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[RP] Relais Courrier

Zeinar
[Dans un bureau du château]


On oubliait trop souvent que le commissaire au commerce travaillait sans relâche, déterminé à conclure des accords plus ou moins douteux, quitte à renouer contact avec des visages oubliés. Un marraine flamande se dessinait au travers d'une missive. Elle ne semblait pas avoir pris une ride.

Citation:
A vous Zeinar, CaC du fond de la grotte, troisième pâquerette à gauche, Limousin,


De moi, Katina C.S.S de Montmorency, Duchesse d’Anjou


Il parait que je dois vous écrire, alors que vous savez pertinemment que ce genre de courrier se fait de CaC à CaC.


Je vous soupçonne d’avoir fait ça juste pour avoir de mes nouvelles ALORS QUE VOUS ETES PAS FOUTU D’ECRIRE NON PLUS !!


Et ne me dites pas que je n’ai jamais répondu à votre dernier courrier, parce que même si c’est vrai, c’est très malpoli de le faire remarquer et si vous le faites, je vous rappelle alors que je suis votre marraine chérie et que ça se fait pas de contrarier sa marraine chérie !


Bref, parait que vous avez les cordons de la bourse limousine. Mon Cac Merlain a ceux des bourses angevines.
Je vous mets en contact ?


Katina


Votre marraine CHERIE, oui j’insiste.



Citation:
Katina, marraine de la honte CHÉRIE,

Dois-je vous rappeler que vous avez tenté de vous marier SANS M'INVITER et que vous avez manqué, il y a trois ans, de m'écraser un orteil qui aurait entraîné une gangrène du bras droit et par la force des choses, une attaque cardiaque des plus mortelles ?

Non, je suis trop bon pour relever dans le détail. Je me contenterai de me souvenir que vous êtes ma marraine CHÉRIE, que vous me devez un acrostiche, un dédommagement de 14 517 écus pour préjudice moral et la reconnaissance éternelle pour des siècles et des siècles.

J'ignore par quel stratagème vous êtes devenue duchesse et pourquoi vous avez renié quitté vos terres flamandes. En revanche, je sais que le code d'honneur de la marraine, que je vous conseille gentiment de relire, réclame que vous m'introduisiez toujours auprès d'un conseiller ducal, ceci en louant mes innombrables qualités.

Ce code d'honneur précise aussi les conditions commerciales qui s'exerceront dans le cas où notre lien sacramentel "marraine CHÉRIE/filleul" serait entravé par l'introduction d'échanges de marchandises entre nos provinces respectives (le Pape a vraiment été méticuleux lors de la rédaction de ce texte. Gloire à lui). Je cite :

- le duché ou comté représenté par la marraine acceptera systématiquement le(s) proposition(s) commerciale(s) du filleul, dans la limite de 654 321 échanges par an, par devoir de transparence, au regard des codifications relatives à la limitation des abus.

- le(s) marchand(s) ambulant(s) rattaché(s) à la province de la marraine, en vertu de l'article 65.12, devront se déplacer jusqu'au domicile reconnu du filleul. En sus, ils devront verser à ce dernier l'équivalent de 50 000 écus.

- la valeur des marchandises vendues par le filleul sera immédiatement multipliée par 3.14159265, taux évalué sur la base compensatoire des indices saisonniers des rayonnements cosmiques de l'usufruit du charisme suspensif des deux parties.


Je compte sur votre sens des responsabilités pour en informer votre commissaire au commerce dont le nom m'évoque un vieil enchanteur. Vous pouvez également le mettre en contact avec moi si vous le souhaitez. Il peut m'écrire sans la moindre crainte (ou presque).

Ne doutez jamais de ma volonté de collaboration. Je mettrai tout en oeuvre pour que nous trouvions un terrain d'entente. C'est la première fois que je m'engage à négocier quelque chose avec l'Anjou. C'est un premier miracle.

Z.
Votre filleul ADORÉ, même si vous l'oubliez parfois.

_________________
Maleus.
Et une missive fut envoyée des lointains champs de bataille champenois jusqu'au paisible comté du Limousin.


Citation:



    Cousine,



    Je ferais court.



    Au moment où je rédige cette missive, tu dois être arrivée en Limousin. Le conflit a repris de plus belle et c’est une bonne chose que tu n’y sois plus. Ces derniers jours les pertes furent grandes, je dois t’avouer que je n’ai pas grand espoir pour la suite des évènements. Si je venais à y rester aussi, il va de soi que je compte sur toi pour tout gérer.

    D’ailleurs, en parlant de gérer, j’espère que tu pourras relancer nos affaires. D’après l’adage, on dit que le temps est de l’argent. Etant donné le peu de profit que nous avons fait depuis que nous avons quitté les affaires pour combattre sur ce front à l’Est, l’on peut dire que c’est vrai.
    Si la noiraude est dans les parages, elle pourra sûrement servir, autant profiter de la main d’œuvre gratuite.

    Autre point, j’aimerais que tu veilles à ce que la dimezell Thaïs ne manque de rien. Je ne te demande pas de jouer la nourrice mais bien de veiller du coin de l’œil. Qu’importe ce que tu penses de tout cela, c’est une femme bien et l’enfant qui naitra sera aussi de ta famille.

    Prends soin de toi Astana et que Deos te veille.



    Maleus.




    Ps : Il serait bon que tu t’occupes du cas Ettore. Les DiCesarini sont vraiment des plaies, de la vermine qu’il faut dresser ou écraser. D’après ce que j’ai ouï dire, il parlerait un peu trop du futur membre de notre famille. Si ce qu’il dit n’est point faux, cet enfant étant un bâtard, je n’accepte pas que ce terme sorte de sa bouche. Je te laisse donc t’en charger comme il se doit.




Vera.
[D'une comtesse à un vassal qui hiberne]

Citation:
Seigneur de Ségonzac, Gabin de Rien!

Salutations,

Voila bien longtemps que ma plume n'a pas versé d'encre pour vous.
Cher jeune /vieux? Ours de Tulle, ancien potentiel voisin,
fidèle à vos habitudes, fidèle à Tulle.

Ce dimanche vous vous êtes levé avec une étrange sensation, on dirait que quelqu'un vous a balancé de la poudre plein les yeux et vous voyez la vie en bleu. C'est la couleur du ciel Gabin à Tulle, nous sommes dimanche, il fait plutôt frais, nous sortons de l'été doucement mais surement.

Vos pas vous sortent de Ségonzac, on dirait un mort vivant, peut-être pour ça que mes gens ont vu quelques commis de votre seigneurie se jeter tels des sauvages sur de la barbec comtale (avariée). Ours que vous êtes vous avez grave les crocs! ( Ne le niez pas, je risquerai de vous prendre pour un vieux qu'a pas toute sa mémoire).
Vous vous sentez bien, vous avez soif et vous avez faim , vous voulez aussi prier. Etrange n'est-ce pas?

C'est alors que vous chevauchez une de vos plus belle monture pour vous diriger à triple galop vers la ville la plus proche : Tulle.

Votre esprit civique vous mène vers la mairie et vous allez voter pour Griffes par ce que c'est "la voix qui vous le dit" , une voix féminine et un poil enrouée peut-être celle de la comtesse qu'a un peu trop consommé de prune la veille.

Ensuite vous vous sentirez léger comme une plume qui s'est arrachée d'une Griffes, vous allez peut-être picoler dans une des auberges de la ville pour grogner un coup genre :"mais qui m'a mis du bleu plein les yeux?"

Ma voix vous dira sans doute : "c'est moi c'était pour vous faire parler quoi. Ne me remerciez pas Ségonzac!".

En gros ce dimanche est original pour vous. C'est presque une belle journée!

Au plaisir de vous lire ou de vous revoir,
La bonne journée à vous Gabin.

Fait à Tulle, le 6 septembre 1463.
Véra Von Bretzel,
Comtesse du Limousin et de la Marche.

_________________
Astana
Et du Limousin part un vélin tâché de vin, doté d'un étrange gribouilli en guise de signature.

Citation:

      Maleus,


    À vrai dire je ne sais par où commencer. Certaines nouvelles m'ont laissée un poil perplexe, même après relecture.

    Je ne sais pas de quoi se mêle cet autre tache de DiCesarini, mais sois assuré que lorsqu'il croisera ma route, il aura tôt fait de ravaler ses propos. Et peut-être quelques-unes de ses propres dents. Pour la forme. Entre la tête de cheval dans ton pieu - car je suis persuadée que c'est de leur fait et toi même tu ne peux le nier - et ses agissements récents, ils ont commencé à creuser leurs propres tombes. Et l'Ettore tombera le premier. Mais pas encore. Nous sommes plus intelligents que cela.

    Depuis mon arrivée, je n'ai pas eu le loisir de croiser grand monde. Je n'ai pas vu l'ombre d'une Vera à l'horizon, et quant à la future mère de ton enfant, elle ne semble pas être dans les parages. Tigist ne l'est pas non plus. Elle a récemment pris la tangente vers Bordeaux pour suivre un Corléone dont elle s'est entichée. Raison pour laquelle je prends la route cette nuit dans le but - et pardonne moi de parler aussi crument - de sauver son hymen. On m'a rapporté des choses dont je veux avoir le cœur net.

    Quant à nos affaires, nul mouron à te faire. J'ai reçu en gage quelques fins objets. Et je compte profiter de mon temps en Guyenne pour refaire le plein. J'ai consigné le tout dans notre livre de comptes, et ne manquerai pas de continuer. Que tu puisses avoir une idée, lorsque tu rentreras. Ho, parce que tu rentreras Maleus. Tu ne finiras pas dans l'Est à bouffer les pissenlits par la racine.

    Prends soin, et que Déos te veille.


_________________
Enotina
[D'une bourgmestre stupéfaite à un recruteur bien mal avisé]

Citation:
Bonjour


Si je me permets de vous envoyer cette missive, c’est que le sujet est d’importance.


L’empire germanique a pénétré en nos frontières et s'en prend à nos villes ainsi qu'à tous ceux qui se trouvent sur leur route sans aucune distinction. Ils tuent, ils pillent, ils assiègent et cherchent à annexer des régions entières à leur propre patrie, volant ainsi les terres du Royaume de France.


Il nous faut nous réunir pour les combattre et les bouter hors de nos terres, de Vos terres. Chaque homme, chaque femme peut s’engager pour défendre ses terres. Nous avons besoin de vous tous, simplement, parce que seul le nombre compte dans ce genre de combat. Plus nous serons nombreux, plus nos chances de l’emporter seront grandes.


Que vous soyez faible ou non, votre aide est importante. Je vous demande beaucoup, je m’en rends compte. Mais je ne le ferais pas si le danger n’était pas réel.


Vous avez peut-être des questions à poser avant de vous engager ? N’hésitez pas, posez les moi. Je vous répondrai en toute sincérité.


Merci de me donner une réponse quelle qu’elle soit.


Amitiés


Robbin.


PS : Merci de ne pas tenir compte de cette missive si vous vous êtes déjà engagé.





Citation:
A vous, sieur Robbin,

Salutations.

Votre courrier est, je dois le dire, assez surprenant et suscite en moi quelques interrogations.

La première concerne votre légitimité à effectuer ce genre de recrutement. Vous ne signez pas autrement que par votre simple nom, ce qui vous en conviendrez, est un peu léger pour savoir à quel genre de personne on a affaire.
Quelle fonction spécifique occupez-vous ?
Pour que la distribution de bulletins propagandistes fasse partie de vos prérogatives, j'imagine que vous avez été nommé à un poste important. J'aimerais donc en avoir les détails.

Ma deuxième interrogation se rapporte au public visé par ce courrier. Je me doute bien que je ne suis pas la seule à l'avoir reçu mais en ce qui me concerne, j'ai du mal à comprendre la pertinence de votre initiative. Si comme je l'espère, vous vous êtes renseigné sur moi avant de me faire parvenir ce message, vous avez sans doute dû apprendre que je suis actuellement bourgmestre de Limoges. Comment pensez vous que je puisse m'engager sur le front de l'Est en occupant une telle fonction?
Voulez vous envoyer tous les représentants de villes et de provinces à des lieues de là où ils devraient être et ainsi déstabiliser l'ordre publique ?
J'espère que vous avez maintenant conscience du manque de pertinence que représente votre recrutement sauvage.

En outre, sachez que la quasi totalité des membres de la noblesse limousine est déjà engagée à combattre les troupes impériales depuis plusieurs mois. Le fonctionnement des institutions de notre comté s'en voit ainsi fort ralenti. Si la France est en train de perdre cette guerre, c'est qu'elle n'à pas été correctement menée, ou bien que l'ennemi est supérieur en nombre et en force. Si les provinces se voient occupées les unes après les autres, c'est qu'il est certainement l'heure de reconnaître notre défaite. Continuer à nier l'évidence conduira le royaume à sa perte. Voilà mon sentiment.

Bien à vous,

Enotina d'Accautais



Citation:
Ma Dame

Je suis foncièrement désolé de vous avoir ainsi importunée. En aucun cas je ne voulais me montrer impoli en écrivant à une dame bourguemestre de sa ville. Je vous prie de m'en excuser. Je n'ai pas fait attention, ce qui est impardonable.

Je suppose bien que beaucoup ont déjà porté et portent encore les armes. Je ne me fais pas juge de cette guerre? Je suis un simple soldat cherchant à aider ma patrie en tentant d'éveiller un intérêt chez quelques habitants qui par mon initiative se verrait avoir l'envie de porter leur aide.

Il est vrai que ma signature manque d'explication. Il va de soit qu'il la faut plus claire.

Je suis de l'armée Memento Mori, sous les ordres du General de France quyi est au courant, bien entendu, de ce que je fais.

Veuillez pardonner mon intruision dans votre fonction et me renseignerais dorénavant avant d'envoyer cette lettre.

Qu'Il vous garde

Robbin.

_________________
Arry
    Plume à la senestre, pipe au bec, deux parchemins sont rapidement noircis. Chaque missive se voit jumeler d’un document officiel* à remplir. Cadeau. Enjoy it !

Citation:
San-San de mon cœur,

J’ai besoin d’un coup de main. Oui, encore. Je suis irrécupérable, clairement incapable de me dépatouiller tout seul et sans cesse en train de gratter assistance. Surtout auprès de vous. Un vrai scandale. Là, vous vous demandez : « Pourquoi ce gus doit-il toujours tergiverser autant avant de cracher le morceau ? ». Grande question. Encore sans réponse à l’heure d’aujourd’hui.

Est-ce que vous pourriez m’aider à remplir la paperasse pour le Grand Couvain ? Je m’y prends tard, très tard mais je me suis juré de préparer une demande pour l’accession de Rasp au grade d’Equite. Je me doute qu’il s’en cogne comme de ses premiers postillons d’avoir une abeille à deux ronds cinquante d’épinglée à sa chemise mais, c’est symbolique, et, il le mérite. Le souci c’est qu’il me manque un paquet d’informations pour compléter ce putinasse de papelard, notamment le nombre de mandats qu’il a passé à se casser le séant à la mairie, son entrée à la COLM et ce genre de détails auxquels j’accorde, sincèrement, très peu d’importance. D’où cette lettre. S’il manque des bricoles, je trancherai, au pif. Personne n’ira vérifier.

Vous comme moi ne sommes pas de grands adeptes de ces cérémonies en grande pompe où l’on distribue des médailles à tour de bras. Jolies parures, petits fours à se faire péter la sous-ventrière, courbettes à n’en plus finir et autres joyeusetés, je m’en contrefous. Du moins, l’éternel brise-couilles que je suis s’en contrefout. Le connétable qui tente de faire les choses justes, lui, un peu moins. Le Grand Couvain va récompenser certains limousins et, la COLM, en tant qu’institution, a le droit de livrer des noms. Les idées ne manquent pas : Infirmier, Chris, Wolf ou même vous. Chacun apporte quelque chose, à sa façon. Malheureusement, le temps me fait défaut et je crois qu’il est préférable de nous concentrer sur une seule proposition : Raspoutine.

Beaucoup pourraient me reprocher mon manque flagrant d’objectivité le concernant. Ils auraient raison. Je ne suis clairement pas objectif, et je m’en balance les jumelles. Je viens de passer six mois entiers à travailler avec lui et le résultat est sans appel : ce vieil acariâtre est une figure incontestable de ce Comté. Certes, il n’a pas fait preuve d’un « incroyable investissement à travers de multiples réformes, actes héroïques ou toute autre conduite prestigieuse ayant permis le perfectionnement durable et significatif du prestige comtal » mais il a redonné un souffle de vie à une institution qui battait de l’aile et ça, à mes yeux, c’est digne d’un sacré bonhomme.

Je vous salue, Pépite d'amour !

Arry.

PS : Cette requête doit, bien évidemment, rester confidentielle.



Citation:
Cap-Cap,

J’ai besoin d’un coup de main. Je sais ce que vous pensez : « Ce bon sang de connétable m’emmerde. Sa lettre empeste l’embrouille ». Ne ronchonnez pas. Je vous imagine de là. Lisez. Juste, lisez.

Les coureurs de remparts de la maréchaussée ont proposé des noms pour le Grand Couvain. On doit se bouger pour en faire de même avec la COLM. Le temps est compté et même si nombreux sont les soldats qui devraient être récompensés, on doit trancher. Sincèrement, je pense que San, c’est un bon choix, si ce n’est le meilleur choix. Elle a été un brillant Capitaine, géré le déménagement vers notre nouvelle caserne d’une main de maître et assuré des formations théoriques et pratiques sans rechigner. Outre tout le travail qu’elle a pu accomplir, la personne en elle-même est juste merveilleuse. Ce brin de dimzelle est une pépite. Une pépite à l’état pur. Elle regorge d’idées, ne se gêne pas pour l’ouvrir même quand ça dérange et fait preuve d’une loyauté inébranlable. Certaines personnalités font sensation un moment puis quittent nos mémoires aussi rapidement qu’elles s’y sont immiscées. D’autres, plus rares, durent et perdurent. San fait partie de cette deuxième catégorie. Elle a brillé, brille et continuera de briller. Parce que San ce n’est pas une abeille, c’est une étoile. L’une des plus lumineuses du Royaume. Et là, je deviens putinasse de niais. Merde. Ne ricanez pas.

Je peux m’occuper de rédiger la demande mais il me manque un paquet d’informations pour compléter ce putinasse de papelard : la date de son entrée à la COLM, celle à laquelle elle est devenue lieutenant, ses diverses opérations militaires etc... En bref, les détails un poil enquiquinants qui sont requis pour la constitution du dossier. Pour la partie libre, je m’en charge. Je pourrais vanter ses mérites pendant des lustres, je ne risque pas d’être à court d’inspiration.

Vous êtes d’accord pour m’aider, pas vrai, Cap ?

Arry.

PS : Cette requête doit, bien évidemment, rester confidentielle.


*
Citation:
    1- Rappel de la Charte (Article VII, alinéa 2) :

    Equite : octroyé aux citoyens ou aux fonctionnaires du comté qui se sont distingués par leur rigueur, et leur régularité dans une charge de haute responsabilité, et ayant brillé dans leur domaine de compétence ; leur incroyable investissement à travers de multiples réformes, actes héroïques ou toute autre conduite prestigieuse ayant permis le perfectionnement durable et significatif du prestige comtal.

    2- Le Parrain

    Si le Parrain est une institution alors passer directement à l'article 3

    Nom du Parrain :
    Grade du Parrain :
    Date d'entrée au Grand Couvain du Parrain :

    3- L'institution

    Domaine :
    Fonction du demandeur :

    4- Le potentiel Equite

    Poste occupé :
    Date de prise de fonction :
    Date d'obtention du Grade de Patricien :
    Action réalisée justifiant la demande de promotion au grade d'Equite du Grand Couvain (dans le cadre de ces fonctions ou non), seules les actions faites après l'obtention du grade d'Equite sont à considérer :

    Note libre :
Astana
À annonce morbide, coeur pesant. La perte d'un membre de la famille n'est jamais une chose aisée à digérer, accepter. Encore moins pour la danoise, qui en a perdu plus qu'il n'en faudrait entre la maladie, les accidents et les champs de coquelicots. Tenter de cloisonner n'amène à rien. La peine demeure.

La première missive, faite sur la route de Limoges, est sale et froissée. On y devine une distance voulue, mais inadaptée à la situation.


Citation:

      Gerfaut,



    C'est le coeur lourd que je prends plume aujourd'hui.

    Sachez que l'un des jumeaux de Maleus, mon neveu, a été saisi par la mort il y a peu. Il dort du sommeil des Justes à présent. Après la perte de sa femme, je gage que de sombres heures s'annoncent pour mon cousin. La responsabilité d'une cérémonie m'incombe et me pèse durement, mais je doute que vous serez revenu pour y assister, ni même m'aider. Néanmoins, je vous le demande, si vous avez une once de croyance - peu importe laquelle - dans votre coeur, priez pour lui.

    Faites-moi parvenir de vos nouvelles lorsque vous le pourrez. Une fois vos mystérieuses affaires réglées.



      Astana


La réponse, elle, ne tarde pas. De discrètes nuances dans la calligraphie, notamment sur la taille, le serrage des lettres, ou l'épaisseur d'encre, suggèrent à qui y est attentif que l'écriture n'a pas été fluide. De nombreuses pauses dans l'écriture (*) se manifestent.


Citation:

      Astana,*



    J’ai quelque expérience en matière de neveu, et malheureusement, de celle que vous traversez. Mes prières se joignent aux vôtres. * Mais vous devriez surtout pouvoir compter sur moi à vos côtés * - une affirmation d'aucune utilité.

    Votre cousin ne m’a que tardivement – et incidemment – parlé de sa paternité, peut-être l’avant-veille de notre départ du front. Tout ce que j’ai su de ses deux enfants, c’est qu’ils étudiaient à Toulouse.

    Est-ce là que se déroulera l’office au mort ? Je serai demain à Bazas, et la ville rose ne se trouvera plus qu’à quatre jours. Par défaut, je poursuivrai ma route vers Limoges - encore une semaine, en me cravachant les flancs. *

    En plus du reste, j’en viens même à regretter de n’être pas monté. *

    Prenez soin de vous.


      Gerfaut.


    * P.S. : Et point de mystérieuses affaires. Je me suis trouvé malade trois jours, apprenant à mon corps très défendant que l’eau d’océan ne se boit pas, elle. * Je ne vous l’aurais jamais avoué. Mais n'en sourirez-vous pas, au moins en dedans ?

Citation:

      Gerfaut,



    Ne soyez pas si dur avec vous-même. Vous ne pouviez pas savoir.

    En vérité, j'ai appris la nouvelle le jour de notre départ et n'ai pas jugé utile de vous en informer. Après tout, je vous croyais en affaires, et j'avais besoin de me couper plus encore du monde. Prier aide, mais la peine demeure chevillée au palpitant. Il n'y a qu'à vous que j'ai trouvé la force d'écrire après coup, n'ouvrant pas même la bouche en cours de route. Sans doute parce qu'il était plus facile de vous causer à vous, qui n'étiez pas là, que de m'exprimer à haute voix sur les maux qui rongent ma famille.

    Pour tout vous dire, c'est votre réponse initiale qui a décidé du sort réservé au corps de mon neveu. Des instructions furent données afin que me soit ramenée son enveloppe charnelle à Limoges, où l'office se fera donc. - Peut-on réellement parler d'office lorsqu'une seule personne y est attendue ? Peu importe. Lorsque vous arriverez, il n'y aura guère plus que de la terre fraîchement retournée au domaine familial, et la vision horrible d'une danoise en robe. Disons que ce sera votre châtiment supplémentaire pour avoir bu de l'eau salée, car il faut bien que je trouve une fonction supplémentaire à cette robe autre que le deuil.

    N'allez pas faire crever votre cheval d’épuisement, et prenez soin.


      Sørensen


    P.S : Il se peut bien que j'aie souri. Mais je ne saurais pas vous dire. Aucun témoin ne pourrait en attester non plus.

_________________
Santreize
En soupirant, elle chiffonna la missive de Shiska qui cassait son dernier espoir d'en savoir un peu plus sur la carrière de Raspoutine.
Il en avait de bonne lui ! "Pourquoi vous lui demandez pas ?"... Il avait même trouvé le prétexte idéal : lui demander pour le livre d'histoire de Ventadour. Elle y avait cru tout un moment, mais son instinct lui disait que le vieux retors ne s'y tromperait pas.

Elle reprit la missive du Connétable, et relut rapidement, retrouvant enfin le passage où il avait indiqué "Cette requête doit, bien évidemment, rester confidentielle".
C'était bien ça, le "hic" !

De l'encre, la plume...

Citation:

Arry,

Je vous déteste ! Vous me refilez le bébé avec l'eau du bain, là ! Et quel bébé !! Il a un curriculum de folie !!!
J'ai déjà rédigé en partie la patente de Gelsus suite à la demande d'aide de Raspoutine, et maintenant il faudrait que je fasse la sienne ! Enfin, bref... Je suis vraiment trop gentille, et vous l'savez, et vous en abusez. Si si !
Mais c'est vrai qu'il mérite une petite, voire même une très grosse distinction. Heureusement que c'est la seule ! Je pleure d'avance s'il faut se taper celle de Wolfloner en plus, ou celle d'Infirmier... Quoique celle de Chris, même si elle n'a pas eu de gros grades, ça fait tout de même longtemps qu'elle œuvre dans l'ombre. Pas facile à pister.
Pour moi, on évitera. Comme vous dites, on s'en contrefout.

Voilà mes tuyaux. J'ai affronté les araignées dont j'ai horreur pour ça, dans la vieille Caserne, entre autres... Ne perdez pas la missive !
Je sais qu'il était Capitaine déjà en novembre 1457, puis en novembre 1458, puis en janvier 1459 (ainsi qu'à la tête de l'armée "armée ig Bord'El Limousin "), il a reçu une médaille pour la bataille en Anjou en mars 1455, puis une autre pour une bataille en Bretagne en avril 1455. Il a été Connétable en aout 1456, Coordinateur (j'sais pas ce que c'est hein.. débrouillez vous !) en septembre 1456, Maire de Ventadour de octobre 1462 à avril 1463. Je ne suis pas certaine qu'il ne l'a pas été avant que j'arrive à Ventadour, mais là, j'ai pas d'archives... A moins qu'en fouillant au Conseil des Maires, vous trouviez quelque chose ? Et puis sinon, Capitaine depuis 6 mois, bien sûr.

On le présente pour le grade de Commandeur directement non ? Sinon, faudrait se débrouiller pour noter au fur et à mesure dessus pour la prochaine fois. Parce qu'avec tout ça... On va s'arracher les cheveux s'il faut tout retrouver une deuxième fois.

Je vous laisse le soin de rédiger au propre. Et toc !
Vous serez soigneux, je ne doute pas de vous !

Santreize

_________________
Eldearde
Il est des jours où tout semble aller pour le mieux, où l'Univers joyeux comble le quidam de mille et une attentions. De la bouche d'un enfançon, Eldearde avait appris l'union de son amie et ancienne employeuse avec un nobliaux qu'elle espérait fort bon. Aucun détail ne fut donné par la petite tête blonde ayant éventé le secret, ce qui n'empêcha pas la Kierkegaard de se saisir immédiatement d'une rémige et de l'encrier.

Citation:
      Fait à Limoges
      Le 30 septembre 1463

      Votre Altesse Mélissandre,

    On m’apprend aujourd’hui que vous êtes mariée, et je vous prie de croire que cette nouvelle me comble de joie. J’ignore vers quel homme sont allées vos faveurs, mais je gage que ces épousailles furent celles des sentiments véritables, de la belle tendresse et de l’amour naissant. Tous mes vœux d’un bonheur infini vous accompagnent nuit et jour, en provenance d’une Limoges où je demeure toujours, attendant patiemment de vous voir débarquer dans vos robes dont je connais la moindre parure, le minois satiné et le regard rieur. Croyez bien que vous me manquez plus que je ne saurais l’écrire et que vous avez toute l’affection de votre ancienne Dame d’Honneur.

    Avec mon amitié sincère et ma plus grande sympathie,


_________________
Nethel.
Un courrier avait été envoyé quelques jours auparavant.

Astana a écrit:



      À Nethel, demi-frère de ma moitié Rouge,



    J'ai ouï dire que vous aviez la langue bien pendue. Et qu'en plus d'avoir une grande gueule - ce qui semble être une caractéristique inhérente à votre famille -, vous racontiez de sacrées conneries à de pauvres innocents, en présence de ma taiseuse de cousine. Qui s'est empressée de me rapporter votre ramassis de boniments. Croyez bien que ce ne soit pas le fait que vous alimentiez le mythe à mon sujet qui me dérange, mais plutôt la façon dont vous le faites. Allons, Nethel, vous me m'avez pas vue longtemps, mais soyez un peu logique. Lorsqu'un prétendant pointe le museau, je ne l'écartèle pas sur place. Beaucoup trop d'efforts pour une si maigre récompense - un peu comme l'actuelle guerre France-Empire. Non. Je suis plus sournoise que cela. Il arrive parfois que ma main leur échauffe une joue, un nez, ou toute autre partie atteignable ; mais la plupart du temps un vilain ricanement suffit pour les refroidir. Ce qui est nettement plus honteux, vous en conviendrez. Et pour les chanceux n'ayant reçu ni l'un, ni l'autre, c'est que je suis disposée à ouvrir l'esgourde.

    Il demeure une vérité que beaucoup semblent ignorer, mais sous la pierre morte gît un palpitant.
    Alors à l'avenir, partez du principe qu'il faut une pioche pour m'atteindre. Seriez mignon.


    Que Déos vous veille malgré tout,



      Astana d'Assay-Sørensen


Une réponse tardive avait donc été renvoyée.
Citation:



À Astana D'Assay-Sørensen, cœur de pierre sensible.


    Lorsque mes mots ont franchi mes lèvres, j'étais déjà persuadé que la conversation vous serait répétée. Alors si l'arrivée de votre lettre n'est pas une surprise, son contenu, lui, par contre l'est beaucoup.
    Oui, notre rencontre fut assez brève pour que je ne puisse pas prétendre vous connaitre. Vous cerner demande, je présume, aussi longtemps qu'il faut pour connaître la Rouge. J'ai donc parlé sans vous connaître, me basant sur ce que l'on a pu me raconter sur vous. Vous êtes une légende, que ce soit dans les contes d'Aanor, ceux de nos coreligionnaires ou même d'autres récits entendus autour de quelques chopes partagées au détour des chemins du royaume.
    Alors, je vous demande le pardon.
    Désormais, lorsque je me chargerai de contribuer à votre mythe, je n'hésiterai pas à parler des palpitations qui font tressaillir l'amas de gravas qui recouvre votre sensibilité.
    Mieux ! Je peux même me charger de vous envoyer, tous prétendants que je jugerais capable de creuser avec suffisamment de fougue pour vous libérer de votre prison de pierre. Mon offense vaut bien réparation ! Alors je deviens dès ce jour, l'entremetteur de votre cœur !
    Bientôt, vous recevrez les déclarations des premiers prétendants.
    Rassurez-vous, j'ai saisi que votre lettre est un appel à l'aide, je vous offre la mienne en pénitence.

    Que Déos vous veille.


Nethel l'Embrun.

    Post-scriptum : L'Empire à encore frappé. La Lorraine est rouge sang. Celle que nous partageons à demi tous les deux à été blessée à nouveau. Je crains pour l'enfant qu'elle porte, si vous arrivez à lui conseiller de se tenir à l'abri le temps de sa grossesse...


_________________
Astana
    [D'une nuit à la lueur des bougies]


- « ... je n'hésiterai pas à parler des palpitations qui font tressaillir l'amas de gravas qui recouvre votre sensibilité. »

Mine outrée suivie d'un ricanement.

- « Alors je deviens dès ce jour, l'entremetteur de votre cœur ! »

Ho, comme il y va, l'autre.

- « Rassurez-vous, j'ai saisi que votre lettre est un appel à l'aide, je vous offre la mienne en pénitence. »

Blanc.

- « Un bout de papier en guise de pénitence ? Ce pingre ! »

Citation:

      À l'Embrun rafraîchissant de mon existence,



    Vous êtes un petit rigolo. Estimez-vous heureux de ne pas être à portée, car je vous aurais volontiers fait passer l'envie de faire le mariole, moi.
    Sans compter que vous êtes plus pingre encore que mon cousin, à ne m'offrir qu'une lettre en guide de pénitence. Voyez ce que j'en fais ! Je réécris derrière.

    Mais soit ! Admettons. Admettons que je veuille être secourue, enlevée à ces fortifications érigées à la sueur de mon front, de mon âme même. Aussi sûr que les châteaux tombent un jour ou l'autre et que le blé tombe sous la fauche, je suppose qu'il serait possible de créer une brèche suffisamment grande pour qu'un homme s'y engouffre. Mais n'avez-vous donc aucun amour pour vos congénères, Nethel ? Êtes-vous à ce point insensible pour vouloir envoyer de pauvres zigs se rompre les dents ? À moins, bien sûr, que vous soyez fourbe au point de faire tout ceci à dessein, dans le but d'écarter toute concurrence pouvant vous faire de l'ombre auprès d'une mignonne que vous courrez actuellement. Je vous reconnaitrais alors un certain talent.

    Le mythe ne dit pas, ou peut-être avez-vous occulté l'information, que j'ai pris époux devant les chênes de Toulouse il y a plus d'une année. C'est vous dire ô combien votre entreprise s'avère périlleuse, sinon fortuite. Néanmoins, parce que j'ai l'âme généreuse et joueuse, je m'engage à vous rendre la monnaie de votre pièce au centuple si vous parvenez à me faire ricaner encore.

    En conclusion, je terminerai par ce qui suit :

    « Verset 9 : Il est vrai qu'un oignon suffit à faire pleurer les gens et que l'Unique n'a pas créé de légume pour faire rire. En vérité je vous le dis, le rire est le propre de l'homme et mourra bien qui rira le dernier. Car il aura réjouit le Créateur. »

    Que Déos vous veille, surtout.



      Astana d'Assay-Sørensen



    P.S : Considérez la chose faite. Mais vous comme moi savons que la Rouge est fort têtue, et qu'à moins de paumer une jambe ou un bras, elle risque bien de s'en tamponner le coquillard jusqu'à plus soif.

_________________
Vera.
    [ Par ce que ce n'est pas forcément une journée de merde.]

    Citation:
    Bonjour vilaine moman !

    Je n'ai pas eu de réponse à mes missives ! Je suis déçu et triste !

    En plus cette nuit en arrivant à Guéret, un italien à essayé de me détrousser mais je lui ai mis une bonne correction !

    Vous avez de la chance que je sois en seul morceau !

    En plus je rentre tout seul donc je suis un peu triste !

    Vous êtes à Limoges ? Ou je dois venir vous donner une fessée pour vous punir et un câlin pour le manque d'affection !

    Le fiston triste

    Diabiblo

    Citation:

    Diablo, mon fils, ma bataille,

    Bon , non je ne vous ai pas oublié d'ailleurs je n'ai pas cessé de dire à qui voulait l'entendre que vous étiez de retour avec la ferme intention de reprendre du service en tant que maire à Limoges.

    Menteur! Puisque à quelque jours des élections, je ne vous ai pas vu pointer votre nez.

    Aussi, Arry a eu un élan de dévotion supplémentaire il se dévoue encore une fois à corps et âmes perdus pour notre comté et Limoges.

    Limoges que vous avez abandonnée pour une Bourguignonne Inconnue, celle-là même qui vous a enlevé à MOI, et cela durant trois mois, IMPARDONNABLE. Je sais ce qu'est l'amour et la passion, ceci dit il se trouve que le Limousin et la Marche a pris largement le dessus, c'est affreux je sais, je sais.

    Figurez vous qu'alors que vous luttiez contre un ibérique ou rital brigand , de mon côté entre Bourganeuf et Guéret je luttais contre la mort.

    On m'a lamentablement arraché mes 20 écus et mes sacs de maïs , du coup je n'ai plus que mes yeux pour chialer et mes bleus pour me rappeler que c'est moche d'être faible et en plus pauvre.

    Ceci dit dans ma peine je trouve la joie, la joie de vous retrouver Fils , mon Diablotin spiritueux, je suis contente , soulagée de vous savoir ici.


    Nous allons nous voir jeune homme, et cela à Guéret, et nous nous câlinerons niaisement pour oublier nos maux, vous l'Amour et moi la Fortune que je ne saurai amasser.

    Pour la fessée on en rediscutera.

    Une mômân Bipolaire.

    Véra.

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Ettore_scola
Et voila...
Il est des événements dont la nature même se défie, ceux que les éléments redoutent, ceux que le Tout Puissant Lui Même n'ose regarder qu'en se cachant à moitié les yeux.
Un de ces événements venait de se produire...
L'Ettore était officiellement noble...
Et alors là mes p'tits lapins, j'aime autant vous dire qu'il faudra pas lui dire deux fois.
A peine le contreseing en sa possession, déjà il ne rentrai plus dans ses chausses, et son tour de tête avait pris deux pointures.
Et encore il était que Seigneur..
Dire qu'il en était qui voulait le bombarder Comte...
Y'en a qui se rendent pas compte
Marchant dans les rue désertes avec la même assurance que si il avait été sacré roi, c'est néanmoins le cœur lourd qu'il pris connaissance de la nouvelle concernant le brigandage de sa douce et tendre amie.
Sans perdre une seconde, il gagna le chemin de la taverne afin de prendre la plume pour partir en quête de nouvelle de sa dulcinée.





A notre Douce et tendre,
A la perle de notre collier,
A la pétale de la plus belle fleur,
A l'azur de notre ciel d'été,
A la Signature d'une reconnaissance de dette de 500 écus,

Pardonnez notre trop grand éclat de sentiments, c'est l'émotion.
En effet, quel ne fut pas notre étonnement, voir même notre effarement à la connaissance de la nouvelle de votre brigandage.
C'est d'ailleurs cette dernière annonce qui nous fait prendre la plume.
Et quand je dis "nous", je parle de nous, Ettore DiCésarini Seigneur de Mondurausse par la Volonté de Dieu et de ma nièce.
La classe hein?
Mais le moment n'est pas choisi pour parler de notre gloire personnelle, sans compter que si je m'etend trop, je risque de devoir utiliser une autre feuille, et le papier coûte cher.
Toujours est il donc que j'ai, que nous avons appris avec fracas votre mésaventure sur les routes.
Vous ne pouvez imaginer l'effet que cette annonce catastrophique provoquât sur nous.
Par pitié rassurez nous...
Délivrez notre cœur de l'angoisse qui l'étreint.
Retirez la chape de plomb qui s'est emparé de notre être...

Vous serez remise à temps pour le mariage, j'espère?
Et surtout, SURTOUT, de combien de pièces d'or avez vous été soulagée?

En espérant sinon que tout aille bien...
Pensez à ramener du blé pour le marché de Limoges

Avec tout l'affection que je puis avoir pour vous,
Tendre et respectueuses Salutations,

Ettore DiCésarini Seigneur de Mondurausse




_________________
Vera.
    [ Un vélin pour s'essuyer les larmes et chialer davantage ]

    Je la joue radine comme lui, j'écris au dos de sa lettre, pour montrer que c'est la dèche. Puis monsieur passe au "nous" pédant, c'est affreux je dois aussi la jouer en mode comtesse avec le "nous" ou juste mon je, qui exprime la sincérité de mes sentiments ?


    Citation:

    De moi, Véra Von Bretzel,
    A vous, Ettore DiCésarini , Seigneur de Mondurausse, Mon promis qui devient pédant là avec le Nous, on dirait que je cause au Pape,

    Je souffre mon cher et tendre.
    J'ai perdu plus de 1000 écus en route, et toutes mes poulaines de rechange.
    Je compte sur votre générosité pour me consoler avec une nouvelle collection de poulaines.
    Les écus vous savez ce que j'en pense moi, ça part , ça vient, en revanche les poulaines , non.

    Mon corps n'a aucune blessure, mais mon moral ainsi que mon mental sont à plaindre.
    Mon Amour, vous savez , je ne suis pas encore morte non et avouez qu'il serait triste que je décède avant ce mariage que vous attendez si impatiemment.

    Enflure. Vous vous en foutez que je douille en vérité, ce qui vous exaspère c'est que je risque le trépas avant nos épousailles, la peur de n'hériter que du souvenir de ma personne et de mon courroux.

    Le blé, la cérémonie de mariage là, sont le cadet de mes soucis Chéri, je dois me remettre sur pied avant tout et pour se faire, il me faut des poulaines.

    Vous me les livrerez en personne à Guéret, ou dois-je rêver ?

    Je vous aime DiCésarini , malgré tout. Pardonnez mon humeur, je suis affolée.

    Affectueusement,

    Véra.


    Une autre qui sonne moins lyrique , mais plus flippante.

    Citation:
    Maleus!

    Tout est dans le titre sérieusement.
    Cette guerre s'éternise mon vieux, vous allez y laisser votre oeil restant et votre peau pis le reste de votre jeunesse.

    J'ai croisé Astana qui elle est rentrée, je salue donc son réalisme et sa bravoure, vous êtes en train de perdre un temps précieux dans une guerre sans queue ni tête pour un Royaume de France dépourvu de Reine vivante (l'est vachement absente depuis deux mois, à quoi bon défendre sa cause et celle des territoires qu'elle a lâchement abandonné!) .

    J'exagère hein? Vous devez vous demander pourquoi je vous écris. Maleus, un jour vous m'avez dit que vous m'apprendrez à plus avoir la trouille. Je crains que ce jour soit venu. A l'heure à laquelle je vous écris, je suis bariquadée dans une chambre à Guéret. Je prie le Très Haut pour que je reste en vie jusqu'à demain matin. Tant la peur est là. Il se trouve que hier on m'a un peu amoché le cerveau déjà qu'il n'était pas assez stable. On m'a dérobé quelques biens rien de luxueux mais en revanche, il semblerait que mes capacités à chouiner et me pisser dessus n'aient plus aucune utilité, elles agissent plus en répulsif de brigands et autres pervers.

    Maleus, si je veux un jour apprendre à ne plus me laisser déborder par les émotions, je ne vois personne d'autre que vous pour me donner des conseils et astuces, vous l'Aigri, Rabat joie, qui êtes toujours stoïque, froid comme un glaçon pis courageux même si vous avez perdu pas mal de choses en guerres et batailles, vous voulez toujours y aller. Vous vous en foutez de la Mort vous.

    Me faut quelqu'un comme vous Maleus dans le comté du Limousin et de la Marche, que je vais sans doute devoir diriger un quatrième mandat, il paraît que le comté du Limousin et la Marche cautionne mon côté pleutre, je me ratrape dans d'autres pôles.

    Dites le Borgne , au Nom de Dieu, notre Créateur, je vous demande si vous voulez bien rentrer vite quoi, votre famille est revenue, il ne reste plus que vous, pis sincèrement, vous me manquez aussi, je suis dépourvue de guide spirituel. Je suis en détresse.

    Soyez pas trop salaud Maleus, n'allez pas crever pour une cause qui ne vous causera que du souci, au pire si vous voulez crever, je pourrai m'occuper de votre cas. Il paraît que je deséspère les gens à en crever.

    Que Dieu vous garde et vous donne le courage de vous barrer de Champagne et rentrer au bercail, par ce que souvenez vous Limoges c'est aussi chez VOUS. Six mois que ça dure, je n'en peux plus !

    Répondez favorablement à cette requête s'il vous plaît, si non motivez sérieusement votre refus qui ne saurait être excusé.

    Au plaisir de vous lire, en attendant de vous voir.


    Respectueusement,

    Véra.

    Fait à Guéret le 5 octobre 1463.



_________________



Ettore_scola
Ouhla...
Même si c'est par écrit , Ettore à l'impression d'entendre hurler Véra d'ici...
Pas bon ça..
Faut qu'il fasse quelque chose...
Un geste fort..
Un truc qui montre qu'il tient vraiment à elle.
Un machin qui lui montre son degrés d’intérêt pour le sérieux de la chose.
Au grand maux les grands remèdes, il joue le tout pour le tout.
Il fait donc l'impossible, l'incroyable, la preuve ultime:
Il prend une nouvelle feuille.
Bon il grimace un peu sur le coup, mais le jeu en vaut la chandelle.
Et histoire d'éponger un peu le déficit, il dilue un peu plus son encre dans le godet..
Y a pas de petits profits..
Et pour faire passer le coup, on va attaquer avec une série bien gnangnan





A la pierre la plus précieuse de Notre couronne.
A la soie de la plus belle robe pontificale.
A l'ambre le plus pur de la mer du Nord.
Au grain de sable le plus parfait du désert Africain.
A la plus belle entrecôte de l'étal du boucher.

Nous prenons bonne note de votre état physique qui semble aussi bon que votre humeur est mauvaise.
Sans nulle doute le fait d'avoir été détroussée par des malandrins en est la cause principale.
Il est peut être aussi une cause bonus à votre ire, nous jetterons un coup d'oeil au calendrier que nous avons spécialement mis en place pour voir si nous nous trompons.
Faites les vérifications d'usage de votre côté, vous nous direz ce qu'il en est...

Pour ce qui est de vos écus et de vos poulaines, nous tremblons de tout notre Seigneurial Être à l'idée d'une telle perte, vous nous en ressentirez peut être tout chamboulé.
Nous aurions été honoré, et pressé de vous verser quelques charrettes d'écus sonnanst et trébuchants, mais il semblerait que vous n'en n'ayez pas l'utilité, ni le souhait, nous nous en abstiendrons donc.
Par contre, en ce qui concerne les poulaines, nous ne pouvons rien faire pour vous.
En effet, bien que nous comprenions, ou pas d’ailleurs, votre attachement à ces bouts de tissus, nous savons que vous les préférez avec des glands au bout..
Or, la malice du Sans Nom fait que nous nous trouvons en ce moment à court de glands.
Alors bien sûr, Limoges grouille toujours autant de "glandus", "glandouillos", et autres "glands de chez glands", mais il semblerait que ça ne soit pas de ceux là que l'on orne les chausses.. désolé.

Par contre si vous voulez, nous pouvons vous envoyer Sérance en colis exprès, dans le genre gland, vous avez le top du top, la cerise sur le gâteau, ce qui se fait de mieux en matière de glandouillasserie..

Nous gardons Limoges tel un père jaloux, ce qui est d'autant plus facile pour nous que Victoire le fait déjà très bien toute seule, et que du coup, nous n'avons pas grand chose à faire...

Nous avons également pris l'initiative d'écrire à Cyrianna, une lettre évidement de toute beauté la pressant d'accomplir les devoirs inhérents à sa charge.
Si vous la voyez, n'hésitez pas à relancer le sujet, nous vous rappelons que cette mission vous est initialement confié.

Nous ne pouvons conclure ce courrier, déjà tout emprunt d'amour, de compassion, de passion, de tendresse, que par encore plus de tout cela..

Vous nous manquez,
Nous pensons à vous,
Revenez vite,
Nous vous aimons,
Pensez au blé,

Tendres Salutations Seigneuriales,

Ettore DiCésarini




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