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[RP] Relais Courrier

Darkane


Schlak !

T'es où ?
Tu fais quoi ?
T'es où ?
Tu ressembles à quoi ?
T'es où ?
T'as quoi qui te court dans la tête ?
T'es où ?
Qu'est-ce qui te met en transe ?
T'es où ?
Tu tournes à quoi ?
T'es où ?
C'est pas facile de chercher dans le vide, sans indice, sans rien.
T'es où ?
Est-ce que je te reconnaîtrai ?
T'es où ?
Si ça se trouve, on s'est croisés et mon regard a glissé sur toi sans te voir.
T'es où ?
Et si on convenait d'un signe ?
T'es où ?
Fais-moi signe.

D.
Vera.
[SOS d'un auvergnat en détresse]


Citation:
Vera...

Je crois que je vais crever avant l'été, j'étais peinard dans une taverne de Polignac puis là hop ! Un couple entre.
Soit tant mieux je me dis, mais ensuite ce fut l'horreur ! Un couple qui se font des mamours, des petits mots doux à chaque phrase.

Tiens un exemple : "pour moi tu es mon plus beau cadeau et tous les matin je te regarde comme un petit enfant qui vient de découvrir le cadeau du père noël"

Et c'est TOUT LE TEMPS comme ça !
C'est cucul, d'une mièvrerie à gerber !
Tuez moi !

Ma tête souffre, je n'ose même pas ouvrir la parole, vous écrire semble être la seule raison qui me rattache à ce monde trop plein d'amour collant et envahissant à l'oreille...

Et sinon comment allez vous ?
En sortant de Ventadour, je me suis rendu que j'ai été suivi à Murat par deux vieux de chez vous, oui ! Le Raspoutine et Dhéa (à cette dernière j'ai fais très mauvaise impression quand j'ai dis que j'aimais bien Gueldnard, huhu !)
Du coup je me promène avec eux en Bourbonnais-Auvergne, je tiens la chandelle en faisant en sorte que le feu ne s'éteigne pas (de la chandelle), c'est qu'il a du postillon dans le coffre votre capitaine.


Votre promis qui vague entre vie et mort de l'esprit...

Erandil.



Citation:

Erandil !


Interdiction de mourir avant l’été et même après. Nous mourrons de vieillesse vous & moi.

Qui n’est jamais tombé sur un tel couple ? Quand je vous dis qu’il faut de tout pour faire un monde. Même de ces romantiques il en faut. Ceux là même qui vous rappellent que vous êtes seul ou que c'est peut-être mieux de le rester?

Cela vous rend malade et j’en suis meurtrie, je compatis. Je refuse que vous en souffriez davantage, un seul remède à cet état : la picole. Buvez un coup tout vous semblera supportable.

Le second remède et là j’en ai strictement rien à faire, je vais virer aussi mièvre que votre couple là, pensez à moi hinhin.

Et dire que c’est ce que vous faites en me faisant part de vos bobos. Tentez de leur plomber l’ambiance en causant du cour du prix des miches de pain, ou le montant des taxes foncières ou mieux, causez du Roy de la France ou du beau temps, de la guerre et de la paix ou de vos projets de conquête , votre douce folie ou folie furieuse.



Comment vais-je ? Je vais mieux que vous, cela est certains, j’ai fait ma petite rentrée à la mairie de Limoges, je m’affaire à harceler le monde comme je sais bien faire. J’ai réussi à rendre ivre un gens de passage avec l’aide de quelques joyeux lurons. Je me suis inscrite à quelques animations pour le festival de la Couronne avec Victoire, j’espère que vous ferez de même ! – Je sais j’en demande trop-

J’ai croisé le docteur Zeinar qui entre deux conversations sans queue ni tête où j’ai réussi à glisser une commande de poulaines ou de houppelande, il m’a diagnostiqué une maladie assez mortelle et honteuse, dégradante il m’a balancé « vous êtes amoureuse ». Je me suis mise à balbutier et à bégayer. Il m’a rassuré en me disant qu’en étant amoureuse de la mairie je ne risque pas de me faire quitter, c’est moi qui vais la quitter. Qu’elle me fatiguera sans doute beaucoup la nuit. Erandil, si vous étiez là, je crois que je vous aurai tué oui en étant aussi niaiseuse que ce couple qui vous révulse.



Je suis bien heureuse que vous ayez en votre compagnie mon cher Raspoutine et son épouse, dites –moi donc ? Ce n’est pas ce couple que vous me décrivez en début de courrier au moins ? Méfiez –vous de ne pas vous brûler tenant trop près la chandelle. Dhéa et Gueldnard c’est une très longue histoire vielle d’il y a quelques années. Disons que le Trublion a marqué la vicomtesse à vie, c’est le cas de le dire. Il l’a un peu beaucoup tabassé avec une armée quand il était comte le Gueld’. C’était un malheureux accident. Ceci-dit je suis bien heureuse que vous l’appréciez !



Ne voguez pas trop en direction de la mort, souvenez-vous, je vous veux « en vie ».



Votre promise qui s’inquiète de votre état –en revanche vous pouvez perdre votre raison cela ne me dérange pas du tout, tant que vous restez vivant.

Véra.

_________________
Arry
Citation:
Salut le comte !

Enfoiré ! Immonde raclure !

Je ne suis pas une Royaliste !

*tâches de lait miellé made in Zolen*

Occupes donc toi de jupons...

La Rousse


Citation:
Alors la couronne,

on ne répond pas ?
On craint la vengeance de la Rousse ?

On est parti, dans nos tribulations...
A mon avis, ça ne va pas être une partie de plaisir. L'avantage étant que cette fois ce n'est pas moi qui mène la bande de bras cassés.
Tu m'excuseras de t'emprunter ton fillot, mais vois tu, on va retrouver mon Oncle. Brute épaisse que Maurin doit rencontrer suite à notre petit mariage... non arrangés.

ne t'inquiète pas, je prends soin de lui.
je te le ramènerai entier, du moins je l'espère

La Rousse, la seule, l'unique.



Citation:
La Rousse, la Seule & l'Unique (qui n'ait pas réchauffé mon plumard),

Le déni, quelle triste chose. Les royalos en sont fervents adeptes. Ne t'en fais point, dans ma grande mansuétude, je vais temporairement oublier tes accointances avec le côté trop clair de la Force. Il doit être suffisamment ardu pour toi que de t'endormir face à un portrait grandeur nature de notre bulot de Souverain Adoré. Nul besoin d'en rajouter davantage, toute ma compassion t'accompagne.

Il est tout de même étrange qu'au lieu de batifoler niaisement avec ton mari, tu prennes le temps de me gribouiller deux missives dans un laps de temps aussi restreint. Certes, la première était pleine d'insultes (tout-à-fait justifiées, soyons honnêtes) mais tout de même. Gaffe, je vais finir par croire que tu m'apprécies. Et pas seulement parce que tu as dégoté plus infidèle que toi.

Mioss rentrera au bercail sans la moindre égratignure. Cas contraire, ce sera tartine de gnons pour ta famille au complet. Tu ne sais pas ce que c'est que de trouver LE petit protégé idéal. Ces temps-ci, on a une forte tendance à me refourguer des finis à la pisse de chaton dans les pattes, ce qui me fait regretter encore plus ton déserteur d'époux. Quand est-ce que vous rentrez ? On organisera une beuverie au Château pour l'occasion.

Veille bien sur lui,

Le Comte.
Aldaaregonde
Arégonde a écrit:
Gueld,


Alors voilà c'est comme ça ? Tu prends ce que tu veux, tu donnes peu et tu prends la fuite sans même dire au-revoir ?

Rag.

_________________
Vous voulez tout savoir ?
Vera.
Citation:

De moi, Véra Von Bretzel, Entremetteuse momentanément sobre-
A vous, Savian de WLA, Futur époux de X.


Salutations & Sobriété Ou ivresse du dimanche !


Je vous prie d’excuser ce long délais de réponse. J’ai souffert d’un moment de flottement , une espèce d’ivresse farfelue causée par autre chose que l’alcool. Sans doute les joies du retour au bercail, des mauvaises langues diront que c’est mon côté fantaisiste qui est de retour..

Je suis bien heureuse que vous soyez masochiste , ça me plaît. Oui, les gens qui se font mal avec un premier mandat mais c’est tellement bon qu’ils en redemandent encore. Finalement cette expérience municipale a été enrichissante n’est-ce pas ? Pour ma part à croire que je vous ai jalousé, j’ai eu l’idée folle de m’engager comme nounou municipale. Je viens d’être élue il y a peu « haut la main » , on ne peut pas dire que j’ai souffert d’une campagne électorale qui fout la migraine. J’encourage pleinement votre folie, soyez sans limite c’est avec elle que nous avançons dans la vie.

Pour vous répondre , quelle est donc cette amie que je n’arrivais pas à caser, notez donc que j’en cause au passé. C’est nul autre que moi-même. Ce n’est pas tant le titre qui effraie mes potentiels prétendants, mais plutôt ma personnalité ou mes personnalités, ma collection de lubies et mes phobies. A force de persévérance ou plutôt un coup du sort , de la chance parmi ma malchance, j’ai enfin trouvé poulaine à mon pied. Quelqu’un d’aussi perché que moi, ainsi je pourrai prendre mon envol sans avoir peur de l’atterrissage « conjugal ».

Vous pensez sans doute que je vous ai oublié n’est-ce pas ? Mais que nenni, je n’oublie jamais les grands volontaires pour se faire passer la corde au cou, les téméraires. J’ai bien noté que vous étiez bel homme c’est d’autant plus encourageant pour vous caser vite fait bien fait ( bon d’accord, la tâche n’est pas aisée , faut faire le tri en amont et en aval, du coup le « vite fait bien fait » c’est relatif). Je démarche quelques maisons à la recherche de la perle rare qui aura la joie d’être enfilée par vos soins de joaillier –époux-.

Je vous promets que je ne vous collerai pas aux miches d’une gourde , sauf si c’est une gourde de prune à la rigueur.

Bientôt je vous communiquerai quelques noms, on dit que la patience est une vertu rare et précieuse.

J’ajoute à votre beauté votre appartenance à une grande famille , même deux , c’est tout à votre honneur, j’aurai du m’en douter que la taille colossale était familière au dénommé Roy de la Lice, le Colosse : Kheldar.

Cela ajoute du piment à la recherche, sang noble donc, soyons fous.

Quant au fief cela n’a jamais été un frein au mariage, jamais.

Que le Très Haut vous veille Savian, en attendant qu’épouse le fasse aussi !


Fait à Limoges, le 8 mai 1464.
Véra Von Bretzel.

PS : Si vos devoirs et obligations ne sont pas d’actualité, n’hésitez pas à ramener vos miches à Limoges.
Que je vous fasse connaître l’accueil atypique limougeaud.

_________________
Vera.
    [Expression de sentiments distingués ou de la foule sentimentale.]



    Et ça me prend comme une envie de chanter là. "Quand vous reverraiiiiiiiii-je ?". Papy Maurice a carrément décidé de quitter Limoges pour squatter Comborn. La première fois de sa vie qu'il décide de m'abandonner de son plein gré. Ce débordement de joie de vivre soudain l'avait rendu malade. Le cul entre deux chaises, comment se faisait-il qu'il y a quelques semaines encore j'étais bonne à ramasser à la petite cuillère. Mon vague à l'âme s'était dissipé sans que l’aïeul puisse comprendre ce qu'il se passait dans ma tête.
    A ses yeux c'était définitif, mon état était irréversible, je vais lui rester dans les bras c'est une certitude. Il lui arrivait de songer à m'occire pour mettre fin à ma versatilité. Il n'osait pas me demander ce que je fabriquais. Loin de s'imaginer que mon seul retour à Limoges était l'objet de cette euphorie. Il avait fermé les mirettes sur ma consommation d'opium, il trouvait que mon nouveau parfum sentait rudement bon.

    La mélancolie s'était échappée assez loin, si bien que même l'absence de Papy bizarrement ne me faisait plus vraiment peur. J'étais apaisée.

    Soudain l'écho d'une voix celle du Balafré qui répète en boucle "Véra vous avez le béguin" . De m'insurger contre ce constat.

    -HAN. Mais dites moi pas que c'est pas vrai!

    L'opium avait un nom :Erandil.



    Citation:

    A Vera, promise aux lèvres attrayantes, (hinhin)


    J'ai quitté grand heureusement Polignac, la ville trop plein d'amour avant hier. Me voici désormais à Montbrison (un lac... Vous connaissant, vous bondissez déjà), prit à une nouvelle mission prochaine dont je vous expliquerais un peu plus bas.

    Alors comme ça, vous êtes amoureuse de la mairie de Limoges... Nous ne sommes pas encore marié et vous voilà déjà à confesser le risque d'une infidélité prochaine. Elle vous empêche de dormir la nuit et cela est tout à fait scandaleux ! Il n'y a que moi qui devrait pouvoir vous empêchez de dormir...
    Ah ! si je reviens à Limoges, je serais bien tenté de la prendre cette mairie ! Pour vous enlever et vous avoir rien que pour moi, ma jalousie n'a d'égale que mon orgueil.

    Pour revenir au BA, comme je vous le disais, je suis actuellement à Montbrison et j'ai du larguer les deux ancêtres pour un tout autre but.
    Me voilà désormais à remettre mon projet de repeuplement à plus tard, pour une mission de ravitaillement pour nos amies les Dames Blanches à l'écu vert, coincé par le conflit en Anjou et qui crèvent la dalle en silence devant un roi impassible et muet.

    Après cette mission, je songe sérieusement à revenir sur la scène ducale qui aurait besoin d'un petit coup de pied dans la fourmilière.
    Pour finir, concernant ma quête pour vous épouser, ça avance !

    Bon pour le baptême pas encore, mais pour le fief ça pourrait bien venir, aillant reçu une proposition de la duchesse de Vichy.
    Bien que l'idée de servir une blonde tyrannique me plait bien, j'essaye de trouver encore d'autre voie possible.

    Lentement mais sûrement, je me rapproche davantage de vous.

    Ivresse et Allégresse à vous, ma promise,

    Erandil.




    Citation:
    Mon Promis, contaminé de Mièvrerie, *hinhin*



    Je n’oserai pas confesser un potentiel « adultère » à venir, surtout que l’amant en question n’est pas aussi fougueux que vous *je soupire en repensant à ce premier baiser si je crains même que je m’empourpre là, pouvez être fier de vous !*. Mon humble & orgueilleux est à ce point jaloux ? Ce que je trouve scandaleux c’est vos soudaines promesses de venir m’enlever. Sur ce point je ne me risquerai pas à jouer au « cap ou pas cap », j’aurai peur de vous faire réaliser cette fantaisie dangereuse. Puis-je vous confesser une chose, là que vous êtes loin, que vous n’êtes pas face à moi, pour me déstabiliser ? Vous m’empêchez déjà de dormir Erandil. Vraiment vous hantez mes rêves et mon réveil. Je passe plus de la moitié de mon temps à songer à vous. Je ne cesse d’excuser mes absences, mes moments d’égarement, des longues minutes de flottement. J’ai honte de moi. Honnêtement, la niaiserie m’achève là. Je ne m’attendais pas à cela, je ne m’attendais pas à vous. C’est tout simplement exaltant voilà tout. Votre jalousie et votre orgueil m’encouragent à vous vouloir davantage, peu importe je suis folle et je l’assume * notez que je ne conjugue pas le verbe aimer je préfère le verbe vouloir, vous êtes mon caprice.*.



    Vous avez le don d’égayer mon cœur et de m’inquiéter à la fois. Allez-vous oser vous approcher du vilain méchant loup : l’Anjou ? Voulez-vous causer ma perte ? Ma rechute éthylique *dire que je suis sobre depuis quelques jours.* J’imaginais bien que vous alliez trouver un moyen de semer le couple Ysengrin-Saincte Merveille, que de tenir la chandelle ça vous épuiserait à la longue. En revanche que vous optez de partir sauver les Dames Blanches, je sais bien c’est tout à votre honneur, mais zut. Elles n’ont qu’à rentrer au bercail. La guerre est terminée ! On est déjà passé aux festivités là.



    Le roy a mieux à faire côté diplomatie et chartes institutionnelles. Je crois que sa Majesté Lanfeust souffre des mêmes maux que moi. Il vie dans le déni. Je le vie souvent ça. Admettons de reconnaître que j’ai des sentiments pour un aventurier généreux-radin, ça m’en bouche un coin. Alors je préfère dire que je suis folle amoureuse de la mairie, que je prends vachement mon pied en servant Limoges. Tout ça pour ne pas me noyer dans la réalité véridique. Celle qui fait peur à mon cœur et ma raison. Le roy lui se noie dans d’autres priorités telles que les animations, et d’autres bricoles comme le ministère de l’éducation avec Berlrupt , puis le secrétariat d’état qui avait aussi besoin d’une refonte de sa charte. C’est toujours mieux de manger des biscuits avec la baronne Neyco que de se taper des chouquettes avec l’archiduchesse d’Anjou et causer paix ou faire la guerre correctement.



    Quand on se prend une déculotté c’est toujours bon de s’en prendre d’autres, ça a le don de rappeler à quel point la Guerre c’est moche.



    Je vous fais confiance pour vos ambitions, je sais que quand vous voulez quelque chose vous l’obtenez. Je suis amusée sans doute flattée de faire partie de vos projets, comblée est peut-être le bon mot.

    La paperasse héraldique et spirituelle ne me font pas peur, armez-vous de patience, si j’ai bon souvenir et bon nez, vous êtes patient.

    Je savais que vous étiez attiré comme un aimant à la tyrannie, aussi votre choix de suzeraine serait plutôt symbolique. J’imagine qu’elle pourrait être fière d’avoir un vassal comme vous, pas plus fière que moi de vous avoir comme promis et futur époux.



    Ne vous ai-je pas dit, que nous sommes sans doute atteints d’une maladie assez cruelle ?

    Que nous reprochons à tous ces couples ce que l’on se fait subir mutuellement ? Dieu merci on ne se bave pas dessus tout va bien.



    Et oui rapprochez-vous mon cher ! Je vous attends avec impatience.

    En attendant le plaisir de vous retrouver, je vous embrasse à distance. C’est beau de pouvoir se toucher de loin sans que la conscience me perturbe !

    Je crois que j’ai trouvé le bon plan pour la procréation, ça serait chouette de se faire des gosses via la poste.

    Prenez soins de vous et surtout continuez à me donner de vos nouvelles !



    Sobriété par Solidarité s’il vous plaît.



    Votre dévouée promise.

_________________




Eldearde
Citation:
A Ventamère,
Le dixième jour du moi de mai de l'an de grâce mille-quatre-cent-soixante-quatre (Berdol que c'est long
),

      Nanard, salut,

    Vous savez comme il m'emmerde de devoir présenter des excuses à qui que ce soit, ne serait-ce que murmurées du bout des lèvres. Or, en ce qui vous concerne, noble et puissant Saint-Junien (oui, c'est de la lèche), la chose est, je le crains, nécessaire, puisque notre dernière rencontre fut pour moi l'occasion de déployer toutes les subtilités de mon inélégance et de mon impolitesse. Adconques, quoi qu'il m'en coûte, veuillez pardonner les sautes d'humeur d'une bien piètre camarade et considérer notre entrevue comme l'énième bévue d'une petite sotte. Puisse les flagorneries gribouillées ci-dessous vous aider dans cette difficile entreprise de miséricorde.

    Ode à Nanard
    Saint-Viance toujours élégamment apprêté
    De taverne en taverne aime souvent se traîner
    Puisque le poids glorieux des titres et des noms
    Entraine l'homme légendaire dans le fond du ballon
    Où il crèche ventre à l'air et connerie à la bouche
    Quoi que l'oeil fier et le parler délicat
    Car, sélect Junien ne réserve sa couche
    Qu'à l'amour véritable et au verre de calva.


    Et que vive le Pouilly-Fuissé 1457 ! Amen.

      Elde



Citation:
A vous, future suzeraine d'mon coeur,
De moi, votre médiocre presque-vassale,


      Très chère Rosalinde,

    Voilà un moment qu'il ne me fut permis d'apercevoir votre divin séant au détour d'une ruelle ou honorant un fond de chaise de son illustre largeur. Limoges se voit-elle toujours gratifiée de vos bonnes grâces et de vos faveurs ? Si oui je me désole de ne pouvoir encore profiter de votre rousse présence qui modifie à elle seule le statut de la Capitale, ce dernier passant fissa de "vague petit bourg insipide" à "the place to be". Voudriez vous distraire mon esprit, que l'ennui vantadourien accable, d'une joyeuse pensée ? Débouchez la bouteille de Médoc que je joins à ce pli ridicule et buvez à la prompte expulsion du chiard qui ne devrait plus tarder, le tout accompagné de chansons grivoises et de conneries lexhoriennes. Faites cela pour moi et je louerai à jamais la suzeraine la plus "pète-sa-mère" de l'Univers.

    Jeanne a-t-elle cessé de grossir ou peut-on désormais dissimuler un saucisson entre ses bourrelets ? Rassurez-vous avec tous les précieux avantages d'être parents d'un bébé mafflu : si ça se casse la gueule, ça rebondit ; si ça tombe à l'eau, ça flotte. En sus, votre gamine mi-fille mi-sumo n'a plus rien à craindre de ses petits camarades puisqu'il lui suffit maintenant de les étouffer dans les plis graisseux de son ventre ou mieux, de les manger. A la sauce béarnaise.
    Quoi qu'il retourne de sa surcharge pondérale, je prie bien fort pour qu'elle conserve ses "petites" joues roses et sa pleine santé. De même, je vous envoie quelques douces et niaiseuses pensées du pieu maudit où j'attends la délivrance.

    Qu'Il vous ait en sa Sainte garde.
    Amicalement,

      Elde





Citation:
De Ventadour, autrement nommée la Tueuse d'élan vital,
Le 10e jour du mai, toussa
,

      Miou-Miou,

    Bordel de cul, où êtes-vous donc ?
    Pas que vous me manquiez, hein ? Mais c'pas des manières de disparaître ainsi pendant de LONGS mois, et vous savez à quel point je suis à cheval sur le savoir-vivre. Arry pète une durite quand vous n'êtes pas dans l'coin pour lui tapoter virilement l'épaule en mode "potos à la vie à la mort", le tout relevé de votre sourire j'ai-l'air-benêt-mais-j'fais-semblant. Vous savez que je ne peux pas le gérer, foutrecul, alors revenez vite à la maison et plus vite que ça. Sale gosse.

    Sinon j'vous aime quand même et j'apprends à cuisiner le flan à l'abricot pour quand vous daignerez enfin réapparaître. Minuscule devrait découvrir le monde sous peu (commencer sa vie à Ventadour, j'suis pas sûre que ce soit de bon augure) et je promets de ne pas lui coller un nom trop moche même si je n'ai aucune imagination et qu'après trois minutes de réflexion j'en aurai déjà marre. J'ai pas du tout la trouille car je suis une femme forte (il y a deux mensonges dans cette phrase, trouvez les). Zolen est toujours le même (à vous d'interpréter) et je crois, qu'au fond, il se languit de vous, la pauvrette. Embrassez Vik pour moi et quoi qu'il arrive, évitez les clochers : ça ne vous réussit pas.

    Allez, on se dépêche, fugueur de mes deux !

      Elde

_________________
Miosss
Citation:
A Eldearde pas encore dégonflée,

Je voulais être de retour avant l'arrivée du mouflet, entre nous je pensais être rentré depuis longtemps. Le Limousin me manque pour dire vrai, mais Viki est heureuse d'être avec sa famille. Enfin heureuse, selon les moments, là on est dans les bons. On est parti sur les routes à la recherche de son oncle. C'est une visite à coup sûr pour se ramasser des mandales, un truc de maso à mon sens. Viki veut absolument recoller les morceaux avec son oncle, le mariage de Tulles est resté en travers de la gorge du chef de famille et j'ai dans l'idée que c'est moi qui vais en perdre... des morceaux. Je ne suis pas une lavette on fera avec. Un moment que je me prépare à me faire tartiner la tronche par le colosse sans broncher. S'il me laisse en vie, je vivrais. Viki mérite bien ce sacrifice, c'est une femme extraordinaire et je remercierai jamais assez le destin qui l'a mis sur mon chemin. On est bien, on est heureux tous les deux et je ne veux en aucun cas l’attrister. Donc sa sera purée de châtaigne au repas de famille !

Faut pas trop me parler d'Arry en ce moment, picoler en racontant des conneries avec lui ça me manque plus que légèrement. J'm'en veux carrément de l'avoir laissé en plan pour ces comtales. Moi aussi j'ai le bourdon d'être loin de la famille, même si ce n'est pas le sang mais plus la vinasse qui coule dans nos veines. L'autre jour, je priais presque pour que le Limousin soit attaqué pour rappliquer à toute berzingue. C'est pour dire. Oubliez que je vous ai écris cela. D'un coup j'ai l'impression d'être une pâte de fruit qui se liquéfie au soleil.

Portez vous bien. Portez bien aussi ce petit que j'ai hâte de voir et pas quand il aura 20 balaies. Le mettre au monde à Ventadour c'est peut être moins horrible qu'à Tulle, consolez vous comme ça. Pour la recherche d'intrus, j'en ai trouvé qu'un, vous avez la trouille, qui ne l'aurai pas? Mais vous êtes une femme forte. Et la nature est là pour faire en sorte que les choses se fassent comme il faut. Je vous verrai bientôt avec votre mini dans les bras et le sourire d'une mère aux lèvres, à me vanner comme vous savez si bien le faire.

J'embrasse Viki pour vous et si vous en avez le temps, entre deux engueulades, passez le bonjour au Zolen... sans la tartine de pâte de fruit, on est d’accord.
Merci de m'avoir donné de vos nouvelles ça m'a fait rudement plaisir.
Je compte bien vous dire si vous êtes ou non la reine des tartes, j'ai hâte d'y gouter, après la rencontre avec l'oncle plus rien ne pourra me faire crever.
Avec le souhait de vous revoir prochainement, quitte à enlever ma propre femme si il le faut pour rentrer au Limousin.

Mioss


Angeline_des_yris
Citation:
Mère Grand,

Des jours ont passés sur votre missive, ne voyez en mon silence rien de déplacé et certainement pas de l’indifférence mais plutôt de la surprise.
Je crois qu’une vie durant on cherche un lien avec les siens ou avec d’autres alors que ce lien bon gré mal gré on le reçoit à la naissance, aussi fragile soit-il.
Que pour moi il a toujours été présent, tendu ou non. On peut renier une famille mais pas son sang.

Icaré n’a jamais douté de ce lien et il m’a accueilli à sa façon…. Vous connaissez ce genre de façon qu’il avait de reconnaitre parce que cela pouvait servir... Malheureusement je n’ai su donner le change à ses desseins, ceux-là même que sa fille légitime n’a pas eu le temps de mener, trop tôt disparue.
Trop indocile à son goût, je n’ai eu de cesse de le tourmenter et de braver tous ses projets.
Je n’ai pas été la fille idéale et lui le père qu’on attendrait, nous sommes quittes.

Il me manque malgré tout. Son charisme et son vice faisant de lui l’homme inébranlable et droit qui ne s’est jamais défait de ses convictions.

Je me suis faite à l’idée de ne jamais être la petite « fillote » idéale au dur regard de ma venue en ce monde mais toujours je me suis promis de me dévouer aux couleurs Ysengrines comme l’a toujours fait, père.

Votre démarche me touche sincèrement.
Je sais comme il est délicat d’ouvrir ses bras à un caillou alors qu’on aimerait en faire des ricochets, loin de notre confort.

Merci pour votre accueil. J’accepte et pardonne votre distance.
Ne doutez pas que je resterais moi-même, loin d’être aussi malléable qu’on puisse le vouloir.

Bien à vous.
Votre petite fille.

_________________
Arry
Citation:
Bretzel,

Anoblissons des chiennes et gardons notre Héraut.

LDP toujours en service.

*accroche l'annonce du PSE au bout de papelard*



Citation:


A tout ceux qui liront ou se feront lire,
De Neyco de Fronsac, Premier Secrétaire d'Etat,

Salutation,

    En ce jorn du 6 mai de l'an 1464 nous révoquons Son Excellence Nole de sa charge de Secrétaire d'Etat d'Alençon. En effet il est regrettable que nous devions nous charger de soit lui donner obligatoirement une dérogation pour un cumul au sein du Domaine Royal en tant que Secrétaire d'Etat et Conseiller élu en conseil et ce malgré qu'il sache parfaitement l'interdiction de cumul soit de le révoquer à peine nommé.

    Lors de son entretien pas une fois il avait évoqué ce fait malgré que nous même sachions pour la liste Ducale en cours en Alençon. Nous avions espéré que son choix de postuler au sein de l'office sur la finalité ferai pencher la balance, il semble qu'il n'en ai point été le cas.

    Nous regrettons d'autant plus que de nombreuses candidatures avaient été reçu, que trois candidats avaient été vu en entretien, les autres ayant postulés alors que nous allions effectuer la nomination de notre officier aussi nous n'avions pu donner suite à leurs propositions.

    Ceci est inadmissible.

    Aussi nous ré-ouvrons les candidatures au poste de Secrétaire d'Etat pour l'Alençon et que toute dérogation de cumul au sein du Domaine Royal sera interdite jusque nouvel ordre. Tout postulant déjà en conseil devra nous assurer de démissionner en gage de sa motivation.
    Les candidatures devront nous être envoyés et nous espérons y voir des projets en lien avec la province et l'office.

    En parallèle, nous actons la démission de Son Excellence Wunderliche Glas Erementar de son poste de Secrétaire d'Etat provincial pour le Limousin et la Marche. Ce dernier après une longue réflexion nous quitte pour mieux se concentrer sur sa passion des chasses. Aussi nous lui souhaitons une bonne continuation.


    Par conséquent nous ouvrons officiellement les candidatures au poste de Secrétaire d'Etat Provincial du Limousin et de la Marche. Les candidatures devront nous être adressés en personne.


Fait à Paris.






Citation:
Le comte, le seul l'unique (qui n'a pas pimenté mes nuits...)

T'es un infâme connard. Non, c'est vrai ce n'est pas une nouvelle en soit, mais j'avais là besoin de le coucher sur le vélin. Le seul portrait qui me fait face quand je m'endors, c'est celui de ton cher protégé... quand il ne déserte pas le groupe.

Tu comprendras donc mieux pourquoi je prends le temps d'écrire... Puisque monsieur se fait la belle, moi, je m'occupe en courrier. Je fais mon traintrain, je donne des nouvelles à mes amis... amants d'antan... la totale quoi. Oui, tu rentres dans la case des gens que j'apprécie, ne me demande pas pourquoi je ne le sais même pas moi même... Une énième folie de ma part sans doute. C'est le problème des rousses... elles ont des coups de folie.

Par contre, il y a un truc dans ton courrier qui me chiffonne, je recopie "Et pas seulement parce que tu as dégoté plus infidèle que toi. " Qui est plus infidèle que moi ? toi ? ou le soldat. je crois bien qu'il ne m'aurait pas mis le grappin dessus, tu aurais eu une sérieuse concurrente en matière d'infidélité... quoique, quand tu es libre, la notion d'infidélité devient toute relative. Mais j'avoue, sans honte, que je n'aurais pas eu ton protégé, j'aurais pris plaisir à tout mettre en œuvre pour réchauffer ta couche... et plus d'un soir....même la journée. Et je m'étonne après que le Maurin soit jaloux.

Heureusement, j'ai à coeur de prendre soin du protégé, quand il suit bien le groupe. j'ai à coeur de bien le satisfaire et je ne m'en plaindrais pas parce que... franchement... il s'y prend bien mieux que la somme de mes amants. Haut niveau. je ne sais pas si sur ça aussi tu lui as donné des cours, mais en tout cas... Il est bel et bien le meilleur amant que j'ai eu.

Mon cher époux, merveilleux amant, ami hors pair... n'est pas un déserteur. il lui tarde trop de reprendre du service. Et puis, plus il avance plus il devient homme. Tu va retrouver une bête de concours. Tu n'oublieras pas de me dire merci.

Si tout va bien, on règle une affaire de famille avec mon oncle, on repasse par Bordeaux et on vient en Limousin. On te manque tant que ça ? ou c'est juste la perspective d'une belle beuverie qui t'enchante ?

je voudrais que le soldat m'initie aux opiacés comme tu l'as toi même fait avec lui, mais il y éprouve quelques réticences... ça cache un loup

je prends soin de lui, comme à la prunelle de mes yeux.

La Rousse ... la seule et unique.

PS : je t'écris parce qu'il est en train de ronfler... va pas te faire des idées.



Citation:
La Rousse, la Seule & l'Unique (que je fournirai en opiacées),

Bigre, Mioss n'est pas infidèle. Il est comme Kierkegaard, persuadé que la fidélité est un pilier essentiel pour la survivance d'un couple. Toi et moi, c'est autre chose, à la différence près que tes tromperies font de toi une garce, alors que les miennes se contentent de souligner à quel point il m'est aisé de tirer n'importe qui dans ma couche. Qu'il est bon d'être un homme. Il est vrai - et je l'avoue sans honte - que nous aurions certainement consommé notre amitié dans un plumard si nos malheureux palpitants n'avaient pas eu l'idée saugrenue de s'attacher aux deux fabuleuses personnes qui crèchent actuellement dans nos vies.

Pendant longtemps, je me suis convaincu que l'amour était une faiblesse et l'engagement un fardeau. A dire vrai, je le crois encore aujourd'hui. Ma relation avec Eldearde est un vaste chaos : les disputes s'enchaînent, les reproches fusent, les blessures peinent à cicatriser et on va finir par se détruire. Littéralement. Tout est hors de contrôle. Je l'ai trompée. Encore. Elle m'a quitté. Encore. On se rabiboche. Encore. Je ne suis pas certain d'être un jour le type qu'elle souhaiterait que je sois. Je ne serai jamais le mari aimant, dévoué et attentionné qu'elle mériterait. Je le sais, j'en suis conscient et je suis pourtant tout bonnement incapable de la laisser filer décrocher le bonheur ailleurs. C'est égoïste mais c'est ainsi. Je le vis mal. D'être dépendant de quelqu'un. De constater qu'elle sait exactement quoi dire ou quoi faire ou quoi faire pour me blesser. De réaliser l'influence qu'elle peut avoir sur ma personne et la facilité avec laquelle elle pourrait me foutre à terre si elle le désirait. L'amour est une faiblesse et l'engagement un fardeau. Ils nous font renoncer à notre liberté, à notre libre-arbitre, ils nous perturbent et nous aliènent. Je le sais et j'y consens malgré tout. Puisse Deos nous épargner autant que possible.

Mioss ne te laissera pas toucher aux opiacées. Parce que malgré les apparences, il ne manque pas de jugeote. Dans ma grande mansuétude et parce qu'il serait dommage que tu meurs totalement sotte, je te fournirai le nécessaire pour t'abrutir le ciboulot. Aux frais du Comté, évidemment.

Gaffe à vous deux.

Le Comte.

PS : Je ne bois pas alors plutôt sauterie que beuverie.
Vera.
[La quête d'un bourbonnais-auvergnat]

    Citation:


    A Vera, dévoué parmi les promises,


    La bonne nuit,

    Ainsi vous voilà à nouveau condamné dans la sobriété, ô grand dieu que je vous plains !
    Je pars de Montbrisson ce soir, une belle ville très paisible mais quasi aussi morte que peut être la Tulle qui vous débecte.
    Si bien que je ne sois pas seul, je me sens un peu âme solitaire à l'absence de votre voix et du bruit des très nombreuses chopines s'entrechoquant de bon coeur.
    Me voilà déjà prit de nostalgie alors que je ne vous ai quitté que très récemment encore... Je me rends à l'évidence, je me languis de vous ! En particulier du goût de la prune sur vos lèvres... ça rend plus dépendant que le chanvre vous savez ?

    Concernant les dames blanches, ils sont coincés par leur devoir et ces dernières trop souvent par honneur, partent dans des conflits qui nous concernent de loin, sans elles, bien trop souvent ça aurait été nous, les provinces vassales, qui n'auraient eu d'autre choix que d'aller combattre pour l'ambition trop grande des rois.
    Ce geste n'a rien de chevaleresque, mais un simple retour des choses envers ceux qui connaissent mieux que personne ce qu'est le sacrifice et "le don de soi", une leçon que je me dois de tirer au mieux.
    De plus je ferais un crochet en Touraine histoire de secouer un peu les autorités sur place, nos alliés ont besoin d'un coup de pompe aux fesses, autrement nous n'arriverons jamais à faire progresser cette alliance qui est le combat de plusieurs générations.

    Quant à faire des gosses à distance, je crains hélas pour vous d'être vieux jeu...
    Et déjà que j'ai gouté à vos lèvres, je crains d'être plus exigeant encore une fois marié.
    Tel est le caprice d'un homme troublé, d'un homme qui vous veut plus que n'importe qui.

    En quête de vous,

    Erandil.


    Citation:

    Mon cher Erandil, mon Aventurier en quête de Nous!

    Le bon soir!

    Vous avez marqué pas mal de points. Je me sens perdante au jeu avec vous. Nous sommes deux à nous languir donc, la situation est tendue. Pour l’heure je canalise cette nouvelle folie que vous avez su me donner en m’occupant l’esprit avec ce qui m’occupe le mieux dans la vie Limoges. Vous pouvez en être jaloux finalement puisque me voilà aussi jalouse de l’Auvergne et également de la Touraine et même des dames Blanches. Vous avez gagné le gros lot ou les grelots que vous trouverez joint à cette missive (souvenir de moi !).
    J’ai l’impression que nous nous sommes quittés depuis une éternité. Je suis votre chanvre c’est jolie de créer une nouvelle dépendance, vous me causez exactement le même effet que l’opium vous, hallucinant et exaltant. Rien ne peut gâcher cette bonne humeur, c’est honteux la niaiserie mais finalement ça a quelque chose de bon. Quant à la nostalgie bienvenue au club. Ceci-dit, le manque provoque quelques autres sensations toutes aussi délirantes et inspire bien des choses. Je refuse de penser au goût de vos lèvres namého je dois rester un peu sur terre. Cesser de prendre mon envole dès que je pense à vous. On me fait remarquer que je rayonne et que je suis un peu trop distraite par moment. M’arrive aussi de chanter oui :

    "
    On a tous quelque chose en nous de Tennessee
    Cette volonté de prolonger la nuit
    Ce désir fou de vivre une autre vie
    Ce rêve en nous avec ses mots à lui..."***

    Je crois que je suis cardiaquement foutue , quant à ma raison vous me l’avez embarqué avec vous loin, loin.
    Que de sagesse dans vos quêtes Erandil, le « don de soi » ne l’avez-vous pas assez prouvé que vous le faites à chaque occasion ? J’approuve votre volonté d’aider ces habitantes d’auvergne qui épargne la castagne à la vilaine noblesse de France, surtout à ces pleutres ingrats dont je fais partie (mais ce n’est pas ma faute hein, dans le package noblesse y’a noté noble d’épée, mais on n’offre pas le courage et la force militaire avec le fief !). Ceci-dit, je suis rassurée que bien que je sois incorrigible et que j’ai encore pas mal de savoir-vivre noblement à acquérir, je fais partie de vos nombreuses quêtes et ça c’est un honneur. Oh et quel honneur ! Parmi les gueux vous êtes sans doute celui qui a le plus de noblesse de cœur, n’est-ce pas complémentaire ? C’est aussi pour cela que je vous veux. Aussi le don de soi je prendrai note de cela et je ferai don de moi à vous, sans trop de négociations, même si ça me brule les lèvres puis titiller la plume quand je pense au Loup, la peur m’envahi et l’envie de trouver des solutions pour y échapper me vient. Du coup je tenterai encore et encore d’y échapper en proposant des idées farfelues. Vous connaissant vous trouverez toujours des stratégies pour contourner mes phobies. Soyez heureux je suis plutôt magnanime avec vous et je ne crierai pas « oh pervers !!! », vous avez la chance d’être ajouté à ma liste de lubie ce qui me rend plus malléable.

    Ne soyez pas trop vilain en Touraine et tâchez de ne pas y être retenu en captivité par une tourangelle aussi machiavélique que je peux l’être. Je suis persuadée de ne pas être à la seule à vouloir à tout prix vous avoir. Remarquez que j’ai bien pris note de votre volonté de rester enraciné à l’Auvergne, tout comme vous avez accepté que je vous fasse quelques infidélités avec le Limousin.

    Prenez soins de vous mon Tennessee et ne vous éternisez pas sur les chemins, mon inquiétude en serait que trop importante.
    Le verbe vouloir conjuguer pour vous et conjuguer par vous est tout simplement une providence.
    Vivement que vous retrouvez votre quête, à défaut elle viendra à vous.

    Votre promise atteinte de mièvrerie aggravée.

    *Quelque chose de Tennessee - Johnny Hallyday


_________________


Rosachou
Citation:
A ma grosse future vassale d'amour,
De moi, popotin à pattes.

Très chère Eldearde,

Hélas ! Nous avons quitté le Limousin pour nous embourber dans ce marais désespérément vide et emmerdant qu'est le Périgord-Angoumois (qui n'est pas une zone marécageuse, je voulais juste induire ces histoires de vase qu'on remue quand on marche dedans). Là-bas ils s'engueulent uniquement par crieur public interposé, plutôt que de venir se mettre sur la gueule en taverne ; c'est marrant la première fois qu'on entend les messages (du genre "Shame est un sodomite") mais à la longue ça devient carrément lassant, d'autant que ces animaux-là ne s'arrêtent même pas la nuit, alors entre Jeanne qui chouine et le tsointsoin dehors j'aime autant vous dire que mon humeur de ces derniers jours s'en ressent légèrement vu le manque de sommeil.
En tout cas merci pour la bouteille de vin, je me ferai un devoir de la siffler en regrettant amèrement nos soirées limougeaudes à défaut des chansons et conneries grivoises de mon cher suzerain qui est trop occupé à planifier son attaque des brigands qui campent sur je-ne-sais quel nœud pour venir distraire sa bien aimée vassale.

En plus comme je m'ennuie je me gave de foie gras, ce qui est très mal, je vais finir par devenir aussi replète que ma chère fille. Qui n'a pas dégonflé, loin de là, je crois que bientôt on pourra s'en servir de boule pour jouer aux quilles. Cela dit, je retiens votre idée, les bourrelets de ses cuisses feront de parfaites cachettes pour mes écus en cas de brigandage, et lorsque nous serons en étape je pourrai m'en servir pour y planquer un jambon ou deux ! Hormis mes méchantes plaisanteries (je ris seule en les écrivant, mais je sais que June me gronderait sans doute !) je peux vous dire qu'elle se porte comme un charme et se prend même à présent à éclater de rire, pour des raisons qui me sont parfois tout à fait sibyllines, mais cela reste le plus beau son de la terre. Et le médecin m'a dit de ne pas m'inquiéter de son poids avant son sevrage, donc pour l'instant je me contente d'attendre.

J'espère que vous vous portez bien et que le petit Jean-Eudes ne tardera pas à montrer son adorable bouille. Je vous ai parlé de le fiancer à Jeanne, ou pas encore ? Si non, songez-y ! Ce serait une glorieuse alliance je crois. Pour que le temps ne soit pas trop long, je vous envoie un cahier de mots croisés.

La bise !
Et que le Très-Haut vous garde, surtout lors de l'enfantement, tout ça.

Rosalinde.
Vera_von_Bretzel, incarné par Enotina
Citation:
A toi, Gueldnard mon ami, mon frère, mon amour de bestiau
Auprès de toi je me sens bien, c'est si beau !
Lorsque ton souffle ardent se libère de tes naseaux,
Je sens de doux frissons sur le cuir de ma peau

Alors je t'en supplie, promets moi de ne pas prendre la fuite
Cette passion est trop intense pour que l'on s'en défausse
A jamais et pour toujours, appelle moi Marguerite
A jamais et pour toujours, tu seras mon Astérios

Bientôt nous allons changer de vie et quitter l'étable
Pour retrouver le confort des jardins du château
Rends toi compte alors comme il serait agréable
De pouvoir y élever paisiblement nos futurs petits veaux

Fais-moi plaisir, ne me fais pas encore ruminer
Laisse tomber ces sottes génisses qui te tournent autour
Elles ne sont bonnes à rien d'autre qu'agiter leurs mamelles dans un concours
On mérite quand même bien mieux qu'un champ de bouses pour brouter

Viens avec moi, je te promets vastes prairies de verts paturages
Pour passer l'hiver, des greniers comtaux pleins à craquer de tendres fourrages
Une limousine pure race, n'est-ce pas ce dont rêve un taureau sauvage ?
Il faut reconnaître que Papy Meuhrice n'est pas un novice question élevage

Avec l'amour vache, l'amour est dans le pré
Et quel meilleur endroit que le Limousin pour deux bovins amourachés ?
Certains diront que je suis folle mais ce sont eux les fous
Parce-que c'est toi que je t'aime, vachement beaucoup


Ta Véra


Message posté sans l'accord de JD Vera. qui j'espère ne m'en voudra pas trop pour ça...
Rappel du défi : Cap ou pas cap d'écrire une déclaration d'amour enflammée/obsessionnelle, intégrant le champ lexical bovin (vache, bovin, laitière, pie, traite etc...) à la personne de ton choix et signer du nom du maire en place ? Ce qui implique de ne pas déclarer sa flamme au-dit maire
Victoire_

Il était grand temps de prendre sa plume pour écrire à une certaine personne, à demi mots, le courrier est écrit, il sait, il comprendra sans aucun doute.


Citation:

A vous, N.

Ces quelques lignes pour vous dire que vous savez qui se porte à merveille.
Celui-ci heureux comme un pape vit dans le bonheur grâce aux soins qui lui sont apportés ainsi que les objets qui sont près de lui, dont un en particulier, que nul ne peut lui ôter, vous vous en doutez.

Mon époux se joint à moi pour confirmer la promesse que je vous ai faite.
Un courrier de votre part, et ce, régulièrement serait des plus apprécié courrier dont lecture lui en serait faite aussitôt.

Que le Très Haut vous garde, vous et votre vous savez qui.

V.

_________________
Vera.
    [D'avoir retrouvé une plume et une partie de sa raison.]




      D'un Piotr qui me tend une plume, il l'agite dans tous les sens, c'était la cinquantième que je boudais.

      - Comtesse peu importe l'origine de la plume, ce qui est important c'est le contenu de votre torchon.
      - HAN NON et en plus j'ai perdu mon ENCRE. Puis ce n'est pas un TORCHON.
      - ...
      -Piotr je veux LA MIENNE.

      - Vous l'avez usée.
      - hein?C'est FAUX. On me l'a volée.
      - Pur mensonge. Vous savez très bien que quand vous devenez chasseuse de tête vous abusez de la plume à défaut de prune.
      - humpf oui bon ... une belle plume ? Quelque chose de solide quoi qui supporte mes angoisses et qui m'aide à exprimer la totalité de mes sentiments, des plus fous aux plus sains...
      - sains ?.... Par ce que vous en avez des sains .....
      - T'avais pas dit que tu préfères les hommes toi? T'es assez pédéraste pour ne pas voir que j'en ai des seins! C'est beau.
      -Quel esprit tordu.... dans un corps si innocent...
      - Hinhin. Il ne fallait pas remettre en doute mon côté sain j'veux bien être tordue avec toi, mais tu ne veux pas c'est le paradoxe.


      Plume qui fait trempette sur le pot d'encre d'origine non certifiée et qui s'en va épouser le vélin encore vierge. A chaque ponctuation un soupire, à chaque pensée un sourire.

      Absurde ce sentiment nourrit par d'étranges pensées.


      -L'amour vous va si bien Véra.
      - Humpf ! Je ne suis pas amoureuse. Tu ferai mieux de me laisser s'il te plait, merci pour la plume.
      - Qu'elle est mignonne avec ses pommettes rouges et dire que la prune n'y est pour rien à ce phénomène naturel chez vous....


      Il l'aura cherché une poulaine qui voltige dans la pièce et qui s'échoue au pied du Blondin qui se bidonne. Ne dit-on pas que la vérité blesse? Mon état aura le don d'en faire rire plus d'un.



      - Je ne rougis PAS! C'est la colère ça!






    Citation:
    A Vera, Promise qui se languit dans une mairie,
    Par Erandil, Promis bientôt en voyage,

    Salutation, "Voeux" (à défaut d'amour) et Paix.

    Le départ est imminent, enfin je crois. J'ai une trouille incroyable qu'ils me laissent tous sur la touche, ça s'organise toussa toussa, mais apparemment ça se passe beaucoup en chambre des nobles, dur est la vie de roture m'enfin, advienne que pourra !
    Partir est finalement la meilleur chose à faire histoire de se mettre en retrait, vu le mandat de merde qu'on va se taper, les envies de meurtres risquent de se faire de plus en plus courant en BA.

    Mais revenons au meilleur, parlons de vous ! De nous.

    Vous êtes rayonnante c'est un fait, mais faites attention à ne pas trop concurrencer le soleil ou beaucoup d'autres vous convoiteront et à cela je m'y refuse, je préfère que vous ne brillez que pour moi dans ces cas là, tel mon paradis sur terre.
    Quant à votre raison, je crains que vous aillez trop tendance à la perdre, ce qui nous fait un autre point commun.

    Ne me voyez pas comme un exemple, je le fais car je l'estime normal ni plus ni moins, faut-il vraiment un prétexte pour aider des amies dans le besoin ? Il faudrait être absent de toute sincérité pour en arriver à de si vil pensée, à cela je suis sur que vous êtes d'accord.

    Je ne serais pas vilain en Touraine, ce n'est pas dans les intérêts de ma province, sauf si le besoin s'en ressent.
    Quant à votre mise en garde bienvenue, elle est écouté mais soyez rassuré. Il manque quelque chose à la Touraine pour qu'elle me pousse à rester sur une longue durée.
    Ce manque, c'est "Vous" et le BA, ils ont perdu d'avance.

    Quant à vous, prenez soin de votre santé, surtout mentale (qui fout le camp) ! N'en faites pas trop et sachez appréciez les pauses, la sobriété ne vous sera malheureusement d'aucun secours, alors prenez garde.

    Enfin, je prends note de votre don de vous et de vos mises en gardes. Je suis encore une fois navrée de vous dire qu'il n'existe qu'un seul moyen pour consommer un mariage et établir une descendance, vous n'y échapperez pas...
    Je sais à quel point c'est un sujet auquel vous n'êtes pas à l'aise et nous prendrons tout le temps nécessaire.
    Après tout, dès que les vœux seront prononcés, nous aurons toute la vie devant nous, pour nous conjuguer.

    Puissiez vous rayonner encore et toujours, vous qui occupez l'esprit d'un homme troublé.

    Erandil.





    Citation:

    D’une Colombe sans ailes,
    Promise à un Fabuleux destin le votre, le notre !

    Bonjour mon Promis,


    Vous avez la trouille de rester en Auvergne quand j’ai curieusement la trouille de vous voir bouger. C’est tout à fait extraordinaire comme nouvelle angoisse. J’espère que vous avez pu bouger tout de même. Je ne veux pas que vous vous souillez de sang. Vos soudaines envies meurtrières me font carrément peur.

    Toutes les cartes sont jouées aux tables de ces vilaines têtes couronnées qui rappellent à quel point votre vœux de rester Humble est une erreur non ? Avouez que la curiosité vous titille ? Que votre orgueil se sent touché par votre humble attitude? Vous avez des envies de meurtre vous ? Mon futur époux que je dessine à l’encre blanche, magnifique, illuminé, avec une auréole dorée , inoffensif oui on se plaint qu’il n’y ait pas assez d’or, mais je trouve toujours moyen d’en avoir. Erandil je n’en peux plus de vous dessiner partout , l’or je trouve que ça colore bien vos tifs, je suis malade vous l’aurez compris. Malade de Vous.

    Si cela peut vous rassurer, mes folies (je n’en collectionne pas qu’une hélas) me servent d’ombre, l’obscurité qui met en cage mon rayonnement, qui n’attire que les Perchés comme vous, et vous êtes le seul pour qui je veux briller là.. A force de me flatter, savez vous que je vais perdre le sens du terme modestie ? Je vais bientôt réclamer une chanson du genre « quelles sont jolies les filles de ce pays » par ce que je ne suis pas de votre Auvergne et je serai courroucée de vous entendre flatter une auvergnate en disant « mon pays ». La jalousie est un des symptômes d’une de mes folies dont vous êtes devenu mon alimentation de base. Je souris béatement au moment où je rédige cette lettre et quelques soupires niais s’échappent de ma bouche, c’est contrariant de ne plus être maîtresse de mes sentiments encore moins de mes mimiques. Vous avez réussi à me voler cela, vous marquez encore un point.

    Pour tuer le temps tout comme vous vous essayez à le faire, je m’amuse à me trouver quelques défis à tenir, en rayant d’entrée les concours de beuverie. J’avoue que le comté du Limousin et de la Marche est assez réceptif et que j’ai rarement l’envie de trucider du monde contrairement à vous, mon Montagnard sauvage, je prends un malin plaisir de retrouver le goût de m’investir toujours un peu plus. Un peu comme si je m’évertue à oublier même si c’est plus que difficile combien vous me manquez..

    Je vous veux fêlé mais pas complètement troublé si non je pourrais m’éteindre.

    Si je conjugue le verbe enflammer ça risque d’être mal interprété hein ?
    J’ai besoin de vous pour « rayonner ». Voilà. C’est plus simple.

    A tout vite et racontez moi vos bobos, vos pensées, vos coups de gueule, vos coups de cœur, vous savez qu’avec vous, tous les échanges sont un régals pour ma défense je ne pense pas qu’au baiser humpf. J’y pense tout de même j’avoue : je suis coupable !


    Véra.

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