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[RP] Relais Courrier

Mahelya
Un courrier reçu dans la journée et la Flamme éclate de rire toute seule dans son Bureau. Mais genre la grosse rigolade au point que quelques larmes naissaient à la pointe de ses paupières.

- Hubeeeeeeeeeeeeeeert ! Vient lireeeee !

Et le garde, complice de la Rousse, vient lire le courrier, lui aussi se met à rire fortement, et gravement. Après de longs instants Marie décide de répondre.

Citation:
Bonsoir,

Je ne voterai certainement pas et pour plusieurs raisons
1) je suis tête de liste de la liste ROSES,
2) un de vos colistier a déserté une mairie et l'a probablement vidé avant, faisant de lui un simple mercenaire de bas étage,
3) Un autre de vos colistiers a brulé joyeusement sur un buché.
Vu la fiabilité de vos colistiers je crois que même si je n'appartenais pas à une liste, je me serai abstenue de voter pour vous.
4) votre programme est un vaste plagiat d'un programme en Poitou du parti Simplement Poitevin - même votre nom est plagié - .
5) Le sénat n'existe pas en LM, si vous ne savez pas cela, je doute que vous puissiez diriger le comté.
6) Le comte n'est pas tout puissant, nous sommes vassaux de la couronne -j'espère que vous savez ce que cela veut dire et implique - et donc nous avons des comptes à rendre au roy et à ses conseillers.

Pour l'instant je note surtout que votre parti sent le moisi.

Marie.

_________________
--Nizam.

    ____________________

    [Limousin - Premières semaines de juin 1462]

    Un coursier aux épaules avachies d'épuisement alla remettre au Relais un paquet ficelé et fait d'un tissu mauvais, mais suffisamment épais pour son usage. Si le contenant n'attirait pas l'oeil niaiseux du badaud, le contenu l'aurait fait se pourlécher comme un cabot miséreux devant un os de boeuf lourd et charnu. A l'intérieur une missive scellée avait pour compagnie une poche à cordon dans laquelle se trouvait un plaisir honteux de bâffrerie, un sommet de gourmandise : une part généreuse de nougat aux amandes, hélas ramollie par le voyage, mais nullement départie de son goût miellé.


    Citation:
      A la Comtesse du Limousin,
      Sa Gracieuse Rousseur,

      Si j'ai bonne mémoire, tu vieillis assez ce mois-ci pour que l'on te le rappelle. Un pas de plus vers la carne poudrée et fripée, la chair lasse qui pendouille sous la houppelande, le charme baveux d'un limaçon en mal de laitue. Remercie le Déos, tu es encore loin de cela. Puisses-tu obtenir les joies que tu désires à ton anniversaire, mon amie.

      Je ne souffre plus de boiterie depuis plusieurs semaines, que le vieux reître sache qu'il n'était pas venu en vain malgré ses râleries. Bien que tu aies mon entière reconnaissance, veille à ce que ni lui, ni moi ne nous retrouvions à nouveau dans une même pièce.
      Les baumes valaient ceux du dispensaire d'Arthaud, il ne m'en reste plus, mais garde toi de m'en envoyer d'autres (surtout en usant du vieillard comme d'un coursier), pour le moment nous avons moyen d'être soignés.
      Tu dois te douter de ce qui m'avait mis dans cet état de loqueteux, ta curiosité sera satisfaite lorsque je viendrai secouer le lard limougeaux, tu as tout intérêt à être là. A la fin du mois, je m'arrêterai certainement dans la capitale limousine jusqu'à ce que les nobliauds et les ragots de rombières aient raison de moi.

      Nous étions à Montélimar il y a peu, tu trouveras emmailloté dans la bourse jointe à ce courrier le seul attrait de cette cité, à savoir le meilleur nougat du royaume. J'ai dû aller contre le désir de ma panse pour conserver une part et la filer au messager, songe donc, Ta noble Rousseur, à l'effort insensé que j'ai fait pour toi ! Ça vaut un godet de gnôle quand je poserai mes coudes à ton comptoir.

      Tu seras prévenue à mon arrivée, soit par un papelard noirci d'encre, soit par un caillou lancé à ta fenêtre (et je braillerai une grivoise au luth, imagine ton époux et le vieux bondir comme deux biquets enragés pendant qu'on s'fendra la prune). Mauvaise idée ?

      Prends soin de toi et de ton étincelle,
      N.

Mes.von


A Ma Douce,
De Ton Chevalier,


Tendre Salutation,

Ma Douce, en lisant ton courrier, je fus peiné de te poser tant de soucis, tu n’as pas à douter de ton choix, tu m’as informé de la mission Royale car tu m’aime tout simplement. Tu sais que malgré tous les efforts que j’ai fais pour trouver une voie qui me plait, au final tout touche le combat ou l’armée.
C’est dans les joutes où je me suis le plus investie et me sens le mieux, c’est quand même assez proche d’un combat malgré tout.

C’est surtout moi qui ai mal agit pour pas changer me diras-tu, une fois partie dans un projet je me laisse trop emporter et reste focalisé sur mon objectif.
Je m’en rends compte tous les jours, je vais t’écrire plus souvent, cela me fait du bien de te lire et tu t’inquièteras moins en recevant des courriers plus réguliers.

Sinon je suis soulagé que tout ce soit bien passé pour toi et Auguste, si j’ai bien lut, j’ai pris un temps de réflexion, un petit temps bien sûr, tu as très bien choisit et au final je n’avais quand même pas trouvé de nom qui me conviennent. J’avais réfléchit de mon côté, mais pourquoi je n’avais pas pensé à Auguste que sais-je ?
Au moins je connaitrais l’histoire de son nom si jamais il viendrait à me la demander.
J’ai rit un long moment par contre en imaginant la scène avec ton père, en mettant les diverses situations que cela a pût causer, un souvenir que tu n’es pas prête d’oublier.

Je suis très heureux d’apprendre que Riccardo prends son rôle de grand frère à cœur, même si au final tu vas avoir encore plus de travail pour cacher tes biscuits et éviter le pillage de tes stocks, d’ailleurs j’en ai la larme à l’œil, en imaginant tout ceci, ainsi que le spectacle du militant anti-sommeille qu’il doit te faire, comme tu le dis j’en loupe des choses hélas.

Par ailleurs je te joins ma réponse à son petit mot, qui m’as fait également très plaisir :

Mon fils.
Je suis si heureux de te lire et de voir que tu t’appliques dans ton message.
J’ai appris que tu t’occupe bien de ton petit frère, je suis fier de toi, quand papa est pas là c’est toi l’homme de la maison. Tu t’occupe de ton rôle à merveille, je n’ai pas d’inquiétude à avoir, veille sur lui et ta maman pour moi.
Je vais tâcher de rentrer le plus vite possible, dès que j’aurais fini mon devoir.
Tu me manques beaucoup et je t’aime très fort chevalier Cookie
Ton Papa.


Vous me manquer tous, tu as raison de t’entrainer un peu, si je pourrai je ferais de même, j’espère retrouvez rapidement mes sensations pour ne pas faire ridicule.

J’ai grande hâte de vous voir aux joutes royales, je vous rejoindrez au campement pour passer le plus de temps avec vous, rattrapez le temps perdu.

Je t’aime de tout mon cœur et je vais tâcher de ne pas me blesser.

Tendres baisers

Ton Chevalier
Mahelya
Citation:


    ´¨)
    ,.•´
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    .•´ : (¸.•´ : (´¸.•*´¯`*• ROSES¸.•°´`°•.¸O¸.•°´`°•.¸¸.•°´`°•.¸O¸.•°´`°•.¸¸.•°´`°•.¸O¸.•°´`°•.¸

    Salutations Limousins et Marchois,

    Tous les membres de la liste ROSES, se joignent à moi pour vous remercier de la confiance que vous nous accordez pour la troisième fois. Nous tacherons comme toujours d’œuvrer pour le Limousin et la Marche, aussi et surtout pour vous.

    Respectueusement,
    Marie-Amélya Deschenaux-Kierkegaard.

_________________
Eldearde
Phébus, dans un ultime effort, embrase de quelques rayons rasants la cité rompue par les chaleurs de juillet, avant se dérober derrière les rondes collines de la région limousine. Eldearde, fagotée de cuir, engoncée dans une paire de braies crème, remonte la rue de la Justice d'un pas lent quoiqu'assuré. Le numéro seize et ses façades de pierre brune lui arrachent un sourire attendri jurant pourtant avec l'amertume des traits alors que, d'un œil soucieux, la chétive s'accroche à chaque détail, à chaque particularité de cette large bâtisse familiale, foyer de toujours et abri de secours. Sur le perron, la fugueuse aguerrie dépose un paquet de tissure revêche consciencieusement enrubanné de deux bouts de ficelle. Les menottes curieuses qui, plus tard, le découvriraient, en extirperaient un plaid de petite taille entièrement conçu de morceaux d'étoffes bariolées récoltés ça et là à travers le royaume ainsi qu'un croquis fané ayant visiblement survécu à plusieurs mois d'errance dans quelque poche intérieure, tout contre le cœur.
A cela s'ajoute un bout de vélin plié en son milieu et noirci de pattes de mouche.


Citation:
A ma cousine bien-aimée,
D'Eldearde, l'éternelle absente,

    Mon Autre Kierkegaard,

    Je te demande pardon, car je t'ai menti. Les routes me manquent, et elles ne me manquent que trop. Il semblerait que j'aie pris goût aux chevauchées laborieuses et infinies, aux raidillons accidentés filant vers quelques bourgs mal famés, aux courtes nuitées le fondement dans la paille et les doigts de pied gelés. Sans doute devines-tu ce que je cherche maladroitement à te confier, aussi rassure toi : tout d'abord je n'affronterai point seule les menaces du sentier puisque le balafré me fait l'honneur d'une escorte improvisée ; en outre, je te promets, et le Très-Haut m'en est témoin, de ne plus jamais te laisser dépourvue de nouvelles et de te faire parvenir, qu'il pleuve, qu'il neige, qu'il vente, un pigeon hebdomadaire.

    Tu me connais, tu sais mon inconstance, ne te fâche donc point trop. Rien ne m'est plus précieux que ta tendre affection dont je ne suis certes pas digne. Si tu profites d'un équilibre salutaire je peine encore à trouver le mien, et ce malgré la présence salvatrice des êtres qui me sont chers. Permets moi de vagabonder davantage et de te considérer, encore une fois, comme mon port d'amarrage. Tu es mon unique certitude, Marie-Amelya.

    Je serai auprès de toi pour la naissance de ton second enfant.
    Mes prières vous accompagnent, Kylian, Heliana et toi.


_________________
Mahelya
La journée était passée bien trop vite et la Rousse Comtesse ne s'était pas rendu compte que la nuit trainait déjà son long manteau noir parsemée de millions d'Etincelles au-dessus de Limoges. Kylian tentait de rendormir la petite perle Heliana dans la pièce d'à coté. Marie bien trop anxieuse ne parvenait pas à trouver le sommeil. Aussi contempla-t-elle la merveilleuse scène qui se déroulait sous ses yeux. Un fin sourire retroussait la commissure de ses carminées.

- Quel beau tableau là devant mes yeux. Tu sais Kylian, tu n'en a pas conscience mais tu es son Héros.
- Papla ! Mamla ! Oh !


Ca c'était d'ailleurs la petite merveille qui venait d'exprimer quelques mots merveilleux "Papa et Mama". Le sourire élargit, la Flammèche vint cueillir un baiser sur les lèvres de son époux avant d'embrasser le front de sa fille.

- Je vais écrire quelques mots pour ma cousine.

La jeune femme enceinte ne put cacher la pointe de tristesse qui accompagnait ses mots. Sa cousine allait lui manquer c'était certain ! Mais son Autre lui avait promis d'être là pour sa délivrance. Rejoignant son petit Bureau, il ne lui fallut pas longtemps pour coucher quelques mots sur le vélin.


Citation:

    A mon Autre Kierkegaard,

    Ma douce Cousine.

    Je sais que cela ne fait pas longtemps que tu as quitté Limoges, mais tu me manques déjà énormément. Je comprends tes envies d'aventures et de découvertes, même si égoïstement j'aurai aimé te garder un peu plus longtemps pour moi. J'espère que tu me contera tes voyages, ma Douce. A défaut d'entendre ta voix, j'aimerai beaucoup lire tes mots. Sache mon Autre, que je serai toujours là pour toi. Ma porte te sera toujours ouverte à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Mon toit sera ton refuge, et mes bras, la chaleur pour te réconforter.

    Prends soin de toi ma chère Eldearde, veille sur Nizam aussi. Il m'a promis qu'il en ferait de même avec toi, et j'ai confiance en ce qu'il me dit.
    Je t'écrirai bientôt. Kylian et Heliana se joignent à moi pour t'embrasser.

    M.

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Neyco
Citation:
A Mon Preux Chevalier,
De Ta Mini Sucrée,

Salutation biscuitale,

Quel bonheur ce jour, oui enfin Auguste a dormi jusque bien après le chant du coq. Autant dire que cela c'est fêté avec une boite à biscuit avec Cookie, oui j'ai partagé contrairement à ce qu'il dit.
D'ailleurs si il te raconte une histoire de biscuit impair il vaut mieux que tu élude la chose. Mossieur a trouvé que sa moitié était plus petite exigeant qu'on la pèse, non mais tu te rends compte il est pire que moi.

Franchement moi a son age j'étais moins difficile, au pire j'aurai pris une autre boite, mais non Mossieur soit disant qu'il n'aurait pas son quota de biscuit. Là il m'a fait toute une hypothèse vis à vis d'un prorata par rapport à sa taille actuelle, à venir et du nombre d'année que j'avais déjà mangé des biscuits et pas lui.
Autant te dire que depuis qu'il a apprit les chiffres il est pire qu'un récolteur d'impôts.

M'enfin au moins ce qui me rassure dans cette histoire c'est que lorsqu'il fera les comptes de l'intendance plus grands de nos terres il ne fera jamais d'erreur. Autant voir le bon coté des choses, même si à ce jour c'est franchement à s'arracher les cheveux.

D'ailleurs par rapport à mes cheveux pour une mystérieuse raison qui m'arrange je ne te le cache pas, ils ne frisent presque plus, désormais ils ondulent. Honnêtement c'est plus facile à coiffer. Mathylde pense que c'est à cause de ma grossesse. Forcément j'ai eu droit à toutes les théories du monde et vu le nombre de matrone à la maison je te laisse imaginer tout ce que j'ai eu comme histoire loufoques.

Comme tu constate à la maison ça grouille de vie, du coup j'en profite un peu pour me dégourdir les jambes. Je me suis d'ailleurs pour te rassurer remise aux exercices d’entraînements physique afin d’éviter toutes blessures lors des joutes car faire des passes finalement cela se perd moins que l'entrainement de base. Mais bon je suis encore bien rouillé donc il y aura encore bien des risques surtout que mon armure n'est plus trop adaptée.

M'enfin je me rassure en me disant que d'ici l'an prochain j'aurai retrouvé un niveau convenable.

Normalement nous nous verrons bientôt avec tout le monde j'ai promis qu'on irait tous en Auvergne surtout que c'est peu loin pour nous en départ de Limoges.

Sinon la future chasse du 14 juillet prend forme j'ai quelques Provinces inscrite aussi espère en avoir encore tu pense bien. Si la moitié des Provinces du royaume participeraient j'aurai gagné beaucoup à mes yeux. Surtout si j'arrive à le faire d'année en année un peu comme le Trophée Minerve mais bon nous verrons bien.

Tiens d'ailleurs j'ai croisé Reviel, il semble se porter bien et être en Champagne. D'ailleurs il est toujours non noble ce loustic, moi qui croyait qu'il allait enfin avoir un titre pourtant c'est un bosseur mais bon.

Enfin je t'embrasse nous nous verrons bientôt je finis deux malles et op.

Ta Mini

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Gailen_d_arduilet
Citation:
A Aemilia d'Amahir de la Louveterie,
De Gaïlen d'Arduilet,

Ma chère cousine ou devrais-je écrire ma sœur ? Pardonnez moi cette errance et ces familiarités, mais j'avoue que depuis que j'ai fait réellement votre conaissance je ne sais ou vous situer. De jeune inconnue vous êtes passée a membre de la famille pour ma plus grande joie.
Si je considère que ma marraine, malgré son jeune âge, a en bien des domaines remplacé ma défunte mère. Que pour vous, également, elle est comme une mère. Que j'ai ressenti dans vos récits qu'elle a aussi grand place dans votre cœur. Que de ce jour ou j'ai appris a vous connaitre, j'ai retenu que nous avions bien des points communs, j'ai tendance a croire que la fille de cette mère que je n'ai plus pourrait être la sœur que je n'ai point. Bref, je vous nommerai comme bon vous semblera et le titre n'influera pas sur l'amitié fraternelle que j'ai pour vous.

Si je vous écrit en ce beau jour de Juillet, c'est avant-tout pour prendre de vos nouvelles. La guerre ayant envahi le Royaume, je suis de bien loin les exploits de votre père. j'espère que vous êtes en sécurité bien loin des tumultes, su sang et des combats. Je connais vos rêves d'indépendance et vos envies de sortir des salons douillets pour montrer votre vraie valeur, mais comme vos tuteurs, je ne peux me résoudre a vous imaginer a la guerre. Ne serait-il pas dommage que l'on peine a vous trouver un bon époux parce qu'ils refusent une promise couverte de cicatrices?

Parlons maintenant de moi. De cet ingrat qui depuis ce soir d'improbables noces, ou nous avons profité du banquet et appris a nous connaitre dans l'indifférence générale. Alors que les gens chuchotaient sur cet horrible mariage avorté, autour de ce buffet qui était pourtant des plus savoureux. Oui, depuis ce jour je vous laisse sans nouvelles. Aurais-je oublié de vous parler de mon côté rustre ? Un mélange entre du sang Flamand et celui d'un taureau Limousin ne doit pas donner le plus courtois des hommes. Je pense que votre mère pourrait aisément vous parler de la délicatesse de son père, mais gardez vous bien de lui poser la question. Acceptez donc juste cette lettre comme une lettre d'excuse et croyez que malgré le manque de correspondance, j'ai aimé deviser avec vous et le referai a chaque fois que l'occasion se présente.
Pour les nouvelles, je suis toujours a Limoges, je délaisse les belles forêts de Meymac au profit de la capitale. Bien plus pratique pour gérer mes affaires mais également celles du comté au service duquel je suis depuis plusieurs mois maintenant.

Venons en aux bonnes nouvelles. J'ai reçu missive de ma marraine m'invitant à une cérémonie à Cluny. J'espère que je pourrai y trouver un moment, autour de mets succulents, il va de soi, pour continuer à deviser avec vous. Je sais que vous serez très prise mais ose y croire.

Qu'Illinda veille sur vous.





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Ceci est un jeu. MP si je vous oublie.
Gailen_d_arduilet
Aemilia a écrit:
A sa Grandeur Gaïlen d'Arduilet,
D'Aemilia d'Amahir de la Louveterie,


Mon cousin,

J'espère que ma missive vous trouvera en forme. J'ai été heureuse de recevoir de vos nouvelles, qui se faisaient rares depuis mon baptême. Vous n'avez aucune excuse à me présenter, puisque je suis aussi fautive que vous, je n'ai pas pris davantage la plume que vous. Mais rattrapons ces mois perdus, si vous le voulez bien, car j'ai moi aussi aimé deviser avec vous. J'avais pour habitude de beaucoup parler avec mon frère Arthur, mais à peine quittais-je l'Orléanais pour m'installer auprès de ma mère en Touraine, qu'il est devenu duc et n'a jamais pris le temps de m'écrire... Que dire de Gabriel, notre aîné, puisqu'il l'est depuis que Keridil nous a quitté, que l'on ne voit plus... Savez-vous qu'Arthur a vôtre âge? Je suis sûre que vous vous entendriez bien avec lui aussi. Il est aussi bavard qu'une fille, se bat moins bien que moi mais... il est celui qui m'a protégé le plus quand je suis arrivée dans la famille.

Je ne sais si un tel lien se crée entre vous et moi, n'étant guère à l'aise avec les sentiments fraternels comme amoureux, mais nos rencontres me font vous découvrir un peu plus chaque jour. Et nous avons en effet de nombreux points communs. Laissons le temps faire les choses, je peux être assez sauvage parfois... Et même si je ne suis qu'adoptée, j'éprouve tant d'amour pour cette famille dont je fais à présent partie... Bien plus qu'avec mes demi-frère et soeurs biologiques. Je pense que vous connaissez Sofja bien mieux que moi au final. Les titres ne font pas toujours tout en tout cas... Aussi, appelez-moi comme cela vous sied, cela ne changera rien à l'amitié que je vous porte.

Peut-être viendrez-vous me rendre visite sur mes domaines? J'envisageais une partie de chasse, avec quelques amis de notre âge et nos cousins, serez-vous des nôtres? A défaut de manier l'épée au quotidien, je m'entraîne à l'arc.

En parlant d'armes... La guerre est à nos portes, et les Fatum se promènent en Touraine. Mes parents m'ont demandé de rester sur place pour veiller sur Gaultier et les jumeaux, mais devant l'urgence, j'ai pris également les armes pour rejoindre l'armée qui est sur place. Cela inquiète beaucoup mon entourage, et je sais ce que vous en pensez également... Mais je ferai attention. J'ai promis à mon aimé de ne pas prendre de risque inutile, mais je craignais trop pour la Touraine pour ne pas rejoindre les rangs. Oui, j'ai un aimé... je vous narrerai tout cela si tant est que ça vous intéresse? Comme quoi, les gens changent en quelques mois...

Il paraît que Limoges est une bien belle ville, à quoi ressemble-t-elle? Y a-t-il des spécialités? A Tours, les arbres ploient sous le poids des fruits dans le verger, mais l'on manque de personnes pour les récoltes... J'espère qu'elles ne seront pas gâchées...

Mère m'a dit que toute la famille était invitée, et qu'elle s'était chargée des invitations, auquel cas je vous en aurai fait parvenir une personnellement. Je ne doute pas, connaissant ma mère et son sens de l'hospitalité (et elle me connaît bien en retour), qu'elle aura fait préparer un banquet digne de ce nom, et que nous aurons à nouveau l'occasion de converser. Cluny est un petit paradis, avec un jardin qui doit être à présent magnifique. On y oublie les odeurs désagréables des rues parisiennes... Je serai heureuse de vous y retrouver, et je vous promets de vous consacrer un moment.

En attendant de vous revoir,

Puisse le Très-Haut vous protéger,

Aemi

_________________

Ceci est un jeu. MP si je vous oublie.
Seleina
Citation:
A vous Marche,

Après réception de votre pli redirigé par les soins de mes gens et par la présente, je vous prie de bien vouloir excuser mon absence des débats à l'assemblée nobiliaire auprès de notre comtesse bien aimée.
En villégiature dans le sud de la France, je me suis fracturé la jambe et ne puis hélas être transportée.
Transmettez mes excuses les plus sincères au collège de la noblesse en son intégralité.

Amitiés Aristotéliciennes,

Rédigé à Narbonne le 15 juillet 1462,

Seleina Romans,
Comtesse de St Mathieu etc, etc...



irl en wacances bonnes wacances à toutes et tous

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Maître à La CoNfRéRiE.
Mahelya
Elle l'avait promis, elle l'avait juré et pourtant les journées lui semblaient bien trop courtes pour parvenir à faire tout ce qu'elle devait faire dans un journée. Pourtant, là, Heliana emmailloté contre son cœur, la Rousse Flamme se rendait à petits pas pressés au Relais courrier. Les rues en ce milieu d'été étaient plus calmes qu'à l'accoutumée, mais les marchants ambulants, honnêtes ou charlatans arpentaient encore les rues étroites de la Capitale du Limousin et de la Marche, proposant des mets venus d'ailleurs, ou quelques potions miracles pour rendre à la laideur la beauté du Nymphe. Comme si ... L’Étincelle observait d'un œil tout de même les pièces qui se jouaient là devant son regard de prasine plus aussi innocent. Un fin sourire étirait les lèvres de Marie qui pourtant ne s'arrêta pas pour contrer les arguments de vente de ses faiseurs de miracle. C'était pourtant un passe temps, mais là, il y avait plus urgent.

Le Relais n'était plus très loin et l’Étincelle s'appliquait à éviter la rigole de la chaussée, ou flottait paresseusement les détritus de la nuit passée. Jean ouvrait son office. Il était tôt c'est bien vrai, mais les plus courageux, ou peut-être les plus intéressés par l'écu étincelants, s'agitaient déjà pour gagner de quoi manger et vider quelques godets au cours de la journée.


- Bonjour Jean. Me permets-tu de m'installer pour quelques instants afin de rédiger quelques missives au calme ? Je doute qu'on parvienne à me trouver ici.
- Faites M'dame la Comtesse.
- Toi aussi tu t'y mets ? Marie, suffit, je te l'ai déjà dis il me semble non ?


Le postier inclina doucement la tête gratifiant la Future Mère d'un regard amusé tandis qu'elle prenait place à la petite table prévue pour les clients. Jean connaissait bien les habitudes de l’Étincelle et c'est tout naturellement qu'il déposa devant elle, une magnifique plume de cygne noir, déjà taillée, et un flacon d'encre tout aussi noire.

Heliana l'enfant bénie restait bien évidemment accolée à sa Mère. Bertille qui lui avait enseigné cette technique d'emmaillotage, avait eu une idée de génie, car la petite princesse dormait à poings fermés et le poids de l'enfant n'était plus une entrave au bras maternels. C'est donc simplement que la fine main délicate se saisit de la plume si noire qu'elle en avait des reflets bleutés. Un battement de cil et déjà la pointe effilée gratte les reliefs de la peau finement tannée.


Citation:

    A Ma Précieuse Eulalie de Cosnac
    De Marie-Amélya,

    Quelle ne fut pas ma douleur cette après-midi quand une missive de Nizam me parvint pour me dire que vous étiez déjà partis. En route vers de nouveaux horizons. Et je n'ai guère pu te dire au revoir. Je regrette de ne pas avoir eu l'opportunité de te voir, de te baiser le front une dernière fois avant ton départ, de te confier une boîte de confibiscuit. Nos instants gouter vont me manquer, tout comme ta présence. En toute sincérité j'aurai aimé partager bien plus de temps en ta compagnie et que tu m'apprennes par exemple à jouer aux osselets.

    Douce Eulalie, tu étais une bouffée d'oxygène dans la vie trépidante d'une Comtesse débordée. Rassures-moi, as-tu gardé le mouchoir que je t'avais offert lors de ton précédent départ ? Cela me donnerait une grande joie de savoir que oui. Une façon comme une autre de ne pas m'oublier, car sache que je ne t'oublierai pas et j'espère que parfois quand le temps te paraitra long, tu m'écriras quelques mots pour me donner de tes nouvelles, me raconter comment se passe ta formation de jeune couturière ou de me raconter les aventures avec ton frère. Pour ma part je t'écrirai et une fois par mois te ferai parvenir ces biscuits au gout de fraise qui je l'espère te rappelleront les après-midi en ma compagnie à Limoges.

    Prends soin de toi et écoute ce que te dis Nizam. Il veille sur toi et ne pense qu'à ta sécurité.
    Affectueusement,
    Marie.

    P.S. : Transmets bien mon bonjour à Nizam, ton Frère et ta Mère.


- Est-ce que c'est vot'e fille M'dame ?
- Oui il s'agit bien d'Heliana. Elle est magnifique n'est-ce pas ?
- Elle a d'qui t'nir. Vous préparez le s'cond ?
- Tu as tout compris Jean. Abuserai-je de ta gentillesse si je te demandais un godet de ce que tu as ? J'ai le gosier bien sec.
- Non M'dame. D'vin ça vosu va ?
- Parfait.


Et la plume après quelques coup de lame retrouve le rugueux du parchemin pour une seconde missive.

Citation:

    A Mon Ébène,
    De la Rose un peu fatiguée,

    Je ne sais quoi te dire ma chère Heaven j'ai appris qu'Il avait encore disparu. Dis-moi ma chère Tempête, racontes-moi comment tu vas, je ne peux guère m'empêcher de me faire du soucis pour toi et ta fille. Tu as repris la route, on me l'a dit aussi. Saches mon Ébène qu'à tout jamais je demeure ton amie et que mon oreille, et mes yeux seront toujours attentifs à tes mots. Tu me manques. Nos conversations me manquent. J'espère que tu me donneras de tes nouvelles.

    Amicalement,
    Marie.


Dans un silence quasiment religieux, le Postier apporta le godet demandé. Et après une gorgée salutaire, la Flamme reprit la rédaction de ses missives.

Citation:

    A Ilan des Charmilles, le Plus Beau de le Monde,
    De Marie, la Comtesse de la Tarte.

    Mon cher Ilan, toute l'encre du Royaume ne suffirait pas à t'écrire combien tu me manques. Où en êtes-vous de votre voyage ? As-tu vu des terres inconnues ? Bertille m'intime de te dire que si tu reviens à Limoges, elle préparera rien que pour toi des quantités indécentes de Brioches. Je crois que tu lui manques autant qu'à moi. Et j'espère que tu me pardonneras de ne pas avoir pris la plume plus tôt pour t'écrire et prendre de tes nouvelles. Je suis un peu fatiguée ses derniers temps. la grossesse sans doute. Mais cela n'est en rien une excuse et c'est donc honteuse que je te demande pardon. Me pardonneras-tu ?

    Ici à Limoges, la ville est bien triste. Et je dois avouer que l'absence de ton rire et de nos bêtises y est sans doute pour beaucoup. J'espère que tu me répondras, mon blond chéri.

    Je t'embrasse, passe le Bonjour à ton papa.
    Marie.


S'esquissait là, le point final de ses lettres. Après quelques paroles échangées avec le Postier, la Flamme s'excusa et prit congé, afin de se replonger dans la chaleur suffocante de l'été. Heliana commençait à avoir les joues rouges et le reste de la matinée, à l'abri de lourdes pierre de taille, entre les quatre murs du 16 rue de la Justice, lui ferait le plus grand bien. Les charlatans découragés par les températures avaient abandonné l'idée de vendre leur remèdes miracles, ne restait que les marchants. Limoges, Limoges, ville aux couleurs changeantes. Comme son Époux lui manquait. A l'abri des regards indiscrets, dans l'écrin de leur foyer, elle pourrait alors se glisser dans l'une de ses chemises et pourquoi pas lézarder le reste de la matinée ? Qui sait ...
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--Heaveen..

A croire que la rouquine était toujours à penser à elle lorsqu’elle se trouvait au loin. Le proverbe qui disait loin des yeux loin du cœur ne s’appliquait pas en amitié. Et qui aurait pu dire que la leur serait aussi inébranlable ? Elle la première n’aurait pu le dire avec réalisme au début de leur relation méfiante. Elle était tout près du chemin du retour, c’était prévu quand la lettre de Limoges lui parvient. Au scel, il lui avait été facile de savoir d’où et de qui il provenait. C’est avec un large sourire qu’elle avait pris connaissance des dernières nouvelles de son comté d’adoption et de ceux qu’elle aimait. C’est également sous le regard explorateur et inquiet de son nouveau jouet comme elle aimait bien se l’approprier qu’elle avait entreprit de répondre à sa Rose Sulfureuse.


Citation:
À ma Rose Rousse, ma fleur tournée vers le soleil de mes sourires
De la Tempête dans un verre d’eau que je suis,

Comment ne pas éprouver un sentiment de bonheur infini à seulement découvrir quelques mots d’une amie si chère ?! Te lire me réconforte tellement, bien que je me suis exilée pour ne plus penser à Lui, ni à cette vie qu'il m'avait promis à ses côtés mais prendre des nouvelles de ceux que j’aime me fais toujours plaisir. D’ailleurs… dans ta prochaine lettre j’ose espérer que tu m’en diras plus sur ma petite poupée à pervertir quand je rentrerais de noirs… Je n’ai pas oublié tes idées de rose-folie et j’ai toujours les miennes !

Oui, les rumeurs sont bien vraies. A croire que lorsque je suis tombée amoureuse de lui j’ai aussi trompée l’ennui qui vient réclamer son dû désormais. Cette fois je ne lui pardonnerais pas. M’abandonner une seconde fois alors qu’il en a profité pour m’engrosser et disparaitre… il visitera les bordels la prochaine fois qu’une envie lui prend ! Je suis dure certes, je sais que tu l’estime beaucoup mais il m’a brisé le cœur. Je crois bien que je ne saurais plus jamais l’ouvrir. Il m’est difficile désormais de seulement faire confiance et même aux gens que j’aime par sa faute. Je ne pensais jamais dire cela par les mots qui sont associés aux sentiments mais… Je le hais.

J’ai eu besoin de changer d’air. J’ai retrouvé mon frère Euzen à Argonne. La vie là-bas semblait si simple que je n’ai pas eu envie de revenir bien que lorsque je t’écris présentement, je suis sur le départ pour Limoges. Dans une semaine environ j’y serais avec deux amis. D’ailleurs, dois-je passé par Victoire pour un laisser-passer pour le non-résident ? Il est le frère du Comte, mon Suzerain, qui sous peu vous a livré quelques céréales. D’ailleurs, avez-vous besoin de quelques choses puisque je suis sur le chemin ?

Kalianna a tellement grandit, elle fait quelques pas, enfin même plusieurs si tu lui offre ta main. Seule elle ne veut rien savoir mais elle est très confiante et te trimballe partout si tu oses seulement lui offrir ton index. Elle babille doucement quelques mots ou phrases qui sont parfois incompréhensible mais elle est magnifique. Elle est désormais ainsi que cette vie en mon ventre, le seul amour qui puisse exister en moi. J’ai beau ne pas être seule, bien entourée et réconfortée, je me sens si vide parfois. Le néant porte mon nom j’ai l’impression. Heaven, le paradis perdu. Quelle ironie non ? J’hésite à déménagé… Mes frères que ce soit Euzen à Argonne ou Hélie à Bordeaux, aux opposés, l’aimerait mais je ne suis pas encore prête. Qui sait, peut-être le Tempête a-t-elle été d’elle-même dévastée et ne se lèvera plus jamais de cette lourde perte. Nous verrons.

J’espère que lorsque je serais de retour, que j’aurais la chance de te voir un peu. Nos discussions, nos potinages, nos goûts de mode me manquent. Tu me manque mon amie, comme j’aimerais que tu sois près de moi. Je t’embrasse, prend soin de toi et de ta petite famille. Sous peu, j’aurais la chance de la contempler et de la jalouser malgré le bonheur que j’ai de te savoir heureuse !

Avec toute mon affection

Heaven.


Elle avait encore plusieurs autres correspondances à terminer mais le brun derrière elle commençait à pianoter de son impatience... Il pourrait attendre encore une au moins... et peut-être deux... Elle le ferait languir. Les punitions n'étaient pas là pour être levé avec autant de facilité qu'elle avait à les donner. Rien que cela fut suffisant pour la faire sourire de ce brouillard sombre qui pourtant rageait au fond d'elle mais dont très peu y avait accès. Marie était une espère à part pour l'ébène.
Sofja
Cela faisait des semaines qus Sofja vivait enfermer dans son domaine, ne voulant voir personne, dépérissant à petit feu. La seule fois qu'elle était sortie ce fut pour rencontrer Eloin afin de lui confier une mission... une douloureuse mission.
Sa chambrière essayait tant bien que mal de lui changer les idées, lui lisant les gazettes, lui racontant les ragots quotidiens mais rien, rien n'arrivait à prendre le dessus de son chagrin. Mesme son fils lui était indifférent...
C'est un matin en se réveillant qu'elle pensa à sa fausse couche qu'elle pensa à sa soeur qui elle, était bien enceinte. Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas prit de ses nouvelles. Elle avait peut être mesme accouché depuis...


Citation:


A ma petite soeur,
D'une grande soeur discrète,


Voilà bien du temps qui s'est écoulé depuis ton mariage et je ne prends de tes nouvelles que maintenant. Excuses moi mais ces derniers mois n'ont pas été de tous repos. Mais je ne vais pas commencer à étaler mes soucis, c'est bien toi, ta famille qui m'intéresse à ce jour.

Comment vas tu ? Ta vie d'épouse te comble t'elle ? J'espère que le mariage n'a rien changé car pour certain, cela n'aide pas avec le temps.
Et ce bébé que tu portes, est il né ? J'espère que ça sera une petite fille pour que ta petite famille soit complète. Bien que je te souhaite bien d'autres enfants ma chérie.
Et Enguerrand ? Il a du encore beaucoup changer. Embrasse le fort de la part de sa tante.

Oupss, je te pose beaucoup de question, je vais m'arrêter là mais n'hésites pas à me donner de tes nouvelles. Cela me réjouira énormément.

Que Dieu vous garde !


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--Mascarade_
Citation:


A ma grande soeur,
De sa petite soeur,

    Il est vrai que cela fait un moment que je n'ai de nouvelles. Je dois dire que je n'ai guère eut le temps d'en prendre non plus.
    La dernière fois ton visage semblait triste. Mais j'ai cru deviner, avec la non présence de mon parrain à mon mariage, de ses non réponses ces mois derniers...Je suis de tout coeur avec toi.

    Quant à mes épousailles...J'ai peur de n'avoir pas autant de joyeuses nouvelles que ça. Mon époux travaille énormément.
    Hélas, je crains que ce ne soit pas une question de temps. Du moins pas pour moi. Comme tu dis, le mariage change un homme.
    Hors il était parfait.

    Ma famille va bien sinon. Enguerrand grandit et il est désormais un Litneg reconnut.
    J'ai eut grande fatigue ce mois-ci, j'ai cessé un peu quelques travaux pour me reposer cette fois. C'est bien la première fois que je me laisse au repos mais cela est nécessaire. La délivrance approche à grands pas.
    Si d'ailleurs cette fois ta présence est possible...Tu es la bienvenue à Berganty. Je n'ai d'ailleurs toujours pas cherché de sage femme.


Que le Très-Haut vous garde,


Sofja
La réponse de sa soeur avait mit quelques jours pour arriver. Ce fut de longues journées, à vrai dire elle attendait impatiemment un peu de joie pour lui faire du bien. Sofja avait besoin de bonnes nouvelles. Lorsque sa chambrière arriva dans la chambre ce fut avec une mine réjouie. Mais elle fit durer le plaisir alors que sa maitresse était en chemise de nuit, dans son lit, à 10h du matin.

-M'dame, une missive de vostre soeur !
-Et bien passe la moi Marinette.

La chambrière fit quelques pas en avant mais ne tendit pas la main. Elle allait se faire tirer les oreilles mais tant pis. Marinette avait tissé des liens forts avec cette dernière et savait qu'elle pouvait tenter quelques astuces pour lever cette dernière.

-M'dame, vous l'aurez que si vous vous lever.
-Marinette, je suis fatiguée. Passe moi ce courrier ou je t'étripe.

Mais la chambrière résista en lui faisant de gros yeux.

-Marinette.... tu es aussi têtu qu'un âne !

Sofja se leva d'un bond du lit et tomba sur les pieds de la jeune femme.

-Tu as intérêt à disparaître si tu ne veux pas que je te chasse à coup de poulaine.

Satisfaite, la chambrière donna la missive à sa maîtresse et s'éclipsa tout en affichant un sourire narquois.


Citation:



Ma chérie, moi qui m'attendais à de belles nouvelles me voilà bien chagrinée. Décidément nous n'avons pas de chance en amour. Moi qui t’aie tant vanté les mariages d'amour à ton retour à la maison, j'aurai mieux fait de me faire couper la langue.

Cela doit être les épreuves de la vie, nous, femmes, nous devons vivre avec cela. On nous ignore, on nous jette, quand ces hommes ont leurs humeurs. Heureusement que nous ne faisons pas cela tous les mois ou à chaque grossesse.
On se demande qui est le sexe faible, je te jure !

Bref, Eloin se charge de dissoudre notre mariage puisque tel est son désir. Apparemment nous n'aurions pas à passer devant le tribunal ecclésiastique, cela me rassure, je n'avais pas envie d'étaler ma vie devant des inconnus.
J'ai assez honte comme cela.

J'espère en tous cas que tu n'auras pas besoin d'en arriver là mais d'un autre côté, je ne suis pas de bon conseil vu le résultat. En tous cas, je n'ai pas eu envie de me battre face à une autre femme, ni contre lui et ses personnalités diverses.
Mon âme est en paix, c'est l'essentiel.

Pour ce qui concerne ton accouchement, c'est avec plaisir que j'accepte ton invitation. Tu ne dois pas être seule ce jour là, je serais là, ne t'inquiète pas. Il est hors de question que tu perdes toi aussi ton enfant. J'entends déjà mon médicastre me dire que je ne suis pas en état de faire un tel voyage.
Mais que diable ! Je ne t'abandonnerai pas.

Je t'embrasse fort et à très bientôt ma sœur.


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