Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

Aux limites du campement du GFC

Lily-jane


Alors que Béatrice terminait son récit, une enfance solitaire, qui permettait de mieux comprendre la jeune duchesse. Lily eut presque envie de lui dire que tout cela n’était plus, que si elle le voulait, si elle s’en donnait les moyens, elle ne serait plus seule, mais elle n’osa pas, et même si elle avait pu, le temps lui aurait manqué, car Béatrice, consciente d’avoir dévoilé un peu de sa vrai nature, s’enfuit…
La jeune femme soupira, triste de ne rien avoir pu faire pour elle…

Adrienne s’était assise aux côtés de Lily, et commença alors son récit…
Elle l’écouta avec attention. Ce qu’elle décrivait et la façon dont elle en parlait, lui donnait l’impression que si elle fermait les yeux, elle se serait trouvé là bas, les fleurs, l’odeur du pain d’épice…
Quand son regard s’assombrit, suite à un récit qu’elle ne racontait pas mais que son regard disait long, Lily posa la main sur la sienne, comme pour lui apporter un peu de réconfort et lui sourit.

Puis, un silence… Savourer cette histoire un instant… Laisser ses pensées vagabonder en ces lieux…
La damoiselle leva alors le visage et les regarda, puis elle commença son récit, de sa voix chantante typique de sa région…


Comment vous décrire ce que j’appelle mon pays… Toulouse ou Tolosa… Je peux vous dire de lui qu’il est comme un enfant, qui grandit, tombe et se relève. Il rit et pleure au gré de ses émotions…

Ses villes sont ses bras et ses jambes, toutes plus belles et vivantes les unes que les autres. Son coeur, ses habitants. Un caractère de feu, une poigne de fer et une âme généreuse.

Si vous passez par sa capitale, alors le parfum des violettes chatouillera vos narines, et votre vision se voilera de rose de part le revêtements de ses murs…

Castelnaudary, village chantant comme son nom… On peut dire qu’il le porte bien, dans les ruelles enneigées de cet hiver, je me souviens y avoir partagé une amitié sincère…

Albi et sa fougue jeunesse vous montrera la lumière quand l’obscurité vous aura envahit.

Castres… Que dire de celui-ci, il est un mirage de bonheur que l’on croit inaccessible, et pourtant l’on ne rêve pas. Ce que l’on nomme la bonne franquette est de rigueur là bas. Pas de faux semblant. Ça crie, ça hurle, ça se bat, mais toujours ça se termine en chanson et en rire…

Foix… Ma ville d’origine..

Vous la décrire est impossible, car lorsque j’y pense, cela n’est point son environnement que je vois… Mais ce qu’elle m’a apporté, ou reprit…


Son regard s’embua légèrement et une larme roula sur sa joue… Parler de ce qu’elle avait vécu là bas était trop dur…

"Le soleil semble vous conter mille histoires, la lune vous berce… Le chant des oiseaux le matin vous réveille doucement, sans jamais d’absence.
Tout au long de l’année, ils sont là, présents…

Tolosa, pays de mon cœur, il le fut, l’est, et le sera encore, pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que l’enfant tombe et ne se relève plus… "


Elle s’arrêta alors, le regard vague… Sa déscription n'était pas complète, mais c'est ce à quoi elle pensait en l'instant... Si elle devait raconter les histoires de sa courte vie en Tolosa, alors cela serait différent... Mais tout cela était douloureux... Elle esquissa un sourire, tentant de revêtir à nouveau son masque fragile, puis attendit la suite...

_________________

Tolosa per totjorn!!!
Coordinatrice du 5ème GFC pour Toulouse
Argael
Les sentiments, cette part d’humanité en chacun de nous, qui qu’on le veuille ou non reflète l’âme d’une personne. Seul les pendus et pour cause comme le disait François Villon sont dépourvu et décharné. Qu’il s’agisse d’une prestigieuse jeune héritière, d’une diplomate, d’une Vicomtesse aussi surprenante et plaisante que maladroite, d’une gueuse souriante ou d’un montagnard doucement ivre et taciturne, qu’il s’agisse de tout ce qu’Aristote en ce bas monde avait crée, chacun avait ses peurs ses joies ses rires.

Silencieusement sous les étoiles et cette lune reflétant son image sur leurs visages, « le fier » écouta. Tout d’abord, tout bien tout honneur la première à s’exprimer fut l’héritière de Castelmaure. A sa grande surprise sans qu’il n’en montra rien, il pu constater et ressentir un manque au demeurant fort compréhensible chez cette jeune femme qui avait toujours vécu a l’écart des tentations dans les bons mœurs, qui sans doute avait son avenir tracé sans qu’elle n’en puisse au final rien.
Il se surprit à se demander, si son futur mari était déjà joué, pour sur les titres et la richesse ne faisaient au final pas tout.

Vint ensuite le tour de la Secrétaire d’état, qui présenta sa province qui d’un point de vu géographique était en tout point l’opposé du Lyonnais Dauphiné. L’histoire lui était connue, la fin aussi, il l’avait vécu en tant que chef de cabinet royal, une fuite en avant une fuite des sentiments un départ crève cœur pour une province cher à son être.

L’ambiance devenait pour le moins porteur de regret et de tristesse durant cette événement de fête que devait être le Grand Festival de la Couronne.

Sentant sa propre personne vaciller sous cet effet conjugué d’une certaine tristesse et de l’alcool, il inspira profondément toujours muet, laissant l’honneur aux femmes qui l’entourait de prendre la parole, se demandant encore pourquoi il n’avait pas préféré l’ambiance surchauffé en la tente de la délégation Toulousaine.

Toulouse justement, en la personne de damoiselle Lily Jane fut bientôt représenté. Un discourt à redonner le sourire hasard des personnes présente la gueuse porter en elle cet foi en l’avenir en sa province et la joie de vivre dans ce nouveau comté.

Son esprit fit un parallèle province de son cœur, qui le fut, l’est et le restera, il en était de même pour lui, et ceci malgré les épreuves et adversité que les années passant avait pu se mettre sur sa route. Il se revu plus jeune manant, gueux le mord entre les dents désireux d’être utile en quoique se soit a son duché, à sa ville, ce duché si magnifique.

Attendant quelque peu, son excellence préféra rester dans son mutisme, laissant le soin au doyen de Briançon de prendre la parole.

Sourire en coin revenu, il chercha du regard chacune des personnes présentes. Avant de prendre d’une voix calme la parole.


Il semble qu’il me faille présenter à mon tour ma province, propriété du dauphin de France, le Lyonnais Dauphiné. Un duché donc dirigé par un Gouverneur comportant 7 ville et villages. On y trouve donc une capitale magnifique Lyon la rugissante, et 6 villages qui par ordre alphabétique donne ceci ; Briançon, Die, Embrun, Montélimar, Valence et Vienne.

Au contraire des Flandres, nous avons ici de nombreux reliefs, j’en voudrais pour preuve ma ville, Briançon qui d’après nos experts cartographe la présente comme ville la plus haute de ce monde.

Il s’agit d’un duché ou les passages sont fréquents, enrichissant sa culture et forgeant son identité, cultivant une certaine différence vis-à-vis des autres provinces.

Pour vous mesdemoiselles, je vous ramènerai avec plaisir quelques alcools parmi lesquels vous trouverez de la clairette et du génépi que par exemple vous pourrez accompagner de nougats délicieux.

Il y a trois langages parlés principalement en Lyonnais Dauphiné, le François, l’arpitan et le Vivaro alpin. Si d’aventure cela peu vous intéressez je pourrais vous faire copie de manuscrit traitant de ceci.

Le seul soucis à mon sens que peux rencontrer ce duché, en omettant volontairement la question sécuritaire et son enclavement, l’Italie à la fois si proche et lointaine, ma seigneurie de Montgenèvre en marquant la frontière, ne possède point encore de route, peut être sa Majesté Levan III, y consentira, nous verrons alors.

Le Lyonnais Dauphiné est si beau damoiselle, ses montagnes recouvert d’un blanc manteau éternelle ou non, ses animaux, ses cours d’eau son développement, je ne serais vous conseiller de vous y arrêter à l’occasion je vous y accueillerais aussi bien à Lyon en mon hôtel que jusqu'à Briançon ou des sources d’eau chaude pourrons apaiser vos pieds après une balade ardue pour qui n’est point habitué aux dénivelés.

Quand à tout le reste demoiselles, il faut le vivre, les mots ici trouvant leurs limites.

_________________
Adrienne
Puis la voix chantante de Lily-Jane les embarquèrent sans transition de l'extrême Nord aux frontières Sud du Royaume de France. Adrienne arbora un sourire amusé lorsqu'en décrivant la capitale, elle évoqua son parfum et sa couleur préférée. Elle imaginait sans mal le tempérament et l'allégresse toute méridionale qui s'épanchaient en une musique bruyante, chantante, dansante et éclatante comme la nature et les terres arides gorgées de soleil. Le Sud exerçait depuis toujours une puissante attraction sur elle.

Une larme coula sur la joue de la toulousaine à l'évocation de son passé, témoin d'une fragilité certaine qui la rendait d'autant plus touchante aux yeux de la flamande. Nouveau silence et regard complice échangé entre les deux jeunes femmes, nul besoin de mot pour exprimer cela.

Le chef de cabinet royal s'exprima à son tour. Et la magistrate ne se souciait même plus de ce satané moustique se délectant à présent du goût sucré de sa peau. Seul importait l'instant présent, elle était prêt de lui et le récit empli d'espoir de Lily semblait lui avoir rendu l'esquisse d'un sourire, c'était bien là l'essentiel.

Aussi ne se lassait-elle jamais de l'écouter parler de ses montagnes, refuge inaccessible de son âme et de ses sentiments. Elle ferma les yeux et poursuivit son périple, s'imprégnant de ces paysages parés de neige éternelle, de la saveur du génépi et de la douce fragrance d'un bouquet d'edelweiss. Sangdieu ! Elle aurait bien volontiers échangé son impressionnante garde-robe pour un petit morceau de nougat.

Soudain, des vers résonnèrent et se mirent à danser dans sa tête, réminiscence d'un poème que lui avait dicté sa plume il y a bien longtemps et étrangement prémonitoire pourtant …




Brille dans ses yeux une lueur attisée,
La sainte modestie vaincra t'elle sa fierté,
Telle la sérénité peut affronter la rage,
Libérant les sentiments de leur cage.

Ce regard, porte de pensées impénétrables,
Fenêtre scellée de son âme indomptable,
L'implacable vérité chassant tout mensonge,
Quand la réalité se détache d'un beau songe...


Et s'ensuivit une sensation terrifiante d'être engloutie et de plonger dans un gouffre sans fond qui lui fit brusquement rouvrir les paupières et regarder autour d'elle telle une naufragée à la dérive, cherchant un visage, une voix à laquelle s'accrocher, le souffle coupé. Refaire surface et cacher son trouble tandis qu'il achevait son récit lui demanda un effort incommensurable mais à force de volonté, elle y parvint malgré tout.

D'un ton vide de toute émotion, un peu comme si elle énumérait sa liste d'emplettes au marché, elle s'entendit alors dire :


Comme il plairait à l'aventurière que je suis de parcourir les sentiers escarpés de vos montagnes et de m'immerger dans une source d'eau chaude, j'ai encore du mal à croire qu'un tel paradis terrestre puisse vraiment exister ...

Se relevant alors d'un bond, un vif éclat de lumière luisant dans ses prunelles azurées, elle ajouta d'un ton mutin :

Votre Duché ne doit pas être si éloigné de Bourges, n'est-il point ? Si mes pas me portaient vers cet écrin enneigé, me feriez-vous donc l'honneur de me faire visiter la région et l'avancement de votre hôtel, chef ?
_________________
Lily-jane


Lily ayant terminé son récit, baissa les yeux, le regard vague. Elle aimait son Comté. Mais tant de choses s’y étaient passées. Elle tentait de garder les bons souvenir et d’occulter les mauvais, mais ce n’était pas chose aisée.
Il lui fallait vivre le moment présent, sans regarder derrière soi. Facile à dire… Pour l’heure, elle se sentait ailleurs. Dans un autre monde, loin de bruit, des rires, des médisances…
Ses « Compagnons » de soirée étaient bien différents. Personnalités différentes, régions différentes, vie différentes… Mais qui sait… Peut être pas tant que ça.

Elle releva le visage quand Argael se mit à conter ses montagnes, et elle se perdit dans son récit. Elle en connaissait déjà quelques lignes, de part les histoires d’une amie qui y avait vécu. Mais il semblait tout autant attirant.

Adrienne semblait elle aussi ailleurs… Plus loin que le récit d’Argael… Seule elle pouvait savoir où.

Soudain celle-ci se leva, suggérant une visite prochaine en ce Comté. Lily esquissa un sourire. L’aventure la tenterait bien elle aussi.

Mais elle ne pouvait pas. Elle était liée à Toulouse. De par son cœur, mais aussi par son travail. Encore deux mois pour tout faire afin que son Comté garde charme, vigueur et joie. Encore deux mois à supporter médisances, hypocrisies, et méchancetés de certains….

Elle soupira et prit ses jambes entre ses bras, les regardant.
Comme elle aurait voulu à cet instant être un oiseau et s’envoler loin… Toujours plus loin… Mais sa cage avait été fermé. On ne la laissait pas s’échapper.

Bientôt il lui faudrait se vêtir à nouveau de sourires et bonne humeur, écouter flagorneries tout en sachant qu’il ne s’agissait que de ruse pour obtenir plus…

Et ces amis d’un soir l’oublieraient sans doute à la seconde où ils partiraient…
Et la vie reprendrait son cours…

_________________

Tolosa per totjorn!!!
Coordinatrice du 5ème GFC pour Toulouse
Duchessesherry


Poings serrés. Le Vicomte ne pouvait trouver pire idée que de parler de leurs Contrées. Elle venait à peine de quitter le campement, et de raconter la Provence à deux visiteurs Artésiens, puis il fallu qu'elle s'emporte quand le galant jeune homme l'ayant accompagnée en chemin, vint briser le charme et la sincérité de sa description. Une autre fois tracer le portrait de cette terre, celle qu'elle fuyait, d'Ambassades en Ambassades, celle qu'elle chérissait, de par la réalité politique et le coeur d'un homme, sans quoi, à quelle intersection serait-elle, personne ne le savait vraiment...

Elle serra les poings oui, et se retint d'hurler que les Royaumes se moquaient bien de la Provence, que les faire rêver serait qu'hypocrisie imprimée sur leurs visages, et qu'à la seconde où leurs chemins se sépareront, la Chancelière retournera patauger dans leurs Provinces à tous, et la politique en aura cure de la beauté de la mer au coeur des Alpes Occidentales!

D'une oreille distraite, l'esprit embrouillé par l'alcool, elle écouta leurs récits, vit les montagnes, les tempêtes, sentit les espoirs et les vagues du spleen... et pourtant tous ces visages uniques attachés à un endroit, par un lien, une force dépassant la conscience qui sait... Elle songea un instant, de leur parler du Poitou adoré, ou de l'Artois, de son amour des chemins et ces longs mois hors Provence, du Chef d'un Clan de rebels l'ayant retracée sur les routes, de la bataille pour éviter qu'il la ramène et qu'on la marie de force, du jeune garçon de 17 ans pris sous son aile qui s'enleva la vie en réalisant qu'il avait dû tuer deux hommes pour la sauver, elle et trois compagnons, toutes ces autres histoires à travers les Royaumes, de sa prise de tête avec son Suzerain de l'époque en pleine taverne bondée au L-D et du seul brigandage l'ayant fait victime au Lyonnais aussi, ce qui lui arracha un sourire en regardant en coin Argael...

Argael...Argael....Argael..... la Dona se tourna subitement vers lui, un regard comme les océans dans lequel dansait les lueurs de la nuit. Elle s'approcha, lui saisit sans même sans rendre compte les poignets un peu mollement, et le fixant lança:


- Le Lyonnais est trop près pour vous laisser indifférent en votre Hôtel! Quelques noeuds au sud à peine, je connais trop, si vous saviez.... et chaque passage, me rappelle ce regretté Mr.Taï et ses nougats, sa gentillesse, ce sourire ayant marqué mon premier voyage après être arrivée en Provence il y a de cela des années....

Elle aurait pu en nommer, des noms du Lyonnais! Même celui lui ayant sauvé la vie en un sens, bien qu'aujourd'hui il fut en Auvergne...

Puis elle le lâcha aussi subitement. L'émotion se décelait aussi de par le touché, elle douta que cet homme ait envie d'entrer dans son univers, même en tout bien tout honneur. Et celui de l'âme, se trouvait à être un profond voyage pour qui trouvait l'entrée.

Doucement, les étoiles disparurent sous ses yeux fermés, comme si on venait de mettre en boîte noire, son esprit et le coeur suivant.


Provence
Je t'aime, je te haie!

Quand sur la mer reflète
Le soleil de mes espoirs
Mille étoiles d'or s'étendant
À juste tire comme une arbalète.

Et tu jalouses ce bonheur
Et tu hurles ton dépouillement!
Des jours Les rêves meurent chez moi
Entre les algues vertes des remouds trompeurs...

Je te haie comme une échelle qu'on escalade sans arrêt
Où le ciel promet la paix de l'âme si on y pose pied
Et l'on s'entremêle entre les chaînes et la réalité
On regrette le port et ses pêcheurs

Terre de liberté
Ce refrain connu des cigales
Niché en nos sables chauds et nos épées
Croire en vain, mourir demain

Quand d'autres encore
Scanderont entre les vergés et les forêts
Provence!
Je t'aime, je te haie!

L'incomprise!
Peuple de caractère aussi extrême
Que sa géographie
C'est pour l'espoir

Quand les vagues vont
Vent tournant elles reviennent

Durant ce temps de ci delà
Tours de tonneaux, parfums de poissons
On bûche pour les feux du soir
Pruneaux, pastis, hydromel, cochon grillé et herbes provençales

Y'a de ces soirs où la tristesse n'est plus provençale
Aix, Arles, Brignoles, Draguignan, Forcalquier, Marseille, Toulon
Je comprends la mer de jalouser ces gens heureux
Mais je maudit la mélancolie de la lune

Parce qu'au matin encore au sein des Châteaux d'Aix et d'Avignon
Jetteront l'encre les plumes parées d'atours défensifs et fonceurs
Faisant d'elle (la Provence) un monde dans un monde
Un joyaux d'aristotéliciens, un joyaux provençal

À découvrir.... et ne jamais voir mourir....


Et puis une larme. Des perles pures. Une souffrance animant l'âme, comme le sang coulait dans les veines. Parler de son Pays, c'était se rappeler, que l'indépendance chérie lui présenta Kalanquin, et que cette même liberté du Pays lui vola.... Elle en avait perdu la plume, elle si poétique, si lyrique, si intense, profonde, et vraie, avant.... Elle en ragea, d'orgueil, de dépit, décousue, elle, la Déesse, se sentant nue, une autre, confrontée à son reflet. Point envie d'en parler, cela parut....

La Diplomate regarda Argael au fond des yeux, cherchant cette lueur disant qu'il viendra, pour le simple plaisir, et... après avoir autant pris sur elle pour satisfaire le besoin d'évasion d'un Vicomte pourtant si près de cette satanée frontière! Puis de sa besace aux milles plumes et parchemins divers, elle sorti quelques fioles d'alcool fort, qu'elle tendit à chacun.


- Au présent! dit-elle simplement, balayant ses yeux humides d'une main, voulant qu'un sourire retrouve son chemin....

Ne manquait qu'un feu et un festin, les regardant, la table ronde en serait superbe, nul doute! Citoyens du Monde... une idée germa tranquillement, pour plus tard....

_________________
Dite La Déesse
Poétique Chancelière Marquisale
Critique et intègre, Qu'il en déplaise....!
Coordinatrice du GFC pour la Provence
Argael
(réponse ce soir ou plus vraisemblablement demain)
_________________
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)