Luaine
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[RP]La basilique Notre-Dame d'Alençon
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Luaine
La flèche se dressait jusqu'au ciel, faisant monter les prières et suppliques bien plus vite vers le très haut.
Deux billes vertes, visage tendu vers le ciel de Janvier, regardait l'immense édifice.
Ses mains étaient enfoncées dans un manchot de fourrure où seul le bout de ses doigts caressait les perles de son chapelet. La pieuse brune au visage aussi lilial que la neige, s'avança vers les marches qui montait vers la porte.
Elle franchit le fronton et ses sculptures de martyrs pour pénétrer dans la nef. Elle plia le genou dans un geste gracieux, remontant la fine dentelle sur le devant de sa tête et se signa.
Le lieu de culte était désert à sa plus grande déception, il n'y avait pas de messe et plus de curé. C'était d'une tristesse....
Seul un bedeau était chargé de mettre les cloches en branle pour rythmer les heures et les journées.
Elle soupira et trouva une place au premier rang. De toute façon elle ne dérangerait personne.
Les genoux posés sur le prie-dieu, elle joignit ses mains où était emberlificoté son chapelet de perles. Le visage fermé et les yeux clos, elle se mit à réciter le credo puis pria avec ferveur pour les gens qui avaient disparus, ses proches encore vivants et elle eut une pensée particulière pour tous les voyageurs et pèlerins qui étaient sur les routes sinueuses et froides suivant leur étoile du berger qui les guiderait jusqu'à bon port et sans encombre.
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Deux billes vertes, visage tendu vers le ciel de Janvier, regardait l'immense édifice.
Ses mains étaient enfoncées dans un manchot de fourrure où seul le bout de ses doigts caressait les perles de son chapelet. La pieuse brune au visage aussi lilial que la neige, s'avança vers les marches qui montait vers la porte.
Elle franchit le fronton et ses sculptures de martyrs pour pénétrer dans la nef. Elle plia le genou dans un geste gracieux, remontant la fine dentelle sur le devant de sa tête et se signa.
Le lieu de culte était désert à sa plus grande déception, il n'y avait pas de messe et plus de curé. C'était d'une tristesse....
Seul un bedeau était chargé de mettre les cloches en branle pour rythmer les heures et les journées.
Elle soupira et trouva une place au premier rang. De toute façon elle ne dérangerait personne.
Les genoux posés sur le prie-dieu, elle joignit ses mains où était emberlificoté son chapelet de perles. Le visage fermé et les yeux clos, elle se mit à réciter le credo puis pria avec ferveur pour les gens qui avaient disparus, ses proches encore vivants et elle eut une pensée particulière pour tous les voyageurs et pèlerins qui étaient sur les routes sinueuses et froides suivant leur étoile du berger qui les guiderait jusqu'à bon port et sans encombre.
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Calinova83
Avec retenue, Calinova poussa la lourde porte de l'église. Elle apperçut Dame Luaine faire ses dévotions.
C'est à pas de loup qu'elle se dirigea vers la chapelle Saint Christophe. Elle prit un cierge , l'alluma et le déposa aux pieds de la grande statue du saint.
Saint Christophe, patrons des voyageurs, veillez sur mon frère qui s'en retourne à Fougères. Protégez-le des voleurs, des soldats et mercenaires. La route est peu sure avec cette guerre qui n'en finit pas. Notre roi, Charles VII est bien vieux à présent et les grands nobles sont âpres. Ils n'hésiteront pas à faire appel aux Anglais pour assurer leurs conquêtes. les soudards anglais et bourguignons ne se gênent pas pour occire le simple voyageur !
Elle se signa et resta pensive.
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L'Amitié est trop belle pour être sacrifiée sur l'autel du profit !
C'est à pas de loup qu'elle se dirigea vers la chapelle Saint Christophe. Elle prit un cierge , l'alluma et le déposa aux pieds de la grande statue du saint.
Saint Christophe, patrons des voyageurs, veillez sur mon frère qui s'en retourne à Fougères. Protégez-le des voleurs, des soldats et mercenaires. La route est peu sure avec cette guerre qui n'en finit pas. Notre roi, Charles VII est bien vieux à présent et les grands nobles sont âpres. Ils n'hésiteront pas à faire appel aux Anglais pour assurer leurs conquêtes. les soudards anglais et bourguignons ne se gênent pas pour occire le simple voyageur !
Elle se signa et resta pensive.
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L'Amitié est trop belle pour être sacrifiée sur l'autel du profit !
Cyrus
Il était rare que Cyrus sorte sans ses armes depuis bien des lustres. Hormis dans leur commanderie, le Teutonique, même dans les églises, y pénétrait Armés comme son statut lui autorisait ; mais aujourd’hui, donc, c’est humblement qu’il pousse la lourde porte de l’Edifice, hélas vide, pourtant, jour officiel de Prière pour tout bon Aristotélicien, sans sa compagne favorite, Lily-la-belle, qui ne l’avait jamais laissé tombé, surtout dans les moments les plus périlleux pour sa vie, pour la gloire du Très Haut.
Le Grincement des gongs se fait entendre à l’ouverture et à la fermeture de la lourde porte. Ce grand Vaisseaux de Pierre, était silencieux, sans Capitaine à la barre, pour guider les Fidèles vers de verts pâturages.
Il trempe sa main, droite, dans un bénitier, désespérément vide depuis bien des lustres, plie un genou, et se signe, en baissant la tête humblement. Il est vrai, depuis qu’il était arrivé à Alençon, n’ayant plus de messe, il préférait faire ses dévotions, dans une petite chapelle privée qu’il a aménagé chez lui, mais aujourd’hui, il préférait venir dans la maison officiel du Très Haut, espérant, on ne sait jamais, vu l’Orage se rapprochant, joindre ses prières à aux autres Habitants de la cité.
Il songe :
En effet, depuis une quinzaine de jours, Cyrus, passait beaucoup de temps dans son Pigeonnier, recevant de nombreux messages des cette guerre, non officielle, qui c’est transformé en partie de chasse. Il suivait, l’événement de jours en jours, les déplacements, et le résultat des batailles.
Deux Roy, l’un reconnu officiellement et couronné par l’Eglise Aristotélicienne et l’autre, se disant Floué électoralement et ne voulant reconnaitre, on peut le comprendre la réaction causée par sa défaite, et niant l’Autorité Royale.
Ce Dernier, sur ces terres, comme un sanglier, faisait sa bauge. Le vainqueur rassemblant sa meute de chiens l’en vint à le débusquer.
Quoi de plus normal en cela !
Cyrus s’amusait même sur ses cartes de campagne à calculer, ce qu’il conseillerait, à l’un ou à l’autre, si il était Aide de camp ou conseiller militaire, regardait les erreurs militaires qu’ils faisaient tout deux.
Le Premier, qui était à L’origine un fier et puissant Capitaine, laissant la direction de ses armées à d’autres, cependant leur donnant sans doute, tel qu’il le connaissait, les ordres à distance, se terre comme un lapin dans son terrier, et l’autre, devenant un cerf de 12 cors , se baladant, bannière flottante au vent, dans le DR, défiant tête haute l’Autorité du premier.
Il sourirait de la tournure qu’a prise cette partie de chasse, Si.... !
Mais hier, il reçut un pigeon du Maire d’Alençon, appelant à se mobiliser et à combattre contre ses dires, le noble Animal transformé en « Noir Corbeau ».
Certes, on me pouvait laisser le Duché au prise d’un éventuelle ennemis, mais alors pourquoi qu’un et pas de moindre des Capitaine, Frère du Roy, en plus c’est-il déclaré Maire de Dijon ?
Ne serait ce pas à lui et au Roy officiel de continuer cette partie de chasse, qu’ils ont si bien commencé, et dont le gibier les a déjoués ?
Pour quoi, serait ce à eux, citoyens du Duché d’Alençon, de porter le coup final de l’allaï et de mettre à mort l’Animal. Comme Vonafred, il a feinté, lui aussi a rusé, et a gagné la vie ! Là est toute l’éthique de la chasse, et tout seigneur chassant connait l’Art de ce sport !
Voilà, ce que Cyrus, vient dans cette Eglise, prier le Très Haut.
De lui pardonner, ces prochaines actions, ses prochains combats, et qui sait peut être, ses tueries, si le Roy malheureux, venait à tenter de pénétrer en force, la ville d’Alençon, car, de services, même trainant les pieds, pour participer à cette chasse, mettra, bien qu’estimant que cela ne le concerne pas, car il n’a jamais tué le gibier d’un Autre, mais a toujours mis son épée au service de l’Eglise et la Justice, n’hésitera pas de la sortir de son fourreau.
Cependant il estimait que c’était du gâchis, tant de perte d’hommes, de braves soldats, de part et d’autre pour un entêtement des deux bords, pour leur gloriole personnelle.
Il se met donc à prier seul, puisque la majorité des gens de son duché ont oublié le dernier paragraphe du Livre de la Préhistoire
Chapitre III - « L'acédie »
Le Grincement des gongs se fait entendre à l’ouverture et à la fermeture de la lourde porte. Ce grand Vaisseaux de Pierre, était silencieux, sans Capitaine à la barre, pour guider les Fidèles vers de verts pâturages.
Il trempe sa main, droite, dans un bénitier, désespérément vide depuis bien des lustres, plie un genou, et se signe, en baissant la tête humblement. Il est vrai, depuis qu’il était arrivé à Alençon, n’ayant plus de messe, il préférait faire ses dévotions, dans une petite chapelle privée qu’il a aménagé chez lui, mais aujourd’hui, il préférait venir dans la maison officiel du Très Haut, espérant, on ne sait jamais, vu l’Orage se rapprochant, joindre ses prières à aux autres Habitants de la cité.
Il songe :
En effet, depuis une quinzaine de jours, Cyrus, passait beaucoup de temps dans son Pigeonnier, recevant de nombreux messages des cette guerre, non officielle, qui c’est transformé en partie de chasse. Il suivait, l’événement de jours en jours, les déplacements, et le résultat des batailles.
Deux Roy, l’un reconnu officiellement et couronné par l’Eglise Aristotélicienne et l’autre, se disant Floué électoralement et ne voulant reconnaitre, on peut le comprendre la réaction causée par sa défaite, et niant l’Autorité Royale.
Ce Dernier, sur ces terres, comme un sanglier, faisait sa bauge. Le vainqueur rassemblant sa meute de chiens l’en vint à le débusquer.
Quoi de plus normal en cela !
Cyrus s’amusait même sur ses cartes de campagne à calculer, ce qu’il conseillerait, à l’un ou à l’autre, si il était Aide de camp ou conseiller militaire, regardait les erreurs militaires qu’ils faisaient tout deux.
Le Premier, qui était à L’origine un fier et puissant Capitaine, laissant la direction de ses armées à d’autres, cependant leur donnant sans doute, tel qu’il le connaissait, les ordres à distance, se terre comme un lapin dans son terrier, et l’autre, devenant un cerf de 12 cors , se baladant, bannière flottante au vent, dans le DR, défiant tête haute l’Autorité du premier.
Il sourirait de la tournure qu’a prise cette partie de chasse, Si.... !
Mais hier, il reçut un pigeon du Maire d’Alençon, appelant à se mobiliser et à combattre contre ses dires, le noble Animal transformé en « Noir Corbeau ».
Certes, on me pouvait laisser le Duché au prise d’un éventuelle ennemis, mais alors pourquoi qu’un et pas de moindre des Capitaine, Frère du Roy, en plus c’est-il déclaré Maire de Dijon ?
Ne serait ce pas à lui et au Roy officiel de continuer cette partie de chasse, qu’ils ont si bien commencé, et dont le gibier les a déjoués ?
Pour quoi, serait ce à eux, citoyens du Duché d’Alençon, de porter le coup final de l’allaï et de mettre à mort l’Animal. Comme Vonafred, il a feinté, lui aussi a rusé, et a gagné la vie ! Là est toute l’éthique de la chasse, et tout seigneur chassant connait l’Art de ce sport !
Voilà, ce que Cyrus, vient dans cette Eglise, prier le Très Haut.
De lui pardonner, ces prochaines actions, ses prochains combats, et qui sait peut être, ses tueries, si le Roy malheureux, venait à tenter de pénétrer en force, la ville d’Alençon, car, de services, même trainant les pieds, pour participer à cette chasse, mettra, bien qu’estimant que cela ne le concerne pas, car il n’a jamais tué le gibier d’un Autre, mais a toujours mis son épée au service de l’Eglise et la Justice, n’hésitera pas de la sortir de son fourreau.
Cependant il estimait que c’était du gâchis, tant de perte d’hommes, de braves soldats, de part et d’autre pour un entêtement des deux bords, pour leur gloriole personnelle.
Il se met donc à prier seul, puisque la majorité des gens de son duché ont oublié le dernier paragraphe du Livre de la Préhistoire
Chapitre III - « L'acédie »
Citation:
…. Elle porta plus tard le nom d’acédie. Celle-ci consistait à se détourner de l’amour divin, de s’abandonner à la vie matérielle en négligeant la vie spirituelle, de se préoccuper de l’instant sans garder à l’esprit ce pour quoi Dieu nous avait conçus. Elle allait amener aux autres péchés, conduisant ainsi les humains à leur perte. Elle atteignit son comble lorsque le dimanche ne fut plus occupé à la prière, mais à la paresse.
Il prie, en silence, pour Qu’Aristote et le Christos intercèdent auprès du Très Haut pour qu’il Protège le Duché, et guide dans la sagesse les deux Roy afin que la Paix règne enfin dans le Royaume.
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Sorianne
Revenue de sa fuite au bord du lac, la jeune femme avait prit soin de brosser ses cheveux sombres avant de les natter, tout en observant sa fille jouer avec ce qu'elle trouvait. Les mots qu'avait écrit Col dans son courrier la travaillaient. La travaillaient beaucoup... Mal à l'aise, avec l'impression d'un étau qui lui enserrait le cœur, elle passa la robe de lin écru qu'elle avait prit l'habitude de mettre à chaque office. Nouant doucement les lacets sur le devant du corsage, la jeune femme prit son temps et comme souvent, laissa Nominoée à l'angloys. Comme souvent...
Avec une grimace elle s'arracha de la pièce, fermant la porte derrière elle sans ménagement. Avait-elle toute sa tête?? Sans doutes pas. Rôdée aux offices et à ne pas les manquer, la noiraude se rendit jusqu'au pied de la basilique devant laquelle elle était souvent passée, mais où elle n'était jamais entrée. Levant le nez, elle observa les tours et les sculptures qui ornaient la bâtisse, avant de passer sur le parvis et de se rendre jusqu'aux immenses portes.
Était-elle en retard? Il n'y avait personne... Hésitante l'espace d'un instant, rechignant à l'idée de se trouver seule face au curé qui s'y trouvait sans doutes, elle finit tout de même par pousser le panneau de bois qui grinça sourdement sur ses gonds. Si la messe était dites, nul doutes que son retard ne serait pas passé inaperçu. Mais personne... Pas un bruit dans l'édifice. A la porte, une moue au visage, la jeune femme entra tout de même, et lentement, de son pas claudicant, remonta la nef tout en détaillant l'intérieur...
C'est au premier banc qu'elle se mit assise... L'air perdu. La semaine passée encore, sa vie était rythmée par les envies du prélat... Du papier à musique... Et la voilà qui se retrouvait livrée à elle même, ne sachant quoi faire... Continuant malgré elle à suivre la cadence de ces derniers mois... Sans forcément de succès, preuve en était de l'absence de messe ici, sans compter le fait qu'il semblait n'y avoir personne. Rassérénée, la So finit par faire ce qu'Il lui faisait faire chaque fois qu'ils étaient sur les bancs d'une églises : prier. Maintenant habituée à cet exercice, elle y mit toute sa ferveur avant de sursauter légèrement quand elle eut finit... Pour rien... Il n'était pas là et personne ne l'avait touché...
Folle, elle le devenait...
Un rire nerveux manqua lui échapper, et à la place, elle préféra ressortir le courrier de Colhomban... Parler... Il voulait qu'elle parle... Finalement le rire retenu alla se répercuter sur les voutes. Il l'aimait encore. Rire ou pleurer? Elle semblait osciller entre les deux... Oh pourquoi n'as-tu pas préféré m'étrangler...?
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♥♥♥ Crokiiiiie
Avec une grimace elle s'arracha de la pièce, fermant la porte derrière elle sans ménagement. Avait-elle toute sa tête?? Sans doutes pas. Rôdée aux offices et à ne pas les manquer, la noiraude se rendit jusqu'au pied de la basilique devant laquelle elle était souvent passée, mais où elle n'était jamais entrée. Levant le nez, elle observa les tours et les sculptures qui ornaient la bâtisse, avant de passer sur le parvis et de se rendre jusqu'aux immenses portes.
Était-elle en retard? Il n'y avait personne... Hésitante l'espace d'un instant, rechignant à l'idée de se trouver seule face au curé qui s'y trouvait sans doutes, elle finit tout de même par pousser le panneau de bois qui grinça sourdement sur ses gonds. Si la messe était dites, nul doutes que son retard ne serait pas passé inaperçu. Mais personne... Pas un bruit dans l'édifice. A la porte, une moue au visage, la jeune femme entra tout de même, et lentement, de son pas claudicant, remonta la nef tout en détaillant l'intérieur...
C'est au premier banc qu'elle se mit assise... L'air perdu. La semaine passée encore, sa vie était rythmée par les envies du prélat... Du papier à musique... Et la voilà qui se retrouvait livrée à elle même, ne sachant quoi faire... Continuant malgré elle à suivre la cadence de ces derniers mois... Sans forcément de succès, preuve en était de l'absence de messe ici, sans compter le fait qu'il semblait n'y avoir personne. Rassérénée, la So finit par faire ce qu'Il lui faisait faire chaque fois qu'ils étaient sur les bancs d'une églises : prier. Maintenant habituée à cet exercice, elle y mit toute sa ferveur avant de sursauter légèrement quand elle eut finit... Pour rien... Il n'était pas là et personne ne l'avait touché...
Folle, elle le devenait...
Un rire nerveux manqua lui échapper, et à la place, elle préféra ressortir le courrier de Colhomban... Parler... Il voulait qu'elle parle... Finalement le rire retenu alla se répercuter sur les voutes. Il l'aimait encore. Rire ou pleurer? Elle semblait osciller entre les deux... Oh pourquoi n'as-tu pas préféré m'étrangler...?
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♥♥♥ Crokiiiiie
Luaine
Un beau dimanche plein de soleil et de ferveur religieuse avait frappé Alençon*. Même si le diacre avait dit ses messes par l'obligation du à la sentence du juge, il avait faite cette première messe avec ardeur. L'essai demandé sur "le don de soi" avait été transformé et réussi. Luaine le coeur léger et la bourse maigre d'avoir donné aux nécessiteux, rentrait vers le château quand elle vit l'église du village, ouverte.
Cela faisait bien longtemps que la porte était toujours close, au grand désespoir de la brune qui aurait aimé que chaque église du duché soit pleine de vie chaque dimanche au moins. Tant d'églises avaient été construites par des bâtisseurs d'exception et tant de ces lieux, toujours vide de religieux et d'office.
Quand la curiosité tenaillait une femme, il était rarissime qu'elle n'y succombe pas et cette porte ouverte, était un appel. Tout doucement, Luaine approcha de l'immense portail sculpté.
Une tête passa et embrassa du regard la nef. Peut être un curé était venu s'installer? Oui là autant croire au miracle.
Après la tête, elle pénétra dans la bâtisse aux pierres épaisses qui conféraient au lieu une fraicheur bien agréable.
Une femme se tenait sur un banc tout devant l'autel. Luaine s'approcha doucement pour ne pas la perturber dans ses prières et attendrait le bon moment pour lui annoncer qu'aucun religieux n'allait faire l'office.
Elle avança dans la travée centrale et arriva au niveau de la rangée de la brune qui était assise.
Soudain, Luaine fronça les sourcils et bascula sa tête un peu plus vers la pieuse pour se rendre compte qu'elle la connaissait.
Deux grosses billes vertes s'ouvrirent comme deux soucoupes. Elle croyait rêver. Cela datait de quand???? C'était si vieux que sa mémoire mit un certain temps avant d'arrêter un lieu....Le Périgord.
La voix fut basse.
Sorianne????
* voir gargote [RP] « Azayes, ora pro nobis quater », dixit iudex.
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Cela faisait bien longtemps que la porte était toujours close, au grand désespoir de la brune qui aurait aimé que chaque église du duché soit pleine de vie chaque dimanche au moins. Tant d'églises avaient été construites par des bâtisseurs d'exception et tant de ces lieux, toujours vide de religieux et d'office.
Quand la curiosité tenaillait une femme, il était rarissime qu'elle n'y succombe pas et cette porte ouverte, était un appel. Tout doucement, Luaine approcha de l'immense portail sculpté.
Une tête passa et embrassa du regard la nef. Peut être un curé était venu s'installer? Oui là autant croire au miracle.
Après la tête, elle pénétra dans la bâtisse aux pierres épaisses qui conféraient au lieu une fraicheur bien agréable.
Une femme se tenait sur un banc tout devant l'autel. Luaine s'approcha doucement pour ne pas la perturber dans ses prières et attendrait le bon moment pour lui annoncer qu'aucun religieux n'allait faire l'office.
Elle avança dans la travée centrale et arriva au niveau de la rangée de la brune qui était assise.
Soudain, Luaine fronça les sourcils et bascula sa tête un peu plus vers la pieuse pour se rendre compte qu'elle la connaissait.
Deux grosses billes vertes s'ouvrirent comme deux soucoupes. Elle croyait rêver. Cela datait de quand???? C'était si vieux que sa mémoire mit un certain temps avant d'arrêter un lieu....Le Périgord.
La voix fut basse.
Sorianne????
* voir gargote [RP] « Azayes, ora pro nobis quater », dixit iudex.
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Sorianne
Bon sang mais pourquoi la vie pouvait s'avérer être si compliquée? Un murmure la fit sursauter. Elle se croyait seule? Et... La noiraude se leva promptement, et se retourna en se reculant afin de se retrouver face à celui ou celle qui lui avait parlé. Laissant passer un blanc afin de se remettre de sa surprise (peur?), la petite brune en profita pour détailler la nouvelle venue.
Le cœur battant, elle fronça légèrement les sourcils. Mais oui, elle la connaissait... A l'église de Sarlat... So pouvait souffler maintenant... Ce qu'elle fit avec un soulagement certain.
Je pensais être toute seule...
Arf elle la prendrait peut-être pour une folle à rire seule... Elle l'était sans doutes. Le prénom de la jeune femme... Lune... Luaine! Et ça commençait à remonter déjà.
Si je m'étais attendue à vous croiser là... Et... Encore dans une église!
Un sourire rapide et effacé aussi vite qu'il était venu lui fut lancé, pourtant pas faute d'être ravie de la recroiser. Dans son souvenir, elles avaient bien parlé sans pour autant se connaitre. Et si elle avait réussi à se confier, c'est que la brune était digne de confiance.
Ainsi c'est ici que vous êtes venue vous perdre?
Pas qu'elle n'appréciait pas l'Alençon, mais elle n'en gardait pas de souvenirs trop jouasses...
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♥♥♥ Crokiiiiie
Le cœur battant, elle fronça légèrement les sourcils. Mais oui, elle la connaissait... A l'église de Sarlat... So pouvait souffler maintenant... Ce qu'elle fit avec un soulagement certain.
Je pensais être toute seule...
Arf elle la prendrait peut-être pour une folle à rire seule... Elle l'était sans doutes. Le prénom de la jeune femme... Lune... Luaine! Et ça commençait à remonter déjà.
Si je m'étais attendue à vous croiser là... Et... Encore dans une église!
Un sourire rapide et effacé aussi vite qu'il était venu lui fut lancé, pourtant pas faute d'être ravie de la recroiser. Dans son souvenir, elles avaient bien parlé sans pour autant se connaitre. Et si elle avait réussi à se confier, c'est que la brune était digne de confiance.
Ainsi c'est ici que vous êtes venue vous perdre?
Pas qu'elle n'appréciait pas l'Alençon, mais elle n'en gardait pas de souvenirs trop jouasses...
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Luaine
Quelle drôle de fatalité frappait les deux jeunes femmes. Elles s'étaient rencontrées dans une église et voilà qu'elles se retrouvaient dans une église. On disait que les voix du Seigneur étaient impénétrables et s'en était bien la preuve.
La dernière fois et d'ailleurs la première fois qu'elles avaient discuté, la vie des deux brunes battait de l'aile. Luaine quittait une province et Sorianne se croyait damnée. Que d'histoires rocambolesques. Qu'en était il aujourd'hui?
Luaine lui sourit avec douceur et s'approcha d'elle en glissant son séant sur le banc lustré.
On se dit au revoir dans une église et quelques années après on se dit bonjour dans une autre église dans une autre province. Ca alors si on m'avait dit qu'on se recroisait dans de pareilles circonstances.
Elle balança sa main dans l'air pour lui montrer l'ensemble de l'église comme si elle montrait le duché dans sa globalité.
Oui j'habite ici maintenant. Je suis la femme du Duc régnant et donc Duchesse consort de ce duché. Mariée, amoureuse....
Inutile qu'elle lui rabatte les oreilles avec ses nombreux soucis. Les deux femmes n'étaient pas ce qu'on pouvait appeler des "amies intimes". Luaine passa donc sur ses problèmes, du moins pour un premier temps car bien souvent il était plus facile de se confier à un inconnu qu'à une personne de son entourage. Cet inconnu ne jugeait pas, ne portait pas d'oeil trop critique sur les évènements. D'ailleurs Sorianne s'était répandue lors de leur première rencontre, surement pour cette raison.
Ses yeux se posèrent sur un parchemin que Sorianne tenait dans sa main. Surement l'origine de son rire. Ce devait être une lettre amusante sans aucun doute ou une très bonne nouvelle.
Alors, il me semble que la dernière fois, vous pensiez être damnée ou maudite...Il y avait un homme dans l'histoire d'ailleurs vous m'aviez demander de lui transmettre un message si je le voyais. Mais j'avoue que depuis le temps ma mémoire s'est émoussée. C'était Col....
Elle resta là à se souvenir bêtement du nom de l'homme sans y arriver.
...Je ne m'en souviens plus, je suis désolée.
Mais est ce que tout va bien à présent? J'ai entendu votre rire bien malgré moi.
La brune était une personne affable et serviable. Elle espérait que la vie de Sorianne allait mieux à présent. Son désarroi était perceptible lorsqu'elles avaient discuté en Périgord, Luaine espérait ces temps difficiles étaient révolus.
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La dernière fois et d'ailleurs la première fois qu'elles avaient discuté, la vie des deux brunes battait de l'aile. Luaine quittait une province et Sorianne se croyait damnée. Que d'histoires rocambolesques. Qu'en était il aujourd'hui?
Luaine lui sourit avec douceur et s'approcha d'elle en glissant son séant sur le banc lustré.
On se dit au revoir dans une église et quelques années après on se dit bonjour dans une autre église dans une autre province. Ca alors si on m'avait dit qu'on se recroisait dans de pareilles circonstances.
Elle balança sa main dans l'air pour lui montrer l'ensemble de l'église comme si elle montrait le duché dans sa globalité.
Oui j'habite ici maintenant. Je suis la femme du Duc régnant et donc Duchesse consort de ce duché. Mariée, amoureuse....
Inutile qu'elle lui rabatte les oreilles avec ses nombreux soucis. Les deux femmes n'étaient pas ce qu'on pouvait appeler des "amies intimes". Luaine passa donc sur ses problèmes, du moins pour un premier temps car bien souvent il était plus facile de se confier à un inconnu qu'à une personne de son entourage. Cet inconnu ne jugeait pas, ne portait pas d'oeil trop critique sur les évènements. D'ailleurs Sorianne s'était répandue lors de leur première rencontre, surement pour cette raison.
Ses yeux se posèrent sur un parchemin que Sorianne tenait dans sa main. Surement l'origine de son rire. Ce devait être une lettre amusante sans aucun doute ou une très bonne nouvelle.
Alors, il me semble que la dernière fois, vous pensiez être damnée ou maudite...Il y avait un homme dans l'histoire d'ailleurs vous m'aviez demander de lui transmettre un message si je le voyais. Mais j'avoue que depuis le temps ma mémoire s'est émoussée. C'était Col....
Elle resta là à se souvenir bêtement du nom de l'homme sans y arriver.
...Je ne m'en souviens plus, je suis désolée.
Mais est ce que tout va bien à présent? J'ai entendu votre rire bien malgré moi.
La brune était une personne affable et serviable. Elle espérait que la vie de Sorianne allait mieux à présent. Son désarroi était perceptible lorsqu'elles avaient discuté en Périgord, Luaine espérait ces temps difficiles étaient révolus.
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Sorianne
So écoutait sans mots dire, poliment et essayant d'afficher un sourire, aussi léger soit-il. Les églises... Au moins personne ne pourrait dire qu'elles n'étaient pas pieuses, surtout s'il n'y avait que là qu'elles étaient destinées à se rencontrer. Tout semblait aller pour le mieux pour la jeune femme. Mariée, amoureuse, Duchesse. Heureuse pour les gens heureux, la noiraude sentit s'agrandir son sourire, mais espérait néanmoins qu'elle ne lui demande pas ce qu'il en était de son côté... Sourire qui s'estompa quand Luaine lui rappela la teneur de leur dernière conversation...
Et la petite brune d'être un brin décontenancée, le regard légèrement fuyant avant de rougir.
Colhomban d'Eusebius...
Est-ce que tout allait bien maintenant?... Sans doutes pouvait-elle dire ça oui. Il n'y avait plus le prélat qui était sur son dos, elle n'était plus dépendante de personne, avait la liberté qu'elle attendait depuis des lustres... Damnée? Toujours... Si ce n'était pire...
Tout va bien. Oui... J'ai une petite fille adorable. La fille de Colhomban justement...
Elle eut une petite moue... Avant de reprendre.
Je suis ici pour voir sa sœur... Peut-être que vous la connaissez si vous habitez là maintenant, c'est Tsampa.
Un sourire tout de même.
Je suis contente de vous recroiser en tous cas, je ne m'y attendais pas. Et heureuse pour vous, même si Duchesse ne doit pas être un rôle évident à tenir. Non?
Pour le message à transmettre, ne vous en faites pas, j'ai fini par le retrouver...
Oui... Juste avant qu'il ne s'en aille... Puis qu'il la laisse au profit d'une blonde baronne...
Nos chemins se sont séparés, nous avions pris des routes bien trop différentes. Après un soupir, la So changea de sujet. Après tout... Vous vous plaisez ici? C'est bien différent du Périgord n'est-ce pas?
Oh oui différent. Sorianne en savait quelque chose!
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♥♥♥ Crokiiiiie
Et la petite brune d'être un brin décontenancée, le regard légèrement fuyant avant de rougir.
Colhomban d'Eusebius...
Est-ce que tout allait bien maintenant?... Sans doutes pouvait-elle dire ça oui. Il n'y avait plus le prélat qui était sur son dos, elle n'était plus dépendante de personne, avait la liberté qu'elle attendait depuis des lustres... Damnée? Toujours... Si ce n'était pire...
Tout va bien. Oui... J'ai une petite fille adorable. La fille de Colhomban justement...
Elle eut une petite moue... Avant de reprendre.
Je suis ici pour voir sa sœur... Peut-être que vous la connaissez si vous habitez là maintenant, c'est Tsampa.
Un sourire tout de même.
Je suis contente de vous recroiser en tous cas, je ne m'y attendais pas. Et heureuse pour vous, même si Duchesse ne doit pas être un rôle évident à tenir. Non?
Pour le message à transmettre, ne vous en faites pas, j'ai fini par le retrouver...
Oui... Juste avant qu'il ne s'en aille... Puis qu'il la laisse au profit d'une blonde baronne...
Nos chemins se sont séparés, nous avions pris des routes bien trop différentes. Après un soupir, la So changea de sujet. Après tout... Vous vous plaisez ici? C'est bien différent du Périgord n'est-ce pas?
Oh oui différent. Sorianne en savait quelque chose!
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♥♥♥ Crokiiiiie
Luaine
Les deux jeunes femmes se retrouvaient encore dans une église avec des soucis mais assez d'espoir dans le coeur pour les surmonter. Luaine se demanda alors si ce n'était pas elle qui était maudite à l'heure actuelle quand tout autour d'elle il y avait des tas de femmes avec des enfants alors qu'elle ne pouvait donner la vie.
Elle trouva la force, comme à son habitude, de ne rien laisser paraitre et de sourire à l'annonce de la maternité de Sorianne.
Vous avez un enfant de l'homme que vous...
Aimez/avez aimé? quoi dire?
Un enfant de l'amour, c'est du bonheur pour toute une vie. Je vous félicite.
Rattrapée aux branches de justesse. Luaine ne voulait commettre de bévue car elle ne connaissait pas le passif de la jeune femme.
L'annonce suivante lui fit ouvrir de grands yeux.
Tsampa? Elle a été votre belle soeur?
Elle faillit lancer un " Ben Meeeerde alors, pas de chance" mais elle opta pour un consensuel...
Et bien le monde est petit.
Oui je la connais. Tout le monde connait Tsampa en Alençon.
Elle ne connaissait pas les liens qui l'unissaient à la héraut aussi changeait elle de sujet pour bifurquer sur une réponse à la question.
Oui c'est plutôt facile. C'est mon époux qui a la lourde charge de diriger le Duché, moi je m'occupe des bonnes oeuvres, d'aider les moines....Peu de choses.
Etre consort n'était pas une lourde tâche en soi, si ce n'était d'assurer son rôle d'épouse bienveillante et d'épauler son époux.
Oui Alençon est un beau Duché. Je m'y plais. J'y ai des amis et il y a des personnes vraiment formidables et c'est effectivement différent du Périgord. C'est un domaine royal et les choses changent d'une province vassale. Est un bien ou un mal, je ne sais pas vraiment. Il y a du pour et du contre.
Mais si vous restez assez de temps, vous vous en rendrez compte.
Luaine sourit amicalement, gardant ses secrets en elle.
Vous allez montrer l'enfant à sa tante alors? Des retrouvailles familiales.
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Elle trouva la force, comme à son habitude, de ne rien laisser paraitre et de sourire à l'annonce de la maternité de Sorianne.
Vous avez un enfant de l'homme que vous...
Aimez/avez aimé? quoi dire?
Un enfant de l'amour, c'est du bonheur pour toute une vie. Je vous félicite.
Rattrapée aux branches de justesse. Luaine ne voulait commettre de bévue car elle ne connaissait pas le passif de la jeune femme.
L'annonce suivante lui fit ouvrir de grands yeux.
Tsampa? Elle a été votre belle soeur?
Elle faillit lancer un " Ben Meeeerde alors, pas de chance" mais elle opta pour un consensuel...
Et bien le monde est petit.
Oui je la connais. Tout le monde connait Tsampa en Alençon.
Elle ne connaissait pas les liens qui l'unissaient à la héraut aussi changeait elle de sujet pour bifurquer sur une réponse à la question.
Oui c'est plutôt facile. C'est mon époux qui a la lourde charge de diriger le Duché, moi je m'occupe des bonnes oeuvres, d'aider les moines....Peu de choses.
Etre consort n'était pas une lourde tâche en soi, si ce n'était d'assurer son rôle d'épouse bienveillante et d'épauler son époux.
Oui Alençon est un beau Duché. Je m'y plais. J'y ai des amis et il y a des personnes vraiment formidables et c'est effectivement différent du Périgord. C'est un domaine royal et les choses changent d'une province vassale. Est un bien ou un mal, je ne sais pas vraiment. Il y a du pour et du contre.
Mais si vous restez assez de temps, vous vous en rendrez compte.
Luaine sourit amicalement, gardant ses secrets en elle.
Vous allez montrer l'enfant à sa tante alors? Des retrouvailles familiales.
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Sorianne
La féliciter pour avoir une petite tête brune, bâtarde ou tout comme, et qui n'avait jamais ou très peu vu son père... Fillette qui lui avait valu bien des déboires malgré tout l'amour qu'elle pouvait avoir pour elle... La So en laissa échapper un sourire sans joie. Si elle savait... Mais il ne fallait plus compter sur la petite noiraude pour s'étaler. Une fois lui avait servie de leçon.
Un sourcil curieux se haussa à l'évocation de Tsampa. Vrai que cela faisait maintenant bien longtemps qu'elle était ici, mais tout le monde la connaissait? En effet le monde était bien petit. Elle avait demandé à Luaine de passer un mot au frère si elle le croisait, mais elle n'avait pas songé à parler de la brune hérautique. Beh comme ça... Pour le reste...
Oui.
Mais encore...
Oui, je viens présenter Nominoée à sa tante et à son oncle...
Du moins c'était ce qu'elle avait prévu, mais n'avait-elle pas songé à la leur laisser de manière à ce que Col récupère sa fille, qu'il puisse l'élever en bonne et due forme? Qu'ils arrêtent de se la "voler"?... Oui, l'idée avait germé et ne semblait pas vouloir s'en aller. Ne serait-elle pas mieux au milieu de nobles et nobliaux qu'auprès d'une femme à la santé mentale défaillante par moment?
Tout le monde connait Tsampa alors? J'avoue que je n'ai jamais approfondi la relation qu'on pourrait avoir. Elle est noble, haut rang je crois. Je ne suis que roturière... Nos centres d’intérêts diffèrent un peu je pense... Et pour le Duché, peu de choses, c'est déjà bien! Et c'est mieux que rien, au moins vous ne devez pas vous ennuyer...
Elle eut une moue en songeant au Domaine Royal... Au Roy, au Roy frondeur... Une grimace... Mais peut-être devrait-elle songer à en savoir plus, qu'est-ce qui pouvait différer?
Je ne sais pas bien ce qu'il peut y avoir comme différences entre les Duchés, Comtés, provinces vassales, pas vassales... Pour moi un village est un village en fait... Elle posa le regard sur Luaine, interrogateur, non pas curieux, elle ne l'était plus tant avant qu'elle ne continue sur sa lancée.
Je ne sais pas combien de temps je vais rester. J'avais pensé aller voir mon frère en Languedoc... Vous connaissez le Sud? Mais bon... Je n'ai pas envie de l'ennuyer avec ma "joie de vivre"...
Hum... Elle revint en pleine admiration de l'autel, avec une malheureuse pensée pour un curé qui devait maintenant être loin... La chair de poule la prit et So se força à penser à tout autre chose... Revenant à la Duchesse consort, la jeune femme reprit doucement.
Et vous alors? Pas d'enfants?
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♥♥♥ Crokiiiiie
Un sourcil curieux se haussa à l'évocation de Tsampa. Vrai que cela faisait maintenant bien longtemps qu'elle était ici, mais tout le monde la connaissait? En effet le monde était bien petit. Elle avait demandé à Luaine de passer un mot au frère si elle le croisait, mais elle n'avait pas songé à parler de la brune hérautique. Beh comme ça... Pour le reste...
Oui.
Mais encore...
Oui, je viens présenter Nominoée à sa tante et à son oncle...
Du moins c'était ce qu'elle avait prévu, mais n'avait-elle pas songé à la leur laisser de manière à ce que Col récupère sa fille, qu'il puisse l'élever en bonne et due forme? Qu'ils arrêtent de se la "voler"?... Oui, l'idée avait germé et ne semblait pas vouloir s'en aller. Ne serait-elle pas mieux au milieu de nobles et nobliaux qu'auprès d'une femme à la santé mentale défaillante par moment?
Tout le monde connait Tsampa alors? J'avoue que je n'ai jamais approfondi la relation qu'on pourrait avoir. Elle est noble, haut rang je crois. Je ne suis que roturière... Nos centres d’intérêts diffèrent un peu je pense... Et pour le Duché, peu de choses, c'est déjà bien! Et c'est mieux que rien, au moins vous ne devez pas vous ennuyer...
Elle eut une moue en songeant au Domaine Royal... Au Roy, au Roy frondeur... Une grimace... Mais peut-être devrait-elle songer à en savoir plus, qu'est-ce qui pouvait différer?
Je ne sais pas bien ce qu'il peut y avoir comme différences entre les Duchés, Comtés, provinces vassales, pas vassales... Pour moi un village est un village en fait... Elle posa le regard sur Luaine, interrogateur, non pas curieux, elle ne l'était plus tant avant qu'elle ne continue sur sa lancée.
Je ne sais pas combien de temps je vais rester. J'avais pensé aller voir mon frère en Languedoc... Vous connaissez le Sud? Mais bon... Je n'ai pas envie de l'ennuyer avec ma "joie de vivre"...
Hum... Elle revint en pleine admiration de l'autel, avec une malheureuse pensée pour un curé qui devait maintenant être loin... La chair de poule la prit et So se força à penser à tout autre chose... Revenant à la Duchesse consort, la jeune femme reprit doucement.
Et vous alors? Pas d'enfants?
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♥♥♥ Crokiiiiie
Luaine
Dans une vie antérieure, la Courtomer avait du faire un croche patte au Très Haut pour qu'il la mette à l'épreuve avec autant de fougue. Il voulait se venger, elle ne voyait pas autre chose. Autour d'elle que des enfants ou des conversations portant sur ces chères têtes blondes.
_____Feinte
Elle prit une mine presque réjouit.
Rencontre avec sa tante et son oncle. Elle en a de la chance.
A vrai dire, elle plaignait la pauvre enfant, non pas pour son oncle qui paraissait agréable mais pour sa tante qui était imbuvable et pétrit de prétention. Son ton avait été sans le vouloir un brin ironique.
_____Parade
Elle se doutait que l'enfant de Sorianne était un enfant illégitime car à aucun moment la brune n'avait fait mention d'un mariage et aucun anneau ne venait ornait son annulaire. Luaine se fit aucun commentaire à ce sujet. Elle savait combien il était difficile pour une femme d'avoir à faire face aux quolibets d'avoir un enfant naturel. Luaine était elle même un enfant de l'amour, née bâtarde alors que sa famille l'avait rejetée violemment jusqu'à nier leur parenté. La famille paternelle avait eu l'obligeance de ne pas creuser de fossé remettant en cause les liens du sang.
Humm....
On se lance dans le grand bassin.
Tsampa n'est pas une personne tout ce qu'il y a de plus humble. Ses charges et fonctions la font prendre les gens un peu de trop haut. On sent qu'elle n'a eu à se battre dans sa vie et que tout lui est tombé tout cuit dans le bec. Selon moi la prétention n'est que vanité et ce n'est pas une preuve d'intelligence.
Excusez moi d'être si direct.
Menteuse elle ne l'était pas, alors autant couper court et informer Sorianne que Luaine ne tenait pas en haute estime sa belle-soeur. Après tout il était de notoriété publique que ce sentiment était largement réciproque.
_____Estoc
A peine Sorianne lui avait fait la confidence qu'elle prendrait surement prochainement la route qui la conduirait vers son frère qu'elle enchaina sur une question sensible.
On pouvait se poser des questions à moins, car Luaine avait passé les seize printemps et avait même déjà abordé la vingtaine. Son âge et son statut de femme mariée, amenaient évidemment à des interrogations sur les enfants qu'elle n'avait pas. Là où d'autres en était à leur cinquième, elle n'en avait pas la moitié d'un. C'était forcément étrange et suscitait des questions.
Luaine reçut celle-ci comme une gifle.
Sorianne n'en savait rien et la Vicomtesse ne lui en tint pas rigueur.
_____Reddition
Sa mine tomba comme la façade d'un mur de pierre. Des fragments de moellons se détachant peu à peu pour montrer les fêlures. La Vicomtesse ne s'était confiée à personne, gardant au fond d'elle le secret de sa douleur si tenace et profonde. Quand elle remonta ses sinoples vers la brune, alors qu'elle les avait baissé comme on baisse une garde pendant la fatidique question, elle soupira.
Non Sorianne. Je n'en ai pas. Le Très Haut ne veut pas m'en donner. Il ne veut pas que je porte la vie. Voilà déjà de long mois que j'espère et espère encore que mon ventre grossisse mais rien.
La peine pouvait se lire sur son visage devenu madone.
Heimdal est déjà père d'une première union. Il a deux beaux enfants. Sa première femme est décédée il y a quelques années déjà.
Il n'est pas en cause dans cette incapacité à donner la vie. Je suis seule en cause.
J'aimerais tant lui donner un enfant, un être qui soit à la fois lui et moi.
Sa lèvre inférieure fut légèrement mâchouillée.
Sa première épouse a su lui donner les plus beaux des cadeaux. Un mélange de lui et elle, gage de leur amour éternel. Moi je ne peux pas.
Je ne suis que la moitié d'une femme.
Nous n'abordons pas le sujet avec mon époux. Je pense que ce n'est pas son soucis car il a déjà deux enfants, mais pas de moi.....OOOh je sais j'ai de la chance, la famille Von Strass est grande et il y a pleins d'enfants à pouponner, j'ai même un neveu à demeure et je suis comme sa deuxième mère mais je n'ai pas de bébé....
Luaine croisa et remua ses bras, comme pour bercer un enfant invisible, montrant qu'elle n'avait rien.
Elle se sentit presque libérée d'en parler enfin à une personne.
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_____Feinte
Elle prit une mine presque réjouit.
Rencontre avec sa tante et son oncle. Elle en a de la chance.
A vrai dire, elle plaignait la pauvre enfant, non pas pour son oncle qui paraissait agréable mais pour sa tante qui était imbuvable et pétrit de prétention. Son ton avait été sans le vouloir un brin ironique.
_____Parade
Elle se doutait que l'enfant de Sorianne était un enfant illégitime car à aucun moment la brune n'avait fait mention d'un mariage et aucun anneau ne venait ornait son annulaire. Luaine se fit aucun commentaire à ce sujet. Elle savait combien il était difficile pour une femme d'avoir à faire face aux quolibets d'avoir un enfant naturel. Luaine était elle même un enfant de l'amour, née bâtarde alors que sa famille l'avait rejetée violemment jusqu'à nier leur parenté. La famille paternelle avait eu l'obligeance de ne pas creuser de fossé remettant en cause les liens du sang.
Humm....
On se lance dans le grand bassin.
Tsampa n'est pas une personne tout ce qu'il y a de plus humble. Ses charges et fonctions la font prendre les gens un peu de trop haut. On sent qu'elle n'a eu à se battre dans sa vie et que tout lui est tombé tout cuit dans le bec. Selon moi la prétention n'est que vanité et ce n'est pas une preuve d'intelligence.
Excusez moi d'être si direct.
Menteuse elle ne l'était pas, alors autant couper court et informer Sorianne que Luaine ne tenait pas en haute estime sa belle-soeur. Après tout il était de notoriété publique que ce sentiment était largement réciproque.
_____Estoc
A peine Sorianne lui avait fait la confidence qu'elle prendrait surement prochainement la route qui la conduirait vers son frère qu'elle enchaina sur une question sensible.
On pouvait se poser des questions à moins, car Luaine avait passé les seize printemps et avait même déjà abordé la vingtaine. Son âge et son statut de femme mariée, amenaient évidemment à des interrogations sur les enfants qu'elle n'avait pas. Là où d'autres en était à leur cinquième, elle n'en avait pas la moitié d'un. C'était forcément étrange et suscitait des questions.
Luaine reçut celle-ci comme une gifle.
Sorianne n'en savait rien et la Vicomtesse ne lui en tint pas rigueur.
_____Reddition
Sa mine tomba comme la façade d'un mur de pierre. Des fragments de moellons se détachant peu à peu pour montrer les fêlures. La Vicomtesse ne s'était confiée à personne, gardant au fond d'elle le secret de sa douleur si tenace et profonde. Quand elle remonta ses sinoples vers la brune, alors qu'elle les avait baissé comme on baisse une garde pendant la fatidique question, elle soupira.
Non Sorianne. Je n'en ai pas. Le Très Haut ne veut pas m'en donner. Il ne veut pas que je porte la vie. Voilà déjà de long mois que j'espère et espère encore que mon ventre grossisse mais rien.
La peine pouvait se lire sur son visage devenu madone.
Heimdal est déjà père d'une première union. Il a deux beaux enfants. Sa première femme est décédée il y a quelques années déjà.
Il n'est pas en cause dans cette incapacité à donner la vie. Je suis seule en cause.
J'aimerais tant lui donner un enfant, un être qui soit à la fois lui et moi.
Sa lèvre inférieure fut légèrement mâchouillée.
Sa première épouse a su lui donner les plus beaux des cadeaux. Un mélange de lui et elle, gage de leur amour éternel. Moi je ne peux pas.
Je ne suis que la moitié d'une femme.
Nous n'abordons pas le sujet avec mon époux. Je pense que ce n'est pas son soucis car il a déjà deux enfants, mais pas de moi.....OOOh je sais j'ai de la chance, la famille Von Strass est grande et il y a pleins d'enfants à pouponner, j'ai même un neveu à demeure et je suis comme sa deuxième mère mais je n'ai pas de bébé....
Luaine croisa et remua ses bras, comme pour bercer un enfant invisible, montrant qu'elle n'avait rien.
Elle se sentit presque libérée d'en parler enfin à une personne.
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Sorianne
Malgré la mine blasée qu'elle affichait dorénavant, la So ne put réprimer une petite mimique surprise quand la brune lui parla de Tsampa. Vrai qu'elle avait senti leur différence de rang, mais elle ne s'était jamais vraiment posé question. Bien que... Un léger sourire en coin vint flotter l'espace d'un instant sur le visage de la petite noiraude. Au moins Luaine était franche, un bon point et elle montait encore d'un cran dans son estime. Tsampa... Col lui avait raconté des histoires de leurs jeunesses...
Il n'y a pas à s'excuser d'être franche... Il ne faut pas vous en faire pour ça, bien au contraire. Et on peut difficilement s'entendre avec tout le monde. Je suis juste surprise qu'elle soit vu de la sorte, mais c'est vrai que nous n'avons pas cohabité bien longtemps.
Une petite réminiscence du mariage... Elle ne s'était pourtant pas du tout sentie à l'aise ni à sa place... Mouarf...
Chacun pense ce qu'il veut, du moment qu'il n'insiste pas pour que les autres pensent comme lui...
Oui... C'était selon les circonstances, et ça, elle ne comptait pas le préciser... Pas d'enfants... So releva le museau qu'elle avait baissé pour contempler un coin de dalle, au sol, et elle put lire... La tristesse? L'air neutre au possible, elle écouta. On a toujours besoin d'une oreille attentive, et la petite brune savait être celle-ci. Un léger air triste au visage quand Luaine se mit à bercer l'air...
Il faut parfois du temps... Elle se força même à un sourire, essayant d'être rassurante, avant de se rendre compte qu'elle avait pris de l'âge même si elle ne faisait pas sa trentaine passée depuis... Hum... Bref, elle prenait un coup de vieux. D'ailleurs, la suite eut du mal à venir à cause de ça... Je ne demandais rien, ne m'y attendais pas, n'y pensais même pas à dire vrai... Mais j'ai eu ma première fille après plusieurs années avec mon premier fiancé... léger mordillage de lèvre, fille mère une fois... Avec mon second, Colhomban, également... Il a bien fallu... Deux? trois ans?
Et elle avait eu grande peur de devoir avoir recours à une faiseuse d'anges pour sa dernière cohabitation... Heureusement il n'en fut rien...
Tout dépend je pense... Peut-être qu'Aristote vous destine à autre chose avant, qu'il attend le bon moment...
Un léger soupir et la noiraude eut une pensée pour les plantes ingérées, et pour la vieille femme avec qui elle était restée un moment.
Bien que... Une petite moue, et la So chercha le regard de Luaine. Si vous voulez forcer la main au destin, peut-être qu'il existe des potions pouvant vous y aider? Après tout, il y a bien des plantes pour ne pas se faire engrosser, même si ça ne fonctionne pas à tous les coups... J'en ai pris, et le prélat avec qui je... Vivais... Étrangement cela lui en coutait de dire ça... Ne disait rien du tout là dessus, c'est que ce n'est pas interdit...
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♥♥♥ Crokiiiiie
Il n'y a pas à s'excuser d'être franche... Il ne faut pas vous en faire pour ça, bien au contraire. Et on peut difficilement s'entendre avec tout le monde. Je suis juste surprise qu'elle soit vu de la sorte, mais c'est vrai que nous n'avons pas cohabité bien longtemps.
Une petite réminiscence du mariage... Elle ne s'était pourtant pas du tout sentie à l'aise ni à sa place... Mouarf...
Chacun pense ce qu'il veut, du moment qu'il n'insiste pas pour que les autres pensent comme lui...
Oui... C'était selon les circonstances, et ça, elle ne comptait pas le préciser... Pas d'enfants... So releva le museau qu'elle avait baissé pour contempler un coin de dalle, au sol, et elle put lire... La tristesse? L'air neutre au possible, elle écouta. On a toujours besoin d'une oreille attentive, et la petite brune savait être celle-ci. Un léger air triste au visage quand Luaine se mit à bercer l'air...
Il faut parfois du temps... Elle se força même à un sourire, essayant d'être rassurante, avant de se rendre compte qu'elle avait pris de l'âge même si elle ne faisait pas sa trentaine passée depuis... Hum... Bref, elle prenait un coup de vieux. D'ailleurs, la suite eut du mal à venir à cause de ça... Je ne demandais rien, ne m'y attendais pas, n'y pensais même pas à dire vrai... Mais j'ai eu ma première fille après plusieurs années avec mon premier fiancé... léger mordillage de lèvre, fille mère une fois... Avec mon second, Colhomban, également... Il a bien fallu... Deux? trois ans?
Et elle avait eu grande peur de devoir avoir recours à une faiseuse d'anges pour sa dernière cohabitation... Heureusement il n'en fut rien...
Tout dépend je pense... Peut-être qu'Aristote vous destine à autre chose avant, qu'il attend le bon moment...
Un léger soupir et la noiraude eut une pensée pour les plantes ingérées, et pour la vieille femme avec qui elle était restée un moment.
Bien que... Une petite moue, et la So chercha le regard de Luaine. Si vous voulez forcer la main au destin, peut-être qu'il existe des potions pouvant vous y aider? Après tout, il y a bien des plantes pour ne pas se faire engrosser, même si ça ne fonctionne pas à tous les coups... J'en ai pris, et le prélat avec qui je... Vivais... Étrangement cela lui en coutait de dire ça... Ne disait rien du tout là dessus, c'est que ce n'est pas interdit...
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♥♥♥ Crokiiiiie
Luaine
Si Luaine avait enfin vidé son sac, Sorianne sembla en faire autant en avouant un autre enfant illégitime. Ce ne devait pas être facile pour elle et la brune savait de quoi elle parlait.
C'est rassurant ce que vous me dites, cela me permets d'espérer encore. Je désespère en silence depuis plus d'une année mais je me dis que le Très Haut va bien exaucer ma prière et me permettre d'être mère.
Il me faut surement plus de patience et il doit justement éprouver celle-ci sachant que je suis assez impétueuse. Il m'apprend sans doute la persévérance.
La pieuse voyait en toute chose une explication divine. Cela l'aidait à affronter la dure réalité et lui permettait de garder toujours cet espoir fou que si on commets des bonnes actions et qu'on se comporte bien, fatalement le Très Haut sera bienveillant. La vie ne lui avait surement pas encore offert toutes les putrescentes vilénies que le monde connait.
Elle restait assez naïve avec sa conception du bien et du mal.
La Vicomtesse la regarda pleine de complaisance. Elle était elle même une enfant naturel, conçue dans l'amour entre deux êtres. Pour ce que cela avait rapporté à sa mère, elle s'en était bien dispensée car elle avait passé une enfance à souffrir de ce manque de père, ne sachant même pas son nom, jusqu'à la mort de sa mère, ainsi que le fait d'être traitée de bâtarde.
J'espère que jamais vos enfants n'auront à souffrir de leur statut mais cela renforce le caractère, ils seront surement courageux. J'ai moi même vécu avec ma mère qui m'a caché le nom de mon père. Quand elle est morte, j'ai retrouvé celui-ci grâce à des courriers qu'elle avait gardé.
Je l'ai retrouvé, en Bretagne.
Luaine sourit bien tristement. Elle était encore jeune mais il est des blessures qui jamais ne se refermeront.
Elle se confiait rarement sur son sang et peu de personne savaient son ascendance mais on se confiait plus facilement à un étranger qu'à ses proches.
Il est rentré au monastère quelques jours après notre rencontre. Il ne savait rien de ma naissance. Il a été atterré de l'apprendre.
Ensuite j'ai été rejetée par ma famille...Qui ne voulait surement pas d'une bâtarde. Un Walsh-Montfort n'est pas un bâtard venant du Dauphiné.
Elle essaya de prendre du recul par rapport à tout cela mais sa souffrance était intacte. La brune avait trouvé Heimdal et enfin avait une famille, cette famille idéale qu'elle avait tant imaginée. D'accord ce n'était jamais idéal, une famille ce n'était jamais la perfection, il y avait des hauts et des bas mais pour Luaine s'était que du bonheur d'en avoir une.
Quand So commença son laïus sur des potions existantes, la Von Strass se demandait si elle ne pourrait pas se renseigner via un apothicaire sur Alençon. L'idée était à creuser. Une potion pour bébé....Son esprit commença à vagabonder.
Mais la suite fut moins drôle quand Luaine l'entendit. Sa colonne se dressa et son visage montra des signes d'interrogations.
Un prélat....Vous viviez avec un prélat....
Si Sorianne n'avait pas souligné le fait qu'elle prenait des herbes pour éviter de tomber enceinte alors qu'elle vivait avec un prélat, on aurait pu penser qu'elle était bonne du curé. Mais dans le cas présent, on aurait tendance à penser qu'elle lustrait bien autre chose que les bancs de l'église.
Je veux dire....Vivre au sens...Vivre quoi!!!
La brune avait du mal à s'exprimer soudain. Qu'elle était cette relation ambigüe entre ce curé et la brune? Même si il était de notoriété publique que certains cléricaux usaient de leur pouvoir divin pour prendre moult maitresses, Luaine quand à elle, avait toujours pensé à des rumeurs infondées car jamais elle n'avait rencontré de personne qui aurait pu lui confirmer ou infirmer ces potins. C'était une découverte aussi extraordinaire que décevante si c'était bien ce qui semblait être.
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C'est rassurant ce que vous me dites, cela me permets d'espérer encore. Je désespère en silence depuis plus d'une année mais je me dis que le Très Haut va bien exaucer ma prière et me permettre d'être mère.
Il me faut surement plus de patience et il doit justement éprouver celle-ci sachant que je suis assez impétueuse. Il m'apprend sans doute la persévérance.
La pieuse voyait en toute chose une explication divine. Cela l'aidait à affronter la dure réalité et lui permettait de garder toujours cet espoir fou que si on commets des bonnes actions et qu'on se comporte bien, fatalement le Très Haut sera bienveillant. La vie ne lui avait surement pas encore offert toutes les putrescentes vilénies que le monde connait.
Elle restait assez naïve avec sa conception du bien et du mal.
La Vicomtesse la regarda pleine de complaisance. Elle était elle même une enfant naturel, conçue dans l'amour entre deux êtres. Pour ce que cela avait rapporté à sa mère, elle s'en était bien dispensée car elle avait passé une enfance à souffrir de ce manque de père, ne sachant même pas son nom, jusqu'à la mort de sa mère, ainsi que le fait d'être traitée de bâtarde.
J'espère que jamais vos enfants n'auront à souffrir de leur statut mais cela renforce le caractère, ils seront surement courageux. J'ai moi même vécu avec ma mère qui m'a caché le nom de mon père. Quand elle est morte, j'ai retrouvé celui-ci grâce à des courriers qu'elle avait gardé.
Je l'ai retrouvé, en Bretagne.
Luaine sourit bien tristement. Elle était encore jeune mais il est des blessures qui jamais ne se refermeront.
Elle se confiait rarement sur son sang et peu de personne savaient son ascendance mais on se confiait plus facilement à un étranger qu'à ses proches.
Il est rentré au monastère quelques jours après notre rencontre. Il ne savait rien de ma naissance. Il a été atterré de l'apprendre.
Ensuite j'ai été rejetée par ma famille...Qui ne voulait surement pas d'une bâtarde. Un Walsh-Montfort n'est pas un bâtard venant du Dauphiné.
Elle essaya de prendre du recul par rapport à tout cela mais sa souffrance était intacte. La brune avait trouvé Heimdal et enfin avait une famille, cette famille idéale qu'elle avait tant imaginée. D'accord ce n'était jamais idéal, une famille ce n'était jamais la perfection, il y avait des hauts et des bas mais pour Luaine s'était que du bonheur d'en avoir une.
Quand So commença son laïus sur des potions existantes, la Von Strass se demandait si elle ne pourrait pas se renseigner via un apothicaire sur Alençon. L'idée était à creuser. Une potion pour bébé....Son esprit commença à vagabonder.
Mais la suite fut moins drôle quand Luaine l'entendit. Sa colonne se dressa et son visage montra des signes d'interrogations.
Un prélat....Vous viviez avec un prélat....
Si Sorianne n'avait pas souligné le fait qu'elle prenait des herbes pour éviter de tomber enceinte alors qu'elle vivait avec un prélat, on aurait pu penser qu'elle était bonne du curé. Mais dans le cas présent, on aurait tendance à penser qu'elle lustrait bien autre chose que les bancs de l'église.
Je veux dire....Vivre au sens...Vivre quoi!!!
La brune avait du mal à s'exprimer soudain. Qu'elle était cette relation ambigüe entre ce curé et la brune? Même si il était de notoriété publique que certains cléricaux usaient de leur pouvoir divin pour prendre moult maitresses, Luaine quand à elle, avait toujours pensé à des rumeurs infondées car jamais elle n'avait rencontré de personne qui aurait pu lui confirmer ou infirmer ces potins. C'était une découverte aussi extraordinaire que décevante si c'était bien ce qui semblait être.
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Sorianne
Elle écoutait sans ciller et de bon cœur. Écouter les autres lui permettait d'oublier un peu tout ce qu'elle ruminait depuis maintenant longtemps, aussi pouvait-elle y consacrer ses journées... Pour un peu qu'elle ne reste pas enfermée dans une chambre d'auberge afin de fuir les gens. Sans doutes devrait-elle sortir davantage, elle pourrait s'aérer l'esprit. Jouant machinalement avec le bout de ses cheveux nattés, un sourire qui se voulait rassurant vint poindre après que Luaine ait suggérer que le Très Haut devait tester sa patience... Et les leçons, les rabâchages du Père Scopolie au sujet des vertus ne perdirent pas un instant pour venir jouer dans sa tête.
Sans doutes... Il faut se montrer patiente des fois... Je ne doute pas une minute qu'il vous offre ce cadeau en tous cas. Et si jamais vous le voulez, je pourrai vous aider à trouver ces herbes ou potions si l'envie vous prend d'essayer.
So observait la brune qui lui faisait face, elle avait l'air d'avoir vécu également, malgré qu'elle ne semble pas vraiment vieille. L'idée fit naitre une légère moue sur le visage de la noiraude. Décidément, le Très haut était bien ingrat parfois... Ou alors elle aussi avait mérité tout cela... Un soupir... Si Sorianne n'avait pas été rejeté par sa famille, c'était tout comme, aussi savait-elle ce que son interlocutrice pouvait bien ressentir. Mais que répondre...? Y avait-il seulement à dire quoi que ce soit d'ailleurs? On n'attend pas forcément réponse quand on se confie...
Elle fronça légèrement les sourcils quand la Duchesse consort se redressa et répéta ce qu'elle avait dit... Qu'est-ce qui pouvait bien la faire s'interroger de la sorte? Et... Elle se rendit compte de ce qu'elle avait dit, qui pouvait forcément amener à des conclusions non désirées. Elle aurait bien précisé que c'était en tant que bonne, après tout cette fonction était courante, mais sans le vouloir, et surtout sans même s'en rendre compte, elle avait fait une boulette qu'elle effacerait bien maintenant. Trop tard, Apparemment Luaine avait déjà des idées derrière la tête et la petite noiraude qui avait viré au blanc, se referma soudain comme une huître, avant de piquer un fard monstrueux.
Ouvrant la bouche pour se reprendre, elle hésita plusieurs fois. N'était-ce pas trop facile?
Oui, j'étais sa... Servante, esclave, putain, bonne... Bonne. J'étais sa bonne, sa suivante, et... Je préparais l'église, et et... Fuite... Il fallait fuir sous peine de devoir se justifier ou expliciter des choses qui pourrait s'avérer gênantes. Il faut que... Hum, il faut que j'y aille, je dois aller retrouver ma fille et aller chez Tsampa... Et m'occuper de ce procès que j'ai récolté.
Le cœur battant et les pommettes cramoisies, la jeune femme se leva aussi rapidement que le lui permettait sa hanche abimée, et frotta ses jupes crèmes du plat de la main. Impossible pour elle de poser de nouveau le regard dans celui de Luaine, So se contenta donc de détourner les yeux le plus possible.
En tous cas, ce fut un plaisir de vous revoir Duchesse, et sans doutes qu'on se recroisera, je vais rester là un moment.
Bon sang, elle est Duchesse, tu n'es qu'une gueuse, bergère, pas le même rang enfin! Et la So rougit un peu plus encore. Hum.... Que faire? Une légère flexion de genou, et le teint écarlate, la jeune femme prit presque ses jambes à son cou, ou tout comme, mais bon... Le boitement qu'elle avait l'empêchait de filer aussi vite qu'elle l'aurait désiré!
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♥♥♥ Crokiiiiie
Sans doutes... Il faut se montrer patiente des fois... Je ne doute pas une minute qu'il vous offre ce cadeau en tous cas. Et si jamais vous le voulez, je pourrai vous aider à trouver ces herbes ou potions si l'envie vous prend d'essayer.
So observait la brune qui lui faisait face, elle avait l'air d'avoir vécu également, malgré qu'elle ne semble pas vraiment vieille. L'idée fit naitre une légère moue sur le visage de la noiraude. Décidément, le Très haut était bien ingrat parfois... Ou alors elle aussi avait mérité tout cela... Un soupir... Si Sorianne n'avait pas été rejeté par sa famille, c'était tout comme, aussi savait-elle ce que son interlocutrice pouvait bien ressentir. Mais que répondre...? Y avait-il seulement à dire quoi que ce soit d'ailleurs? On n'attend pas forcément réponse quand on se confie...
Elle fronça légèrement les sourcils quand la Duchesse consort se redressa et répéta ce qu'elle avait dit... Qu'est-ce qui pouvait bien la faire s'interroger de la sorte? Et... Elle se rendit compte de ce qu'elle avait dit, qui pouvait forcément amener à des conclusions non désirées. Elle aurait bien précisé que c'était en tant que bonne, après tout cette fonction était courante, mais sans le vouloir, et surtout sans même s'en rendre compte, elle avait fait une boulette qu'elle effacerait bien maintenant. Trop tard, Apparemment Luaine avait déjà des idées derrière la tête et la petite noiraude qui avait viré au blanc, se referma soudain comme une huître, avant de piquer un fard monstrueux.
Ouvrant la bouche pour se reprendre, elle hésita plusieurs fois. N'était-ce pas trop facile?
Oui, j'étais sa... Servante, esclave, putain, bonne... Bonne. J'étais sa bonne, sa suivante, et... Je préparais l'église, et et... Fuite... Il fallait fuir sous peine de devoir se justifier ou expliciter des choses qui pourrait s'avérer gênantes. Il faut que... Hum, il faut que j'y aille, je dois aller retrouver ma fille et aller chez Tsampa... Et m'occuper de ce procès que j'ai récolté.
Le cœur battant et les pommettes cramoisies, la jeune femme se leva aussi rapidement que le lui permettait sa hanche abimée, et frotta ses jupes crèmes du plat de la main. Impossible pour elle de poser de nouveau le regard dans celui de Luaine, So se contenta donc de détourner les yeux le plus possible.
En tous cas, ce fut un plaisir de vous revoir Duchesse, et sans doutes qu'on se recroisera, je vais rester là un moment.
Bon sang, elle est Duchesse, tu n'es qu'une gueuse, bergère, pas le même rang enfin! Et la So rougit un peu plus encore. Hum.... Que faire? Une légère flexion de genou, et le teint écarlate, la jeune femme prit presque ses jambes à son cou, ou tout comme, mais bon... Le boitement qu'elle avait l'empêchait de filer aussi vite qu'elle l'aurait désiré!
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