Alandrisse
Le besoin maladif dapporter son aide, un jour cet envie lui couterait plus quelle ne peut offrir. Elle le ressentait aussi surement que le soleil se lève chaque jour. Assise à son bureau, dans une des ailes de Melgueil, la brune jouait avec sa plume, dessinant de sa pointe les contours de ses lèvres. Lair pensif sur le visage, la Montbazon observa le paysage qui sétendait devant sa fenêtre. Quoiquil advienne la diplomatie resterait son refuge le plus précieux. Les réflexions se succédèrent, bientôt elle devrait se retirer pour regagner larmée des loups. Il était amusant de voir quune diplomate qui prônait lusage des mots, se promenait une lame à la main. Le sang qui coulait dans ses veines ne pouvait aller à lencontre de ce que sa nature lui dictait, sa famille était ce quelle était. Qui sy frotte, sy pique
LAlouette se leva, lâchant sa plume sur une pile de parchemins qui trônait sur un coin du bureau et se mit à ranger aussi bien que possible. Un peu de place ne ferait pas de mal et accueillir une damoiselle dans un foutoir sans nom ne serait pas du plus bel effet. Cétait étrange denseigner, sa patience nétait pas légendaire, mais sa volonté dapporter son soutien devrait faire le contrepoids idéal. Une fois que son lieu de travail ne ressemblait plus au port de Montpellier un matin de pêche, la brune se mit en quête de son élève. Ce nétait pas bien difficile de trouver une rousse dans ce bâtiment, à croire quelle aimait cette couleur de cheveux, Takoda son écuyère et Morphée quand elle ne réussit pas ses teintes. Cela manquait dhommes pour lentourer, légère moue en pensant à cela, le chapitre sur son époux nétait pas encore clos. La brune attrapa un garde qui « travaillait » afin quil lassiste dans sa chasse du jour. Il restait encore beaucoup à faire à la Chancellerie, mais une petite pause ne lui ferait pas de mal et jouer à chat lui ravivait ses souvenirs denfant. A cette époque au moins, elle navait ni problème, ni réflexion ennuyeuse sur sa vie. Enfin lobjet de sa recherche apparut au loin, dun pas plus pressant elle réussit à linterpeller avant que le vent ne lemporte de nouveau.
Ah je vous trouve enfin, nous allons pouvoir débuter notre leçon du jour. Il va falloir que nous fixions des horaires, j'ai peur qu'à force les gardes pensent qu'ils ne sont là que pour vous retrouver.
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LAlouette se leva, lâchant sa plume sur une pile de parchemins qui trônait sur un coin du bureau et se mit à ranger aussi bien que possible. Un peu de place ne ferait pas de mal et accueillir une damoiselle dans un foutoir sans nom ne serait pas du plus bel effet. Cétait étrange denseigner, sa patience nétait pas légendaire, mais sa volonté dapporter son soutien devrait faire le contrepoids idéal. Une fois que son lieu de travail ne ressemblait plus au port de Montpellier un matin de pêche, la brune se mit en quête de son élève. Ce nétait pas bien difficile de trouver une rousse dans ce bâtiment, à croire quelle aimait cette couleur de cheveux, Takoda son écuyère et Morphée quand elle ne réussit pas ses teintes. Cela manquait dhommes pour lentourer, légère moue en pensant à cela, le chapitre sur son époux nétait pas encore clos. La brune attrapa un garde qui « travaillait » afin quil lassiste dans sa chasse du jour. Il restait encore beaucoup à faire à la Chancellerie, mais une petite pause ne lui ferait pas de mal et jouer à chat lui ravivait ses souvenirs denfant. A cette époque au moins, elle navait ni problème, ni réflexion ennuyeuse sur sa vie. Enfin lobjet de sa recherche apparut au loin, dun pas plus pressant elle réussit à linterpeller avant que le vent ne lemporte de nouveau.
Ah je vous trouve enfin, nous allons pouvoir débuter notre leçon du jour. Il va falloir que nous fixions des horaires, j'ai peur qu'à force les gardes pensent qu'ils ne sont là que pour vous retrouver.
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