Zephyre
Agitée ces temps-ci la Tornade. Beaucoup de choses dans sa vie, dans sa tête, dans son coeur. Trop. Et des mots qui la perturbent. La Ventée, entre deux dossiers municipaux, eut une petite correspondance philosophico-théologique avec celui qui allait bouleverser sa vie à un point encore insoupçonné à ce moment là. Amusée d'avoir enfin quelqu'un qui s'intéresse à autre chose d'elle que ses fous rires, ses facéties ou son esprit libre capable d'accepter la liberté des autres ; étonnée de le voir prendre le temps de lui écrire chaque jour et de s'interroger, lui aussi ; ébahie qu'il ne manifeste pas le désir de partir au loin, de s'évaporer pour réfléchir, de mettre un mouchoir sur ses émotions. Elle pu enfin exprimer cette partie d'elle : sérieuse et profonde telle que peu la connaissent et laisser libre court à sa liberté de penser. Amoureuse des mots, elle aimait certes à les faire jongler ou jouer une belle mélodie mais elle raffolait aussi en user pour raisonner. Mais gare à qui ne présentait pas de solides arguments pour la contrer... ! Pouvait être vive la Donzelle.
En pleine maturité de la femme qu'elle est, la trentaine tapante tout juste, et curieuse de tout, à commencer des surprises de l'existence, Zéf' souhaitait poser sa vie par trop secouée depuis toujours. Poser oui, mais pas ronfler !!! Qu'on se le dise, le vent soufflerait toujours assez fort pour enquiquiner les empêcheurs de tourner en rond en leurs mettant la tête au carré par des répliques cinglantes qui les laisseraient sur le carreau. Et elle ne supporterait pas de faire rentrer ses préceptes dans des cadres pré-définis par la bêtise humaine ou le pouvoir plutôt que par la logique d'amour de soi, d'autrui, du Divin ou autre selon comment on voulait bien l'appeler. A se faire encadrer, autant se faire tirer le portrait.
Et paf, un mot malheureux lâché par un curé bienveillant mais maladroit et la voilà classifiée de pestiférée !!! Non mais vraiment ! Tout ça pour n'avoir pas cédé aux chants des sirènes de la facilité qui consiste à avoir une foi de façade et par derrière continuer chacun ses rites et ses croyances. Pas d'accord la Tempête. Elle est ce qu'elle dit être et assume ! Point. En colère la Donzelle, en colère et attristée en même temps. Mais du coup, interrogative. Si l'amour, le don, se limite à un baptême en 4 gouttes d'eau... ben facile alors : plus qu'à ouvrir une bouteille d'eau de vie, asperger la tête du premier benêt qui passe et vous voilà -sans aucun raisonnement de portance- propulsé au rang de saint et pur. Ah mais j'vous jure !!!
Décide d'en avoir le coeur net. Enfin libérée de ses obligations et donc un tant soit peu disponible -avec tout ça en a oublié toute vie sociale ou presque avec sa charge : exit les anniversaires, fiançailles, mariages et autres cérémonies de tout poil en tous genres pour qui que ce soit auxquelles elle fût conviée- et se rend d'un pied ferme là où elle sait pouvoir obtenir réponses claires et précises, pas tournetraficotées : Chez Kro !!! Non, parce qu'avant de se baffrer à la table ducale, il avait quand même appris à vivre chichement au sein de l'église, euuh qu'il dit... ou essaye de nous faire croire. Mais bon, on va faire comme si c'était vrai.
Oui mais voilà, c'est pô un "encuretonné" comme les autres c'gars là. Voilà pourquoi elle sait qu'elle ne sera ni jugée ni massacrée si au final elle restait à camper sur ses positions. Peut-être. On verra. Toujours est-il qu'au moins elle saura.
Se précipite donc d'un pas décidé au bureau de travail du curé qui n'est plus à sa paroisse mais au palais. A ses passes droits désormais et donc se faufile comme de bien entendu à l'accoutumée. A les bras chargés la poupette. Donne un coup de coude pour signaler qu'elle va entrer. Puis un grand coup de pied dans la porte, qui s'ouvre aussi sec sous le coup porté. Arrive en dandinant jusqu'à sa table de travail. Pose devant lui, mais légèrement décalé, un énoooorme paquet cadeau surprise, bien ficelé, en lui soufflant
"pour vous, petit souvenir de la pêche de y'a... un moment. Une pièce rare. J'avais demandé qu'on m'en mette une de côté si jamais par malheu... chance on devait en trouver une."
précise-t-elle évasive
(NB : en ouvrant le KRO tombera ... sur ça .. souriant ! )
_________________
Royaumes Redondants, pour rire !
En pleine maturité de la femme qu'elle est, la trentaine tapante tout juste, et curieuse de tout, à commencer des surprises de l'existence, Zéf' souhaitait poser sa vie par trop secouée depuis toujours. Poser oui, mais pas ronfler !!! Qu'on se le dise, le vent soufflerait toujours assez fort pour enquiquiner les empêcheurs de tourner en rond en leurs mettant la tête au carré par des répliques cinglantes qui les laisseraient sur le carreau. Et elle ne supporterait pas de faire rentrer ses préceptes dans des cadres pré-définis par la bêtise humaine ou le pouvoir plutôt que par la logique d'amour de soi, d'autrui, du Divin ou autre selon comment on voulait bien l'appeler. A se faire encadrer, autant se faire tirer le portrait.
Et paf, un mot malheureux lâché par un curé bienveillant mais maladroit et la voilà classifiée de pestiférée !!! Non mais vraiment ! Tout ça pour n'avoir pas cédé aux chants des sirènes de la facilité qui consiste à avoir une foi de façade et par derrière continuer chacun ses rites et ses croyances. Pas d'accord la Tempête. Elle est ce qu'elle dit être et assume ! Point. En colère la Donzelle, en colère et attristée en même temps. Mais du coup, interrogative. Si l'amour, le don, se limite à un baptême en 4 gouttes d'eau... ben facile alors : plus qu'à ouvrir une bouteille d'eau de vie, asperger la tête du premier benêt qui passe et vous voilà -sans aucun raisonnement de portance- propulsé au rang de saint et pur. Ah mais j'vous jure !!!
Décide d'en avoir le coeur net. Enfin libérée de ses obligations et donc un tant soit peu disponible -avec tout ça en a oublié toute vie sociale ou presque avec sa charge : exit les anniversaires, fiançailles, mariages et autres cérémonies de tout poil en tous genres pour qui que ce soit auxquelles elle fût conviée- et se rend d'un pied ferme là où elle sait pouvoir obtenir réponses claires et précises, pas tournetraficotées : Chez Kro !!! Non, parce qu'avant de se baffrer à la table ducale, il avait quand même appris à vivre chichement au sein de l'église, euuh qu'il dit... ou essaye de nous faire croire. Mais bon, on va faire comme si c'était vrai.
Oui mais voilà, c'est pô un "encuretonné" comme les autres c'gars là. Voilà pourquoi elle sait qu'elle ne sera ni jugée ni massacrée si au final elle restait à camper sur ses positions. Peut-être. On verra. Toujours est-il qu'au moins elle saura.
Se précipite donc d'un pas décidé au bureau de travail du curé qui n'est plus à sa paroisse mais au palais. A ses passes droits désormais et donc se faufile comme de bien entendu à l'accoutumée. A les bras chargés la poupette. Donne un coup de coude pour signaler qu'elle va entrer. Puis un grand coup de pied dans la porte, qui s'ouvre aussi sec sous le coup porté. Arrive en dandinant jusqu'à sa table de travail. Pose devant lui, mais légèrement décalé, un énoooorme paquet cadeau surprise, bien ficelé, en lui soufflant
"pour vous, petit souvenir de la pêche de y'a... un moment. Une pièce rare. J'avais demandé qu'on m'en mette une de côté si jamais par malheu... chance on devait en trouver une."
précise-t-elle évasive
(NB : en ouvrant le KRO tombera ... sur ça .. souriant ! )
_________________
Royaumes Redondants, pour rire !