Anthoyne
Où ? Un chemin quelconque à lorée dune forêt au fin fond du Royaume de France. Quand ? Un jour dété de lan 1460. Qui ? Un seigneur sur sa monture avalant les lieues depuis plusieurs jours.
Les traits de son visage étaient tirés, il était exténué. Cependant, il ne pouvait se permettre de tergiverser en chemin. Sa mission était importante. Depuis le début de son périple, ses pensées sur son avenir le hantaient. Avait-il fait le bon choix ? Définitivement, oui. Malgré sa détermination, cette chevauchée le malmenait et une pause aurait été la bienvenue. Les secousses provoquées par le galop, les efforts développés pour rester dans une position optimale et la fatigue peuvent provoquer des crampes et autres douleurs physiques. Mais il ne faiblissait pas pour autant et continua sa course vers le Sud.
Environ deux lieues furent parcourues après son dernier moment de faiblesse. Sauf quà cet instant, plus rien nallait. Il était temps pour le français de faire une pause.
*Non ! Encore un peu. Tu nas pas le temps Vas-y ! Tiens le coup !*
« Aaaaaah et puis FICHTRE ! Je nen peux plus ! Si je continue ainsi, je vais faire dans mes braies ! »
Anthoyne renonça et stoppa la course effrénée de son cheval. Relâché, chaque pas de trot était une torture pour sa vessie et il décida donc de mettre pied à terre. La vidange prévue étant longue, il senfonça dans la forêt emmenant son cheval craignant tous types de mésaventures comme un vol de canasson par exemple. Après quelques dizaines de secondes à senfoncer entre les arbres suivi de son fidèle équidé, Anthoyne estima quil était assez éloigné tandis que sa vessie estima quelle avait assez attendu. Il attacha lanimal à un arbre et en sélectionna un autre quelques dizaines de mètres plus loin ne voulant pas être observé par son partenaire. Il détacha soigneusement ses braies, sortit lengin et finalement soulagea son envie pressante.
« Pfiouuuuuu ! Nom de Nom Quest-ce que ça fait du bien ! »
Son visage dirigé vers le ciel, les yeux fermés, il savourait cette libération.
Quelques instants plus tard, alors que les chutes du Niagara étaient toujours bien actives, il baissa la tête, regarda larbre en face de lui puis soupira.
« Bon, bon, bon Quand tu veux »
Bloqué pendant encore quelques secondes, il profita pour relâcher la pression. Mentale cette fois-ci. Anthoyne se mit alors à essayer duriner le plus haut sur lhêtre.
« Héhé ! »
Mais il était en fin de cuve et le jet commença à diminuer en pression et descendit petit à petit.
« Hé diantre ! Oups Attention aux bottes Ohlalala Miiince OUF ! Cétait moins une. Tu es trop douée toi, tu sais ?! »
Son monologue fut vite arrêté par des voix qui provenaient de lorée de la forêt. Sans tarder, il secoua le colosse pour faire tomber les dernières gouttes puis remballa le paquet dans les braies quil serra fermement. Les voix se rapprochèrent. Anthoyne aurait aimé se coller contre son urinoir mais son petit jeu a inondé lécorce du pauvre hêtre. Méfiant vis-à-vis des visiteurs, il se demandait si son cheval était assez loin et sil navait pas déjà été remarqué. Ne voulant pas prendre de risque, il se baissa légèrement et tandis que les effluves de son urine partageaient leurs senteurs avec ses narines, le nobliot sortit sa dague de sa petite cachette toute mignonne. Plus aucune voix ne résonnait dans la forêt mais des bruits de pas faisaient leur apparition. De nature méfiante, il serra fermement sa dague et se prépara à partir à lassaut.
Après une grande respiration, il bondit, son bras prêt à frapper. Il fut stoppé net par la scène qui se présenta devant lui. Il écarquilla les yeux un instant et fixa la personne.
« Toi ? Ici ?! OH ! Euh pardon ! Excuse moi !»
Aussitôt, il retourna derrière son arbre laissant finir lintrus. Un peu de tenue tout de même !
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Les traits de son visage étaient tirés, il était exténué. Cependant, il ne pouvait se permettre de tergiverser en chemin. Sa mission était importante. Depuis le début de son périple, ses pensées sur son avenir le hantaient. Avait-il fait le bon choix ? Définitivement, oui. Malgré sa détermination, cette chevauchée le malmenait et une pause aurait été la bienvenue. Les secousses provoquées par le galop, les efforts développés pour rester dans une position optimale et la fatigue peuvent provoquer des crampes et autres douleurs physiques. Mais il ne faiblissait pas pour autant et continua sa course vers le Sud.
Environ deux lieues furent parcourues après son dernier moment de faiblesse. Sauf quà cet instant, plus rien nallait. Il était temps pour le français de faire une pause.
*Non ! Encore un peu. Tu nas pas le temps Vas-y ! Tiens le coup !*
« Aaaaaah et puis FICHTRE ! Je nen peux plus ! Si je continue ainsi, je vais faire dans mes braies ! »
Anthoyne renonça et stoppa la course effrénée de son cheval. Relâché, chaque pas de trot était une torture pour sa vessie et il décida donc de mettre pied à terre. La vidange prévue étant longue, il senfonça dans la forêt emmenant son cheval craignant tous types de mésaventures comme un vol de canasson par exemple. Après quelques dizaines de secondes à senfoncer entre les arbres suivi de son fidèle équidé, Anthoyne estima quil était assez éloigné tandis que sa vessie estima quelle avait assez attendu. Il attacha lanimal à un arbre et en sélectionna un autre quelques dizaines de mètres plus loin ne voulant pas être observé par son partenaire. Il détacha soigneusement ses braies, sortit lengin et finalement soulagea son envie pressante.
« Pfiouuuuuu ! Nom de Nom Quest-ce que ça fait du bien ! »
Son visage dirigé vers le ciel, les yeux fermés, il savourait cette libération.
Quelques instants plus tard, alors que les chutes du Niagara étaient toujours bien actives, il baissa la tête, regarda larbre en face de lui puis soupira.
« Bon, bon, bon Quand tu veux »
Bloqué pendant encore quelques secondes, il profita pour relâcher la pression. Mentale cette fois-ci. Anthoyne se mit alors à essayer duriner le plus haut sur lhêtre.
« Héhé ! »
Mais il était en fin de cuve et le jet commença à diminuer en pression et descendit petit à petit.
« Hé diantre ! Oups Attention aux bottes Ohlalala Miiince OUF ! Cétait moins une. Tu es trop douée toi, tu sais ?! »
Son monologue fut vite arrêté par des voix qui provenaient de lorée de la forêt. Sans tarder, il secoua le colosse pour faire tomber les dernières gouttes puis remballa le paquet dans les braies quil serra fermement. Les voix se rapprochèrent. Anthoyne aurait aimé se coller contre son urinoir mais son petit jeu a inondé lécorce du pauvre hêtre. Méfiant vis-à-vis des visiteurs, il se demandait si son cheval était assez loin et sil navait pas déjà été remarqué. Ne voulant pas prendre de risque, il se baissa légèrement et tandis que les effluves de son urine partageaient leurs senteurs avec ses narines, le nobliot sortit sa dague de sa petite cachette toute mignonne. Plus aucune voix ne résonnait dans la forêt mais des bruits de pas faisaient leur apparition. De nature méfiante, il serra fermement sa dague et se prépara à partir à lassaut.
Après une grande respiration, il bondit, son bras prêt à frapper. Il fut stoppé net par la scène qui se présenta devant lui. Il écarquilla les yeux un instant et fixa la personne.
« Toi ? Ici ?! OH ! Euh pardon ! Excuse moi !»
Aussitôt, il retourna derrière son arbre laissant finir lintrus. Un peu de tenue tout de même !
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