ayez pensé à tort que je resterai sagement enterrée en attendant qu'un pirate quelconque ne me découvre ? Pardon, je préfère mon Chevalier, pour qui je suis le Graal.

    Misère ! Mais vous ne me connaissez pas du tout. Votre cœur se transit d'amour pour une chimère, une illusion, de fausses idées que vous avez sur moi. Et me rendez responsable de votre mal-être alors que c'est bien vous qui avez tout imaginez de moi. Coupable. Voilà votre verdict. Coupable d'être moi et de faire naître des sentiments en vous. Sentiments erronés évidemment. Est-ce une façon de traité la personne qui vous a accordé droit de vie sur ses Terres ? Qui vous a tendu la main ? Qui vous conseille au mieux pour vous défaire de cette passion ? C'est maaaaaaaal de me faire ça ! Mon petit cœur est tout émotionné et à défaut de couler un bronze - n'oubliez pas de rendre les latrines dans l'état dans lequel vous les avez trouvé - ce sont bien mes larmes et ma morve qui risquent de couler ! Heureusement que mardi c'était la lessive des mouchoirs ! Je ne m'en serai pas remise dites donc !

    Ne me remercier pas pour l'image idyllique de moi que je viens de vous dépeindre ! C'est cadeau et gratuit !

    Amour improbable, impossible, inenvisageable et in-envisagé aussi, Larmes, Bronze et Morves,
    Marie-Amélya Deschenaux-Kierkegaard,



    PS : vous dites que vous vous destinez à une vie de servitude pour mes beaux yeux ... Savez-vous au moins de quelle couleur ils sont ?

_________________
--Heaveen..
Par de là le BA, sur les chemins menant en Bourgogne, lors d'une pause, un coursier partie pour le Limousin afin d'apporter nouvelles vers la rouquine parfumée de roses.


Citation:
A ma Rousse Rose, parce que l’unique n’a que ton égale
De l’ébène calme et changée… ou simplement endormie !

Chaleureuses et tendres salutations,

La couronne… tu te doutes bien que je ne suis pas de celle qui adore ce genre de bijou. Et qui plus est, c’est lourd et donne mal au crâne. Moi qui ne parle que rarement pour ne rien dire, incliner la tête j’adore et bien suffisant avec ce truc c’est bien difficile ! Ce n’est pas un titre qui me rendra des manières que même mon géniteur n’a pas su m’inculquer ! Cela dit, j’adore toujours autant les beaux tissus. Je serais ravie de pouvoir faire les mercières en ta compagnie. Quand je repasserais à Limoges, ce sera avec grand plaisir ma rousse !

D’ailleurs, pardonne-moi de ne pas m’être attardé lors de mon dernier passage. Je ne suis restée que quelques jours et je n’ai malheureusement pas eu la chance de te voir. Je le regrette sincèrement. J’imagine que tu sais que Joska est de retour ? Je croyais pouvoir mettre assez de distance entre nous pour le sortir définitivement de ma vie… mais il a de ces personnes qui vous colleront toujours à la peau… Il se trouve avec moi sur la route. Nous allons rendre visite à Euzen. Je suis désolée que nous n’ayons pas pu discuter de tout cela face à face et de cette histoire de marraine qui me tiens toujours à cœur, autant qu’à Joska. Je sais que tu prendras soin d’elle, que tu la gâteras et je ne t’en empêcherais pas. Mais j’ai su que tu attendais un heureux évènement encore… laisse-moi le plaisir de me venger et de câliner ce bambin à sa naissance. Ce sera mon petit plaisir.

Quant à la suite… Xavier était finit à peine suis-je arrivée à Limoges. Il a toujours été mon meilleur ami, je ne saurais le remplacer et ne le souhaite pas. Cela dit, il est difficile d’aimer une tierce personne quand son cœur est hanté par les souvenirs. Notre rupture s’est fait avant le retour de Joska mais t’imagine bien que son retour n’a fait qu’empirer les choses dans mon esprit… et dans mon cœur. Je le déteste… tout autant que je l’aime. Si tu pouvais lui mettre une bonne baffe verbalement, ça m’arrangerait ! Je suis faible face à lui, je suis une rose sans épine alors qu’habituellement je suis si aisément recouverte de ronces. J’aimerais le détester pour tout ce qu’il m’a fait subir dernièrement mais, malgré tout, je ne puis qu’être attendrie lorsqu’il berce Kalianna, quand son regard croise le mien j’ai l’impression de revivre. Je ne sais si un jour, j’aurais raison de mon amour pour lui.

J’ai très hâte de voir Heliana, elle doit tellement avoir grandit ! Lors de notre retour, peut-être accepterais-tu que nous puissions vous rendre visite avec Kalianna et peut-être mon ombre qui en ce moment me colle aux fesses. Oui, je parlais de Joska bien sûr.

J’attends de tes nouvelles. Prend soin de toi surtout, de ton mari même si loin puisque je sais que tu pries pour lui chaque jour, de ta fille et du bébé à venir. Nos pensées vont vers vous.

A très bientôt,
Amicalement et chaleureusement,

Heaven
Mahelya
Deux courriers qui attendent, plus celui d'Heaven.

Citation:
Bonjour mon amie,

J'espère que tout va bien pour toi, Kylian, ma bien-aimée Heliana et pour ta grossesse. J'aurais tant aimé passer d'avantage de temps avec vous, mais les choses se sont précipitées. J'ai dû reprendre la route en toute hâte en compagnie d' Heaven... Et Xavier. Evidemment, Kalianna et Sandra, sa nourrice, nous accompagnent, rendant mon voyage très agréable.

Il s'est passé tant de choses, tu ne peux imaginer. Je suis désormais marié ! Inutile de te dire à qui... Je suis ce soir un homme heureux. Tout s'arrange petit à petit, et je récupère la place que je n'aurais jamais dû perdre auprès de celles que j'aime. Tout n'est pas rose pour autant, mais je t'expliquerai tout en détail à mon retour. J'espère revenir rapidement, j'ai hâte de vous retrouver.

Comme tu le sais, je suis en route pour rejoindre mon frère et toute la famille Montbazon-Navailles à Argonne, en Champagne. Nous ne sommes ce soir qu'à Moulins, mais nous comptons y être dans moins d'une semaine, si Kalianna supporte toujours aussi bien le voyage. Nous ne voulons pas la brusquer, tu sais à quel point les enfants peuvent être fragiles.

J'espère avoir de tes nouvelles, et tenais à te remercier pour ce que tu m'as offert après mon retour, l'hospitalité et une amitié inépuisable, ce qui n'a aucun prix.

Prends soin des tiens, et de toi aussi.

Ton ami, Joska.


Citation:
Bonjour Marie,

J'espère que tout va bien de ton côté. Je n'ai pas reçu de réponse, mais je mets ça sur le compte de mon voyage bien plus que sur ta faute : il est difficile de savoir où j'en suis. Pour t'aiguiller, nous sommes actuellement à Dijon, mais nous n'y trainons pas, un petit jour et puis nous partirons.

Ma femme et ma fille vont bien, et c'est tout ce qui compte durant ce voyage. Je dois bien t'avouer que je les évite pour l'instant autant que possible, car je me sens légèrement fièvreux et je tousse. Je préfère éviter de finir par rendre malade celles que j'aime... Même si c'est ainsi qu'au final, j'ai rencontré l' Heaven dont je suis toujours fou. T'ai-je déjà raconté cette histoire de long en large au moins cinq fois? Il faudra y veiller, la prochaine fois.

Plus nous avançons, plus nous entendons des récits de brigandage. Que dire, sinon que je prie tout ce qui peut être prié pour passer entre les mailles du filet qu'ils tissent dans le royaume. Il est aisé de défendre sa peau quand on est seul, mais sitôt que les vies de femmes et d'enfant(s) sont en jeu, c'est un peu être pieds et poings liés. Ne peut-on compter que sur la chance?

Je voulais te dire aussi qu'après une discussion animée à Moulins, j'avais réfléchi et finalement conclu que je décide de m'investir dans le futur dans notre comté. D'une manière ou d'une autre, évidemment. J'espère avoir l'occasion de t'en parler rapidement de vive voix.

Bien à toi, avec toute mon amitié,

Joska.


Nulle doute que la Flamme avait quelques retards dans ses courriers. Et elle songeait, assise, là, dans son vaste Bureau à Bridiers, qu'il lui faudrait embaucher un secrétaire particulier. Bel Homme tant qu'à faire, c'est plus agréable à regarder ... Encore que, ne lui avait-on pas dit qu'un bossu portait bonheur dans les Finances ? Voilà ce qu'il lui fallait ! Un bossus, si possible sans nez crochu cela ferait peur à Heliana, mais un bossus secrétaire ... Avouez que c'est le rêve quand même ! Ses courriers trouveraient réponse immédiatement et ses caisses se remplirait miraculeusement.

- Gontraaaaaaaaaaaaand !!!! Trouves-moi un Bossu ! Immédiatement !!! Et embauches-le comme euh ... euh ... Tu trouveras bien ... Garçon de chambre, page, valet, jardinier peu m'importe !!! Mais JE VEUX UN BOSSU !!!

L'homme n'ose piper mot, mais regarde la Comtesse du Limousin et de la Marche de façon fort étrange. Il se retire, se demandant bien où il pourrait trouver le nouveau caprice de la Rouquine. Il était temps que Monsieur rentre, pour occuper sa femme.

La Flamme se retrouve seule de nouveau, ravie à l'idée que bientôt, elle l'aurait ce fameux Bossu. Ses prunelles prasine se posent sur les vélins. Joska, Heaven, Joska, doit-elle faire une réponse commune, ou une réponse pour chacun ? Il y a tant de sujet à aborder car oui Marie n'oublie pas ce qu'elle vient d'apprendre et pour cette fois, c'est elle qui jouera le rôle d'un Gardien des Secrets pour le bien de ses amis.

La plume de cygne noire est saisie. Et voilà que l'encre noire s'étale sur le parchemin.


Citation:

    A ma Chère Ébène qui profite d'un moment d'accalmie,
    De la Rousse-Rose, aussi nommée Roseur.

    Chaleureuses et tendres salutations, à toi, ta fille et ton époux.

    N'en veux pas à Joska, il me l'a conté dans une lettre, parvenue, quelques instants avant la tienne. Je souris à cette idée car je vous imagine tout deux isolés, pour m'écrire chacun une missive. Je trouve cela amusant. Quoiqu'il en soit, soit assurée ma Chère Heaven, que je suis ravie, non seulement pour toi, mais aussi pour lui. Vous êtes tous deux mes amis et vous savoir réunis réchauffe cet organe capricieux que l'on appelle palpitant. Permets-moi d'user de cette missive pour vous adresser mes sincères Félicitations. Je ne peux joindre à la présente votre cadeau de mariage, le pauvre oiseau ne survivrait pas au poids.

    Cependant, je ne pouvais pas, ne pas marquer le coup, aussi est-ce ma future filleule qui sera gâtée, cette fois, en attendant votre retour pour vous offrir le votre, bien plus volumineux. Tu trouveras, ci-joint, une petite boite contenant une robe ... Rose. Je sais bien que ce n'est pas ta couleur préférée, mais Si c'est pas rose, la petite ne saura pas que c'est Tata Marie qui lui a offert. Ne m'en veut pas, j'ai choisi un rose pâle, très pâle. Promis !!! J'ai évité le Rose cuisse de Nymphe émue. J'espère néanmoins qu'elle vous plaira, à tous les trois.

    Je souris une nouvelle fois ... Sais-tu pourquoi ? Je repense à l'une de tes phrases dans la missive que tu m'as adressée. "Je ne sais si un jour, j’aurais raison de mon amour pour lui. ". Je dirais que votre union toute récente, donne une sacrée indication quant à tes interrogations. Je me doutais bien qu'il ne te laisserait pas t'envoler vers d'autres cieux. Joska est bien trop fou de toi. Tout comme toi de lui. J'espère que tu es heureuse ? Et il est évident que je vous attends de pieds fermes à votre retour. Tu le sais Heaven, ma maison est votre, venez quand il vous plaira de venir. Les portes vous seront toujours ouvertes, j'ai laissé des consignes pour cela.

    Les rumeurs ne se sont pas trompées, j'attends effectivement un second enfant. Si le début de grossesse fut particulièrement compliqué - saut d'humeur, crise de larmes, de fatigues, d'angoisses, et tétanies chronique - je dois avouer que je me porte bien mieux désormais. Je pense que la surprise que Kylian m'a fait y est pour beaucoup. Lorsqu'il a appris que l'on me remettrait mon fief de retrait, il a fait le déplacement pour assister à la cérémonie. Je n'était au courant de rien et que dire si ce n'est que j'étais comblée par sa présence pour ces quelques jours. Il est reparti ensuite, mais je sais qu'il me reviendra toujours. Et rien que cela m'aide à garder le sourire.

    Dis moi, mon Ebène ? Quand rentrerez-vous ? Vous me manquez terriblement.

    A bientôt,
    Amicalement et chaleureusement,
    Je vous embrasse,
    Marie.



Citation:

    A Joska, Mon Gardien des Promesse,
    De Marie, La Rousse-Rose, aussi nommée Roseur ... Et non Roseur ce n'est pas pareille que Grosseur, d'abord je ne le suis pas encore ... Grosse.

    Bonjour mon ami,

    Nous avions bien remarqué ton absence au 16 rue de la Justice. Bertille était contrariée et triste, de ne plus avoir une bouche à nourrir, tu as bien vu les quantité qu'elle cuisine, je crois qu'elle pense nourrir chaque jour un régiment. Alors évidemment toi absent, cela fait plus de restes. Heliana, a ronchonné quand il a fallu que je lui montre que ta chambre était vide. Ta Filleule s'était habituée à ce que tu la chouchoutte je crois bien. Quand à moi, elles me manquent nos discussions au coin du feu, avec un bon verre d'alcool fort. Je ne te le cacherai pas ... Je t'en ai voulu ... Un peu pour cette précipitation à partir, sans même dire au revoir. Mais ce que je lis de ta plume confirme que tu as bien fait de t'envoler pour rejoindre une Tempête.

    Marié ?! Joska toute mes félicitations. Pour toi et Pour Heaven, même si je les lui ai déjà transmises par courrier. Je n'ai pas voulu l’inquiéter, aussi c'est à toi que je me permets le flot de questions certes très terre à terre. Comment avez-vous fait ? Heaven est noble, Dame de Fraissé de Corbières, et toi ... tu ne l'es pas. As-tu bravé les interdits pour cela ? Était-ce un mariage aristotélicien ? Êtes-vous baptisés ? J'ai peur Joska, peur que des autorités héraldiques ou religieuses s'en prennent à toi et ta famille, aussi je te propose que l'on régule la situation. Passe ou passez votre pastorale et fait ou faites votre Baptême. Une fois que cela sera fait ... Oh Joska ?! ... Acceptes-tu de devenir mon vassal ? Je t'offre, un titre, une couronne et une Terre dépendant de mon Vicomté. Les recherches sur ces seigneuries ne sont point encore faites, mais c'est là une solution que je te propose, pour ne pas perdre ta Tempête, même si cette solution risque de mettre un peu de temps à se concrétiser. Soit assuré mon ami que si votre secret devrait être dévoilé se ne serait certainement pas de mes carminées.

    Je ne dirais rien, je t'en fais le serment couché là, sur ce vélin. Pour toi mon Gardien des Promesses, pour toi et ta famille qui m'est tout aussi précieuse, je me fais la Gardienne des Secrets. J'ai enfermé dans mon coffre, les deux missives que tu m'as envoyée et pour l'ouvrir, il faudrait que l'on me tranche la gorge, car c'est bien là que j'en porte la clé. N'aie crainte mon ami, ne te morfond pas avec tout cela. Penses à toi, à toi, à Heaven et à Kalianna. Prends soin de toi, de Toi, d'Heaven et de Kalianna. Les Brigands sont une menace bien plus éminente que les Hautes Autorités. Faites attention, tenter de voyager à plusieurs. Embrasse ma Future Filleule pour moi, et sois franc ! Tu me décrieras dans une prochaine missive l'expression d'Heaven quand elle aura trouvé la robe rose joint à son courrier, pour votre fille.

    Vous me manquez tous tellement... J'espère que vous ne tarderez pas trop à rentrer. D'autant que tu viens de piquer ma curiosité, "T'investir dans le futur de notre Comté ?" J'ai hâte d'en apprendre plus. Comme je l'ai dit à Heaven, venez quand vous voulez, à Linards, Bridiers ou Limoges, ma porte vous sera toujours ouverte, j'y ai veillé.

    A bientôt,
    Amicalement et chaleureusement,
    Je vous embrasse tous les trois,
    Marie.


_________________
--Heaveen..
A l'approche de la champagne, prenant la tranquillité qui était sienne rarement depuis quelques temps bien qu'elle adorait que sa vie soit mouvementée, elle réécrivit à Marie.


Citation:
A ma Rose qui tue en moi le côté ombre de l’ébène à coup de paillette
De l’ébène un peu brillante de pétale rose perdue d’une robe à fillette !

Chaleureuses et tendres salutations, agrémentées de bises toutes aussi douces.

Je te rassure de suite, je ne lui en veux pas. Je savais de toute manière que tu serais la première personne informée. Il aurait tellement aimée t’en parler avant, que tu partages avec lui ce moment. Tu es pour lui une amie, une sœur. Il t’apprécie tellement. Cela me fait aujourd’hui sourire à chaque fois qu’il parle affectueusement de toi. Cela n’a pas toujours été le cas mais je suis heureuse d’avoir faire taire ma jalousie parce que votre amitié est sans pareille. Je suis comblée de bonheur en sachant que mon mari à une amie aussi dévouée que toi dans sa vie. J’ai qui plus est beaucoup de chance parce que au travers de votre amitié, nous avons créer la nôtre. Enfin… je te remercie pour ce cadeau bien que tu n’aurais pas dû. Je parle de celui du mariage… pour le reste….

Ma fille est adorable dans cette tenue d’un rose magnifiquement horripilant pour ma part. Avoue que tu tentes de me convertir à ta secte pastel ! Tu cherches à me faire déprimer avoue-le ! Pas besoin de te dire que Joska était mort de rire à voir ma tête. J’aime les couleurs plus ternes, je veux bien faire un effort mais le rose ? Vraiment ?! Marie, un jour, tu auras raison de ma raison ! Une chance que je t’adore et que Kalianna est fantastique dans cette robe. Tu es pardonnée et je sais que le pire, tu récidiveras ! Je me vengerais sur ton fils à venir… si si, ce sera un fils, je le dis ! Et crois-moi… tu vas y gouter maman au coup pendable que je compte bien lui faire faire ! Chacun ses forces mon amie ! J’en souris d’avance !

Oui, mes paroles étaient d’une profondeur à ce moment-là. Le pire, c’est que je n’en avais pas encore conscience. Il est et il a toujours été l’homme de ma vie. Je lui en veut toujours autant pour ce qu’il m’a fait subir durant tous ces mois mais… mon cœur lui s’essoufle sans sans présence. J’ai toujours autant besoin de lui et à peine il est revenu dans ma vie que c’est ainsi que je l’ai ressenti. Pour ça, je le déteste toujours autant que je peux l’aimer. Je déteste être aussi fragile et il n’y a que lui qui me rend ainsi. Je crois bien qu’il n’y aura que lui… désormais, pour le meilleur et pour le pire !

Je suis heureuse de savoir ta porte ouverte et crois bien qu’à notre retour, je compte bien te rendre visite. Tu nous manque. On parle régulièrement de toi et de la petite. Nous avons hâte de revenir que pour passer du temps en votre compagnie à toutes les deux.

Ton bonheur me comble. De te savoir toujours autant amoureuse de ton mari, enceinte de ton deuxième enfant et à mener une vie politique remplie me fait plaisir. Je sais que tout ce qui compte pour toi est en ce moment réuni d’une façon ou d’une autre. Peut-être pas dans la perfection à l’absence de Kylian mais, vous êtes un couple, une famille magnifique. Prend soin de ce que tu as, c’est ce qui a de plus précieux.

Je te donne des nouvelles d’Argonne sous peu.
Je te préviendrais de notre retour.
Je vous embrasse toutes les deux.
Que le Très-Haut prenne soin de ta famille.

Chaleureusement,
Heaven


Victoire_

La blondine n’était pas restée longtemps seule dans sa taverne, à peine arrivée que Jeanne arrivait à son tour suivie de près par un joli petit minois blond, qui, du haut de ses trois ans peinait à ouvrir la porte.
L’aidant à entrer elle prit son neveu dans ses bras pour aller s’installer avec lui à une table.
Esteban ne tarissait pas au sujet de son séjour à Ventadour avec Diny, San et bien d’autres avec lesquels il s’était parfaitement entendu, entre autre, pour quelques menues bêtises enfantines auxquelles on ne pouvait rester totalement insensible.
Surtout celle de sonner les cloches de l'église à Ventadour,..
Et voilà que subitement son neveu lui dit qu'à Limoges il s'ennuie !
Ôter l'ennui à un gamin de trois ans surtout quand on a pas d'enfant, ce n'était pas dans les habitudes de la pâle. Ah ! Mais que faire pour l'aider à s'amuser ?
C'était sans compter sur l'ingéniosité d'Esteban qui de ses yeux doux, finit par la convaincre de venir avec lui l'aider à faire sonner les cloches de l'église de Limoges la nuit venue. Impossible de ne pas craquer pour faire plaisir au petit blond, mais dans qu'elle galère allait t'elle mettre les pieds.

Fier de sa réussite, Esteban, voulut à tout prix envoyer des nouvelles à Talina et à San, et Victoire de prendre sa plume pour écrire sous la dictée.
Ayant pris soin de se présenter dans les courriers et de faire la traduction des mots de son neveu.


Citation:


A Damoiselle Talina,
De Victoire des Charmilles, Comtesse de Brive, Dame de Lagarde, tante d'Esteban des Charmilles,

Limoges, le 12 mai 1462

Damoiselle,

Je vous écris sous la dictée de mon neveu qui ne tarissait pas d'éloges à votre sujet et qui était impatient de vous donner de ses nouvelles à peine arrivé à Limoges ce matin.

Je vous joins évidemment une traduction de ses propos au cas où vous auriez des difficultés à déchiffrer le message.

Si vous souhaitez apporter une réponse à ce courrier, pourriez-vous la lui faire parvenir directement, il sera très heureux de recevoir une réponse de votre main.

Vous en souhaitant bonne réception,

Bien cordialement,

Victoire des Charmilles


ma zolie tali
ze sui bien arrivé sur limozes
za po vu de brigand sur la route
za touzours mes appats
te me manke vrément bocoup
te garde bien ma canne za peske siteplé
ze va sonné ce soir les cloches zavec tata vic, zeanne et 'ame Didi
mé fo po le dire za un secret
ton ami pou la vie
Zesteban des zcharmilles


Ma jolie Tali,

je suis bien arrivé sur Limoges, je n'ai pas vu de brigands sur la route.
J'ai toujours mes appâts.
Tu me manques vraiment beaucoup, tu gardes bien ma canne à pêche s'il te plaît.
Je vais sonner ce soir les cloches avec tat Vic, Jeanne et Dame Diny, mais il ne faut pas le dire, c'est un secret.

Ton ami pour la vie,

Esteban des Charmilles.




Citation:


San,

je sais que tu as pris soin de mon neveu à Ventadour et je te remercie de lui avoir fait vivre ces instants de bonheur.
Il m'a bien sûr raconté quelques aventures que vous avez pu vivre avec lui durant ces quelques jours.

Il était tellement enchanté de t'avoir rencontrée qu'il ne tenait pas en place jusqu'à ce que j'accepte de t'écrire sous sa dictée.

Bien entendu, je mets une traduction de ses mots.

Si tu veux lui répondre, il sera ravi de la recevoir directement, de pouvoir la montrer et se la faire lire par des "grands".

Bien à toi,

Victoire

Zentille Sancreize
ze sui zarrivé sur limozes
za recrouver ma moman et ma tata Vic
mé te me manke cro fort
za touzours ma boite de zappat
ze vé sonné les cloches avec ma tata vic et 'ame didi
et pi zeanne zaussi ce soir en cazette !!
gros bizous Sancreize
zesteban

Gentille Santreize,

Je suis arrivé sur Limoges, j'ai retrouvé ma maman et tata Vic, mais tu me manques trop fort.
J'ai toujours ma boîte d'appâts.
Je vais sonner les cloches avec ma tata Vic, Dame Diny et puis Jeanne aussi ce soir en cachette.

Gros bisous Santreize,

Esteban

Talina
Alors qu'elle rêvasse à la fenêtre après avoir pourchassé (ou parfois l'inverse mais elle ne l'avouerait pour rien au monde!) quelques bestioles indésirables de son logis, Tali remarque un pigeon bien grassouillet en approche.
Intriguée, elle est plus surprise encore lorsqu'il vient s'échouer sur le rebord où elle s'était accoudée.
Ni une ni deux, elle déleste le volatile de son fil à la patte, évitant de faire subir au messager le même sort que ceux que reçoit la bourgmestre de Ventadour.
De toute façon, elle n'a pas d'élevage à sa disposition. Il lui semble donc plus judicieux de préserver la santé du susnommé pour le cas où réponse serait nécessaire.

Avide de lecture, elle parcourt les lignes d'une écriture inconnue, dont la teneur ne reste pas longtemps en suspend pour autant.
Un pur sourire étire ses lèvres en repensant au petit blondinet qui a mis tant de fraîcheur dans sa vie pendant le cours laps de temps qu'il est resté au village.
Jetant un coup d’œil à la canne à pêche qu'il lui a laissée en garde, elle se fait la promesse d'aller pêchouiller avec lui quand il reviendra, ne serait-ce qu'au bord du lac. A défaut de faire de belles prises, ils pourront toujours barboter un peu les pieds dans l'eau.

Elle n'avait pu le croiser avant son voyage de retour à Limoges, laissant son capital de bisous baveux inchangé depuis leur dernière rencontre.
De ce qu'elle avait lu, le petit s'était assuré le concours de sa tante pour lui faire parvenir ce petit mot aussi "minion" que lui-même savait l'être. Tali se demanda s'il arrivait qu'on refusât quelque chose à ce gamin... C'est qu'il savait y faire, le bougre!

Conformément à la suggestion reçue, elle s'attela à la rédaction d'une réponse destinée au blond angelot.





Citation:
A mon blondinet préféré, mon tout mignon,


J'étais très contente de recevoir de tes nouvelles, d'autant que je n'ai pas pu te dire au revoir, ce que je regrette bien!
Tu remercieras d'ailleurs bien ta tata d'avoir bien voulu m'écrire à ta place.

Pour les brigands, que tu n'en aies pas vu, c'est tant mieux! Je sais que tu aurais pu les asphyxier avec tes appâts, mais quand même, autant reculer l'échéance.
Ne crains rien pour ta canne à pêche, je ne risque ni de la perdre, ni de l’abîmer. Elle attend sagement ton retour, comme je le fais moi-même.
Tu as beau être un petit bonhomme, tu as laissé un grand vide, et j'ai bien hâte de revoir ta frimousse.

J'espère que personne ne t'attrapera pour te gronder de ce que tu t'apprêtes à faire... Et même à refaire! En tous cas tu penses bien que je ne vais pas aller le crier sur les toits, sinon ta petite expédition vespérale tomberait à l'eau. Et moi j'ai envie de savoir comment ça se sera passé. Je compte sur toi! Au pire, emporte ta boîte d'appâts avec toi, pour le cas où vous vous feriez prendre.
Je ne crois pas qu'on va faire beaucoup de bêtises, ici, mais si tel est le cas, je ne manquerai pas de te raconter aussi.
En tous cas, tu vois que tu as trouvé à t'occuper, toi qui craignais de t'ennuyer. J'en suis très heureuse pour toi... Ne nous oublie pas malgré tout, hein?

Je vais maintenant te faire un énorme bisou (demande à qui te lira cette missive de le faire pour moi) pour renvoyer le pigeon de ta tante avant la nuit, parce que je ne sais pas si ces bêtes là savent voler quand il fait noir, et que je ne voudrais pas te faire attendre demain.
Amuse toi bien, et à bientôt.

Ton amie pour la vie,

Tali

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Santreize
Au milieu des rapports des miliciens, elle découvrit un pli dont l'écriture lui sembla familière et porteuse d'un peu plus de joie.
Elle déroula le parchemin, le sourire déjà sur les lèvres, sourire qui s'agrandit notablement en découvrant son contenu.

Un léger rire vint même conclure sa lecture.
Elle entreprit aussitôt de répondre à si charmante attention.

Citation:

Bonjour Ptit Bourdon !

Un bourdon, c'est l'nom d'une cloche ! Pis aussi, c'est un bâton de magicien et aussi un gros insecte qui fait du bruit en tournoyant tout partout... et c'est rigolo !
Tu vois, t'es un peu tout ça finalement !
Tu réveilles le village et tu nous fais rire et sourire...
Hey ! Si ça c'est pas de la magie !

Merci d'avoir donné de tes nouvelles en tout cas !
Fais bon usage des appâts... pis, si t'en as pu, j't'en donnerai d'autres quand tu reviendras !
Tu m'manques beaucoup aussi et pas qu'à moi, ça j'en suis sure ! Reviieens vite !

Exceptionnellement, je te fais un bisou ! Mais juste parce que c'est toi !
A bientôt !

Ta complice, Santreize


Ceci fait, elle reprit avec un peu moins de plaisir ses comptes pour la Mairie.

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Mahelya
Des piou-piou qui arrivent.

Citation:
A Mahelya, nouvelle gardienne des secrets, amie très chère,
De Joska, gardien des promesses et tout aussi vieil ami.

Bonjour mon amie,

Oui, je suis parti comme un voleur, et m'en excuse encore. C'était pour leur bien, bien avant le mien. Je reviendrai directement manger chez toi pour éviter que Bertille ne jette trop de nourriture dès mon retour, je l'entends déjà pester qu'elle n'aura pas préparé suffisamment alors qu'il y en aura, encore, de trop. Tu peux m'en vouloir, raisonnablement ceci dit. Je tacherai d'être un invité plus courtois dans le futur, et de me montrer plus reconnaissant.

Merci pour tes félicitations et pour tes vœux. Les interdits n'ont pas été bravés et notre mariage est tout ce qu'il y a de plus légal, ne t'en fais donc pas. Ceci dit... ton offre est, tu t'en doutes, des plus intéressantes. Actuellement, je suis le seigneur de Fraissé de Corbières par mon mariage avec Heaven, donc je suis un parvenu. Tu me connais, tu dois te douter de comment je prends cette situation. Fierté mal placée ou pas, ça ne me plait pas entièrement. Ne pose pas plus de questions qu'il n'en faut, je viendrai répondre à celles que tu te poseras encore une fois rentré à Limoges, je t'en fais la ... promesse. Et je sais que tu n'en diras rien, tu es celle en qui j'ai le plus confiance.

Comment se passe ta grossesse? Tes goûts étranges réapparaissent-ils? Je crois que tu auras légèrement changé quand même d'ici notre retour, je t'en informerai avec le tact dont je peux faire preuve.

Je dois t'avouer avoir juste dit ces quelques mots sur le fait de m'investir dans le comté pour te rendre curieuse. Je prends quelques petits plaisirs non-dissimulés à t'écrire. Ne m'en veux pas trop. Prends soin de toi et de tes proches, ils sont si précieux.

Tout aussi amicalement et chaleureusement,

Ton ami, Joska.


D'autres qui s'apprêtaient déjà à partir.

Citation:

    A l'Ebène qui goute à travers sa fille les joies du Rose
    De la Rose, Rousse bientôt grosse.

    Tendres et chaleureuses salutations, agrémentées de bises roses et pailletées,

    Oh oui, je me souviens comme nos débuts à tous les trois n'étaient pas simples. Oui je m'en souviens plus que bien. Je sentais bien que tu n'aimais pas me voir en compagnie de Joska, alors que pour moi, il n'y avait rien d’ambiguë, mais comme tu le dis si bien avec tes mots, nous avons su passer outre, et créer nos propres liens. Ils ne sont ni plus fort, ni moins fort, ils sont simplement différents parce qu'ils n'appartiennent qu'à nous. Et tu ne peux imaginer à quel point vous me comblez tous les deux. Voilà que mes meilleurs amis, sont maris et femmes. Ne pouvais-je pas rêver mieux ? Ah si peut-être que j'aurais aimé participer à la cérémonie qui vous a unie. Ca oui, cela m'aurait fait plus que plaisir, bien que je comprends que ce moment étaient le votre, à vous trois. Une évidence qui se concrétise. Je connais vos caractères passionnés et vos emportements, mais je sais aussi à quel point vous êtes malheureux l'un sans l'autre. Je ne pouvais rêver mieux pour vous deux. Et que de vous savoir unis me ravie bien plus que d'avoir assisté à la cérémonie. Je compte bien vous avoir tous les trois quelques jours à Bridiers à votre retour.

    Je suis contente d'apprendre que Kalianna est magnifique dans sa petite robe. Tu te feras au Rose, je n'en doute pas, car j'ai bien l'intention - comme tu l'as deviné - de réitérer cet acte abominable ! Oui, je te convertirai ! c'est promis ! Mouahahah ! Je suis terrible ! Quant à ce futur fils que tu me prédis, puisses-tu avoir raison. Kylian serait tellement heureux d'avoir un fils. Ca compte beaucoup pour un homme et même s'il est comblé par Heliana, je suis certaine qu'une fils le rendrait fou de joie. Il en ferait un chevalier, de cela aussi j'en suis certaine. Il lui apprendrait à chasser les dragons pendant que je m'amuserai à faire des tresses à ma fille. Une Princesse et un Chevalier ! Ca serait tellement merveilleux ! Et j'espère bien que lui apprendra à m'en faire baver. J'espère que toi, Joska et Kalianna serez au côté de nous tout au long de notre vie. Je le souhaite sincèrement ! Vous trois faites partis de ma vie. Joska mon Gardien des Promesses, et toi Heaven mon Ébène sans oublier Kalianna ma filleule Rose ! Je vous aime, je crois ne vous l'avoir jamais dis. A défaut je vous l'écris, noir sur blanc. Me voilà sentimentale. Ne m'en veut pas, je n'exprime que trop peu mes sentiments, et là aujourd'hui dans mon Bureau surchargé de travail, j'en ressentais le besoin.

    Alors raconte moi ! Comment se passe votre voyage ? Tu n'es pas trop fatiguée ? Joska m'a dit être tombé malade et vous éviter un peu pour ne pas vous contaminer, s'est-il remis ? Soit sincère, je lui poserai bien évidemment la même question mais je ne doute pas qu'il me dira qu'il va bien. Or je veux la vérité ! Racontes-moi tout ! je veux tout savoir. La vie ici en Limousin suit son court, ma grossesse se passe bien si ce n'est que je suis une vrai fontaine à vomis. La honte lorsque j'ai du me rendre à Paris avec le capitaine, nous avons mis le double de temps pour y parvenir. Une horreur ! Hormis cela, tu as parfaitement raison, je suis comblée. Kylian me manque c'est évident, c'est viscéral, mais je sais qu'il me reviendra, je te l'ai déjà dis, mais chaque jour j'en suis de plus en plus convaincue. Et Heliana et Moi l'attendons sagement.

    La petite chipie prononce quelques mots. "Mbamba" dont je pense que ce la veut dire à la fois Papa et Maman et "pinpin", là aucun doute, il désigne le lapin que je lui ai offert. Elle gazouille joyeusement, et parvient même à se tenir debout toute seule quelques secondes. Je suis si fière d'elle. Un véritable petit rayon de soleil à elle toute seule. Je suis comblée oui ! et chaque jour je remercie le Très-Haut et prie pour que cela dur. Toujours, me parait un temps acceptable.

    Ecris-moi, Belle Ébène, il me tarde de te lire. Kalianna gazouille-t-elle ? Prononce-t-elle ses premiers mots ? Il me tarde de vous revoir tous les trois.

    Chaleureuse Amitiés,
    Je vous embrasse,
    Marie.

    PS : Victoire te transmet ses amitiés.


Citation:

    A Joska, gardien des promesses, ami précieux
    De Marie, gardienne des secrets, amie en voie de redevenir mascotte du Limousin et de la Marche, rousse et grosse comme la vache,

    Bonjour Mon Ami,

    Pardonnez-moi tous les trois pour le délais de réponse. Je ne sais plus comment je vis entre le conseil, les nausées et Paris, mais ce jour, j'ai décidé de prendre le temps. Du temps pour moi, pour Heliana et pour vous aussi. Alors dis-moi, comment vas-tu maintenant ? Est-ce que tu es guéris ? Veux-tu que je te fasse parvenir quelque chose ? N'hésite pas à me demander! A me sollicité. Près ou Loin, je serais toujours là, pour chacun de vous trois. Oh et Bertille m'intime de te préciser qu'elle t'attend, de pieds fermes, toi, Heaven et Kalianna. Pour un repas, tu t'en doutes. Elle me dit aussi de te féliciter pour ton mariage. Je te raconte pas comment je me suis faite disputée parce qu'elle n'avait pas rencontré ta petite puce. Crois-moi j'ai évité de peu le rouleau à Pâtisserie. Ma Généreuse, si passionnée, que ferais-je sans elle n'est-ce pas ? Elle semble dure et intraitable, mais je sais qu'elle a un coeur tendre et que ce qu'elle me reproche surtout c'est de ne pas lui avoir présenté Kalianna, un nouveau bébé à chouchouter. Je ne sais pourquoi, elle n'eut jamais d'enfant, elle les adore et ils le lui rendent bien.

    Mais assez divagué. Revenons au sujet. Oui, je souhaite te proposer une terre de mon fief de retraite. A l'heure actuelle, je suis Vicomtesse de Bridiers, mais ce second mandat m'offrira peut-être, je dis bien peut-être, le droit d'être comtesse d'une autre terre ou de Bridiers élevé en Comté. Je souhaite que tu deviennes mon vassal. C'est une évidence pour moi, par les liens qui nous unissent. Tu es mon meilleur ami et j'ai toute confiance en toi. Oh ça ne se fera peut-être pas rapidement, il y a tant de recherches à faire pour les seigneuries issues de mérite. Mais si tu acceptes, alors tu seras. Et cela me comblera de joie et je te promets de ne pas être une suzeraine trop exigeante ! Cette terre t'apportera de quoi vivre dignement, toi, Heaven et Kalianna. Nous en parlerons plus en détail lors de ton retour. Enfin si tu acceptes ? A vrai dire, je songeait depuis un moment à te le proposer, la crainte que ton mariage avec Heaven ne soit pas reconnu par l'hérauderie, m'a fait précipité la demande. J'aurai préféré un face à face. Mais je veux que tu comprennes que je t'aurais tout de même demandé.

    Pour ce qui est de ta volonté de t'investir dans notre Comté, tu joue avec ma curiosité. C'est maaaaaaaaaaaaal ! Oui oui très très mal ! Ne veux-tu rien me dire du plus ? Tu vas me laisser mariner jusqu'à ton retour ? Je saurai me venger, je te le dis.

    Ecris-moi encore Joska ! Vous me manquez tellement, que j'hésite à vous faire enlever et ramener en Limousin et Marche immédiatement. De toute façon j'ai prévenu Heaven, je vous attends tous les trois à Bridiers, Linards ou même au 16 rue de la Justice dès votre retour. J'ai hâte de voir ma future filleule dans sa belle robe rose, de la couvrir de bisous et de paillettes comme le dit Heaven ! J'arriverai à convertir l’Ébène à cette couleur ! Oui oui oui !

    Laisses-moi maintenant te donner quelques nouvelles de ta filleule. Heliana prononce quelques mots, comme je l'ai écrit à Heaven. "Mbamba" et "pinpin". Je suis presque certaine qu'elle fera ses premiers pas bientôt, je songe à prolonger le contrat qui me lie avec sa nourrice. Ma grossesse se passe bien si ce n'est que j'ai de violentes nausées, et ce quelque soit l'instant de la journée, et si Heliana commence à marcher, je doute de parvenir à lui courir après avec mon gros ventre et mes nausées. Pour l'instant ça va, quelques rondeurs par-ci, par-là. Pas d'envie particulière, si ce n'est celle de revoir Kylian et de l'étreindre des jours durant. Mais sait-on jamais, j'ai bien conscience d'avoir une constitution trop fine, et je ne voudrait pas que ma fille subissent mes faiblesses. Elle est tout pour moi. Et elle est tellement jolie, tu devrais la voir quand elle se tient droite dans son lit, si fière, si heureuse. Elle se tient debout, oui quelques instants, après le cucul langé, l'entraine vers le sol, et elle se laisse choir dans un grand éclat de rire. Je craque complétement, tu t'en doute.

    Nous vous attendons avec impatience.
    Je vous embrasse tous les trois.
    Marie.

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Mes.von
Un Messager arriva à la demeure



De Von,
A Neyco,

Ma Douce,

Cela fait bien trop longtemps que je n’ai eu la chance de te voir, ou d’avoir de tes nouvelles, ma faute sans aucun doute me diras-tu, je n’ai guère été présent depuis un moment.
Ce n’est point que je ne l’ai voulu, bien au contraire, chaque instant passé auprès de toi à une valeur inestimable pour moi, de plus mon engagement dans l’armée royale n’a pas aidé à me rendre plus disponible.

J’ai manqué beaucoup d’évènement important pour nous, je m’en veux à un point que je ne trouve guère de mot pour le définir. Le plus important de tous, je n’étais pas présent pour la naissance de notre enfant, j’ai le cœur en souffrance de n’avoir pût être à tes côtés pour cette dure épreuve.
J’aimerai tant changer le passé mais cela n’est point possible, je vais faire tout ce qu’il faut pour le présent et l’avenir, qu’il soit le meilleurs pour chacun de nous.

Je pourrai écrire de nombreuses phrases pour expliquer tout ce que j’ai fait, mais ce n’est pas par courrier que cela doit se faire, je m’abstiendrai d’en écrire d’avantage.

J’espère que tout vas bien pour toi et les enfants, j’ai grande hâte de pouvoir tous vous voir.
Je vais prendre la tête d’une lance au sein de l’armée de Sa Majesté, nous continuons à parcourir les routes de notre Royaume.

Une chose me remplit de joie parmi tout ceci, je vais pouvoir tous vous voir lors des joutes royales auquel je participe en tant qu'arbitre et jouteur.

Dans l’attente de te lire.
Avec tout mon amour.

Ton Chevalier.
--Heaveen..
Encore en Bourgogne, s'attardant suite à une mauvaise rencontre, elle en profita pour répondre à son amie. Sa précédente lettre n'ayant pas été retournée par les évènements qui avait susciter toute son attention.

Citation:
À la Rose, beaucoup trop rose bien que mes nausées ne soient pas ta faute !
De l’ébène qui a trouvé le vert plus adéquat à son teint dernièrement

Tendres et chaleureuses salutations, accolades et pensées bien loin d’être Rose parce que je hais cette couleur mais que toi, je t’aime bien !

D’ailleurs, si tu répètes que je t’aime bien à quelqu’un, je jure de nier tout cela. Si tu préfères cette lettre en appuis, je dirais qu’elle a été falsifiée. Pourquoi ? Rien que parce que je dois admettre que Kalianna dans cette robe est sublime et que le rose lui va à merveille. Je déteste admettre que les autres ont raison et que j’ai tort. Et je hais encore plus admettre que tu vas presque arriver à me convertir ! Passons rapidement à autre chose, je vais me faire larmichette !

Oui, nous aurions bien aimé que tu sois des nôtres pour cette cérémonie qui fut brève tu sais. Mais ce mariage n’était que pour officialiser quelque chose de déjà fait. Peut-être un jour, Joska referait-il une demande un peu plus officielle et romantique. Ce jour-là, j’espère que tu seras à nos côtés, à la mienne déjà en tant que demoiselle d’honneur ! J’aimerais tant que mes proches, dont tu fais partie, puisse vivre mon bonheur avec moi.

Il est vrai que sans lui, je suis malheureuse et qu’aujourd’hui, je goûte à un bonheur que je n’aurais jamais cru possible. Il est ma seule raison avec Kalianna de sourire et d’apprécier cette vie offerte. Tout semble depuis son retour redevenue à la normal, si facile, si parfait. J’ai l’impression que c’est presque trop beau et j’ai toujours peur qu’un jour encore, il me soit enlevé. Ne va pas lui répéter, il prendrait la grosse tête tu te doutes bien… et il tout en plus pour me faire regretter mes mots mais… j’en suis folle amoureuse. Encore. Ce sentiment ne faiblit pas. Me voilà à mon tour sentimental. C’est ta faute tout cela ! Pardonne-moi mon amie, il me faut une coupable pour me sentir mieux. Acceptes-tu d’être dans ce genre de cas, ma responsable ? Je t’imagine bien à sourire à cet instant ! Quelle petite chipie tu fais ! Et j’adore ça !

Saches que nous sommes en route, nous serons à Limoges dans les jours à venir. Quand ? Je ne sais pas, une petite semaine environ. Il me tarde de te voir. Nous allons rester quelques jours. Je suis accompagnée d’une demoiselle. Ensuite, il me faudra la ramener. Là est notre choix. Continuer de vivre à Limoges mais d’errer les routes parfois afin de rendre visite à notre famille exiler dans le nord.

Je suis, je dois te l’avouer, exténuée en ce moment. Les migraines, les nausées me reprenant. Je tâche d’être discrète et de faire attention afin de ne pas éveiller les doutes chez mon mari. Je crois bien que le souhait d’enfanter à nouveau se réalisera chez les Sokratès. Cependant, je ne veux pas le mettre au courant de suite. En ayant perdu plusieurs avant Kalianna, sachant la peine que cela ait pu causer, je vais éviter de me réjouir trop vite. Alors te voilà Gardienne de ce secret ! Sinon, Joska se porte mieux, et Kalianna est en pleine forme.

Elle n’est pas comme Heliana, elle ne se tiens pas debout encore mais assise très bien. Vaut mieux éviter de laisser ses cheveux trainer parce qu’ils se font tirer. Elle est adorable et finalement sevrée ! Enfin, j’arrive à dormir la nuit et c’est merveilleux.

J’ai tellement hâte de te voir avec la petite, j’ai d’ailleurs un présent pour elle, joint à cette lettre. Cette poupée de chiffon se prénomme Sarah. C’est une dame d’Argonne qui les faits. Elles sont magnifique et la chevelure rousse m’a rappeler quelqu’un … étrangement ! Elle est pour la puce ou la mini-chipie !

J’ai vu ta mère, elle t’embrasse. Elle prend du repos là-bas. Elle souhaite que je vois si ta jeune sœur souhaite prendre le chemin avec moi pour le retour, et la rejoindre. Je verrais à voir Alisa pour cela.

Je t’embrasse, je te dis à très bientôt. Que tes souhaits d’ici là soient réalisés par le Très-Haut qui veille sur toi, je n’en doute pas.

Chaleureusement et amicalement
Je vous embrasse
Heaven.

P.S. Transmet-lui mes amitiés et à Arry également si tu le connais. Je n’ai pas eu le temps de lui répondre dans le sillon des routes.

Neyco
Citation:
A Mon Chevalier,
De Ta Mini,


Salutation biscuitale,

En lisant ta lettre je me suis posée bien des questions. Ai je bien fait de te parler de la mission Royale? N'aurai je pas dû être égoïste et te garder prêt de moi?
A ce jour oui je doute, je doute et cela me fait grandement peur ce sentiment assez inconnu pour moi.

Mais c'est ainsi tu es loin, de temps à autre j'ai des nouvelles, mais pas de toi, ou venant de toi. C'est sans doute ce qui est le plus douloureux.

Enfin bref, l'accouchement sinon c'est assez bien passé, juste qu'il a eu lieu en plein début des joutes. Au moins cela a pu mettre un peu d'ambiance, Hélène et Marie m'ont aidé à l'accouchement. J'ai eu du bol aussi père était présent, et suite à un malentendu j'ai pu rire entre deux contractions.

Imagine-le déboulant comme un fou disant "je suis le pèreeeeeee", mais finalement le doute c'est vite dissipé quand j'ai précisé le ptit détail qu'il était mon père à moi et pas à Auguste.

D'ailleurs j'espère que le nom te convient, j'y ai réfléchis assez pour le coup, aussi tu me connais j'aime notre passé, j'aime à savoir d'où l'on vient pour mieux avancer.
C'est ainsi qu'est venu le prénom Auguste, étant né en Limousin notre fils portera ainsi nom du fondateur de la capitale, et vient Gauvhin qui est le nom du père de Cuche. Voilà pour la petite histoire.

Sinon il se porte bien et a déjà un meilleur ami, son grand frère Riccardo.

Avec James et Mathilde nous l'avons surprit lui racontant plein d'histoire dont comment aller chiper des biscuits en cuisine. Sinon pour s'endormir il aime le son de ma voix, à croire que ce gamin n'a pas d'oreille dixit Mathilde.

Je laisse la plume un instant à Riccardo, il veut te faire ses salutations ensuite il ira au lit.



Mon Petit Popa
Moman me laise enfaim te n'écrire, j'ai la plume et je vé pas lui rendr na.
Di tu rentra qan a la méson? Car je menui et Wunwun il viendre un peu mais pas bocou.
Je taim
Le Sevalié Cookie


Nom d'un biscuit il m'a fait une scène car il ne souhaitait dormir. Du coup il milite, oui ton fils milite pour ne pas aller dormir. Si tu savais ce que tu loupe, le plus dur est de ne pas rire, mais cela fait du bien de l'avoir avec moi ici.

Tu nous manque beaucoup, je file me reposer un peu, j'ai encore bien des malles à préparer pour les joutes, surtout m’entraîner un peu, j'ai peur d'être aussi rouillé qu'une armure étant resté en plein vent durant cent ans.

Je t'aime et vient en un seul morceau cela m'arrangerai.

Bises biscuités.

Ta Mini

_________________
Mahelya
Un petit plis en direction de la Belle Ebène.

Citation:

    A ma Chère Ebène,
    De la Rose en Folie,

    Ma chère Heaven, je te promets de garder ton secret. Sois-en certaine. Ce pli sera court, car tu m'informe de votre retour, aussi je préfère tout vous raconter de vive-voix. J'ai tellement hâte de vous revoir ! J'espère que vous allez bien, mais de cela je pourrai en attester moi-même dans quelques jours. Je vous ai fait préparer des chambres à Bridiers ou au 16 rue de la Justice, si vous souhaitez vous reposer encore quelques jours.

    Je vous embrasse tous les trois,
    Marie.

_________________
Gueldnard
Citation:
Très chère Vera,

Actuellement à Guéret, j'ai fais une rencontre de la plus grande importance. Un mystère qui se devait d'être résolu depuis des années. Quelque chose qui va changer le cours de ta vie. Si, si je te l'assure.

J'ai, à Guéret, rencontré une femme, un peu mystérieuse, soit disant sorcière. C'est elle qui aurait fait pousser les cheveux roux de tous les rouqmouttes. C'est déjà quelque chose de sensationnel mais son nom l'est encore plus. Elle se nomme Hinhin !!!!!!!!!!!!!!

Toi que j'entendais souvent dire Hinhin à la fin de tes phrases, la voilà. Ton idole ! Je l'ai trouvée ! Après avoir adulé le Dieu du Hinhin en le disant presque à chacune de tes fins de phrases, je l'ai trouvée.

Si tu veux que je t'organise une rencontre, fais le moi savoir.

Gueldnard

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Vera.
    Le courrier reçu ce jour était de haute importance.
    Je me devais d'y répondre. Il était curieux que dans la maison, tandis que je répondais au courrier du Gueldnard, on pouvait entendre mon éclat de rire "Hinhin".


    Citation:

    Limoges, le 11 juin 1462,

    Cher Trublion,

    Je m'attendais à ce que tu m'annonces que j'étais un homme. Genre LE mystère à élucider ! Hinhin. (Oui c'est ce que je fais en écrivant cette missive, je le jure). Il est vrai que moi même je ne sais pas de qui j'ai hérité ce rire "hinhin" puis même le "hu hu" et "mouhahaha".

    S'il s'avère que l'existence d'une telle créature existe , il faudrait que je puisse la rencontrer c'est sûr.

    Je compte sur toi pour organiser cette rencontre, en espérant que je ne finisse pas rousse tout de même.

    Ravie de te savoir en vie, je suis amusée de savoir que la soldatesque limousine se pavane à Guéret à picoler avec de la sorcière divine et pas n'importe laquelle Hinhin !


    Au plaisir de te revoir en vie et vivement que je rencontre cette personne.

    Véra.

    PS: en revanche si tu reviens roux à Limoges, qu'est-ce que je vais me marrer hinhin (oui par ce que je le refais encore).

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