Adess
Le jeune Craonnais regarda le nouveau venu avec attention. Il se disait "ex et futur Craonnais"... S'il revenait, alors les choses n'allaient peut-être pas si mal.
A la fin du court monologue de Jack Sparrow, Adess se racla la gorge et dit d'une petite voix :
Bien le bonjour à vous, Sieur Sparrow. Nous ne nous connaissons pas, toutefois, j'ai dans l'espoir que vous apporterez un peu de vie dans notre village.
Ceci étant dit, il se fit tout petit. Il n'aimait guère parler, qui plus est en présence d'autant de monde.
Litaria
Ni une ni deux, alors que Jack parlait de Fanta, Litaria lâcha un de ses sacs, prit l'autre en main, et s'apprêtait déjà à frapper... Telle fut sa réaction dès qu'il finit sa phrase à propos de son pain, elle lui écrasa le sac de farine sur le visage, le recouvrant de son contenu.
Et estimes-toi heureux que ce ne soit point mon poing ou mon épée ! N'essaie même pas de toucher à la mairie ou je te jure que cette fois-ci c'est en te traînant à la force des bras que tu retourneras dans le Maine, tandis que je conserverai tes deux jambes en souvenir !
S'adressant aux autres
Ne faites surtout pas confiance à cet homme, il est déjà venu ici, a pris la mairie, agi comme Scopolie le fourbe, en détruisant l'économie de Craon, avant de faire fuir Dame Fantasia de Nansac à force de la harceler ! Cet homme est un monstre, et il devrait être traité comme tel, en l'éviscérant et en plantant sa tête sur une piqué à l'entrée du village !
Puisse le Très Haut vous venir en aide, si l'idée de le suivre vous venait.
Litaria ramassa son second sac, et repartit en direction de sa boulangerie, fulminante.
Adess
Adess avait assisté à la scène, abasourdi. Visiblement, il s'en était passé de belles à Craon.
Litaria la boulangère venait, dans un tourbillon de farine, de souiller Jack Sparrow ; le fameux Scopolie était sorti de nulle part et avait, une fois de plus, craché sa bile ; et le pauvre Jack, couvert de blanc, s'en était allé à peine arrivé...
Hier, le village dormait paisiblement et aujourd'hui les gens étaient à couteaux tirés... Décidément, il n'y avait pas de demi-mesure à Craon.
Adess
Comme il s'y était attendu, le calme était revenu dans le village. Et c'était peu dire...
La foule qui s'était rassemblée il y a quelques jours déjà s'était dispersée d'elle-même et n'avait visiblement pas fait d'émule. Contrit, Adess traversa la place d'un pas lourd. Il n'aimait pas la compagnie mais voilà qu'il se prenait à espérer qu'une nouvelle cohue se forme.
Décidément, un village désert ne lui rappelait que trop de mauvais souvenirs.
Adess
Adess passait par la placette du village lorsqu'il vît le curé et l'ancien bourgmestre, tous les deux armés de lourdes crosses...
Nul doute, ces deux-là étaient en passe de reprendre la mairie, lâchement abandonnée par le vil Anglois qui avait été "maire" jusqu'à maintenant. Diantre, Adess, lui aussi voulait participer à l'effort collectif !
Il approcha donc des deux hommes, prêt à en découdre.
Je n'ai guère plus que mes poings en guise d'arme mais si d'une manière ou d'une autre je puis être utile à la cause du village, je suis volontaire !
Malheureusement, comme Sieur Alacian, j'ai quelques responsabilités aujourd'hui... Demain, je serais à vos côtés Mes Sieurs.
Il aperçu ensuite Sorianne, la brune qu'il avait déjà croisé ici même. Adess exécuta gauchement une courte révérence.
Dame Sorianne...
Josselin2
Bonsoir à tous !
Je me suis révolté hier sans succès. nouvel essai aujourd'hui ?