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[RP] Relais Courrier

--Albin..
Citation:
De Nous, Albin d'Ar Sparfel, Seigneur de Baillou, Lieutenant Royal du Limousin, Archiviste Politique Royal du Limousin et Chef de Région Nord et du Domaine Royal à la chancellerie du Limousin.

A Vous, Gueldnard,Comte de Saint Junien, Seigneur de Saint Viance et nouvellement élu Comte du Limousin,


Salutations et respects,

Très cher comte, sommes encore bien loin du Limousin mais notre retour ne serait tarder, il reste encore 2 jours de convalescence à Varennes avant de reprendre la route.

Nous tenons tout d'abord à vous félicitez pour votre élection à la tête de notre cher comté et ensuite vous souhaitez bonne chance, courage et protection du Très Haut.

Par ailleurs, le chambellan d'Orleans m'a chargé de vous transmettre ses félicitations.

A mon retour, j'aurais à prendre contact avec Maylyne et Robin Longshanks ayant 121 sacs de maïs 44 sacs de blé pour l'instant à vendre, attendant une récolte de blé pour aujourd'hui et d'ici mon retour j'aurais encore une récolte de maïs. Une partie ira pour les Bourganiauds mais le reste et selon les besoins du comté je le vendrais au comté.

Je profite pour transmettre toutes mes amitiés au conseil nouvellement élu et leur adresser mes félicitations.

Faict à Varennes, le 24 juin de l'an 1461







Citation:
De Nous, Albin d'Ar Sparfel,

A Vous, Victoire des Charmilles


Salutations chère amie,

Je n'ai point oublier de répondre à la précédente missive, je ne savais juste pas quoi trop répondre. Il se trouvait qu'avec Anna, nous nous soyons remis ensemble mais elle m'a finalement définitivement quitté par le doute qui s'emparait de moi, par la mélancolie de la vie qui me gagne.

Si vous me le permettez, pourrions nous plutôt tutoyer que vouvoyer maintenant?

Si oui, par conséquent je te remercie des félicitations que tu m'as envoyé malgré le refus à ce que j'ai un bureau quelque part, je fais avec, je m'en accommode et t'en veux point sachant à quel point le Limousin sait garder ses secrets.

Dans 2 jours je serais sur pied et prépare mon retour dans le Limousin, ayant demandé qu'au lieu de me rendre dans le Maine pour répondre à la levée de ban je donne une compensation financière comme prévu en cas d'indisponibilité vu que je vais devoir faire un petit séjour chez les moines courant juillet.

J'espère que tu vas bien et que tu peux me parler de cet être qui désormais t'es très cher.

Il faudra que je te parle en privé

Je t'envoi mes amitiés les plus sincères à mon retour je passerais à Limoges rendre visite.

Fait à Varennes, le 24 juin 1461





--Sofja_jagellon
Dimanche était le jour de trêve. Au chevet de son aimé, la Vicomtesse profita de ces instants de calme pour écrire à ses amis.

Citation:
A Anthy,
De Sofja Jagellon de Port Kar,

Mon cher Anthy,

Je profite de cet instant de trêve pour te donner de nos nouvelles. Bosk a été sérieusement blessé lors de la première attaque. Il a perdu beaucoup de sang mais les médicastres s'en ont bien occupés. Faut dire qu'ils avaient toute ma pression sur les épaules. A chaque instant hors du champ de bataille, j'étais derrière eux pour les surveillés.

En ce qui me concerne, à croire que mes bonnes étoiles veillent sur moi, aucune égratignures malgré les combats quotidiens. Mais nous en viendrons à bout. Il parait mesme que Namay s'affaiblit, une bonne nouvelle pour nous !

J'espère que le Limousin se porte bien, que les brigands gardent leurs distances. De toute façon avec toi dans le coin, je ne doute pas que tu saches jouer de tes contacts pour t'assurer de la sécurité du Comté. Il est fort dommage que les "dirigeants" ne sachent pas te faire confiance dans ce domaine là.

Et j'imagine que notre cher Comte a eu accès à la couronne Comtale sans faire trop d'effort ! Je m'en veux de n'avoir pas su faire comme lui, rester bien au chaud. Mais une fois de plus, je dois avoir trop de fierté pour m'abaisser à un tel niveau. Et voilà que ceux que j'aime en souffre...

Il me tarde de rentrer afin d'aspirer au calme mais aussi de profiter entièrement des miens.

Je t'embrasse,
Sofja




Citation:
A Albin d'Ar Sparfel,
De Sofja Jagellon de Port Kar,

Mon cher Albin,

Je t'écris depuis le Sud ou je me suis engagée avec Bosk dans la levée de ban. Les combats ont commencé depuis plusieurs jours, Bosk a été blessé sérieusement. Je profite d'une trêve pour t'écrire et prendre des nouvelles du blessé que tu es également. J'espère que tu te remets de tes blessures ?

J'ai eu quelques échanges avec Anna et elle m'a informé de vostre nouvelle rupture. Je ne me permettrai pas de juger qui que ce soit, ou vostre histoire cela ne me regarde pas.

Je veux juste m'assurer que tu arrives à y faire face et également profiter pour te dire que malgré cette rupture, tu es une personne que j'affectionne. Je serai toujours là si tu veux me voir, ma porte reste ouverte.

Je t'embrasse,
Sofja


Anthy
Un peu de temps libre, enfin un moment pour répondre a un courrier.

Citation:
A Sofja Jagellon de Port Kar,
De Anthy

Chére Sofja,

Je suis ravie d'avoir de tes nouvelles depuis ton départ et suis triste d'apprendre pour Bosk mais je suis sure que vous veillez sur lui et que tu n'hésite pas a enguirlander les médicastres quand cela est nécessaire.
Le fait de partir en guerre pour défendre des convictions auxquelles on croit et une chose tout a l'honneur des gens qui y vont.

Concernant le Limousin, disons que nous avons eu de la visite a Guéret mais cela s'est bien passé grâce notamment aux villageois qui se sont montrés présents et sont réactifs.

Ce qui est de nos chers "dirigeants" comme tu dis mais pas de tous, je dirais plutôt le plus "grand" si on puis dire ou alors il faut le mettre au pluriel.
Ca n'est pas un soucis de confiance, disons que pour décorer le placard du Conseil, c'est pas si mal au fond.
Le fait est que ce genre de politique de copinage n'est pas mon fort, dire qu'a la base, le message était pour tous les Limousins qui souhaitaient s'investir.
M'enfin, vois tu Sofja, je crois que nous ne sommes pas dans le même état d'esprit qu'eux. Pendant que certains travaillent, se cassent le dos, d'autres récupèrent les lauriers.

Pour les lauriers, je les leurs laissent, le copinage également, si telle est la politique Limousine....

En attendant, je te souhaite d'en finir avec cette guerre et de revenir auprès des tiens, oui reviens nous en forme.

Amicalement.

Anthy.


Puis il accrocha ce texte a un pigeon et le laissa partir.
Mahelya.
[Les pigeons à l'auvergnate, c'est pas mal non plus...]

Le quatrième mois de grossesse s'entamait pour la Frêle Rouquine est force est de constaté que commençait en même temps les désagrément du à cet état. Évidemment, les nausées étaient presque passées, seules de fortes odeurs, de grandes contrariétés arrivaient désormais à lui faire rendre son petit déjeuner, ce qui était rare. Et ça c'était très bien. Vraiment il n'y avait rien de plaisant ou de drôle à rendre systématiquement le peu que l'on avaler. Donc l'adieu aux Vomissements était le petit bonus de ce quatrième mois. Là, par contre où tout devenait difficile c'est qu'au moindre effort, la Frêle s'essoufflait rapidement. Monter un escalier l'épuisait autant que de parcourir en courant Limoges-Bourganeuf. Un instant de calme avant d'aller se goinfrer au petit déjeuner, Kylian s’affairant à préparer leurs affaires pour le départ de cette nuit, et la Frêle sortit son nécessaire d'écriture afin de répondre à ses amis. Premier vélin de la plus haute importance, maintenant qu'ils étaient de retour.

Citation:
A ma chère Bertille,

Je suis navrée de n'avoir pu t'écrire plus souvent ce ne fut pourtant pas le temps qui nous manqua. Enfin bref, je te raconterai notre aventure plus en détails lorsque nous rentrerons. Parce que oui ! Nous rentrons. Si tout va bien, nous serons dans quelques jours en Limousin, et quelques jours encore avant d'arriver à Limoges. Pourrais-tu s'il te plait préparer notre venue ?

Dresse notre Chambre, avec des couvertures chaudes mais pas rêches, et des draps propres et tièdes, s'il n'y a pas assez de bouillottes, tu n'as qu'à te servir dans le coffre pour en acheter, prends-en aussi pour la chambre des jumeaux, je sais bien que nous sommes en été mais les nuits sont fraîches. Pourrais-tu s'il te plait préparer une chambre aussi avec tout le confort nécessaire, pour un enfant de huit ans. Kylian a pris sous son aile un jeune Écuyer personnel. Il se nomme Bellamy et je sais de source sûre qu'il aime les brioches. Il vivra sous notre toit pendant le temps de son apprentissage, en espérant qu'il s'y plaise.

Nous mangerons en arrivant, je pense que nous inviterons nos compagnons de route à notre table, ainsi nous serons six, plus toi, plus les jumeaux. Si tu pouvais les faire manger et dormir avant notre arrivée, je ne te cache pas que se serait un soulagement. Nous sommes tous éreintés et supporter les caprices de jeunes enfants... Non vraiment, je ne pense pas en avoir la force. Nous irons bien évidemment les embrasser en arrivant.
Un ragout de boeuf, et quelques cailles grillées, accompagnée de quelques purées, pour le repas se serait parfait. Te sens-tu capable de préparer un clafoutis ? Aux cerises. Miam.

Oh ! Juste ciel, je ne t'ai pas demandé le plus important. Les travaux sont-ils finis ? Pitié dis-moi que oui. Rentrer d'un long voyage pour arriver en plein chantier, non merci.

A très bientôt ma chère Bertille.
Affectueusement,
Mahe.

Nous arriverons lorsque la lune décroissante entamera sa troisième nuit de déclin. L’Étoile Polaire aura alors été notre guide, si tu pouvais nous apporter à l'endroit approprié quelques torches nous en serions ravis.


Cire rouge, pour fermer le vélin et un second parchemin vierge arriva devant les yeux de la Rouquine. Kylian qui passait à proximité d'elle lui déposa un tendre baiser dans sa chevelure de flamme. Un fin sourire étira ses purpurines alors qu'elle regardait son Ténébreux qui n'était jamais trop loin et elle lui confia.

- Je vais écrire à Joska, il est morose en ce moment. J'espère que je vais parvenir à le faire rire un peu en lui racontant ma mésaventure de pêche. Hey !!! je t'interdis de rire !

Bien évidemment, les deux jeunes amoureux avaient fini hilares à l'évocation de ce souvenir... Comme s'évertuait à le dire l’Étincelle, tout n'avait pas été négatif en Lyonnais Dauphiné.

Citation:

    A Joska, Gardien des Promesses,
    Meilleur ami d'une Rouquine qui en est très fière elle aussi,
    Sage aux conseils avisés,
    Spécialiste du ramassage à la petite cuillère et tant d'autres choses
    N'est pas fou et j'interdis à quiconque de dire cela de mon Ami

    De Marie-Amélya, ladite Rouquine,
    Celle qui formule les promesses,
    qui écoute les conseils,
    qui se fait ramasser à la petite Cuillère ou à la canne à pêche ...


    Cher Joska,

    Comment as-tu su que j'étais tombée à l'eau ? Je pensais pourtant n'en avoir pas trop écrit dans ma précédente missive pour te le laisser deviner. Me voilà démasquée, ou tu me connais vraiment bien. Mais attends que je te conte l'histoire en entier.

    Un beau matin, quelques rayons de soleil éclairant les herbes hautes du relief Dauphinois, Kylian m'annonça que nous allions pêcher. Tu me connais assez je pense, pour savoir que toute nouvelles expériences, pour moi, commence bien évidemment par une mise parfait. Bon il parait que ma logique n'est pas logique pour tout le monde, personnellement j’estime que c'est nécessaire de mettre sa plus belle robe quand on s'adonne à quelque chose de nouveau. Question de respect. Sauf que là, et Dieu m'en ai témoin, je ne le savais pas. Il est absolument déconseiller de porter jupes ou robes pour pêcher. Là évidemment, je me suis immédiatement dis que la Pêche et moi, ne serons pas amies, mais bien décider à prouver que tout le monde avait tord, j'essayais de grimper dans la petite embarcation. Je ne me loupai pas, la barque s'éloigna de moi alors que j'avais la moitié d'une jambe dedans et l'entrave de la houppelande me fit perdre l'équilibre. Patatras ... Les quatre fers en l'air, dans l'eau. Attends un peu la suite, car oui, l'histoire n'est pas finie, quand je m'emploie à être ridicule, je fais les choses biens et jusqu'au bout.

    Je ne sais pas très bien nager, j'ai donc tout naturellement commencer à paniquer. Kylian a eu peur lui aussi, il est vraiment aux petits soins et très attentionnée. J'ai l'impression d'être une Reyne. Il est immédiatement venu me rejoindre pour m'aider. J'agitais les bras et les jambes dans tous les sens, pour un peu de loin, on aurait pu me prendre pour une baleine échouée sur le bord de la plage. Bref, Mon tendre est donc arrivé à mes cotés en moins de temps qu'il ne me faut pour l'écrire. C'est là, qu'il me fit remarquer alors que je commençait à hurler comme une damnée : "Mais, ma chérie, tu ne vas pas te noyer ... tu as pieds là." J'ose à peine te décrire l'état de mes joues quand, avec son aide et sa douceur, je me relevais enfin constatant qu'il avait absolument raison. Une fois debout, je ne risquais plus rien. Quand j'y repense quand même, quelle honte, pas seulement pour moi, mais pour lui aussi ... J'aimerai tellement être parfaite pour lui, mais tu vois, je fais encore quelques erreurs. Mais au diable la tristesse j'ai choisi de rire de cet incident. Vraiment s'était très drôle et nous nous en amusons tous les deux. C'est cela qui est beau ... Ce voyage nous permet de nous rapprocher plus encore Lui et Moi, si cela était possible. C'est l'homme de ma Vie ! Je le sais.

    Maintenant que tu connais tous les sombres détails de cette anecdote, j'espère que tu auras ris un peu, au moins sourit. Je suis navrée de ne plus être à Limoges, Je sans bien que ton écriture se fait pressée, je suppose que tu as besoin de quelqu'un pour parler. Mais j'ai une nouvelle qui je l'espère va te faire plaisir. Nous rentrons ! A vrai dire, nous sommes déjà sur le chemin du retour. Et crois-moi, mon Ami, je vais m'occuper de toi ! Déjà les saucissons attendent sagement dans mes effets que nous les partagions. J'en ai ramené une sacré quantité, peut-être même ai-je été trop enthousiaste nous étions partis avec quelques trois mâles pour le contenu de mes robes et rubans, nous rentrons avec six, oui j'ai fais quelques folies en vêtements aussi... Mais concernant les gourmandises, ce n'est pas finit !! Nous passons par l'Auvergne pour rentrer. Le Royaume de France pousse au vice de la Gourmandise! Cois-moi ! Toutes les régions que j'ai visité avaient leurs spécialités !! Et bien entendu, toutes ces spécialités sont divines ... Connais-tu le Bourbonnais Auvergne ? Leurs spécialités ? leurs Formages surtout ? ... Le cantal !! Mon Dieu le cantal !! je crois que je ne vais pas pouvoir résister, je vais en ramener une meule peut-être, deux ? je ne sais, le gout est différent en fonction de la durée d'affinage, mais je les aime tous moi ! ... j'emporte aussi dans mes bagages la recette du petit salé aux lentilles. C'est divin, copieux et gras ! Tout ce qu'il me faut ! Enfin tout ce dont j'ai envie quoi et Kylian qui doit supporter la vision de me voir tout manger, dans n'importe quel ordre. Il va bien, fatigué mais bien, je te conterai plus en détail le Lyonnais Dauphiné. Il me dit de te passer le bonjour et espère que tu vas bien.

    Oh !! Chose étonnante, tu ne me croiras sans doute pas, seul mon ventre s'arrondit, je ne change pas beaucoup, pourtant je crois que j'entre dans mon quatrième mois ... Je peux manger ce qu'il me plait ! Enfin ... j'ai quand même constater que je ne rentrais plus dans certaines robes ! Ca s'est moche, j'en ai même pleuré.

    De toute façon je me mets dans des états pas possible pour pas grand chose, et mes soucis ne sont rien comparés aux tiens.
    Je ne sais quoi te dire pour Gade, si ce n'est encore une fois d'avoir confiance en toi et en Heaven. Je sais, c'est facile à dire, pas à faire. Moi la première je n'arrive pas toujours à le mettre en application. Mais j'arrive à me raisonner, je tiens trop à Kylian pour le perdre, aussi je musèle ma jalousie, car oui en vérité je suis terriblement jalouse ... Au passage et même si cela semble toujours compliqué, je suis heureuse que tu l'ais retrouvée, ta Tempête, j'espère qu'elle va bien, que son moral est meilleur également, elle est assez secrète et ne s’épanche pas trop sur elle, mais n'oublie pas qu'elle est fragile même derrière son apparence forte. Enfin, je le ressens comme ça, mais peut-être me trompe-je. Quand à Sloan, de la façon dont tu me décris ses tentatives de rapprochement, j'ai envie de te dire, que tu n'as aucun soucis à te faire. En général, les Femmes préfèrent être traité comme des princesses, même si elles sont capricieuses, plutôt que comme un bout de gras entre deux tranches de pain consommé à la va-vite entre deux visites à la Mine. Ne gâchez pas votre couple pour quelques intrigants, vous vous bouffez là et ce n'est pas sain. Ce sont des épreuves que vous devez surmonter tous les deux, là où c'est plus difficile dans votre cas, c'est que vous devez vous cacher ...

    J'espère qu'un jour, pour l'un comme pour l'autre, vous pourrez crier au monde entier, l'Amour qui vous uni. C'est tout ce que je vous souhaite, parce qu'alors s'ouvrira devant vous de toutes nouvelles possibilités, de toutes nouvelles perspectives. En attendant, Joska, promets-le moi, prends soin de toi et d'Heaven, et ne te laisse pas dépérir. J'arrive bientôt, et nous pourrons alors parler. Tu me manques aussi Joska. Dans ce monde on sous-estime un peu trop souvent, la chance que l'on a d'avoir des amis. Crois-moi, je suis parfaitement consciente de cette chance et il est inimaginable pour moi de te laisser seul affronter ta colère et ta morosité.

    Il me tarde de rentrer. Prend patience mon Ami, nous ne sommes plus très loin.

    Amicalement,
    Mahelya, Ton Amie, la formuleuse de promesses et la dévaliseuse de marché.


_________
en orange, information écrite à l'encre sympathique.
_________________
Un_vendeur
[Le Vendeur = Jean Voiplusvitekemonombre - Postier / Propriétaire du Relais.]

- Ah qu'est-ce qu'on est trop bien, dans son relais postier, chantes le joyeux Jean, chantes le joyeux Jean. Ah qu'est-ce qu'on est trop bien dans son relais postier. Chantes le joyeux Jean parmi tout son courrier. (*)

Notre cher postier s'était quelques peu fait discrets ces dernier temps. En même temps il n'avait aucune raison de se montrer davantage. Ces petites affaires fonctionnaient à merveille, la vie à Limoges était agréable, et aucun incident n'était venu perturber son quotidien réglé comme du papier à musique. Tous les matins c'était la même chose. Jean se levait avant les premier rayons du soleil, prenait un petit déjeuner copieux, à base de pain au céréales avec des riettes et du fromage, le tout agrémenté d'un bon verre de lait tiède parfois s'autorisait-il quelques gouttes de liqueur pour le sucrer légèrement. Puis une fois engloutit son repas, le vieux postier, prenait la direction de son office. Là, il faut l'avouer depuis son installation à Limoges, les choses avaient changé et en mieux, parce que désormais, le Vieux Jean vivait au dessus de sa boutique. Il pouvait ainsi veiller sur ses piafs sans avoir à faire quinze mille aller-retour dans la nuit et ça sa changeait une vie.

Ce matin là, semblable à tous les autres, ou presque, Le pas léger, sifflotant joyeusement sa nouvelle chanson, Jean arriva de bonne heure, plus tôt que d'habitude, il accorda un soin tout particulier à ses volatiles les gavant de bon grain de maïs. Puis il se mit à rédiger sa nouvelle carte de prix. Car oui, comme il le faisait chaque été, le vieux postier réalisait un rabais sur les envois de courrier. De sa plus belle écriture et de son encre pourpre, il laissa courir sa plume sur sa pancarte. Une fois finit, il l'afficha fièrement à l'entrée de sa boutique.


Citation:
Lettre simple = 5 deniers - 50 % = 2.5
Lettre simple mais rapide avec pigeon nourri au maïs = 8 deniers - 50 % = 4
Lettre doubles feuilles = 8 deniers - 50 % = 4
Lettre double mais rapide avec pigeon nourri au maïs = 10 deniers - 50 % = 5
Pour toute page supplémentaire dix deniers supplémentaires seront demandés. - 50 % ce seront donc 5 deniers de demandés !

Petit colis tenant dans la bourse en cuir d'un pigeon = 35 deniers - 50 % = 17.5
Petit colis précieux tenant dans la bourse d'un pigeon = 50 deniers + assurance contre la perte de 5 écus. - 50 % = 25 denier et 2,5 écus d'assurance.
Nouveau : Des bourses de cuir sont maintenant vendues ici.
Bourse cuir noir = 30 écus - 50 % = 15
Bourse cuir marron = 25 écus - 50 % = 12.5
Bourse cuir alezan = 20 écus - 50 % = 10

Articles non soldés.

Envoi de courriers massifs :
100 lettres = 4,50 écus
200 lettres = 8,50 écus
300 lettres = 12 écus
au-delà de 400 lettres forfait à 20 écus avec avis de réception.

Parchemin quelque soit le type de peau utilisée
Mouton
Veaux,
Porc,
Chèvre
Agneaux = 1 écu l'unité
Vélin (plus fin) = 2 écus l'unité
Papyrus venus d’Égypte (rare - arrivage le 3 du mois) = 3 écus l'unité
Plume standard = 50 deniers l'unité
Plume de Cygne noir = 1 écu l'unité
Plume de Cygne blanc = 75 deniers l'unité
Plume de Paon = 2 écus l'unité
Encre noire = 3 écus l'unité
Encre bleue = 1,50 écus l'unité
Encre personnalisée = 4 écus l'unité
Encre sympathique (qui devient invisible) = 10 écus l'unité
Nécessaire d'affutage de plume simple = 10 écus
Nécessaire d'affutage dans une trousse en cuir = 25 écus

Les plumes vendues ici sont déjà affutées. Pour l'achat de dix plumes de Paon, un nécessaire d'affutage simple offert.
La Maison ne fait pas crédit. La Maison ne prend pas en charge les moyens et gros colis. La Maison accepte le règlement en sac de Maïs.


_____________
(*) Très libre interprétation de Chante les Sardine de Patrick Sébastien.
--Albin..
Citation:
De nous, Albin d'Ar Sparfel
A vous, Sofja De Port Kar Jagellon,


Chère Sofja,

Mes blessures vont bien mieux, je serais bientôt rentré dans le Limousin où je pourrais vendre mes stocks de marchandises accumulés durant toute cette période d'immobilisation.
Je vais revenir en étant plus fort qu'avant, dois je me comparer à un chat qui retombe toujours sur ses pattes?

Je suis attristé d'apprendre ce qui est arrivé à Bosk, même si dans une lettre que m'a écrit Anna il semblait allait mieux.
Avec ta soeur, aux nouvelles ruptures les nouveaux amours. Je serais heureux de t'annoncer qu'après nouvelle discussion nous sommes de nouveaux ensemble mais cette fois ce sera définitif j'en fait le serment sur ma vie.

Je sais que ta porte est ouverte, que tu m'autorise toujours à venir à Bellegarde si besoin est.

Prend soin de toi et sur Bosk. Je veillerais sur ton fils, ta soeur et ton neveu à venir.


Mahelya
Wahou des soldes ? Nul besoin de cela pour que la Frêle ait encore quantité de courrier à envoyer. Profitant du calme de l'heure du repas, après avoir englouti sa tartine de charcuterie au cantal fondu - Hummmm... - La Frêle Rouquine s'installe à une table libre et propre, disposant son nécessaire d'écriture devant elle. La plume de cygne noir, coquetterie de la Rousse coquette est alors ciselée pour que la pointe laisse un tracé d'encre noir fin. L'inspiration ne tarde pas à envahir l'esprit de la jeune Flamme et déjà les mots se couchent sur le vélin avec précision, frénésie et sincérité.

Citation:

    A ma Cousine Eldearde,
    De moi, ta Cousine Mahelya,

    Mon cher sang chéri venu du froid,

    Je suis navrée de n'avoir pu rester avec toi plus longtemps et je regrette tellement que tu n'ais pu te joindre à nous pour aller à Guéret. De toute façon, vu ton état, je ne t'aurai jamais laissé faire. Tu es bien trop amoindri et maigrichonne et j'espère que tu profites allègrement de la maison à Limoges. N'hésite pas, fais comme chez toi. Maintenant que nous avons réuni le 15 et le 16 rue de la justice, la maisonnée est vaste. J'ai demandé à ma cuisinière Bertille de veiller sur toi et de te préparer de bons petits plats gras, Elle répondra volontiers au moindre de tes souhaits parce que j'en ai décidé ainsi, inutile donc de protester. il faut que tu recouvre un peu de force. Je sais que les enfants sont encore là et qu'ils fond du bruit, surtout maintenant que leurs dents poussent, mais ne t'en fait pas, Bertille s'occupera des jumeaux d'Aldraien. Toi, tu as juste à penser à toi et à te remettre. Dieu que tu m'a fait peur, je n'ose penser ce qu'il serait advenu si malheur t'était arrivé. Ne me refais plus jamais de frayeur pareil.

    De notre coté, nous sommes biens arrivés à destination. Tout est calme pour l'instant mais l'on se prépare à une tempête. Ne t'inquiète pas pour moi, tu connais Kylian, tu sais comment il veille sur moi, aussi suis-je munie d'une rame, bien loin de l'action et mon rôle sera de faire en sorte que personne ne se relève. Voilà ! Je ne me retrouverai pas au cœur de l'action mais en retrait. Ainsi il ne m'arrivera rien, ni au bébé. Oh en parlant de lui, sais-tu qu'il frétille maintenant, je le sens bien. Même Kylian l'a senti gigoté. J'aimerai tant que tu sois là pour partager ces moments avec nous en famille.
    Mais assez parlé de moi, il me tarde de te lire. J'espère que tu me donneras de tes nouvelles très prochainement. Il faut absolument que tu me racontes tout. Ce que tu fais chaque jour, qui tu rencontres. Tout tout tout ! Même de loin je veillerai sur toi. J'ai entendu dire que tu avais rencontré Anne Catherine, c'est une personne tout à fait charmante. Et il est bien dommage qu'elle choisisse de se présenter pile au moment ou je ne suis plus dans la Capitale. C'est une personne très compétente, dis-moi qu'en as-tu pensé ?

    Oui je te le répète, je veux tout savoir, mais plus important encore, j'aimerai savoir si tu es heureuse ma Chère Eldearde. Je ne pourrai supporter l'idée que ce ne soit pas le cas ... Pas maintenant que nous sommes réunies comme, j'en suis certaine, nos parents en avaient la volonté.

    Je t'embrasse Mon Autre Kierkegaard.
    M.


Soigneusement pliée et scellée de cire rouge, la lettre fut posée sur le coté tandis qu'un autre parchemin vierge s'installer devant les prunelles de l'Etincelle.


Citation:

    A Joska, Gardien des Promesses,
    Meilleur ami d'une Rouquine qui en est très fière
    Sage aux conseils avisés,

    De Moi, Mahelya, la dite Rouquine qui formule des promesses et écoute les conseils.


    Tout d'abord et je tiens à te rassurer, saches, que nous sommes arrivés sains et saufs à Guéret. Pour l'instant tout semble calme mais nous ne nous complaisons pas dans ce calme apparent, nous nous tenons prêts et restons vigilent. Enfin... Les autres surtout ... Moi, Mon Amour de Kylian, m'a assigné au retrait avec pour seule arme une rame. Je dois achever les blesser, une fois qu'ils sont à terre et qu'ils ne peuvent plus bouger. Il parait que je suis plutôt douée dans cet exercice, c'est ainsi que nous nous étions défendus contre une horde de brigands en Lyonnais. Bien évidemment c'est pour ma sécurité et celle du bébé, aussi ai-je presque rien dit ! Non c'est vrai, j'ai presque pas râlé. Par contre j m'applique à vider les réserve de Cantal de la compagnie. Je vais finir par ressembler à une meule si je continue à m’empiffrer ainsi. C'est horrible ! Dès que quelqu'un évoque le nom d'un aliment, tu peux être certain quand l'instant qui suit, j'en ai furieusement envie, au point presque de me mettre à baver. Le pauvre Kylian promène une Limace à son bras. Celui qui a dit que les femmes enceintes étaient belles, devait être aveugle où alors il n'a pas eu la chance de me rencontrer. Parce que je peux te dire que rien vraiment rien n'est beau sur moi quand je pense à du cantal fondu.

    Oh ! tu ne voudras pas le croire, ou alors tu n'aimeras pas trop la nouvelle, mais figures-toi que j'ai sauté le pas, je me suis portée candidate aux prochaines élections comtales. Et maintenant j'ai la trouille ... c'est tout moi ça ... ça me rappelle mon mandat à la Mairie de Limoges. Mais Kylian me soutient et les amis aussi, alors je vais cesser de douter, lever le menton et relever le défis

    Et toi, mon cher Joska, que me racontes-tu ? Es-tu pleinement remis ? As-tu repris un peu de poids ? N'hésites pas à demander à Bertille quelques recettes à base de gras, tu la connais, elle adore cuisiner et elle est ravie puisque ma Cousine Eldearde loge chez nous en ce moment. Je ne sais si tu l'as déjà rencontré ? C'est ma cousine du coté des Kierkegaard, je pensais avoir perdu tout le monde de ce coté et la vie pourtant cruelle a fait que non. Vie pleine de surprises ... Je n'en reviens toujours pas de ta révélation, Joska. Mais alors vraiment pas. Comme quoi chaque jour est différents et la vie nous réserve de sacrés rebondissements.

    En parlant de rebondissements : Te voilà Fiancé !!! Qu'est-ce que je suis heureuse pour toi, tu mérites tellement le bonheur. Vous le méritez tous les deux ! Comment va Heaven ? Je ne l'ai pas revu à mon retour à Limoges et je crains de me montrer devant elle avec mon ventre que je ne peux plus dissimuler maintenant. Je ne voudrais pas qu'elle repense à ses terribles moments en me voyant. Que me conseilles-tu de faire toi mon Ami ? Pourras-tu lui transmettre mes amitiés ? Je souhaite de tout cœur que votre vie soit pleine de bonheur. Vous le méritez. Avez vous commencer les préparatifs de votre union ? Avez-vous fixé une date ? Et plus important encore, serons-nous invité, - et je ne suis pas la seule à le demander - ? Kylian était vraiment heureux pour toi, il m'a demandé si nous étions invité, et m'a dit qu'il voulait être le témoin. Je crois bien qu'il était très sérieux !

    J'espère que tu me répondras, mon cher Gardien des promesses, j'ai hâte de lire de tes nouvelles.

    Amicalement,
    Mahelya, meule de fromage en devenir.

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Un_vendeur
[Un vendeur = Cigrille Lognac - Chef cuisinier du royaume de France.]



Citation:

A Toutes les Femmes du Limousin et de la Marche

Du grand ! Du merveilleux ! Du sublime Cigrille Lognac.
Chef cuisinier du royaume de France,
Deux fois marmiton d'or pour mon ragout d'agneau
Une fois cuillère d'argent pour mon pain de seigle
Une fois tablier de bronze pour ma tarte aux pommes (Malalité et Jehan-Pierrot Kopft avaient triché je le sais ! )
Elu cinq fois les plus belles fesses du royaume par les lectrices de la gazette "Tous en cuisine"


Mes Dames, hurlez de plaisir, pleurez de liesse, scandez mon Nom.

J'arrive !

Pour votre plus grand plaisir, le plus beau, le plus charmant et le plus compétent des cuisiniers du Royaume, foule vos terres. Et Cela, rien que pour vous ! Oui vous ! Accrochez donc un sourire à vos minois délicats, je serai là pour chacune de vous. Réservez dès à présent votre place dans ma démonstration de cuisine. Car c'est gratuit pour vous (*) ! Parez-vous de vos plus beaux atours et venez partager ce moment de complicité avec Moi !

J'arrive ! De grâce ne vous évanouissez pas tant que sur votre main, je n'ai pas déposé une bise !


Du grand ! Du merveilleux ! Du sublime Cigrille Lognac.
Chef cuisinier du royaume de France,
Deux fois marmiton d'or pour mon ragout d'agneau
Une fois cuillère d'argent pour mon pain de seigle
Une fois tablier de bronze pour ma tarte aux pommes (Malalité et Jehan-Pierrot Kopft avaient triché je le sais ! )
Elu cinq fois les plus belles fesses du royaume par les lectrices de la gazette "Tous en cuisine"


Cigrille Lognac

(*) Si vous êtes laide, engrossée, édentée ou mariée le tarif sera de 10 écus. Pour les hommes le tarifs est de 10 écus. Chiens et enfants ne sont pas acceptés.
Albin.
Citation:
De nous, Albin d'Ar Sparfel
A Vous, Sofja Jagellon,

Chère amie,

C'est le coeur bien lourd que je vous écris ce jour. Je pars quelques jours chez les moines afin de me ressourcer, le besoin se faisant sentir. A mon retour, je pars en voyage et je ne sais si je reviendrais dans le Limousin.

Ce qui m'inquiète le plus est de ne plus exister pour votre soeur, de savoir que jamais je ne verrais mon enfant si toutefois je puis l'appeler comme cela tellement que je semble si étranger.

Le sentiment le plus étrange, c'est vivre avec, de penser que j'ai déshonoré votre famille. Ce qui me vient aux oreilles est que j'ai tout fait pour qu'au final tout cela m'arrive, que je récolte ce que j'ai semé mais je l'aimais votre soeur, je l'aimais plus que ma propre vie et jamais je n'aurais souhaité la voir partir afin que je rejoigne une autre.

Désormais, il faut que j'aille de l'avant, me construire de nouveau et me faire une nouvelle vie.

Il est temps pour moi de partir, c'est le mieux pour tout le monde et la situation, cette guerre sentimentale n'à que trop durée. Je baisse l'étendard, je replie la tente et je pars.

Sofja, vous allez me manquer. Veillez bien sur tout le monde, c'est la meilleure preuve d'amour que je puisse faire à votre soeur.

Albin.

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Vahanian
[Correspondance publique]

Le brun en avait marre d'attendre et de rester sans nouvelles ni explications, seul avec ses blessures, seul prostré dans une taverne déserte de Rochechouart. Il fit donc comme il avait dit. Puisqu'après tout c'était là dans son habitude. Prenant plume, encre et vélin, il écrivit un message, le plus clairement possible.
Pour une fois il fit appel à son savoir d'ancien apprenti scribe et s'appliqua on ne peut mieux sur la qualité du verbe, de l'écriture et de l'orthographe. Ce n'était pas parfait, il n'avait pas pratiqué depuis longtemps, mais c'était bien suffisant pour un conseil comtal.
Il recopia plusieurs fois le même message, histoire de faire porter ça au Comte, au Connétable, au Prévôt des maréchaux et au Capitaine. Il fit également une copie qu'il afficha à la vue de tous. Après tout, il n'avait rien à cacher.

Enfin, il loua les services - en promotion s'il vous plait - de Jean Voiplusvitekemonombre. Il paya pour des courriers "Lettre simple mais rapide avec pigeon nourri au maïs". Soit au total 4 courriers à 4 deniers l'unité. Vous l'aurez compris, cela faisait 16 deniers.


Citation:


Faict à Rochechouart,
Le dix-septième jour du huitième mois de l’an de grasce mil quatre cent soixante et un,
A l’attention des autorités du Comté du Limousin et de la Marche,

Mes Sires, Mes Dames,

Je m’appelle Jule, François, Thomas, peu importe. Il y a de cela maintenant huit jours, vous avez lancé sur mes deux compagnes de route et moi-même une armée alors que nous partions du nœud avant Bourganeuf pour rejoindre la ville de Guéret et ensuite gagner le Berry. Une armée qui s’est acharnée sur nous, simples voyageurs. Une armée qui s’est acharnée sur une femme aux bras de mouche, qui n’était même pas armée d’un bâton. Une armée qui nous a laissé pour morts, comme on laisse un chien dans un fossé. L’action déjà en soi est tout simplement méprisable. D’autant que, contrairement aux rumeurs que j’ai pu entendre certaines personnes ignares colporter au sein de Rochechouart, je n’ai jamais rien fait de répréhensible de ma vie – à savoir ni enlèvement, ni vol, ni frappe qui ne soit pas défensive. Jamais. Je n’ai d’ailleurs du coup jamais été accusé, ni mis en procès. Même pas à tort.

L’une de mes amies a failli mourir, il s’en est fallu d’un cheveu. Je pense qu’il lui faudra au moins 2 mois pour s’en remettre. La deuxième, qui n’avait rien qui ressembla de près ou de loin à une arme ou à un bouclier, s’est vue gratifiée d’une profonde plaie sur le flanc qu’elle a dû faire soigner en se retirant une semaine chez les nonnes. D’autres blessures lui ont bien sûr été infligées. Elle gardera notamment sans doute une cicatrice au visage, tant elle a été malmenée.

J’aurais donc, à la rigueur et encore, compris un tel acharnement et un tel manque d’humanité sur de gros brigands lourdement armés qui venaient de prendre l’une de vos villes. Mais sur trois voyageurs qui venaient en paix et n’avaient rien fait de répréhensible ?!

Pire, voilà huit jour que nous attendons de savoir POURQUOI. Pourquoi une armée entière nous est-elle tombée dessus ? Pourquoi avons-nous failli perdre une amie chère ? Pourquoi avons-nous été malmenés de la sorte ? J’ai attendu cinq jours et toujours rien. J’ai demandé à votre juge qui m’a assuré que j’aurais un courrier le lendemain pour obtenir des explications. J’attends encore ce courrier.
Je l’ai d’ailleurs signalé à cette même juge mais n’ai eu qu’un silence en retour.
Trouvez-vous donc normal que je doive moi, la victime, demander des explications ? Trouvez-vous normal de poutrer les gens sans leur dire au moins pourquoi ?! Trouvez-vous normal que je doive quémander un courrier par deux fois ? Moi je ne trouve pas, non.

En espérant cette fois-ci que vous daignerez m’expliquer le pourquoi du massacre de mon groupe de voyage.

Cordialement,

Un brun.

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Mode tamago jusqu'au 02/09/2013.
Sindanarie
Dire que le retour de retraite de la Carsenac l'avait laissé apaisée et sereine aurait été vrai avant que, retrouvant sa demeure, elle n'y découvre une lettre de sa filleule et cousine. Après, il aurait fallu parler d'une colère froide confinant à la rage. Ce ne fut qu'après le premier mouvement d'humeur passé, cependant, que Sindanarie prit la plume pour répondre à une missive déjà ancienne ; et si l'ire première s'était quelque peu atténuée, il en restait suffisamment pour que la réponse à la petite Elicahre-Kierkegaard se fasse assez... Sèche.

Sèche aussi, une fois n'étant pas coutume, fut la voix dont elle confia le pli au relais courrier de Limoges. Sec le tintement des pièces dans la main du vendeur. Sec le regard. Seule la femme, dont la silhouette disparut rapidement dans les ruelles de la capitale. Elle avait besoin de rentrer chez elle. Aux Cars.


Citation:
A Marie-Amelya d'Elicahre-Kierkegaard,
De Sindanarie Carsenac d'Elicahre,

Salut.
    Penses-tu réellement que je n'ai pas idée de ce qu'est la bâtardise ? J'en ai porté le fardeau pendant un quart de siècle ! Qui crois-tu être pour me rappeler ce qu'être bâtard signifie ?

    Laisse-moi mettre au point quelques détails.

    D'une part, je refuse ton refus. La cérémonie a été faite une première fois, puis non enregistrée. Voilà qui, déjà, a posé de nombreux soucis et qui a demandé du temps à être démêlé. Marche a quitté ses fonctions. La Maréchale d'Armes de tutelle pour la marche de notre Comté a été désignée régente de sa province et a dû être suspendue de ses fonctions héraldiques.

    D'autre part, je comprends que l'attente soit longue, qu'elle te pèse, qu'elle t'empoisonne. Sais-tu combien de temps ont duré mes fiançailles ? La première fois, dix-huit mois pleins. Crois-tu que ce fut une partie de plaisir ? Que je n'ai pas dû m'armer de patience, craignant sans cesse la venue d'un enfant qui aurait hérité de ma tare, que l'on aurait pu appeler le bâtard de la bâtarde ?

    Alors oui, je refuse que tu refuses, et si tu le fais néanmoins, je te somme de le faire devant un Héraut. La demande est faite, la demande sera traitée, et bouder comme une enfant ne te permettra pas d'avancer. Ni à toi, ni à ton enfant, ni à Kylian.

    Ceci étant dit, il est vrai que tu n'auras bientôt plus besoin de moi pour être titrée, et tu l'as largement mérité. Que tu sois lasse, cependant, ne te donne en rien une excuse pour blesser autour de toi.

    Penses-y.

    Et je compte sur toi pour la chasse.

    Que le Très-Haut veille sur toi.

S.C.E.

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Sofja
Citation:
A Albin d'Ar Sparfel,
De Sofja Jagellon de Port Kar,

Mon cher Albin,

Je pense qu'un peu de repos pour tous le monde, chacun chez soit, est une bonne idée. Il faut laisser le temps faire son travail, panser toutes ses blessures.

Saches que je ne te rejette pas la faute sur toi, cette histoire s'est faite à deux, elle se termine à deux, les erreurs sont des deux côtés. Je ne te cache pas que j'imaginai cette histoire finir autrement mais c'est ainsi. Si je vous ai prévenu, tous les deux, au risque pour passer pour une vieille femme, de vivre tranquillement cette histoire, ce n'était pas pour rien. Vous étiez bien trop excités par cette amourette naissante.

Mais c'est ainsi. Aujourd'hui il faut la distance pour que tous le monde se calme et réfléchisse.

Je ne te cache pas que je regrette qu'Anna ne souhaite pas que tu approches TON fils, car il restera TON fils et toi, SON père. Je pense qu'un jour elle s'en mordra les doigts, surtout quant ce garçon sera en âge d'apprendre que le père qu'il pense avoir n'est pas le sien. Nous savons très bien que tous se sait un jour.

Je sais que tu ne me demandes rien, mais saches que je lui en toucherai deux mots, car en tant que sœur, je me dois de l'informer. Mais comme j'ai fais au début de vostre relation, je donnerai juste mon avis, vous êtes grands pour assumer les conséquences de vos actions.

Si auJourd'hui j'ai perdu un beau frère, je n'en perds pas pour autant un ami. Continues de me donner de tes nouvelles, je me ferai un plaisir de te répondre.

Prends soin de toi !
Je ne te dis pas "adieu" car je compte bien te revoir.

A bientôt mon ami,
Sofja Jagellon de Port Kar



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--Albin..
Citation:
A Sofja Jagellon de Port kar,

De Albin d'Ar Sparfel,


Très Chère amie,

Il y a parfois la dure loi des séries. Ma santé c'était dégradé, une période de repos m'était conseillé. J'ai pour le coup démissionné de mon poste de Lieutenant Royal du Limousin afin de me restreindre dans mes charges, qui plus est d'avoir le sentiment d'être inutile.

Je suis donc parti en voyage, et je dois dire qu'au fond de moi le Limousin me manque pas trop. Forcément ce qui me manque est de vous voir, de voir les gens que j'apprécie dans le comté mais le Limousin en lui même....

Quand j'évoquais la dure loi des séries c'est qu'après mon repos forcé et ma santé qui s'améliore désormais c'est de nouveau soucis médicaux qui m'attendent désormais avec un nouveau coup porter au moral.
En effet, hier nous avons subit un racket entre Troyes et Sainte Ménéhould, 3 brigands qui nous sont tombés dessus et j'ai perdu tous mes biens que je transportais dans cette attaque. Mes biens s'élevaient à environ 220 écus, 5 miches de pains, 5 bouteilles de lait, quelques sacs de maïs et 1 grande échelle.
Aujourd'hui je suis à Sainte Ménéhould où je me repose mais je prends ce soir la direction de Compiègne où je vais retrouver ma petite soeur, Sarah.

Comment vont Galaad et Bosk? Comment te portes tu toi? Est ce que tu souffres pas d'un coup de moue de la fin de cette grossesse? As tu connu ça du moins? Quels vont être tes occupations désormais.

Je ne peux que continuer à te dire que je ne sais si on se reverra vu que je rentrerais que dans de longs mois sauf exception et que je risque de partir de Bourganeuf, pour pas dire que c'est sur que je partirais.

Prend soin de toi.


Sofja
Son mari était enfin revenu mais dans un piteux état. Alors que ce dernier se reposait après avoir prit un très bon repas de Firmin, Sofja en profita pour répondre aux dernières missives.

Citation:
A Albin d'Ar Sparfel,
De Sofja Jagellon de Port Kar,

Mon cher Albin,

Je te remercie grandement pour cette missive. Mesme si les nouvelles ne sont pas très bonnes, au moins cela me prouve que tu es encore vivant. Promets moi bien de te reposer une fois chez ta sœur.

Malheureusement avec ces temps bien durs, il n'est pas très conseillé de prendre la route. J'espère que tu as porté plainte mesme si nous savons que tu ne récupéreras rien de tes pertes.
Comme si cela ne te suffisait pas de changer de lieu de vie, il faut que tu repartes à zéro financièrement. Heureusement que ta sœur t'attends, cela t'aidera à redémarrer dans ta nouvelle vie.
Si tu as besoin de quoique ce soit, demandes moi, je t'aiderai avec plaisir.

Galaad se porte à merveille. Il est aussi robuste que son père et têtu que sa mère. Je pense que nous nous ennuieront pas avec lui une fois qu'il marchera et qu'il parlera.

Bosk est rentré hier enfin de cette fichue "guerre". Il est fort amaigrit, fatigué, mais heureux d'être à nouveau à la maison. Sa blessure a bien cicatrisé également, les médicastres ont bien travaillé.

Je t'avoue que je n'ai pas eu le temps de trop penser à mon état personnel ces derniers temps. J'ai passé ces derniers mois à penser à mon fils, puis à mon époux. Une fois de retour à la maison, reprendre en main le domaine, le Vignoble. J'ai donc vite tourné la page de cette grossesse.

Et aujourd'hui, mon esprit va vers mon frère. Ce dernier est en piteux état, sa fiancée est à ces côtés. Je compte prendre la route dans les prochains jours pour le retrouver. Il parait qu'il buvait de l'or pour garder une jeunesse éternelle. Je ne sais pas ou il a entendu cela ce nigaud, du grand n'importe quoi, du Nikolaï quoi.

Cela sera l’occasion de quitter le limousin ou je me sens de plus en plus étrangère. C'est horrible comme sensation, je cherche désespérément une occupation. Nous verrons bien ou cela me mènera mais en tout cas, je comprends tout à fait ton sentiment.

Malheureusement je n'ai pas revu Anna et Enguerrand depuis sa naissance. Je compte bien aller les voir avant mon départ. Mais comme l'on dit : "Pas de nouvelles, bonne nouvelles". Je ne manquerai pas de te tenir au courant.

Je t'embrasse fort et envoies moi une missive une fois chez ta sœur.

A bientôt mon ami,
Sofja Jagellon de Port Kar



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Andrea.
Alors qu'il venait d'achever un voyage de plusieurs semaines hors du Limousin, le jeune brun toujours aussi intrépide et aventurier avait enfin eu l'occasion de prendre connaissances des dernières nouvelles de son comté natal.
Comme à chaque fois, le changement avait remporté la course sur ce voyageur passionné.

A la suite de plusieurs lectures d'annonces, de nombreux haussements de sourcils et grimaces non dissimulées, l'attrait de la plume se fit sentir.


Citation:
A Marie-Amélya d'Elicahre-Kierkegaard, régente du Limousin & Marche
De Andrea de Mortemart Amnell


Salutations,

C'est après quelques semaines d'absence que je constate la réussite de Roses et vous m'en voyez ravie.
Aussi, je tenais à vous faire part de mon enthousiasme de pouvoir compter sur votre personne pour mettre en oeuvre des idées que je partage.
Puisse donc votre mandat être riche de succès.

Nous avons également eu connaissance des dernières difficultés rencontrées par notre bon comté.
Aussi, j'ai décidé de dépêcher quelques marchands de ma compagnie pour offrir très prochainement à titre gracieux céréales en quantité au baillage du Limousin.
Il est des choses que nous nous devons de conserver, la précieuse du Limousin & Marche en fait partie intégrante.

Mes amitiés et respects au conseil fraichement élu.

Limoges, le 02 septembre 1461
Andrea. de Mortemart

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