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[RP] Relais Courrier

Vera.
    [ Blessure à panser et vengeance à penser.]


    Deux jours avant , une altercation avec un chat errant roux qui a valu une belle plaie à l'avant bras. Pas habituée à me prendre le chou physiquement, je me retrouve rapidement à maudire la violence et mon incapacité à savoir foutre des gnons pour avoir la paix. Le monde n'était pas peuplé que de pacifiste, et la faiblesse des uns faisaient malheureusement la force d'autre. Aussi, j'avais pleuré au près de Victoire lui montrant les griffes du Sans Nom , puis j'ai profité de la visite de Nath , pour en rajouter une couche. Je n'ai pas le temps de faire campagne à la cour miraculeuse parisienne , je pensais donc aux balafrés de mon répertoire.

    Tout en comptant sur le soutien du Cupide barbu : Nath.


    Citation:

    Maleus!

    Je me répète : mais c'est quoi ce bin's ?

    Sincèrement, c'est plus un synode à Toulouse c'est une conférence druidique en Bretagne, un séminaire de curetons à Rome, vous n'êtes pas à Toulouse là?

    Ce n'est pas croyable.

    Le temps est long par chez vous. Si l'assemblée est susceptible de ne pas remarquer votre absence , sauvez vous et rentrez donc au bercail vous et votre smala.

    Souvenez-vous, je ne suis pas immortelle comme tout être humain, ma flamme est rallumée pour les histoires politiques, j'aspire à vous faire comte dans les 4 mois qui suivent au-delà je risque de ne plus pouvoir m'investir, j'ai d'autres projets.

    Revenez que je travaille votre popularité namého.

    Si non à votre retour Eleanor sera promise à un romain!

    Amen.

    Qu'Il vous protège et vous guide vers Limoges.

    V.



    Citation:
    Nizam !

    Vous êtes oùùùùùùùùùù????

    Tout fout le camp, vous vous êtes carapaté bien vite.
    C'est TOUJOURS quand vous êtes parti qu'il m'arrive des ennuis.
    J'ai un problème. Vous êtes le seul à pouvoir le résoudre je crois.
    Je ne sais pas comment, ni pourquoi je me suis faite un ennemi.
    Il est moche, grossier, roux, sale et je le soupçonne d'être un pédé refoulé.
    Il agresse les bonnes femmes, les plus innocentes sans défense genre : moi.
    Cette bestiole a réussi à me lacérer le bras.
    Scandaleux. Je n'ai jamais eu de cicatrices avant ça!
    J'aimerai beaucoup que vous lui offrez un ravalement de façade( je répète il est trop laid quoi), je lui ai également promis pour la forme que je ferai en sorte de lui faire faire un second orifice anal. C'est très sale mais avec une bonne arbalète et un bon carreau je suis persuadée que vous ne pourrez pas le louper.


    Puis-je compter sur vous ?
    Ivresse et mon indefectible amitié qui vaut bien le coût de ce genre de mission.

    A très vite.

    V.
    Comtesse en détresse si.


_________________




Bess.scte.merveille
Citation:
Chère Petronille,

Si tu as des inquiétudes à mon sujet, sois rassurée. Selon toute vraisemblance je suis effectivement celle que l'on dit, même si pour l'heure je n'en ai aucune souvenance. Dans l'histoire j'hérite d'un cousin qui pffft à tout va et grommelle à qui mieux mieux (pas la peine de sourire, et non je ne grogne ni ne grommelle, ce sont des on-dit éhontés), de son épouse (que nous avons rencontré) complètement folle, qui me parle de douves et d'engins de torture avec lesquels elle adore jouer (je te rassure, je n'ai pas l'intention d'aller jouer avec elle), d'un mari que je n'ai pas encore pu rencontrer puisqu'il semble qu'il soit sur les routes, sans doute pour la couronne à ce qu'on m'en a dit. Je fais des recherches pour savoir où il se trouve et lui envoyer missive.

Je te garde le meilleur pour la fin... je suis maman, une ribambelle, un de moi mais pas de mon époux, d'autres de mon époux mais pas de moi, et même un à nous. Je n'ai pas encore tous les tenants et les aboutissants. J'avoue être un peu perdue, il y a tant d'information d'un seul coup.

Ce serait trop long à te raconter, d'autant que je ne sais pas encore tout. Bref, je vais bien, je vais loger encore quelques jours chez à Lastours, avant de rejoindre le lieu de vie familial. Je t'écrirai plus longuement quand je serais arrivée là bas, et que j'aurais fait pleinement connaissance avec Ma famille.

A trés vite
Avec toute mon amitié et toute ma reconnaissance pour ce que vous avez toutes fait pour moi.

A jamais votre dévouée
Adel/Bess

PS : dite à Soeur Antonine que son pâté me manque, je ferais envoyer du gibier et de la prune, il parait que ma réserve personnelle est de qualité.

_________________
Vera.

    - Ouaaaaaaaaaaais j'ai retrouvé ma PLUME!


    Entre plusieurs transactions et quelques épluchages de rapports à la mairie de Limoges.

    Citation:
    Vera,

    Je vois que notre amusante idée n'a pas quittée votre caboche et nous en reparlerons plus sérieusement une fois que je serais rentré à Limoges. Cela vous rassurera peut-être de savoir que la fin du synode n'est qu'une question de temps. Il ne reste plus que deux sujets en un à traiter, je pense que cela ne grappillera pas trop de temps en plus.

    Pour le moment, donc, il me faut souffrir Toulouse encore un peu.

    J'ose espérer que vous vous portez bien, du moins à votre manière et je vous dis donc à bientôt.

    Maleus.

    Ps : Quitte à faire de la petite la promise d'un papiste, mieux vaut bien choisir qui. Mais vu son très jeune âge, il reste bien du temps pour y réfléchir. Eh puis je suppose que Thaïs aimerait avoir son mot à dire là dessus elle aussi.



    Citation:
    Maleus,

    Décidément vous en devenez presque contrariant.
    Aucune menace ne marche.
    Je tente l'autre carte. En plus c'est vrai les élections arrivent. Mouhahaha.

    Pour les questions de mariage de votre fille, ce qui est drôle c'est que Thaïs dit exactement la même chose quand j'aborde le sujet, "il faut voir avec son père, il a son mot à dire". Si ce n'est pas de la synchronisation, de la paix du ménage, je ne m'appelle pas Véra.

    Pour information vous étiez le tout dernier fraudeur fiscal, et ça me gênait dans mes rapports.

    Vous me devez donc la modique somme de 2000 écus (avec les intérêts ça monte vite).


    Je peux la réduire à "néant" si vous vous aboulez fissa!

    Que le Très Haut vous veille.

    Les petits reçus municipaux (note de frais version renaissance).
    Événements récents :
    24/05/1464 10:13 : vera. a fait un don de 20 écu(s) à la ville de Limoges.
    24/05/1464 10:13 : Vous avez donné 20 écu(s) à la ville de Limoges.
    24/05/1464 10:13 : Vous avez supprimé les dettes de Maleus envers le village. Les élections approchent ?* commentaire du commis*


    PS : devinez comment que je me porte ? Hinhin.

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Aldaaregonde
Arégonde a écrit:
Boadice,


Nous nous connaissons peu pour ne pas dire pas du tout mais il me semblait important de prendre la plume pour vous dire combien je suis touchée par votre malheur. Comment ne pas comprendre le mal qui vous habite ? Vous qui vivez ce que j'ai vécu moi même il y a des années. La perte d'un époux, surtout quand il est aimé, est une telle souffrance. Notre monde se brise, nos repères disparaissent et nous sommes plongées alors dans une monde parallèle, il y a les autres et leur vie et nous et notre tristesse. Vous voilà, telle la fleur d'un nénuphar, seule, debout à devoir vous battre pour garder une raison à votre souffle. Je sais combien il peut être tentant de sombrer dans le néant pour ne plus ressentir le désespoir qui nous ceint. Je sais combien, ayant perdu le goût du plaisir, on peut se dire que nous n'avons plus la force et plus l'envie d'apporter quoique se soit à ce monde. Je vous en conjure, ne faites pas l'erreur que j'ai commise ne vous coupez pas, ne vous retirez pas de ce monde, pensez à tout ceux qui vous entourent encore et vous aiment. Ne vous perdez pas ! Pensez que la vie peut nous donner bien des tourments mais qu'elle est aussi source de projets, d'inattendu, d'espoir, de renouveau. La peine ne s'éteint pas, c'est faux, sur ce point je ne mentirai pas, mais nous apprenons à la dominer au fur et à mesure et même si elle ne doit pas devenir notre amie elle nous apprend à nous surpasser. Elle nous apprend que les souvenirs peuvent prendre ce goût nostalgique sans nous rendre malheureuse, qu'ils peuvent nous faire sourire et nous émerveiller encore. Vous étiez sa Reine, j'en suis certaine, il sera à jamais votre précieux trilobite, celui qui marque à toujours votre être, gravé à jamais dans vos souvenir, laissant son empreinte sur votre vie.
Soyez malheureuse le temps qu'il faudra, hurler et pleurer tant qu'il le faudra, mordez si la peine vous submerge mais restez la digne femme qu'il a aimée et survivez jusqu'à votre renaissance qui viendra sans que vous vous y attendiez. Attention je ne vous dis pas de vous jeter sur le premier Zigoto venu pour oublier votre peine, j'ai là aussi tenté l'expérience et elle a été plus douloureuse qu'heureuse. Je vous demande juste de croire que tout peut arriver et que parfois le meilleur est à venir.



Soyez assurée de toute ma compassion.




Alda Arégonde d'Ysengrin.





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Vous voulez tout savoir ?
Le messager de Fanette., incarné par Vera.
Au jeune garçon de courir après le blondin qu'on surnomme Sigibert.
Citation:

Le bon jour Sigebert.

J'espère que ce courrier vous trouvera à Limoges où je le fais parvenir, pour répondre au précédent que j'ai reçu de vous.

Oldtimer, je m'en souviens, n'est ce pas cet homme, de l'âge de mon parrain et natif de Vendôme, tout comme moi ? Comment se fait-il que vous n'ayez pas vu Marie Ange, elle n'est pas venue vous accueillir ? Lui avez-vous vous fait parvenir une missive pour la prévenir de votre arrivée.
J'avoue que, depuis son départ, je n'ai eu plus aucune nouvelle d'elle. Je lui ai écrit pourtant, une fois, et j'ai demandé au sieur Dondarrion de lui faire don de mon prix pour les contes. Croyez-vous qu'elle nous ait rayé de sa mémoire comme elle l'a fait avec messire Christian ? Si c'était le cas, je serai très déçue. Surtout après les gentilles paroles qu'elle a eu ... Voilà bien pourquoi les mots me font peur, je trouve que tant de gens les prononcent à la légère.

Quand vous serez en ville, transmettez mes amitiés aux dames Victoire, Véra et Boadicé. Faites attention à vous.


Mais, vous m'attendrez, c'est bien cela que vous m'avez écrit ? Non, non, je ne vous demande pas autant. Vous m'avez dit ... vivre ... ailleurs, plutôt que rester avec moi et ne pas vivre... Il vous faut vivre alors. Vous savez, je repars ce soir pour Nîmes. Ensuite, nous suivrons une fois de plus Eléo pour aller en Helvétie ... peut-être en Anjou également, je voudrais tant connaître cette fameuse Andaine que j'ai cherché en vain quatre ans durant. Puis m'arrêter à Laval. C'est mon oncle qui voulait que le voyage commence par là. Eléo a dit, "tout est possible" mais Gildas lui, je crois qu'il n'y tient guère ... Je ne sais donc pas où mènera notre route, mais je pense qu'elle risque d'être longue.

A Montpellier, beaucoup de gens m'ont parlé de vous. Dame Lemardine, Tagadah, même Dereeck, le bon ami de Dame Léa, m'a demandé ce que j'avais fait de vous. J'avoue que ce fut là l'occasion de me rappeler de doux souvenirs. Votre prévenance me manque Sigebert, mais je ne veux rien vous promettre, pas encore ... Je ne sais si je le ferai ... un jour .. peut-être ou pas. Vous savez, hier soir, j'ai discuté avec un ami proche de Léa. J'avoue que nous nous sommes un peu épanchés. Il m'a raconté ses déboires amoureux, et tout ce qu'il a dit a fait écho en moi. Je ne veux pas me presser, j'accorde trop d'importance aux mots pour ne pouvoir les prononcer que si j'ai la certitude qu'ils sont le reflet de mon cœur. Mais chaque jour, je me pose la question, comment puis-je le savoir ?
Ce sieur Sanadah fait route vers Bordeaux, mais il n'est pas sûr une fois à destination de rester là bas. Je lui ai conseillé d'aller voir Blaye, son village qui s'étant sur la colline, au dessus de l'estey de la Gironde, et d'aller vérifier si, sur les terres de l'ancien seigneur et troubadour, dans les pierres de son château, il restaient encore un peu de sa magie, où si elle s'était évanouie en même temps que ses cansouns d'amour.

Je pense souvent à cet endroit où nous devions allés, et j'en suis déjà nostalgique.

Prenez soin de vous Sigebert,
et surtout, vivez, croquer la vie à pleine dents ... Profitez, vous n'êtes pas parti pour vous laisser emprisonner dans un souvenir...

Un jour, peut-être

Fanette
Sigebert_
Les pigeons voyages, les souvenirs ce tasse.

Citation:
Bonjour Fanette,


Vôtres courrier mais parvenue.. et je fût surpris sur certaines choses..

Concernant oldimer ces bien lui, pour Marie Ange non je ne lui avez pas écrit..
Mais dans les villages je n'y passe juste.. car nous avons eu un endroit commun qu'on souhaitez voire.. et ces bien la que je compte vous attendre.., ce n'est pas mes sentiments qui déraille.. ces vous qui êtes perdue je le comprend bien..même si attendre et douloureux..
Pour cette même raison que vous m'avez comter une histoire d'un homme et une femme qui ont attendue deux année.. avant de ce revoir.. , deux année ces bien long.. mais j'attendrai une troisième année.. si vous n'êtes toujours pas décidé.. Vous m'avez dit aussi que ma présence vous troublez.. encore une raison de partir pour laisser vôtre coeur neutre.. a vos choix..

Je vie pour survivre au chagrin que je m'impose.., rester isolée pour ne pas faire des bêtises, pour rester le limougeaud qui vous as escortez..,celui qui vous a fait rire.. sans compter nos soirées a regarder les étoiles, a marcher dans les bois et verger.. ces moment la que je veut retrouver..et ces moment la avec vous..

Je suis sûre que nos chemin ce croiserons..mais j'espères que ça seras pour s'embrasser encore une fois.. et non pour s'éloigner a nouveaux..

Je le maintiens.Je sais ce que je veut..

ces v...


* il laisse une signature.. et donne le plit au messager pour qu'il reparte vers nîmes.*
_________________
Vera.


    Citation:
    A ma chère Enjoy, Joie, Joie, de vous savoir en vie,

    Par ce que le Enjoy ze silence franchement c'est ennuyeux.

    Mon délais de réponse est vachement indécent. Que dire, que d'évènements ont eu lieu pendant votre disparition angevine. J'ai bien vu que Calyce Fêlée est arrivée entière et seule sans vous ! Franchement en tant que Chevalier vous êtes un peu nul là, je démissionne de l'envie d'être votre écuyère du coup.

    Je décède un peu en ce moment du côté de Rochechouart, j'ai quelques soucis d'ordre comtal, vous avez peut-être remarqué que j'ai remis le destin en jeu, je voulais voir si mon fessier tenait toujours sur le trône ça marche. En revanche côté mental ça ne tient pas vraiment.

    Je vous félicite. Je vous félicite par ce que vous êtes devenue ENFIN limougeaude, je vous jure sur la tête de Papy Maurice qui peine à décéder lui (il me tient la grappe j'en ai raz la casquette!) que je vous ferai une fête Enjoy.

    Juste pour le plaisir de vous accueillir gaiement par ce que vous adorez la joie de vivre, la folie aussi. Comment cela je me trompe de personne ? Si, si je cause bien à vous.

    Vous n'avez pas été détroussée par ce que la Scoumoune est à moi, elle ne me quitte pas.

    J'aimerai bien que vous protégez mes miches Enjoy , et sérieux ne demandez pas trop d'écus, par ce que vu le résultat avec Calyce , je donne pas cher de vos services moi !

    Quoique je peux payer en nature liquide et alcool. Quoi d'autre?


    A très vite !

    Véra qui picole pas.

_________________
Boadice
AU REVOIR LIMOGES



Citation:
De Boadicé Talcy de Morée, Dame de Fay,

A mes amies,

Ses Grandeurs Vera Von Bretzel d’Apéro d’la Boulangerie,
Victoire de Kerry, Comtesse de Brive, Vicomtesse de Crozant, Dame de Lagarde et de Lussat,

A Cylouan, Deal, à Eldearde de Kierkegaard,


Je viens par ces mots vous dire adieu, je quitte enfin Limoges.

Quand j’y suis arrivée, l’accueil n’a pas été ce que l’on attendait avec mon époux Roch de la Benauge et nous avions failli en repartir de suite. Je me souviens d’une illustre tavernière qui nous avait lancé « Dehors, les boulets ! ».

Mais, l’arrivée de notre petite Anne nous avait obligés à rester et nous nous étions installés. Petit à petit, la méfiance des Limougeauds à notre égard s’était effacée et cette même tavernière impossible lui avait écrit une jolie lettre qui m’avait touchée. Comme quoi, on peut se tromper et surtout, j’admire les gens qui le reconnaissent.

A son décès qui m’avait frappée, vous m’avez entourée de votre amitié. Et un autre Limougeaud avait réussi à force de gentillesse et de plaisanterie, à me sortir de mon chagrin. Au fil du temps, nous nous sommes aimés, mariés malgré forces embuches autour de nous. La mort est revenue me le faucher.

J’ai été fière d’être votre Bourgmestre durant deux mandats et aussi votre Juge au Conseil sous Arry de Zolen durant également deux mandats.

Je vous remercie de vos efforts et de l’entêtement de certains à vouloir me faire rester mais trop de malheurs me lient à Limoges. Il me faut partir vers un autre destin mais, soyez certain que vous resterez dans mon cœur ainsi que le Limousin et la Marche.

Que le Très Haut vous Garde,
Restez toujours tels que vous êtes,

Boadicé


_________________
Arry
Citation:
Le Rescapé,

Il paraît que tu serais mourant. C’est fâcheux. Surtout en cette période. Je n’ai guère envie d’aller écouter un cureton déblatérer son lot de conneries devant ta dépouille sous ce soleil brûlant. Bigre, pense donc un brin au confort des autres et évite de céder à la mort trop vite.

Ta femme souhaite que je garde un œil sur toi en son absence. Tes miasmes et toi risquaient donc de m’avoir sur le dos un sacré bout de temps. Je serai bientôt de retour à la Capitale. D’ici là, reste à l’ombre, siffle de la prune et ne t’attire pas de pépins. Je t’emmènerai voir un médecin. Tire la grimace, ronchonne, peste mais non, ce n’est pas négociable.

Mon fils aura déjà une vicomtesse royaliste emmerdante comme marraine, il est hors de question qu’il se coltine en prime un macchabé comme parrain.

Tu m’as manqué, sale gosse.

Arry.
Vera.
    [ La confesse vous avez dit?.]


    Le sujet est de taille puisque la question m'est adressée. Le nouveau cureton de Bourganeuf et vicaire de Limoges en avait de bonnes de questions ou propositions. Les rois ont leur "aumônier" , la reine de la Picole elle a juste besoin d'un fût de bière ou une bouteille de prune pour confesser ses maux. Quoique j'étais plutôt abasourdie en ce moment , les nouvelles étaient soit tristes, soit trop drôle, soit agaçantes.

    Si la Calyce dite Malice avait réussi à me faire éclater de rire au fin fond de mes geôles de Rochechouart, la nouvelle de Guéret avait eu le don de me rendre dépressive. L'Occitane s'était envolée alors qu'enfin on avait une équipe de clercs au complet en Limousin et Marche. C'était quoi ce bin's ?

    La Tourville avait trouvé le moyen de préférer la mort au mariage, elle sentait que j'allais passer à l'acte sous peu. Enfin ma déraison explose et je lance une supplique à ma nouvelle victime qui sera sans doute le "préposé aux affaires spirituels de la maison Von Bretzel" .

    La crise de bipolaire est à son maximum, je me marre comme une cinglée et je chiale à la fois. Si bien que le courrier est rédigé à l'arrache et le vicaire devra déchiffrer les demandes par millier.



    Citation:

    De moi, Véra Von Bretzel, Comtesse du Limousin & de la Marche, Fidèle avant tout,
    A vous, Monseigneur et Vicaire de Limoges!

    Salutations et Spiritualité,

    Un confesseur vous dites ?

    C'est que je suis immaculée de bêtises , je ne fais rien de bien vilain dans la vie si ce n'est de servir mon prochain, d'ailleurs, j'ai commencé un séminaire au près de son éminence Arnaut d'Azayes, d'ailleurs mon premier exercice semble être bien complexe, je dois lui faire une messe entre quatre yeux.

    Je teste donc sa patience puisque la patience est aussi mère des vertus et j'avoue qu'avec mes charges comtales je n'ai pas trouvé le temps de répondre à son interrogation surprise à Bourges. Cela-dit , avant que je ne devienne un jour diaconesse, il me faudra terminer ce cursus théologique et nous serons si Dieu le veut collègues , frères et soeurs devant le Tout Puissant et les fidèles.

    Malheureusement je ne suis pas parfaite si non je serais déesse et c'est un blasphème que de vouloir être idolâtrée .

    Monseigneur, j'ai appris avec très grande peine que notre Sacristine Cyrianna de Tourville , qui siégeait à l'église de Guéret a disparu. J'ai longtemps espéré que ce soit qu'une vilaine rumeur. Hélas, celle-ci m'a été confirmée par notre recteur messire Haigwepa son voisin.

    Aussi j'espére pouvoir associer mes prières aux votre et ceux de nos habitants pour lui faire un hommage digne de ce nom.

    C'était une très grande femme ,une citoyenne parfaite, une fidèle dévouée à sa paroisse et aussi à son comté. Elle était singulière et elle nous manque déjà.

    Puis-je compter sur vous pour lui faire nos adieux comme il se doit , car ce n'est pas une mouche qu'est décédée c'est la grandiose Tourville.

    Je vous remercie d'avance et je me confesserai bientôt entre quelques levées de coude et quelques graffitis sur vélin.

    Que le Très Haut vous veille Monseigneur,

    A bientôt, à Limoges!

    Fait à Rochechouart, le 27 juillet 1464.

    Véra Von Bretzel.

_________________
Enjoy
    *

    Citation:
      Chère Corleone,

      Ce pli vous surprendra peut-être (bien que je n'ai jamais eu une telle prétention), mais j'ai eu vent de vos "exploits". Il paraît que dans le milieu, vous êtes une pointure. C'est exactement ce que je recherche.

      Je suis Daniele. Rien de plus pour le moment. J'ai des origines Italiennes, tout comme vous, mais je saurais bien incapable de tenir une conversation dans cette langue. Je pense que c'est ici notre seul point commun, je suppose. Je ne me suis jamais battu, je ne sais pas manier une arme. Mais j'en ai marre de passer mes journées à trimer dans la mine, ou dans le champs d'un autre.

      Vous l'avez compris, c'est là que vous intervenez. Je désire apprendre un certain nombre de choses, dont je pense, si tout ce que j'ai entendu sur vous est vrai, que vous êtes la personne la plus qualifiée qui soit pour me les enseigner.
      Apprenez-moi à devenir un brigand. A manier une arme, à savoir quand attaquer, à user de ruse pour parvenir à mes fins. Enseignez-moi les ficelles du métier.

      Je suppose facilement qu'une personne comme vous ne fait pas dans la charité, et jusqu'à maintenant, je me suis contenté de vous formuler des demandes. Je ne peux deviner ce que vous voulez en échange, aussi je vous laisse me formuler, dans l'hypothèse où vous acceptiez, les différentes exigences, demandes et conditions sous-tendantes à l'acceptation de mon offre.

      Laissez moi une chance, et je ferai tout mon possible pour que vous ne le regrettiez pas.
      Cordialement,
      Daniele.




    Crépuscule. Sur le champ de bataille du firmament l'Azur s'agenouille péniblement face à la supériorité numérique de l'impitoyable obscurité. Des cohortes de nuages blancs se sont agglutinés, façonnés au gré d'une volonté despotique. Prêts à aller à l'encontre des nébulosités arborant des pavois grisâtres. Hélas vaincus, ils piochèrent sur une palette de couleur carmine les teintes irisées de sang et de plaies béantes. Ainsi vient la nuit ténébreuse broyant d'une poigne féroce les évasions vaines d'un orage. Les gouttes hâtées rejoignent les rangs serrés de la légion s'abattant telles des hallebardes sur les terres vermineuses. Au rythme des assauts prolongés et dévastateurs de l'eau choquant le pavé et de la cire suintante d'une pâle bougie, la Corleone viole la virginité à présent omise d'un vélin en l'égratignant d'une rémige placide.


    Citation:
    Cher Daniele


    Grosse rature.

    Citation:
      A toi,

      Ma plume s'asphyxie en trempant trop longuement dans l'encre rouge que j'use pour l'occasion. Est-ce du sang de vierge ? Humes-tu le parchemin afin d'en vérifier la provenance ? Ces exhalations ne sont-elles point exquises à tes sens ?

      Avec toute l'humilité me caractérisant, un aveu écorche la présente que la franchise gratifiera d'une politesse bien à propos. Tu n'es pas le premier, ni sûrement le dernier, à réclamer ma présence. Céans il est malséant pour mon séant à être reluquer autant. Tous ont été refusés. D'un revers de la main comme on houspille un enfant envahissant. Ils n'étaient pas assez endurcis. Peu peuvent affronter quotidiennement mon âme corrompue, autour de moi se dégage une aura malsaine. Elle arriverait même à faire tresser une corde à des mièvres pour la potence des suicidés. Ainsi suis-je, ainsi je resterai ou empirerai.

      Auras-tu la patience d'endurer ce que tu n'imagines même pas ? Accepteras-tu la formation que je t'inculquerai ? Es-tu le fidèle de la seule religion viable, le Talent ? Si tu dois être un talon d'Achille, une faiblesse, un fardeau et un boulet à une chaîne qui n'en réclame aucune, passe ton chemin. La mine te semblera être paradis face à l'enfer que je puis être.


    ...et l'Enfer rejaillissait en elle. La fameuse étincelle d'antan. La lionne revenait aux affaires, affligée de déceptions et par son propre reflet soudain hâve et faiblard. Son demandeur lui propose l'océan agité des exigences. Sa fille avait été une faiblesse impardonnable, les retrouvailles se mimèrent en jardin funèbre, cimetières des illusions passées. Pourtant une espèce de manque s'instillait dangereusement en son être à l'instar d'une douleur lancinante. Il fallait l'évacuer et se parer de nouveau de son masque d'impassibilité.

    Citation:
      Tu sauras la teneur de l'échange dès lors que j'aurai pu te jauger en face à face. Si tu tiens à écumer, à littéralement en baver, dans mon sillage.
      Rejoins-moi.

      E.C.


    Les lettres souffrent des principes charmeurs, le plus important se situe aux lèvres du post-scriptum.

    Citation:
      P.S : Puisque je ne sais où tu te trouves. Peut être y arriveras-tu en suivant les cris, les larmes et la fumée.



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Gueldnard
Citation:
Vera,

Ton Cureton commence à me les briser à me demander si j'ai été baptisé etc. As tu prévue de me mettre l'inquisition au cul ? Arrête tout de suite tes conneries sinon je vais vraiment être tenté de le foutre au bûcher pour donner du divertissement à toute la ville. A défaut de bûcher, on pourrait lancer des paris pour savoir s'il a le temps d'aller jusqu'à la Vienne en partant de la place du village en brûlant. Je doute très fortement de ses chances mais le regain d'intérêt pour l'église serait loin d'être négligeable.

Je te joins son dernier courrier ainsi que celui que je lui ai transmis en retour pour que tu ais une petite idée.

Gueldnard.

PS : Pour ne pas avoir respecté ta parole de rentré, tu auras un gage. Tant pis pour toi, fallait rentrer avant. Rien ne sert de chouiner, c'est trop tard.
Citation:

Bonjour cher frère,

Même si vous ne partagez pas mon avis, croyez-moi qu'il est bien naturel pour le peuple de regarder vers ceux auxquels il a donné sa confiance aux cours des élections, soit municipales, soit comtales, en tant que l'exemple à suivre. Hélas, dans les archives du diocèse de Limoges je n'ai pas trouvé la trace de votre baptême. Pourriez-vous être si gentil de me dire le mois et l’année de votre baptême pour que je puisse vérifier les registres des sacrements qui se trouvent à Rome, s'il vous plaît?

Que le Très Haut vous protège et illumine votre chemin.

Bien cordialement,
Monseigneur Louis de Saint Germain 

Citation:

Cher Cureton,

  Croyez-moi, les habitants sont plus enclins à regarder la compétence d'une personne plutôt que sa religion. La preuve en est toute faite ...

Gueldnard (Danvile, Crikee) - 05.04.1455 - Bourganeuf - Radeon 

Souhaitez vous autre chose où ses éléments vous suffiront amplement ? 

Eloin aurait pu vous renseigner sur ses archives. 

La bougie et la clarté de la lune suffisent à éclairer mon chemin.

Gueldnard


_________________
Vera.



    Citation:
    Oyez du Trublion, Autoproclamé Saint des Saints,

    Il ne faut pas déconner dès que quelqu'un cause de spiritualité TOUT DE SUITE c'est ma FAUTE bah voyons! Encore "spiritueux" je veux bien mais là .... C'est INJUSTE.

    J'y suis pour rien moi, si la sainte église a décidé de se questionner sur le comment , du pourquoi, ou plutôt du "qui est baptisé du qui ne l'est pas ?".

    Tu fantasmes pour les histoires de crémation, je n'ai jamais eu l'ambition de voir tes miches cramer, le Limousin & la Marche les préfère "chaudes, moelleuses, dorées ...tout ça, tout ça" . Quant à moi, je ne me prononce pas, je te préfère en vie et braillard, Gueulard comme toujours, d'ailleurs c'est ainsi que je reconnais que tu es en bonne santé. L'Inquisition ne te touchera pas.

    Si cela peut te consoler , Zeinar ainsi qu'Angeline ont aussi reçu un courrier de la part de notre nouveau vicaire de Limoges.

    Il a juste cru qu'il était à Orléans notre nouveau représentant de l'EA, un duché où il paraît que pour faire de la politique on doit être baptisé MOUHAHAHAHA la bonne blague. ( Je suis hilare là pour ça que je "mouhahaha ", mais si tu veux je te ferais du HINHIN dès demain je jure ).

    Je te promets ( tu remarqueras que j'ose encore te promettre des choses je suis vraiment moi Véra , celle qui te promets des trucs que je vais faire, que tu verras mais que tu ne sais jamais quand ça sera fait, mais qui vivra verra toc!) donc je te promets que je vais reprendre ma plume ce soir ou demain ( par ce que j'ai un coup dans le nez là, ça se voit un peu beaucoup entre nous , je fête notre délivrance à Victoire et moi, nous sommes libérées mon vieux, on rentre à la maison c'est BON) pour écrire à Frère Louis Germain ( je dois retenir son vrai nom , au pire je le baptiserai Archimède ça lui va bien).


    En revanche, je vais travailler à décuver sérieusement , afin de ne pas le faire paniquer le pauvre. Je risque d'être un peu vache ( purement limousine ) dans l'expression de mes pensées philosophiques , bien que je sois pieuse , j'aime distinguer les affaires politiques des affaires de la foi ....
    Pire je compare ce mélange à ces gens qu'aiment allier politique et affaires de coeur ou de cul enfin tu vois ce que je veux dire ? C'est drôlement sale.

    A tout vite mon cher ami, et je le répète sobrement :

    Je suis INNOCENTE dans cette histoire , sur la tête de Papy Maurice et le chat a tata Hortense ( il a refilé ses puces à Ettore , je lui souhaite la mort) peut-être que je te mens un peu pour la forme. C'est par ce que t'as l'air un peu trop excité et que j'ai peur de recevoir ton courroux , ton fiel noble Saint Junien.

    Pour que cette bafouille soit officielle je la signe d'une goutte de prune!

    Rédigé à Rochechouart pendant l'apéro burp.


    V.

    PS 1: franchement vous (toi et les autres et Limoges) me manquez tellement, tellement, tellement.
    quand je vais rentrer à Limoges je vais m'enfermer des journées et des nuits à la Porcelaine d'Aristote ça prouvera au nouveau Vicaire que nous sommes très pieux !
    PS2: t'évite de te le mettre à dos c'est lui qui va te marier toi et Calyce à moins que je réussisse à finir mon séminaire théologique avant la fin du monde.
    PS3 : Si tu ne me crois pas je risque de méditer à Tulle loin de tout. Mon asile II. En gros je vais décéder pour de vrai.


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Viktoria.novgorod
Elle s'était laissé convaincre d'attendre d'être en meilleur état pour faire le voyage retour. Ses amis avaient eu raison. Seule, elle n'aurait pas fait long feu. Elle avait pris le temps de comprendre ce qui s'était passé.

Alors qu'elle ne devait faire que l'aller retour, la dernière lettre de feue son époux l'avait ceuillit à peine arrivée à Bordeaux. Elle avait noyé son chagrin dans la bonne vinasse de bordeaux, mélangés à bien d'autres alcool. Elle avait pleuré, tant et plus encore... Elle n'avait compté sur personne si ce n'est le petit Tinig. Elle savait bien que le soldat n'était pas apprécié dans sa famille... mes ses pleures, son malheur, sa peine n'avait jamais été que des "pleunicheries".

Elle avait écrit une fois à Arry, pour le lui dire... Maurin le considérait comme une frère. Et, honnêtement, la rousse pensait bien que le seul à vraiment connaitre le soldat, c'était Arry.

Elle revenait, la rousse, dire Adieu à son mari, à son Maurin... A Mioss, l'unique, le seul, le vrai. l'unique amour de sa vie. Elle revenait et peut être qu'elle pourrait avancer... continuer à vivre comme Maurin le lui avait demandé dans sa dernière lettre. Pour l'heure, à l'aproche de limoges, elle prit le temps d'écrit de nouveau à celui qu'elle appelait toujours " Le comte".


Citation:
Salut le comte,

Demain, je serais à Limoges, j'ai mis plus de temps que prévu. Quelques amis ont refusés de me voir partir seule. Et m'ont convaincu de les attendre.

Et puis, je n'ai pas vraiment été en état, c'est vrai.
Je crois que je n'ai jamais autant bu. j'ai voulu noyer mon chagrin... ça n'a pas marché.
J'ai pris une échope, charpentière. ça me calme, ça me canalise.
J'essaie de voir du monde, mais, à une moment ou un autre... j'en reviens à lui. C'est vrai, il me manque, tellement. Nous étions si heureux lors de ce voyage en mer. Tout me semblait possible. Et maintenant, tout manque de saveur.

J'essaie d'avancer, petit à petit. J'essaie de croire à la vie, à l'après Maurin... J'essaie de faire ce qu'il m'a demandé de faire dans son dernier courrier... Mais tout, tout me rappelle lui. Tout me ramène à lui.

J'espère te voir. Elde aussi ... et le petit.
j'ai besoin de parler de lui, encore et encore.

Je l'aime, je l'aimerais. Même si la mort nous a séparé...je l'aime et je sais que personne ne pourra prendre sa place.

j'espère te voir. Tu comptais tellement pour lui. il t'aimait comme un frère.

Viktoria.

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Arry
    Certains aiment à relire lettre plusieurs fois pour s’imprégner des mots et s’assurer de leur véracité. Ce pli reçu, Arry ne le parcourut pourtant des mirettes qu’une seule et unique fois. La rouquine ne faisait que confirmer que Mioss était bel et bien définitivement parti crécher chez les macchabés. Le reste ne revêtait pas la moindre once d’importance.

    Il n’avait guère envie de savoir ce que la veuve ressentait, il ne voulait ni la croiser, ni lui parler, parce qu’une rencontre aurait équivalu à évoquer le défunt et donc à y songer, à s’enliser dans remords et culpabilité, et à accepter la réalité. Or, le Zolen avait toujours eu une fâcheuse tendance à se noyer dans le déni. Et cette fois-ci ne ferait pas exception à la règle.

    Une réponse est néanmoins rédigée, plus par obligation que par conviction. Alors il noircit rapidement un bout de papelard, imaginant à quelque chose près ce que le Mioss aurait pu gribouiller à Eldearde si la vie l’avait lui-même précipitamment quitté. Il aurait sans nul doute été d’un bien meilleur soutien.
    Citation:

    Viktoria,

    Il est rare que plume me fasse défaut mais c’est pourtant le cas aujourd’hui. Je ne sais guère quoi écrire pour apaiser tes maux, guère quoi conter qui ne puisse sembler futile en ces temps où l’esprit ne songe qu’à se rappeler l’être perdu et où le palpitant fait face à de violents tourments.

    Combien de temps comptes-tu résider à Limoges ? J’ai dû m’en absenter mais Kierkegaard s’y trouve et avec elle notre fils. Tu peux t’y rendre si tu en éprouves l’envie ou le besoin. La solitude n’est souvent point remède au deuil et Mioss aurait sans nul doute trouvé réconfort à te savoir bien entourée.

    Nous nous reverrons bientôt. Dans l’attente, si trop sombres idées venaient à s’incruster dans ton ciboulot, imagine-le vautré sur un nuage, l’air hilare, à se fendre d’une tripotée de couillonnades entre quelques rasades de gnôle.

    Arry.
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