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[RP] Bah oui, mais j'avais faim.

Jeliza.rose
[La même nuit ^^]

Faut que je bouge, quand même. Non parce que la bonne femme qui m'a donné le bout de pain, je la sens d'humeur à s'accrocher, et je sais pas, mais y a un truc qui me plait pas. Sûrement ses habits, on met pas des habits pareils quand on voyage. Ou ses cheveux, allez savoir.

J'ai pris mes cliques et mes claques -c'est-à-dire mes pieds et mon bâton- et j'avance gaiement. Faudrait quand même que je me trouve une mule, pour porter toutes mes affaires -à savoir, mon bâton-. Puis comme ça, j'aurais une réserve de nourriture au cas où.

Toute à mes réflexions, je ne remarque que je me suis trop approchée des remparts que trop tard.
Là-haut, ça s'agite, et ça pointe du doigt, sauf un, qui bouge pas trop.
Hum... bon, tant qu'à être vue, autant être polie.

D'un grand signe de la main, je fais coucou aux défenseurs. Puis je prends la poudre d'escampette direction Murat, avant qu'ils décident de descendre me chercher.

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M'ci Sorianne pour la bann !
Trystan
Très tôt ce matin, aux abords des remparts de Murât, Trystan vit une jeune enfant détaler comme un lapin à l'approche de son groupe. Il se jucha sur un des roches à proximité qui lui servait de temps à autre de promontoire. Au détour d'un accident du relief qui jonche la cuvette où Murât se trouve, il revit cette jeune donzelle. A vrai dire, elle détalait tel un chevreuil, se jouant des obstacles avec une incomparable agilité. C'était bien celle que recherchait Levio, du coup il comprenait mieux son collègue quand il sollicitait renfort.
L'aspirant maréchal de Murât regarda les membres de son groupe... Une nuit complète de garde ne leur permettrait jamais de courir à la poursuite du faon égaré. Et face à leur mine patibulaire, il leur souria:


Allez, on rentre!

De retour en salle des gardes, il rédigea comme à son habitude son rapport et prit le temps d'une brève missive à Levio.

Citation:
Murât, le 9 juillet 1460

Mon cher Levio,

Figurez-vous que ce matin j'ai aperçu celle pour qui vostre coeur semble crépiter en ce moment, si je puis me permettre de l'exprimer ainsi. Elle est donc bien aux abords de Murât. Je tenais à vous faire mes excuses quant à mon propos de l'autre jour, l'ayant en effet vu courir et se jouer des fossés comme un cabri, je comprends mieux vostre besoin de renfort. Mais sincèrement, croyez-vous qu'un groupe de maréchaux fortement armé aura l'agilité requise pour saisir l'oisillon au vol? En tout cas, je vous souhaite bonne chasse. Pour ma part, ma semaine de garde s'achevant ce matin, je ne saurai monter groupe pour tenter de la rattraper. Mais si d'aventure, je devais la croiser au détour d'un chemin ces jours prochains, je lui demanderai quelques conseils pour apprendre à me jouer des obstacles comme elle peut le faire... je pense encore avoir assez de souplesse pour cela.

Bien à vous

Trystan
Diden
Didi venait de passer une nuit très agitée...sans cesse cette enfant vagabonde et blessée surgissait dans son rêve......
A l'aube, elle se leva et prit la décision d'aller directement voir les gardes au cas ou ils l' auraient vu passer près des remparts, voir passer la porte.......

Elle finit par obtenir la réponse et avec ces informations elle décida de se mettre en chemin vers Murat........fallait qu'elle l'a retrouve pour essayer de la ramener dans le village pour déjà la faire manger..... elle alla chercher un pain et de l'eau puis sans rien dire a personne quitta le village.......

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Jeliza.rose
Raaaah mais c'est pas possible, y a des villes de partout dans cette région !
Pas moyen de se déplacer sans croiser un groupe de défenseurs en haut de remparts !
C'est honteux, on ne peut même plus vagabonder tranquille, avec son fidèle bâton et sa besa...

...

Elle est où ma besace ? Vous allez voir qu'à force de courir partout, je l'ai lâchée sur le chemin... Bon, ben j'ai plus qu'à faire demi-tour.

Et c'est LA que je l'ai vue. La bonne femme au quignon de pain. Celle qui m'a encerclée avec ses copains, là.
Quand je vous disais que je la sentais pas, cette dame.

Plissant les yeux et relevant la tête, je tente dans un premier temps de l'ignorer. Et de récupérer ma besace. Peine perdue.

Au bout de dix secondes, je craque, et je m'approche d'elle, pour lui parler gentiment.


Non mais là, il faut arrêter de me suivre, madame.
On ne se connaît pas, je vous ai déjà dit. Moi c'est Jeliza-rose, ça vous dit rien, non ? C'est normal, je suis pas quelqu'un de votre entourage.
Donc faut vous en aller, maintenant.

Et jamais vous pourrez m'adopter.


Je lui précise, au cas où. On ne sait jamais.
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M'ci Sorianne pour la bann !
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