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[RP] Relais Courrier

Mes.von


A Ma Douce,
De Ton Chevalier,


Tendre Salutation,

Ma Douce je t'écris enfin de t'informer que je prends la route mardi pour rentrer à la maison. En partant de Saint-Aignan je devrais, si mon itinéraire est juste, effectuer un voyage de 5 jours pour arriver à Limoges soit le dimanche, j'ai grande hâte de pouvoir afin rester enfin avec vous tous.

Je m'excuse mais je ne vais pas écrire d'avantage sinon je n'aurais plus rien à raconter à mon retour.

Je t’aime de tout mon cœur et je vais tâcher de ne pas me blesser sur le chemin du retour.

Tendres baisers

Ton Chevalier
--Catherine.v.strass




Par, Catherine Von Strass,
Pour, Gailen D'Arduilet,

Cher cousin,

Je vous nomme ainsi et pourtant je ne sais rien de vous. Puis-je vous relater un peu de ma vie afin que vous me faisiez à votre tour partager un peu de la vôtre ? Je m'établis petit à petit en mes terres, principalement Coussey où je me contente en réalité d'aller retour vers ma résidence en ville. Ai-je avoué à notre cousine Ellesya que dormir à Coussey et y passer du temps me donner des angoisses tant je pense que le fantôme de mon Père m'observe. Je me demande souvent s'il approuverait ce que je dis ou fait. On m'a donné ses appartements en tant que nouvelle Baronne, je n'ai jamais ouvert le lit pour y dormir, je n'arrive à imaginer ma silhouette là où la sienne fut.

Allez-vous aussi au mariage du cousin Maximilian ? Cela a lieu en Touraine, j'y serais sans doute bien que j'ai eu la mésaventure de subir un brigandage lors de mon retour du sacre et de mon allégeance à l'Impératrice.

Que le Très haut vous bénisse.
Catherine.

Gailen_d_arduilet
Citation:
De Gaïlen d'Arduilet.
A Catherine Von strass.

Ma lointaine et inconnue cousine, nos ne savons rien l'un de l'autre, mais n'en sommes pas moins cousins. C'est grand plaisir de vous lire, vous avais-je dit que j'aime lire et écrire? Sans doutes une obligation quand on a famille et amis bien trop éloignés de soi. J'ai souvent du mal a prendre la plume pour donner des nouvelles, mais essaye de toujours répondre à ceux qui ont la gentillesse de le faire. je suis donc prêt a lire vos aventures et à y répondre du mieux que je peux. ne craignez pas les fantômes, vivez dans la foi et vous serez récompensée. Votre père vous observe comme tout bon père le ferait depuis le paradis solaire. n'ayez pas peur de prendre la place qui est votre maintenant et d'essayer de faire prospérer l’œuvre qu'il a commencé en faisant de Coussey un domaine prestigieux et rayonnant.

Je dois, effectivement, me rendre en Touraine. j'espère que nous aurons le temps d'y échanger plus que des lettres. ne voyagez pas seule et sans bonne garde. les dernières nouvelles reçues de là bas ne sont rassurantes. Une ville entière serait aux mains de brigands. Il serait dommage que vous arriviez dépouillée au mariage.

A bientôt.

Votre dévoué cousin,




_________________

Ceci est un jeu. MP si je vous oublie.
Anna.jagellon
Citation:

    A Sofja, mon ainée,

      Je t'écris ce jour depuis mon lit. Fort heureusement pour de bonnes raisons cette fois-ci.

      Notre famille s'agrandit à nouveau. Nous sommes heureux de t'annoncer la naissance d'Arthur et Louise.
      Ce fut rude mais mon amie sage femme a veillé sur nous depuis quelques semaines afin que je me repose vraiment pour cet événement.
      Mon époux avait prit quelques jours pour travailler à la maison, s'est chargé d’aménager la chambre des jumeaux -bien que ce fut une réelle surprise-, et est au petit soin.

      J'espère que tu passeras nous voir prochainement.


    Je t'embrasse,

Neyco
Citation:
De la Mini Biscuit,
A Mon Chevalier,


Salutaiton biscuitale,

Je t'avoue avoir crains longtemps ne jamais lire ces mots.

Il faudra que nous ayons une conversation sérieuse car tes absences me pèsent et trop. Et étrangement je ne suis la personne qui risque le plus de te remonter les braies.

Je t'embrasse.

Ta Mini.

_________________
--Heaveen..
Et de quelques missives envoyées vers le Limousin. Quelques parts, perdues entre les terres du Berry et de l’Orléans, elle avait eu des pensées pour elles. Elle avait souhaité prendre de leur nouvelle.

Citation:

A ma Rose évanouie
De la Tempête qui fait toujours rage,

Bonjour ma Rose Rose,

Je suis passée dans le Limousin il y a quelques semaines. J’ai eu la chance de voir Victoire et Arry mais j’aurais aimé t’apercevoir mais ce fut impossible. J’imagine que ta grossesse presque à terme doit jouer sur tes déplacements. Je fus déçue d’être partie sans te voir mais en même temps, je comprenais ta situation. Cela dit, j’aimerais bien avoir de tes nouvelles. Je m’ennuie… et plus de potinages ! C’est que tu as fait de moi une dépendante maintenant tu dois assumer et alimenter l’addiction que je suis à cause de toi !

Pour ma part je suis en pleins déménagement. Demeurée à Limoges était devenue impossible pour moi. L’absence de Joska m’a beaucoup trop pesée. La grossesse se porte bien malgré que j’approche du sixième moi et des douleurs se font ressentir comme lorsque j’ai perdu mon premier enfant. J’essaye de ne pas trop en faire mais j’avoue être craintive depuis quelques jours. Nous avons fait une halte hier à Blois, j’en profite pour t’écrire mais également me reposer afin d’avoir assez de force pour me rendre en Normandie.

Pour les autres nouvelles, c’est fait, je suis officiellement célibataire. Dissolution accélérée, mon mariage est désormais annulée avec Joska. J’espère qu’il sera heureux une fois qu’il reviendra de retrouver sa liberté. Je suis déçue de cet échec, je crois que plus jamais je ne saurais ouvrir mon cœur et aimer de nouveau. Ceci est tellement difficile… M’enfin… depuis le temps, je suis guérit de lui mais certaines blessures ne se refermeront jamais totalement.

Kalianna se porte à merveille. Elle babille très bien et marche parfaitement. Elle arrive même à courir et je te jure qu’elle se fait plaisir quand elle décide de vouloir m’échapper ! C’est une mini-tornade ! Je te jure… et elle affectionne tout particulièrement le rose… merci à sa marraine pour ça ! Je te déteste Marie… de tout mon être, de tout mon cœur… avec affection, bien entendu !

Tu me manque, donne- moi de tes nouvelles très bientôt

Prend soin de toi et de ta famille




Voilà pour la marraine de sa fille, son amie, sa rose douce. Elle espérait qu’elle aurait de ses nouvelles, il y avait beaucoup trop longtemps qu’elle n’avait pas retour de ses lettres avec Marie. Elle était à s’en inquiéter. Elle laissa sécher le parchemin et en pris un vierge pour écrire à la petite damoiselle, lui ayant fait une promesse.

Citation:

A Ma petite Damoiselle curieuse
De l’ébène qui se sent mélancolique face à autant de souvenirs

Bonjorn Melissandre,

Je tiens promesse. Je prends donc la plume la première. Comment vous portez-vous depuis mon passage à Limoges ? J’espère ne pas avoir éveillé en vous de douloureux souvenirs. J’ai pris renseignements, l’homme dont je vous parlais et qui était le meilleur ami de votre père à l’époque est en Flandres. Il se prénomme Systemeur. Le connaissant, il sera ravi de répondre à toutes vos questions.

Pour ma part, je suis rendue en Orléans et me dirige toujours vers la Normandie. Une fois installée je ne compte pas demeurer. Mon frère étant à mes côtés, il souhaite se rendre en Italie. Mais sur le chemin, nous devrions repasser par Limoges. J’aurais sans doute l’occasion de vous revoir à ce moment-là.

Racontez-moi un peu ce qui se passe à Limoges. Je dois dire que malgré mon départ, le Limousin me manque. Je m’étais attaché beaucoup à Victoire et à ma ville d’adoption.

Prenez soin de vous et ne vous laissez pas importuner. Bien qu’à ce que j’en ai vu, vous savez fort bien vous défendre même à votre âge damoiselle. C’est une qualité que j’admire beaucoup.

Je vous dis à très bientôt. Que le Très-Haut vous protège.





Elle avait tenue parole et les missives seraient à envoyées en prenant le chemin de la ville suivante puisqu'ils reprenaient la route dès cette nuit
Albin__
Conformément aux consignes, le page alla à Limoges afin de remettre la lettre à la jeune Melissandre de Malemort. Pour trouver la jeune Altesse Royale il fallait alors aller à l'hôtel des Malemort comme avait dit Albin.
Tel un coursier, Pod sur son cheval galopait jusqu'à l'hôtel cité un peu plus tôt et entra.


Bonjour, j'ai ce pli pour Son Altesse Melissandre de Malemort.

Pod remis la lettre alors qui disait

Citation:
A ma petite princesse adorée,
De Albin,

Cela fait un petit moment que je ne t'ai pas écris et par conséquent j'en déduis par avance le saut de joie en voyant que cette lettre proviens de moi.

Quel sera alors ta réaction en lisant les quelques mots qui vont suivre?

Je t'ai fais une promesse il y a fort longtemps de venir dès que possible à Limoges. Il se trouve qu'actuellement j'ai besoin de m'y rendre afin de rendre visite à quelques personnes dont tu fais partie.

Ainsi, je t'annonce mon futur passage en la belle capitale Limousine d'ici samedi, si toutefois Clémence me délivre me laisser passer, un passage qui durera quelques temps.
Depuis le temps que je ne t'ai pas vu, tu as du bien changer et grandir mais garder la fraîcheur et insouciance qui te caractère.

Ton Altesse, reçoit par là même mon amitié que tu as toujours eu.

Prend soin de toi et ne fais pas trop de bêtises.



Hersent
Tiens, un service postal, ni une ni deux, la baronne bavarde manda de quoi écrire et s'installa dans un coin pour écrire missive à son fils adoptif, propriétaire d'un appartement à Limoges.


Citation:
Cher Albin,

Voilà longtemps que nous ne nous sommes pas donné de nouvelles, voilà longtemps que nous nous boudons, voilà longtemps que nous nous ignorons même lorsque nous nous croisons dans les tournois de joutes.
Je ne sais pas si le temps fera ce qu'il sait si bien faire, mettre aux oubliettes différents et chicaneries.
Je prends ce jour la plume pour t'informer que nous passerons par Limoges avec Sarah et Philios. Nous n'y resterons pas longtemps, à moins que nous ne profitions de la gentillesse du Prévôt qui nous a accordé quelques jours pour nous permettre de circuler dans le Comté. Nous devrons l'avoir quitté pour le 30 de ce mois.
Notre escapade estivale qui ne devait durer que l'espace d'un été, se révèle être une odyssée oscillant entre rires et larmes.
A ce rythme, je me demande quand nous reverrons les clochers mainois.

J'espère que tu vas bien ainsi que ton épouse.

Affectueusement

Hersent



Faict à Ventadour le 21 octobre 1462


Elle déposa le pli cacheté auprès du guichetier, glissant deux écus afin qu'il envoie un coursier déposer la missive chez son fils.
_________________
Albin__
Le page de l'Ar Sparfel reçu la lettre , elle était scellée. Pod regarda attentivement le sceau. En dehors qu'il était de gueule symbolisant que c'est une missive d'ordre privée, il était représenter un chat comme le blason familial des Ar Sparfel. Entourant le char il était écrit "Hersent d'Ar Sparfel" ainsi donc c'était la mère adoptive de l'Albin qui avait écrit, cela devait malgré tout être alors important.

Pod expédia aussitôt la lettre par patte de pigeons où elle se retrouvait attaché afin que celle ci aille jusqu'à Albin.

Une fois celui ci ai pu récupérer le pli, il décacheta et commença à lire et s'empressa alors de répondre.


Citation:
De Nous, Albin d'Ar Sparfel
A Vous, Hersent d'Ar Sparfel, ma presque encore mère adoptive,


Que vous répondre?
Que vous dire?
Ai je encore quelque chose à vous dire au moins?
Oui cela fait longtemps que nous nous adressons plus la parole quoi qu'il a fallu des festivités royales en Lotharingie pour que l'on passe un moment ensemble et que l'on s'adresse la parole quoi que ce n'était guère pour vous mais bien pour les intérêts de notre royaume que j'avais accepté de vous y accompagner et représenter la diplomatie royale Française.
Au fond mon silence à votre égard n'est qu'une juste sentence à ce que vous méritez.

Merci de m'informer de votre passage à Limoges, j'y serais également sous quelques jours et il me tarde d'arriver afin de revoir certaines personnes qui me sont chers.
Il se trouve par ailleurs que pour ma part je n'ai pas d'autorisation..non pas de rentrer..mais de partir.

Si je prends la peine de répondre c'est bien pour voir avec vous afin que l'on se donne rendez vous..que diriez vous de Bourganeuf,non pas pour vous voir ,vous, mais pour voir au moins ma très chère demi soeur et mon ancien professeur de médecine.
Le jour où notre famille et le bonheur de vos proches reviendra au premier plan plutôt que votre intérêt personnel et votre carrière alors je serais plus enclin à avoir une vraie discussion avec vous.

Toutefois, je ne suis pas assez rancunier pour ne pas vous conviez à venir loger dans l'appartement que je possède à Limoges, mon page s'y trouve et vous y accueillera, vous y serez convenablement reçus.





Et le pli reparti dans l'autre sens
Hersent
Un bruissement d'ailes suivi d'un roucoulement près de la fenêtre de la roulotte: un messager apportait réponse à son pli de la veille.
Après avoir libéré la patte du volatile de son tube en fer, puis lui avoir donné de quoi manger et boire, elle ouvrit le tube et en sortit un fin parchemin scellé d'une abeille. Albin! Un sourire naquit sur ses lèvres et se figea bien vite lorsqu'elle lut les premiers mots.

Le sang bouillonnant Ar Sparfel ne fit qu'un tour: ahhhh, il la faisait à la protocolaire, ahhhh il se permettait de lui faire la leçon, sale gosse! Elle aurait du se casser le bras le jour où elle écrivit la demande d'adoption de ce freluquet.
Elle se força à lire jusqu'au bout la réponse, âme de diplomate oblige, et ipso facto endura les écrits hargneux et méchants de son fils adoptif.
Elle était trop gentille avec ce ... ce.... ce petit irrespectueux qui se prenait pour un grand homme.

Elle sortit, d'un geste rageur, son écritoire de voyage et commença à répondre



Citation:
De nous Hersent d'Ar Sparfel
A vous, Albin,


Que répondre? Vous auriez du jeter ma missive au feu!
Que dire? Rien!

Je tendais la main, avec le mince espoir que la rancoeur serait moins bileuse, et la réponse est protocolaire pour s'épanouir dans la cruauté de propos et s'achever dans la causticité d'une invitation à loger en vostre appartement de Limoges.

Qu'à cela ne tienne, je n'ergoterai point sur vos inutiles méchancetés. Par contre, je m'étonne que vous ne me parliez de vostre jeune épouse... suis-je idiote, j'oubliais, je ne suis pas digne de recevoir de ses nouvelles. Ou alors l'avez-vous déjà reléguée, comme une vieille chose, dans le coffre conséquent de vos oublis? Afin de mieux papillonner ailleurs sans doute!
Bref, brisons-là.

Pour vous montrer à quel point je puis être pleine de mansuétude, je mettrai de côté ma chère carrière, pour que vous puissiez voir vostre soeur Sarah ainsi que vostre professeur de médecine. Je lui demanderai de faire halte une journée supplémentaire à Bourganeuf... non pas pour vous complaire mais pour que Sarah puisse vous voir.

Quant à votre aimable invitation, des plus conviviales, je me vois dans l'obligation de la refuser. Philios possède un appartement à Limoges et nous accueille chez lui.

Dans l'attente de vous confier Sarah quelques heures,

Bien à vous






Faict le 22 octobre 1462 à Limoges


Elle récupéra le pigeon et le dota de sa réponse avant de l'aider à prendre son envol.
Colère la baronne? Si peu... si peu...

_________________
Vera.
    l'Abus de tisane pousse à l'instabilité, aux troubles digestifs, aux troubles mentaux , et entraine aussi la flemme d'effort en matière d'orthographe et de syntaxe. Voila ce que je me dis en ripostant à un courrier du félon de Limoges. On dirait bien que Bourganeuf était synonyme d'exercice en matière de communication écrite. J'étais surprise de lire les quelques lignes de mon comparse de beuverie, celui-là même qui aurait pu me décevoir grandement si je n'avais pas été préparée à son départ en catimini. Je le savais, il m'en avait parlé, mais naïve je ne l'ai pas cru, depuis quand les hommes faisaient ce qu'ils disaient? Depuis quand les hommes avaient une "parole d'homme"? Voila Breegs avait décidé de m'en mettre plein la vue. Les hommes de parole existent. Constatation qui devrait me faire réjouir, mais là j'étais d'une perplexité sans égal.


Citation:
    Expéditeur : Breegs
    Date d'envoi : 25/10/1462 - 13:31:17
    Titre : Pigeon de provenance lointaine

    Bonjour Vera,

    J'espère que vous allez bien.
    Je viens simplement prendre de vos nouvelles j'espère que ma fuite ne vous a pas posé de problèmes, vous savez que ce n'était pas mon intention.


    Breegs, ex-micheur en fuite.

Citation:
    Mon cher Micheur, oui par ce que ça ne se défait pas ça.

    Vous l'avez fait. Que puis-je vous faire à ceci. Je le savais, mais je ne voulais pas trop y croire. Je salue néanmoins votre détermination bien que cet acte de trahison envers la ville et vos "amis et amies" soit un peu trop vache si je puis dire ainsi.

    Mes nouvelles :

    A cause de votre fuite :
    - nous devons faire face aux railleries de Medso et ses compagnons.
    - je dois faire face à la suspicion de certaines personnes envers "ma personne" et ça avouons que c'est moche, puisque je suis blanche comme neige.
    - il est de pensée "populaire" que Medso soit le commanditaire de votre action, moi je ne le crois pas du tout, je pense que vous êtes assez intelligent pour orchestrer seul un tel spectacle.
    - je suis très triste par que Limoges me paraît bien vide sans vous, vous vous êtes ajouté à cette grande liste d'amis et amies partis, m'abandonnant.
    - je suis actuellement en voyage d'affaire à Bourganeuf , je pense que je vais me pendre au fond de la mine de fer en espérant que ça attirera de la foule dans cette morte ville, ainsi le comté aura du fer en masse et me vénérera pour ma dévotion suicidaire. D'ailleurs c'est un plan qui vient de naître en lisant votre missive autour d'un feu de camp dans cette même mine de fer. Cela m'évitera de trop cogiter pour trouver des contacts commerciaux.
    - depuis votre départ je bois beaucoup de tisane , rien ne va plus. Je pleure pas mal sur l'épaule de Medso qui ne manque pas de se moquer de l'état du Limousin et de la Marche et de son conseil et de votre départ. Il est sacrément salaud, mais qu'est-ce que je l'apprécie.
    -Je rêve de votre retour , la tête à l'envers les pieds en l'air sur un âne, sur votre dos une cicatrice où on devinerait facilement "le traître de Limoges", quelques semaines plus tard, vous devant votre fournil l'air penaud , en train de me faire des miches chaudes et moelleuses. Bref la belle vie.
    - Inutile de souligner que Victoire et une grande partie des gens du comté veut votre peau quand moi je ne veux que vos miches.


    On pourrait dire que votre acte était un exercice pour voir si la capitale était encore réactive, vivante, qu'on a réussi la mission avec brio. Pardonnez moi si je rêve un peu trop.

    Au plaisir de vous relire, n'allez pas mourir en route, il est si bon de finir ses jours dans le Limousin.

    Vera, votre ex esclavagiste.

_________________
Seleina
Une fin d'après midi à deviser avec une amie d'écriture. Les deux consoeurs passèrent un moment d'anthologie à ressasser un passé révolu.
Puis, de fil en aiguille, de chopine en chopine, elles eurent l'idée du courrier suivant, adressé à leur ami de toujours, Zeinar.



Citation:
Ô toi, universitaire !

pauvre céleri,

Tu vas morfler
Ô toi, le professeur d'université,
La brune et la rousse vont t'étriper,
Si tu t'endors sur tes dictées
Prépare tes cours aux p'tits oignons
Sinon on te fait boire du bouillon
Concentre toi, face de potiron,
Sinon ce sera "face de lampion"
On te découpera en morceaux,
haché menu avec des p'tits poireaux !
Alors surtout, face au tableau noir,
N'endors pas ta tête de poire !

Takoda
Seleina


Pour sûr, elles auraient donné beaucoup pour voir la tête que ferait le concerné (en un mot;)) à l'ouverture dudit courrier.

_________________
Maître à La CoNfRéRiE.
Zeinar
Oh les infâmes scrogneugneuses ! Honte à la Confrérie !

Comment osaient-elles le menacer de ces vers indélicats, lui, l'érudit issu du cercle très fermé des autodidactes ?

A fleur de peau, il ruminait en silence sa lourde peine, les joues rosies par le désir de vengeance qu'elles avaient fait naître dans son coeur d’artichaut. L'enfermement de longue date jouait énormément sur ses émotions, grossissait la moindre contrariété et déformait la plus petite des joies. Le courrier avait fait resurgir de lointains souvenirs, des poèmes improbables à l'enseignement partagé dans une école imaginée par Seleina. C'était évident, ce partage lui manquait.

Un pli rédigé à la hâte ne tarderait pas à trouver le chemin des deux poétesses de malheur. Il convenait de les mettre à l'épreuve avec l'une de ses potions secrètes, non sans la nourrir à sa manière d'une marque d'affection.


Citation:
A vous, Seleina et Takoda, les accordées du "A"

Abracadabra.

Cueillez trois fleurs de bourrache
Découpez-les à la hache
Ajoutez le pavot blanc
Et surtout l’œil de merlan
Enveloppez de feuilles de menthe
Mastiquées par une passante
L'indispensable branche de thym
A ajouter aux oursins
Une pincée de romarin
Agrémentez de crottin
Il ne reste plus qu'à bouillir
Puis dégustez sans mollir

Si seulement vous méritez
De vous asseoir à mes pieds
Revenez enfin me voir
Nous ferons le cours du soir

Et sachez que je vous hais
Pour l'éternité
Jeunes étudiantes effrontées.

Votre honorable professeur de médecine.

PS : les frais d'inscription à mes cours viennent brutalement de s'élever à 99.99 écus pour chacune de vous.

_________________
--Heaveen..


Avant que les premières lueurs du jour ne transpercent le voile de cette nuit qu’elle préféré dernièrement à ces jours, elle rédigea deux courriers. Le premier pour rassurer l’homme le plus important de son existence et le second pour une promesse à une blondinette, Comtesse en Limousin. Le tout premier fait, elle ressassa quelques instants la discussion avec Victoire avant son départ et rapidement, le parchemin se crispa sous l’influence de la plume qui dessinait les mots qui hantaient l’esprit de l’ébène.


Citation:
A vous, celle que j’ai toujours respectée, appréciée et admirée, Victoire
De nous, toujours aussi perdue dans les complications, Heaven


Victoire,

Je fais fis des titres parce que je sais que vous avez horreur de cela. J’aurais aimé utilisé le terme ‘ ‘ amie ‘ ‘ en guise de salutations mais je le trouvais présomptueux. Je n’ai pas la prétention de me dire votre amie bien que j’aimerais beaucoup. Je n’ai pas beaucoup d’attachement amicaux mais si tel était le cas, vous feriez, j’aimerais, partie de ceux que je considérais ainsi. Cela dit, je n’aurais pas la vanité de prétendre que vous, vous pourriez me considérer ainsi.

Vous croisez à Limoges m’a fait beaucoup de bien. Vous êtes avec Marie, et désormais Mélissendre les personnes qui me rattache encore un tant soit peu à cette ville. Elle fut pour moi, il y a un temps, le plus beau de tous les endroits. La vie est difficile et les obstacles tellement ardus parfois. Ceci dit, jamais je n’oublie les bons moments et à vous trois, vous avez su marqué et faire vivre en moi encore des choses que j’aime me remémorer de Limoges. Merci.

Je vous avais promis de vous écrire afin de discuter d’un sujet qui me tenait à cœur. Pardonnez-moi, sur la route un nouveau coup du sort m’a maintenu dans l’impossibilité d’effectuer plus rapidement cette promesse. Aujourd’hui mon âme semble plus sombre encore avec cette perte indescriptible cependant, étant sur le point de me rendre à Montpellier d’ici peu, j’appréhende de le croiser. Il y a quelques temps, j’ai invité Maïwen à mon domaine afin de le remercier convenablement pour l’immense service qu’il m’a rendu et dont vous avez été témoin. Grâce à lui, j’ai gagné mon appel au sujet du procès m’opposant au Limousin. Quoi de plus normal que de remercier l’homme qui m’a sauver de devoir présenter des excuses me direz-vous. Cependant, il ne fût pas question que de rémunération …normale. J’ai sans réfléchir embrasser Maïwen…

Pourquoi ? Qu’est-ce qui m’a passé par la tête ? Je ne sais pas. Ça c’est fait, impulsivement, comme je le suis trop souvent. Mais je me suis rendue compte sur le coup que j’en avais envie depuis un moment sans me l’admettre. J’étais prise et inconsciemment j’évitais de penser à Maïwen de cette façon. Et lui aussi il avait quelqu’un dans sa vie. Il s’en est suivi un malentendu suite à une légère amnésie de sa part, dû à un de ses malaises. D’ailleurs, vous qui le connaissez bien, le saviez-vous souffrant ? Je suis très peu informé sur ce qu’il a , n’ayant pas osé demander après tout cela bien assez gênée de ce que j’avais osé faire. Oui Victoire, gênée j’étais.

Il arrive à créer en moi un émoi particulier. Il y a plus de deux mois de cet échange qui ne fut pas langoureux, ni passionné mais impulsif, rapide et d’une légère pression, sans plus. Pas de quoi faire un tel remoud. Pourtant, il hante mon esprit, sans cesse. J’ai bien tenté de l’oublier, de ne pas penser à lui. D’oublier qu’il existait et me suis même laisser courtiser par un goujat… Comme quoi, il me fait perdre tous mes moyens. Mais rien à faire, il m’obsède. Pourquoi ? Je ne saurais dire… Il est tellement… froid, austère, pince-sans-rire. Quoiqu’il semblait être plus détendu avec moi lors de notre entretien. Mais il est également si séduisant, si cultivé que l’écouter parler… quand il daigne le faire et pas vous regardez sans rien dire pendant des heures, nous permets d’apercevoir une légère facette de sa personnalité. Il est si droit, si intègre. Il me fascine. Voilà… c’est ça. Il est fascinant. C’est comme un casse-tête où on cherche toutes les pièces et qu’à tout prix on veut finir pour contempler le paysage. Cela dit, jamais vu pire puzzle que lui tellement il est complexe.

Je suis perdue ma blondinette. Saurez-vous m’aidez à y voir plus clair dans la personnalité de cet ami que nous partageons mais dans l’homme que j’aimerais découvrir afin de me raisonné et me dire qu’il n’est pas pour moi. Ou plutôt me laisser envahir par des sentiments qui menacent de se développer mais qui vu les blessures avec Joska ou même Gade avant ont su meurtrir mon cœur bien trop fragile désormais.

J’ai besoin de votre aide Victoire, soyez ce rayon de lumière qui transpercent mes ténèbres.

Je vous embrasse, espérant avoir de vos nouvelles très bientôt et pas que sur mes étanchements d’incertitudes mais également sur vous. Cela m’intéresse grandement de savoir comment vous vous portez.

Embrassez également Marie si vous la voyez pour moi, ainsi que Arry que je n’ai pas eu la chance de voir lors de mon passage et bien entendu, son Altesse Mélissendre. Dites-lui que je n’oublie pas ma promesse de bientôt revenir.




Takoda
Ce matin là, elle avait réussi à pousser son cheval jusqu'à la Confrérie. Ce matin, elle avait même pondu quelques vers. Ce matin ne ressemblait pas à ces derniers temps. Et l'inspiration avait ce jour une destinataire qui sans le vouloir avait insufflé le thème...Le pli trouverait sa route...

Citation:
A Vous Melissandre de Malemort, Altesse royale et douce compagnie
De Moi, Takoda d'Ambrois, dame de Berlou et cavalière réputée semble-t-il!

Ma chère Melissandre,
Comme je vous l'avais dit hier en taverne, l'inspiration reparaît soudain et me pousse à composer, ce qui me fait ce matin prendre la plume pour vous transmettre la production de ma journée. Nous parlions de papillon hier au soir et c'est cet objet qui a retenu la muse semble-t-il.
J'ose espérer que votre nuit a été agréable et me permet à votre réveil d'y adjoindre ces quelques mots, en compensation de n'avoir pu vous dire au revoir à la fin de la soirée.
Bien à vous.

Takoda.

PS: ci joint le dit poème.



Les ailes déployées
Affichent leurs jolies couleurs mordorées
On en oublie parfois que notre joli papillon
Chenille était dans son pauvre cocon.
Prenant son envol doucement
Avec légèreté, il s'élève vers le firmament
Suivant de son cœur les instincts
Soubresaut de vie, car demain...
Éphémère ballerine
Danseur aux courbes fines
Tu dessines de ton âme les contours
Dans un ballet aux échos de l'Amour
Tantôt une élévation, ondulante comme la vapeur
Tantôt un flottement, planant bonheur
Tu profites de chaque instant pour t'épanouir
Si tu bruissait, on pourrait presque t'entendre rire
Ô nature, quel joli cadeau tu nous fait
Emballage de soie, corps aux cent reflets
Papillon d'une journée, bien vite effacé
Fulgurant profit d'une âme déjà élevée
Très Haut te voilà reparti dans l'Aurore,
Adieu papillon, c'est déjà ta belle mort.

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