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[RP] Relais Courrier

Dhea


Angelyne, ma Ptiote Fille,

Vous n'êtes pas sans le savoir, enfin j'espère pour vous car compte tenu de votre fonction si vous ne le savez pas c'est pas glorieux, que votre Tantine préférée a foutu l'camp ! Sanr Rien dire qui plus est.
Avez-vous eu des info ? Vos pisteurs l'ont-ils vu passer ? Si oui pourriez-vous m'indiquer par où est-elle passée et si elle repassera le linge et par là.

En vous remerbrassant (remerciant+embrassant)

Votre Mère-Grand

_________________
Aldaaregonde


Arégonde a écrit:
Ma Nièce unique et préférée,



Comme vous l'avez compris je survie à un moment plus que difficile pour moi, je vous dirais seulement que j'ai perdu ce que je pensais être ma vie depuis tant d'année que je ne sais plus ce que je dois faire ou dire ou penser, la fuite m'a semblée le plus sûr moyen de ne pas sombrer comme je l'ai fait à la mort d'Attila. Je veux vivre tout ce que je n'ai pas vécu avant par amour pour un homme qui visiblement n'a que faire de moi. Mais peut-être suis je responsable ? Je l'ai laissé trop longtemps sans être capable de lui prouver la force de mes sentiments. Notre histoire était vouer à un éternel mensonge de toute façon alors je peux le comprendre.
Nous nous portons bien Lucrèce Ann et moi, nous profitons de Montpellier où les choses ne sont pas exactement comme je l'espérais mais j'envisage déjà une nouvelle aventure et qui sait je trouverais peut-être votre époux durant mon exil.
Vos mots ont touché mon âme et je vous remercie d'avoir pris le temps de penser à votre tantine un peu trop folle mais qui espère le meilleur pour vous.

Je vous embrasse, prenez soin de vous je vous ferai passer des nouvelles.


Votre Tantine aimante.
Opale.
Citation:
Elliot,

Je suis désolée, vraiment. J'ai l'impression de commencer toutes mes lettres ainsi, mais pour une fois c'est la vérité. J'ai voulu t'écrire avant,ne serait-ce que pour te tenir au courant, mais j'en ai été parfaitement incapable.

Je suis tombée malade, il y a une semaine environ, et j'ai l'impression que les choses ne vont pas en s'améliorant. J'étais si proche de Limoges, en plus, si tu savais ! Je t'assure que j'ai essayé de poursuivre mon chemin, mais c'était comme si chaque pas risquait de me faire tomber dans les vappes.

Je suis donc à Guéret, allitée depuis six jours et je crois que je commence sérieusement à perdre la raison.

Je te le demande donc comme un service, je t'en supplierai presque si je n'étais pas autant à l'agonie : rejoins-moi ici.

O.
Arry
    Parce qu’il paraît qu’elle avait filé et que j’avais toujours quatre charrettes de retard, ce n’est que maintenant que la missive comtale partait direction une Ysengrin en vadrouille.

    Citation:
    Ma Vicomtesse, salut,

    Dans un regain de sentimentalisme à deux ronds cinquante, plume s’est ancrée à ma senestre sans que je n’y puisse rien faire. Vous êtes partie. Vous me manquez. Au moins un brin.

    De coutume, mes courriers personnels sont presque exclusivement réservés aux dimzelles qu’il me serait plaisant d’attirer dans ma couche. A savoir, les blondes pucelles de moins de quinze piges. Vous faîtes exception à la règle. C’est beau, n’est-ce pas ?

    Notre rencontre s’est avérée étrange, nos maints échanges encore davantage mais j’en suis venu, par je ne sais quelle bizarrerie humaine à vous apprécier, votre humour décalé, votre grain de folie et même vos piques à peine voilées. Vous êtes un drôle de personnage mais un drôle de personnage qu’il est bon de côtoyer.

    Vous êtes partie, c’est vrai. Vous me manquez, c’est aussi vrai. J’ai hâte que vous rentriez, c’est encore plus vrai.

    Où que vous soyez, quoi que vous comptiez faire, surtout, gaffe à vous.

    Votre Comte.
Aldaaregondedysengrin
Sa Vicomtesse a écrit:


Mon Comte,


Je vous suppose à nouveau sous la couronne sans doute que votre tête commence à prendre la forme et que vous allez devenir un diamant de Comte, j'en veux pour preuve que vous reconnaissez que je vous manque alors que je ne possède aucuns atouts pour que vous souhaitiez me glisser dans votre couche. La sagesse... Vous en êtes loin et il ne faut jamais l'être trop encore une leçon que je ne pourrais vous apprendre. Peut-être que vous me manquez aussi mais plutôt me mordre l'intérieur des joues que de vous l'écrire !
Montpellier n'est pas une ville où on se plait, les filles sont bien trop légères même pour un Comte en manque, d'ailleurs comment va votre promise ? Roulant-boulant j'imagine à ce moment de sa gestation. La fin approche n'oubliez pas de l'épouser ! Non que je l'apprécie mais faut penser à l'enfant, les bâtards ont toujours plus à prouver, leur vie est fatigante et compliquée, je sais de quoi je parle. Epargnez-lui cela !

Ce que je compte faire... A vrai dire je ne le sais pas encore, avancer un pas après l'autre en espérant juste ne pas rester sur place ou ne pas tourner sur moi même. Difficile but. La navigation commence à me passionner.

Je suis émue que vous m'ayez écrit pas au point de revenir dare-dare et de sauter dans votre lit n'ayez crainte, de toute façon je ne suis pas blonde et pour le reste... nous dirons que le temps a fait son oeuvre alors... non, émue que vous pensiez à mon retour, au moins un.

Plus personne ne pourra tenir ma liste des "non sautées du Comte" alors si vous avez la courtoisie et l'envie de me donner les noms de temps en temps en me donnant des nouvelles je vous en serai reconnaissante.

Derniers conseils pour ce nouveau mandat : apprenez quelques règles de bienséance, juste de quoi donner le change devant une assemblée et vous verrez qu'il est bien plus amusant de les détourner une fois qu'on les possède. Restez vous même parce que c'est ainsi que je vous aime, gardez-vous de mettre des conseillers que vous savez efficaces en fin de liste quoiqu'il se présente en face, gardez-vous de présenter vos lèvres à n'importe qui mais vous l'avez peut-être déjà compris aux dernières allégeances.

Je vous souhaite de ne pas chopper la chaude-pisse ou autre maladie, il parait que de tremper son séant tous les matins dans l'eau froide aide à garder les idées claires et la bonne santé ! Vous penserez forcément à moi en faisant l'essai ! J'adore l'idée.

Prenez soin de vous, pour ma part je fais ce que je peux.


Alda Arégonde d'Ysengrin Votre Vicomtesse d'Excideuil.

Angeline_des_yris
Entre deux courriers somme toute banals, à la prévôté.

Citation:
Bonjour dame Angeline Ysengrin Louvelle, Prévôt du Limousin,

La jeune demoiselle Fallone Corleone a perdu son lapin à Limoges, il y a 8 jours de cela.
Il répond au nom de Civet 5, il est blanc, avec une tache noire sur le front.

Si vous l'avez retrouvé, nous serions ravi d'en informer la jeune Corleone.

Cordialement,

Tristan Macdonald,
Prévôt du Lyonnais-Dauphiné


Citation:
Le bon jour Sieur Tristan Macdonald,

Navrée pour cette réponse tardive mais je la souhaitais précise, si tant est que l'on puisse l'être.
J'ai mené mon enquête entre clapiers et terriers, trouvant, en Limousin, pléthore de "lapinoux" blancs avec une tâche noire sur le front.

Afin d'affiner ma recherche sauriez-vous me donner plus de détails sur sa petite personne?
Poils angora ou ras?
Lippe charnue ou molle?
Adepte des carottes ou du chou?
Est-il sur la flambée question âge?

Si besoin, je puis vous envoyer quelques exemplaires...une centaine.. par coursier "expresse", afin que la petite Corléone y reconnaisse son déserteur.

J'attends de vos nouvelles.

Angeline ysengrin Louvelle
Prévôt du Limousin et Marche.


Citation:
Chère Tantine unique et préférée,

C'est donc pour un homme que vous avez mis de côté la grande braderie familiale où tout s'échange, tout se vend et si au passage on peut faire fructifier la lignée Ysengrin c'est toujours ça d'gagner?
Encore plusieurs… passe… mais un seul. Vous êtes fichtrement trop sentimentale.
Tonton Attila vous aviserait d'un "Tu t'guimauve ma mie", des plus viril.

Votre esprit se perd dans des réflexions bien trop hasardeuses.
Avez-vous des preuves de tout ce non-sens qui vous pousse au mouroir?
J'espère sincèrement que Montpellier et son air marin laveront votre lucidité à grand renfort d'embruns.
Ne vous exilez pas pour un de rien.
Mère-grand vous quête partout, mais je crois qu'elle compense les écarts frivoles de Grand papy.
Envoyez lui quelques sels pour quelle reste fraîche et alerte.

Dites-moi où en est votre escapade et espérant que Lucrèce-Ann trouve distraction.

Angeline.

Post-Scriptum: Oubliez l'époux.


Et parce que Mamie à besoin de quelques palpitations.

Citation:
Chère Mère-Grand,

Après avoir harcelé chaque prévôt entre Limoges et Montpellier, j'eu la main heureuse et la missive chanceuse.
Des nouvelles de votre belle fifille me sont parvenues écrites de sa plume. Elle arpente actuellement les quais en mal de marins à débaucher.
Elle s'est faite tatouer le séant à l'encre de seiche et porte un anneau à l'oreille droite en souvenir de Baptiste l'écumeur de Lupanars.
Elle souhaite que vous lui envoyez ses plus belles toilettes afin de mettre les voiles en beauté.

Je vous tiens au courant dès que j'ai quelque croustillantes anecdotes.

Tendres pensées.
Votre p'tite fillote.

_________________
Arry
Citation:
Ma Vicomtesse,

La commère qui s’agite en vous a loupé l’occasion de se gorger de ragots lors du grand jeu : « Qui fantasme sur qui ? ». Oui, c’est scandaleux, plutôt que de travailler d’arrache-peton au Conseil et d’accrocher des tableaux à mon effigie dans toutes les pièces du Château, mes conseillers excités des braies partagent des confidences salaces en taverne. Evidemment, histoire d’éviter toute dérive dommageable, je me devais, Grand Comte, de chaperonner le tout. Quelle ne fut pas ma surprise, lorsque votre nom fut braillé, de voir Raph se comporter comme une pucelle rougissante. J’ai rigolé, votre frangin un peu moins.

L’amitié reposant sur un échange de bons procédés, je suis disposé à fournir régulièrement quelques noms de « non-culbutées » du Comte contre quelques détails croustillants sur votre relation avec le Raph. En gage de ma bonne foi, en voilà déjà trois : San, Vera, Victoire. La première se cogne un écossais qui veut me trancher la glotte, la deuxième est en pleine rédaction de son bouquin « Quarante piges, toujours Pucelle » et la troisième est aussi fidèle que je suis volage. En somme, elles sont intouchables et je tiens encore à ma peau.

Les nouvelles ne sont pas fameuses : je me suis de nouveau rendu au Louvre. Sans surprise, ce pédéraste de Roy est toujours aussi charismatique qu’un bulot en fin de vie. D’ici les prochaines élections comtales, j’ai bon espoir qu’il soit mort et enterré et qu’une fraîche blondine ait pris sa place. Au moins, on aurait une bonne raison de monter à Paris. Pour en revenir à des considérations plus locales et surtout aux sujets qui vous intéressent réellement : Gabin et Angeline vont bien, même si votre frère, pris d’une soudaine lubie, semble vouloir prendre épouse. Dans ma grande mansuétude, je me suis proposé de l’y aider, quitte à évaluer personnellement la marchandise avant livraison. Ne suis-je pas Comte et ami dévoué ?

Soyez heureuse à défaut d’être sage,

Votre Comte.
Aldaaregonde
Arégonde a écrit:
Mon Comte,


Que me racontez-vous ? On braille mon prénom dans un jeu de saoulards... Me voilà mécontente. Mon prénom se murmure, se susurre ou se chante mais en aucun cas il se braille, bon exception faite de Rasp qui a un fâcheuse tendance à l'hurler mais je lui pardonne il ne sait pas toujours gérer ses émotions, l'âge que voulez-vous. Alors qui est le mécréant que je le morde pour lui apprendre ! Je suis outrée, mais a bien y réfléchir j'ai dans l'idée que c'est vous.
Raph a réagit donc... Voilà qui est intéressant et que ça dérange mon frère encore plus.

Pour la liste des « non-sautées » vous avez triché, une de vos spécialité je sais mais tout de même osez me donner San... franchement... j'avais déjà deux noms sur les trois ainsi j'ajoute la manquante, quoiqu'à bien y réfléchir on avait peut être déjà évoqué Victoire donc au final je n'ai... Rien. Mais puisque pour vous l'amitié se résume à des transactions je vais vous dire ce qu'il en est du croustillant entre Raph et moi...
Il semble que je sois experte pour vous casser les noix mais que c'est très différent quand je le fais pour un autre donc mis à part un cerneau de noix mal décortiqué je ne vois pas trop, ce qui serait croustillant entre nous deux. Le terme le plus adéquate pour décrire notre lien à la vue de nos derniers échanges est "grinçant", voir tendu - et ne souriez pas à cette expression ! -. Mon incapacité à faire confiance sans doute en est la cause. Qu'importe la poire aide à oublier.

Le Louvre, un endroit que j'affectionne tellement pour le coup je vous envie, bien que l'idée d'embrasser un vieillard ou une blondine ne fasse nullement frissonner mon bas ventre. Il faut payer le prix de la couronne vous l'avez mérité !
J'ai des nouvelles de Ange qui visiblement ne veut plus d'époux, je ne peux la blâmer mais merci de m'en donner.
Pour ce qui est de Gabin j'avoue que je suis perplexe... Je pensais qu'il avait assouvi sa lubie pendant ma longue retraite et c'est d'ailleurs en rencontrant sa Marie-Noël de Rien et en recevant son courrier d'aveu lorsque je le questionnais sur leur lien que j'ai décidé de partir. Peut-être s'est il lassé, elle semblait pleureuse si j'en crois Raph.
Si vous devez l'aider à choisir prenez la laide et niaise par pitié, en tout cas plus laide et niaise que moi, que je n'ai pas à la jalouser plus encore.

Je reste sage car je ne peux être heureuse et vous espère bon Comte.



Alda Arégonde d'Ysengrin Votre Vicomtesse d'Excideuil.



Tantine a écrit:


Ange, ma Nièce unique et préférée,



Vous avez raison mon enfant sur tous les points.
Toutefois il faut parfois partir pour savoir ce qui nous est vraiment cher et l'air salé a le mérite de donner du goût à ce que qu'on a, voilà ce que je viens de découvrir.
Notre escapade est au néant mais Lucrèce Ann semble heureuse de l'aventure alors c'est une bonne chose.

J'ai pensé aux sels pour votre Mère-Grand mais je ne sais si c'est une bonne idée de vouloir la conserver ainsi elle peut être épuisante, il faut penser à Rasp. Cela me touche qu'elle me cherche mais je soupçonne que se soit pour me faire épouser Aaron et non pas par inquiétude ou pire encore tenter de m'occuper l'esprit en faisant de la broderie...Misère.

J'abandonne l'idée du mari. Restez le coeur libre au final c'est le seul moyen d'être heureuse et célibataire c'est le meilleur moyen de s'amuser.


A bientôt,


Tantine.
Vera.
    Par ce qu'une quête se prépare à l'avance. Pis que le miracle ou la poisse du Trèfle a touché deux colombes limousines en plein ciel. Un messager prend son envole en direction des Flandre.


Citation:
Bonsoir à vous mon cher Robin,

Voila bien des lunes que je n'ai plus de nouvelles de vous, aux dernières, on m'avait honteusement parlé de votre éventuelle mort. Chose que je n'ai pas cru possible.

Un Longshanks ne doit pas mourir!

Robin, il faut absolument que je m'entretienne avec vous, c'est très très important. Il paraît qu'il y a deux ans vous aussi vous avez été victime des maléfices du trèfle à quatre feuilles.

Il vous a expédié aussi très très loin. Pouvons nous rencontrer afin d'en causer, que vous me parlez de votre expérience, je compte me rendre à Rome et ailleurs pour trouver des réponses, est-ce des miracles ou de la sorcellerie ?

J'espère que vous vous portez bien depuis le temps, j'ai hâte de vous revoir, je serai à Bourganeuf demain si dieu le veut, puis ensuite j'irai à Limoges.

A défaut de vous voir, peut-être pourriez vous me faire récit de votre extraordinaire aventure par retour de courrier si l'envie vous dit et si vous en avez le temps?

Je vous remercie d'avance , entre "alcoolique" notoire, nous devons nous serrer les coudes si je puis dire ainsi.


Que le Très Haut vous veille,

Respectueusement,

Véra.


Citation:
Bien le bonjour chère Vera,

Quelle agréable suprise que de découvrir votre pli ce matin devant ma porte, c'est toujours agréable de voir que les gens se souviennent de vous !

En effet j'ai bien été en la possession de l'un de ces fameux trèfle à quatre feuilles de la Saint Patrick après le concours de descente de 1461. Cependant je ne parlerais pas de malédiction les concernant pour ma part!

Je serais heureux de partager mon expérience et de m'entretenir avec vous à ce propos, malheureusement je suis en Flandres, à Bruges plus précisément en ce moment. Cependant je pense bientôt reprendre la route vers notre cher et tendre Limousin Marche.

En attendant si vous le souhaitez, je peux vous conter ce qu'il m'est arrivé lors de cet extraordinaire voyage de plus de six mois. Cela fait un certain temps que je pense rédiger mes mémoires à présent, ce sera l'occasion de faire un premier jet pour ce qui est de ce chapitre !

Et si jamais vous cherchez un peu de compagnie pour votre voyage, je serais ravi de me joindre à vous dans cette quête de réponses, où qu'il faille aller.

Prenez soin de vous.

Amicalement,

Robin £.

_________________
Gabin
Une serrure pour sa clef, un anneau pour son doigt, un fils pour un deRien. Voilà la quête du blond qu'il venait d'entamer mais pour laquelle il cherchait de l'aide. Un coup de main, tout au plus, pour la recherche, pour trouver la perle rare ou peut-être l'huitre courante.

Citation:
Arry,

A propos de ma recherche de fessier moelleux, de galanterie écœurante, de nom partagé, et peut être de ventre ballonné, bref, d'un compagne, j'ai eu une idée. Le double V était catégorique, Vera et Victoire n'ont pas laissé de doute sur la question, il me faut une noble.
Toi tu es comte, et tu auras des terres de retraite, grandes, productives, paysagères, et regrandes. Tu lâcheras certainement quelques lopins de terre a des amieeeees, que tu as nombreuses d'ailleurs. Et peut-être que dans celles-ci, un cœur est à prendre. Qu'il soit tendre ou de pierre.

Bien entendu, ne voit pas là une occasion de m'accaparer tes amies ni de te pousser à prendre pour vassale quelques femmes encore roturière.

C'est vrai, j'ai peut-être une idée d'une grande amie à toi qui saurait me combler mais je ne suis pas certain que tu voies ça d'un très bon œil.

Amicalement et cupidement,

Gabin
Arry
    Putinasse.. le blondin était totalement attaqué du ciboulot. J'étais bien conscient que je me cognais une sacrée tartine d'êtres (très) étranges parmi mes conseillers mais lui c'était du gros, gros niveau. M'enfin, c'était quoi cette idée de se marier avec l'une de MES amies ?
    Citation:

    Gab,

    Loin de moi l'idée de briser tes espoirs les plus fous mais, en tant qu'ami, que frère d'armes, que Comte, je te dois la vérité : Chouquette et Blanquette ne sont malheureusement pas encore en âge de se marier. Elles sont encore pures et innocentes et leurs pis en pleine croissance demeurent très fragiles.

    Même s'il va s'avérer difficile voire impossible de concurrencer mes petites protégées, nous tâcherons coûte que coûte de te dégoter épouse ailleurs, quitte à sacrifier quelques lopins de terre à l'Elue. Afin de préserver les nerfs de ma fiancée, il serait certainement plus prudent que tu évites de me refourguer comme future vassale une donzelle trop blonde, trop pucelle ou trop jolie.

    Plus sérieusement, tu envisages de culbuter laquelle de mes amies exactement ? Sait-on jamais, dans ma grande mansuétude, je pourrais t'indiquer si elle vaut réellement le coup que tu baisses tes braies.

    Amicalement & Généreusement,

    Arry.


Gabin
Une soirée de déceptions et de promesses aussi. Il ne devait pas perdre espoir et surtout ne pas toujours écouter son comte.

Citation:
Arry,

Alors si ce n'est possible pour la soeur d'arme, je suis déçu, je me faisais une joie d'avoir trouver une bonne idée, une bonne femme.
Comme tu l'as proposé, les miettes je suis preneur. Les petites miettes même avec leurs croûte c'est bien. Plein d'entrain, plein d'optimisme et de joie de vivre. Ça pourrait être un bon choix.

Peut être que, sur la route pour avoir des pierres je trouverais une rousse rouergate ou une brune languedocienne. Qui sait? On peut encore rêver !
Ou sinon, en tant que Commissaires au commerce, je pourrais contacter les autres CaC pour connaitre leurs stocks en la matière. Importer c'est faisable !

En espérant pouvoir baisser mes braies rapidement.

Amicalement,

Gabin
Aldaaregonde
Chemin de pénitence



Vicomtesse a écrit:
Gueux de mon coeur,



Dois-je dire que je suis ravie pour vous ? Et surtout pour moi, je n'ai plus de scrupules à vous avoir laissé avec votre triste armée dans votre triste village avec vos tristes pensées et l'image qui s'est imposée à moi en vous lisant me permet de me soigner de l'envie de vos lèvres. N'ayez crainte je vous comprends les gueux et les gueuses parlent le même langage et par force des choses comme le dit la célèbre Mimi : "ça s'emboîte comme papa dans maman". Une requête : pensez à mon frère quand vous en serez las, j'ai dans l'idée que cela lui plaira de les essayer à son tour et ayant moi même essayé la marchandise je suis certaines qu'elles y trouveront plus que leur compte chez Gabin.

Dernière ligne droite avant ma fin, nous serons à Ventadour demain. Karl mange des baies et semble heureux. Je l'envie. J'arrête là je vous pense épuisé.

Je vous déteste, soyez heureux !


Alda Arégonde d'Ysengrin Vicomtesse d'Excideuil, je ne vous fais pas la liste des autres titres celui-ci devrait suffire à impressionner vos nouvelles conquêtes.

_________________
Vous voulez tout savoir ?
Aldaaregonde
Arégonde a écrit:
Gab,

L'Eglise est froide et sans vie, le curé a déserté les lieux et c'est heureux.
Je pense à ce que notre vie aurait pu être si je nous n'avions pas le même nom, ou si je n'étais pas si folle de t'aimer.
Plus que tout je veux ton bonheur, j'ai trop longtemps refusé de voir que j'étais le mal pour toi, quelle vie ai-je à t'offrir toi qui mérite tant. Je ne voyais que toi, je n'aimais que toi, je ne voulais que toi. Les choses changent je n'ai plus le droit de te vouloir, même si j'ai traité Eldearde de salope à la simple annonce du présent qu'elle t'avait fait. Il me faudra du temps pour ne plus souffrir de mon amour pour toi mais j'ai encore la force de refuser de te laisser dépérir sans l'amour d'une femme et sans une famille.
Ce soir je fais le deuil des mes envies, de mes espoirs, de mes rêves fous de te garder, j'accepte de te perdre même si les larmes coulent quand j'écris ces mots, même si je me dis que je regretterai de les envoyer. J'accepte que tu en aimes une autre, que tu me délaisses, que je ne puisse être ton amour.
Je ne mentirai pas Raph y est pour quelque chose. Il m'a fait comprendre bien malgré lui que je peux aimer d'une façon différente mais aimer quand même un autre toi, pourvu que cela te laisse être heureux et comblé.


Celle qui restera ta soeur.

_________________
Vous voulez tout savoir ?
Dhea
Ventadour

Quelque jour plus tôt c'était un serviteur portant une livrée honnie par l'Ysengrine qui lui avait apporté une missive. Fichtre ! Elle n'y croyait pas et le serviteur avait failli passer un très mauvais moment.
Une fois la stupeur passée, elle répondit au courrier et un drôle d'échange débuta ... pour combien de temps ? Sûrement jusqu'au premier sang ...


Citation:

Bonjour Vicomtesse,

Oh surprise, un courrier de ma part. J'espère que vous aurez lue ce courrier avant de le mettre au feu directement. Par cette lettre, je viens tout simplement prendre de vos nouvelles. Depuis notre dernière rencontre en taverne avec Nohman et Vera, je me demande si vous avez apprécié mon cadeau ? Je n'en doute pas un seul instant vu que vous aviez fait un bisou sur la joue de Nohman et qu'il semblerait que vous soyez parti en escapade avec lui à Bourganeuf. Vous semblez ne plus vous quitter. Je suis heureux que cela vous plaise tant.
Notez que je n'ai fais aucun ragot sur le sujet comme je vous l'avais dit. Si vous voulez que ça change, n'hésitez surtout pas à m'en faire part. J'ai pleins d'idées.

En espérant que votre ventre s'arrondise rapidement grâce aux soins du Capitaine,

Gueldnard


Citation:
Comte,

J'avoue être fort surprise, étonnée, ébahie, estomaquée d'avoir reçu missive de votre part. Et vous aviez raison, j'ai failli la mettre au feu directement en reconnaissant le scel et la livrée de votre serviteur. Celui-ci a échappé à un cheveu de finir dans une cave obscure de Lastours (cela aurait pu être pire si j'avais été à Droux. Bref)

Vous me semblez fort bien renseigné sur mes agissements, mes déplacements ... Dois-je en déduire que vous me faites suivre ? Serai-je à ce point obsédante pour vous ? Vous m'inquiétez sérieusement ! Et c'est dire ! Connaissant nos relations, notre inimité, les cicatrices que vous m'avez laissé sur le corps ... J'en viens à m'inquiétez que vous sachiez ce que je fais, où et en quelle compagnie, alors que je ne désire qu'une chose vous passer par le fil de mon épée. Il ne sert à rien de vous mentir sur ce désir, vous le savez.

Je me demande s'il n'y aurait pas quelqu'un de mon entourage, un serviteur, que vous payez pour avoir les informations... Si je le trouve, j'exercerai mon droit de haute justice sur lui... dans les oubliettes de Droux. Il y a là bas les joujoux de Balrog qui prennent la poussière et qui rouillent ...

Ainsi donc Nohman est votre cadeau ... Bigre, si j'avions su cela j'aurai décliné sa proposition de me servir d'escorte ! Car il n'est que cela, et un ami en devenir.
Le pauvre, je vais devoir lui annoncer que je vous le rend ... je ne saurai passer plus de temps avec votre cadeau (empoisonné ?)

Concernant votre souhait je pourrai vous donner des nouvelles, mais point par lettre ... Cela attendra une éventuelle venue à Limoges ...

Arf je n'aurions point cru vous répondre une aussi longue lettre ... Etrange...Après tout peut être que le temps atténue la rancœur et le désir de vengeance (mais pas trop, ne rêvez pas).

Dhéa YSM


Elle avait reçu une réponse à sa réponse mais n'avait pas encore pris le temps de lui répondre. Sa proposition demandait réflexion et peut être une génuflexion à l'église.

Citation:
VicomtesseS,

Nous ne vous faisons nullement suivre. Les gens parlent ici et là et nous avons pu croiser Nohman en taverne lors des différents voyages avec Vera. Il a pu nous conter vos aventures. Si vous souhaiter me passer sur le fil de l'épée, peut être pourrions nous nous retrouver en lice afin que vous puissiez ainsi exprimer toute la haine que vous avez à mon encontre. Qu'en pensez vous ?

Concernant Nohman, c'est un homme qui est à la recherche de l'amour et votre baiser sur la joue la dernière fois a dû le ravir pleinement. Vous semblez lui avoir tapé dans l'oeil et pas que. S'il est en route pour devenir un ami, j'en suis ravi. Le simple baiser sur la joue et les rebondissements en taverne ont suffit à égayer ma soirée d'une bonne tranche de rigolade.

Pour les nouvelles de l'enfantement, nous attendrons que vous puissiez passer dans le coin. Pour l'heure, les moines nous attendent pour une petite semaine.

Gueldnard



HRP : lettres postées avec l'accord de LJD Gueld

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