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[RP ouvert] A Clermont,un bal est donné !

Semias
7 juillet dans l'après-midi, à Vic-en-Auvergne, banlieue chic de Clermont.

"Messire Duc ! Messire Duc ! Vot'Grâce !
- Qu'as-tu donc à beugler de la sorte, l'ami ? La quiétude auvergnate te serait-elle insupportable ? Ou est-ce l'excès d'air montagnard qui transcende ton humeur joviale ?
- S'cusez-moi, Vot'Grâce... C'est que j'voulais point crier, mais z'allez être en r'tard si ça continue.
- En retard ? Quelle idée ! Crois-tu donc qu'on accueillerait grand monde à un bal en plein milieu de la journée ?
- Boarf ! Faut l'temps d'vous préparer quand même...
- Justement, nous l'avons, ce temps. Il ne nous faudra pas plus d'une demi-heure pour rejoindre Clermont. Mais allons-y, puisque cela semble presser"


Et le Duc emboîta le pas à ce nouveau serviteur qu'il avait fait recruter pour son nouveau fief de Vic-en-Auvergne. Il préférait de loin que Lahire, son fidèle valet s'occupe de lui, mais le pauvre avait du rester au Château de Clermont au cas où la délégation berrichonne arriverait en avance. Parce que c'était un valet plus présentable que les autres. Parce qu'aussi il savait parfaitement ce que le Balsac pensait, après de longues années de service, ce qui évitait de froisser le Duc la plupart du temps, puisque tout était fait selon son souhait.

**************

Quelques heures plus tard, sur la grand'place de Clermont.

Nous passerons sous silence la séance de vêture du Balsac qui, pour une fois depuis des lustres, s'était montrée particulièrement épique, Lahire étant, comme il fut dit plus tôt, resté à Clermont. Ainsi donc, le Duc avait pu revêtir une somptueuse tenue teinté majoritairement de grenat, variante parmi tant d'autre de ce rouge qu'il affectionnait depuis toujours et qui mettait bien en valeur sa chevelure blonde et son visage encore jeune. Bah oui, c'est qu'il était toujours célibataire, le Balsac, et s'il espérait "pécho" comme on dirait des années plus tard, il lui fallait être à son avantage.

La grand'place de Clermont avait été réquisitionnée et vidée de ces nombreux badauds qui l'arpentaient souvent, davantage pour y trouver vendeurs ou acheteurs, que pour du réel tourisme. Une estrade avait été posée à un bout de la place, et déjà quelques troubadours y entamaient des chants et autres musiques invitant le peuple à se joindre à la fête. Naturellement, on avait fait poster ça et là des membres de la Maréchaussée et de la Compagnie d'Ordonnance pour s'assurer que la soirée suivrait son cours dans le calme. Une maigre escorte avait d'ailleurs été prévue pour que la délégation berrichonne ne soit pas importunée par autre chose que quelques mots courtois échangés avec les autochtones.

Le Balsac, pour sa part, avait préféré rejoindre un autre endroit de la place où on avait fait déposer sur de grandes tables tout un tas de mets et de boissons qui permettraient à chacun de profiter tant de la musique et de la danse que d'une petite collation pour passer une soirée agréable. C'était aussi une idée pour attirer du monde, parce qu'il doutait de voir beaucoup de monde sans ce petit détail.

Ainsi donc, la place se remplissait, et le Balsac attendait, saluant ça et là quelque tête connue.

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En cours de modification...
Cham
[Domaine de Souvigny ]


Dans son domaine la jeune femme finit de se préparer pour se rendre au bal de Clermont donné en l'honneur d'une délégation berrichonne . Après s'être paré d'une de ces plus jolie robe confectionner avec soin par ses mains , elle se farda légèrement le visage , se pince doucement les joues pour se donner bon teint . Un coups de brosse afin de redresser les quelques mèches rebelles et la voilà fin prête .
Le cocher venait d'arriver , Cham s'empressa de monter dans le carrosse et la voilà sur le chemin qui la conduit aux festivités .


[ Au bal ]

Dans la grande salle La connétable Cham sourit d'entendre déjà le son joyeux donné par les troubadours . Son regard se porte sur l’amoncellement de victuailles qui recouvraient les tables .

Dans un coin la jeune femme aperçoit Semias , elle s'avance a lui .

Bien le bonsoir Semias ! Comment vous portez vous ?

Puis Cham passe son regard au dessus de l'épaule du Balsac , puis autour de lui

Hmmm... mais ou est donc votre Lahir ? Cela fait bien longtemps que je ne l'ai vu .

Tout continuant a scruter la salle , la jeune femme se laissa discrètement aller à tapoter son pied sur le sol au rythme de la musique qui emplissait gaiement la grande salle de bal .

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Androlyne
La Duchesse aurait été excitée comme un boisseaux de puces, comme disait feu son père, à l'idée d'aller au Grand Bal de Clermont, s'il elle n'avait été qu'invitée et non hotesse de cette occasion.

La date tombait juste au moment de l'arrivée de la délégation berrichonne et les convier au bal lui semblait donc la moindre des politesses mais à entendre les grincements de dent dans les couloirs, elle doutait que cette politesse soit du goût de tous ...

Ses détracteurs avaient déjà tôt fait de transformer ce qui n'était qu'un évenement festif pour les villageois prévu de longue date, en bal organisé pour nos ennemis de toujours... mais en l'occurence elle n'en avait cure, quoiqu'on fasse dans ce duché, il y avait toujours quelqu'un de mal intentionné et surtout d'oisif pour venir critiquer ceux qui se démenait.

Elle savait compter sur son filleul pour prendre en charge l'oragnisation, elle n'avait donc à penser qu'à sa tenue.

Elle ne savait pas qui ferait l'effort de venir parmi tous les habitants du Duché qui étaient conviés quelle que soit leur condition, elle espérait tout de même qu'ils seraient attirés par les effluves alléchantes du buffet somptueux prévu pour cette occasion.

Elle s'était fait confectionner une robe pour l'occasion en soie verte de la couleur de ses yeux, qui les faisait ressortir ainsi que sa flaboyante chevelure qu'elle fit coiffer en chignon sur lequel reposait la couronne ducale.

Ainsi parée elle prit le chemin de la palce de Clermont, entourée de sa garde rapprochée et bien sur de son fidèle valet et de sa camériste, prête à uen retouche de tenue de dernière minute.

En arrivant, elle vit que tout était déjà fin prêt, les musiciens jouaient déjà en sourdine quelques airs entrainants, le buffet diffusait des parfums qui mettaient l'eau à la bouche, les candélabres brillaient de mille feu !

Elle aurait voulu faire uen entrée discrête mais sa charge ne lui permettait plus de se faufiler derrière les piliers, elle releva donc légérement le menton, afficha son sourire de circonstance et d'un pas assuré entra.

La première qu'elle vit fut la Connétable, magnifiquement apprêtée qui tapotait son pied au rythme de la musique


Bonjour Cham; vous êtes absolument radieuse !
Je suis contente que vous ayez pu vous libérer pour venir faire un peu la fête et je compte sur vous pour écraser quelques pieds en dansant


lui dit-elle espièglement, puis elle se tourna vers Semias qui lui aussi eblouissait dans sa couleur préférée

Mon filleul, tu es toi aussi ... comment dire ... étonnament voyant ! Au moins les jeunes filles de la région ne pourront pas manquer de te voir.

Venez, allons déjà nous désaltérer en attendant les invités.


Elle leur sourit et s'approche du buffet pour en vérifier la disposition et se faire même servir une petite coupe de ce vin pétillant dont elle rafole tant
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Jerome1976
j'arrivais en vue de la grand place, une place fort animée, et pour cause un bal y était données.

avant même d'arriver j'entendais la musique des troubadours, en dehors de la taverne, les distractions n'était pas nombreuses. et c'est pourquoi je m'était décider a m'y rendre.

il avait une estrade, et des tables ou était disposées des victuailles a foison. on pouvait quelques membres de la noblesse reconnaissable aux luxes de leurs habits.

la musique était agréable, mais préférerait ne pas commettre d'impair, je préférait a coté des troubadours afin de mieux profiter du spectacle.
Tixlu
La place de Clermont commençait doucement à s'animer alors que les premiers badauds et officiels convergeaient pour accueillir délégation berrichone.

C'est alors que peu à peu, à un rythme régulier et cadensé, bruits mats de sabots frappant les pavés de ruelles attenantes commençèrent à retentir, d'abord léger bruit sourd, puis avec la réverbération des sons par les maisons formant les ruelles, une armée entière semblait se diriger vers la place principale de la capitale du duché. A mesure qu'ils approchaient, des bruits métalliques révélaient l'armure que portaient cavaliers et destriers. Bientôt, nul sur la place ne pourrait plus ignorer la venue de la troupe, finalement plus petite qu'on ne l'aurait dit avec l'écho des rues, mais dont les armures renvoyaient éclats de lumière.

D'une des ruelles, un premier cavalier surgit. Son armure avait visiblement essuyé bien des combats, et bien que polie, elle était cabossée sur son plastron. Un mantel paraissant sombre à distance, bleu en réalité, doublé d'hermine, laissait libre l'épaule droite, où l'armure paraissait ternie, par ce qui, lorsque l'on approchait, s'avérait être des rayures verticales, seize en l'occurence, représentant les adversaire tués ou laissés pour mort au combat par le porteur de l'armure. Au moins la moitié étaient berrichons. L'homme tenait son épée à la main, lame au clair, verticale comme l'honneur qui l'animait. Ceux qui le connaissaient ne pouvait ignorer son identité désormais. Le duc de Lapalisse, Tixlu, celui qui par cinq fois en tant que duc, une fois en tant que régent, dirigea ce grand duché, suivi des gardes de Lapalisse, montés et épée au clair de mesme, vint se positionner à une extrémité de la place, bientôt entouré de dextre et de sénestre par ses gens.

Le pair n'était pas de ces candides qui dès que l'aube se lève oublient tout de la journée passée. Les berrichons, il les a cotoyés longuement. Il fut maire en Berry, connétable et commissaire aux mines du Berry. Il connait le poilu depuis des années et des années, son meilleur ennemi. Car oui les deux hommes se connaissent bien. Il sait comment il peut se montrer affable et amical, tout en manigançant la perte du Bourbonnais Auvergne. Il connait ses liens avec les brigands de tous poils, liens révélés au grand jour lors de la dernière guerre entre les deux contrées. Et il entend démontrer une chose. Lui, n'est pas dupe. Les habitants peuvent festoyer s'ils l'entendent ainsi. Les dirigeants actuels peuvent s'égarer dans leur peu de mémoire, mais lui, veille. Et c'est ainsi qu'ostensiblement il tient à démontrer aux berrichons venus les visiter qu'il leur en cuira à la moindre incartade. Foi de Lapalisse.

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Garde des sceaux du Bourbonnais Auvergne
Tout courrier RP émis par Tixlu est utilisable par le destinataire sans avoir à demander.
Benoit560
Le jeune Seigneur de Combronde et de Meillers était en direction de Clermont pour assister au Bal donné en l'honneur de la Délégation Berrichonne qui était présente sur les terres du Bourbonnais Auvergne. Le mot honneur pourrait encore faire crisper des visages d'auvergnats qui comme Benoit étaient parti il y'a quelque mois a la guerre combattre le Berry et le Ponant au fin fond du Royaume de France. Combien de Frère et de Sœur avait perdu Benoit au cours de cette guerre mais combien aussi de berrichons avaient été tué sans même comprendre le but réel de ce conflit, obéissant tout simplement aux ordres de combattre l’ennemi. Benoit voulait tourner la page, il avait réussi a combattre les démons qui l'avaient hanté durant des lustres, revivant sans fin la scène où il avait vu en Touraine le cadavre de son ami et Major Cortina.On dit qu'avec le temps tout s'efface toutefois certaines cicatrices restent a vie sur un corps pour ne point oublier le passé.
Oui il était peut être temps d’évoluer vers d'autres horizons, et c’était donc en tant que Garde des Sceaux que Benoit serait présent au bal ce soir. Point de mots de guerre, ni de querelle, juste de la Diplomatie et du rapprochement, juste deux mots mais qui peuvent tellement faire évoluer les rapports entre deux Duché.

Une fois arrivé au Bal, le Garde des Sceaux salua avec respect la Duchesse du Bourbonnais Auvergne, et les personnes présentes. Il avait fait passer le message au Chambellan et Consul d’être présent a la soirée vu l’espérance et l'espoir de ce que pouvait ressortir cette rencontre. Benoit se rapprocha de sa douce et tendre futur femme Cham de Montesquieu qui était resplendissante dans sa robe de bal en attendant l'arrivée des invités suivant.

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Morphey_de_valmonte
Son sang n'avait fait qu'un tour à l'annonce de ce bal. Palsambleu ! On était toujours en guerre ! Et voilà que le Bourbonnais-Auvergne accueillait une délégation berrichonne avec tous les honneurs ! Les villageois et les soldats tombés lors des derniers combats devaient s'en retourner dans leur tombe !
Connaissant bien les berrichons et leur art consommé de la rouerie le Vicomte se demandait ce que pouvait bien cacher cette soudaine amabilité affichée et ce à quoi songeait le Conseil pour se moquer de la sorte des soldats qui s'étaient vaillamment battus.
D'autres inquiétudes taraudaient son esprit dont la moindre n'était pas l'image qu'allait donner le Bourbonnais-Auvergne à ses alliés...
L'idée de se présenter prêt au combat lui sembla la meilleure des choses à faire pour montrer non seulement aux villageois mais aussi aux berrichons que tous ici n'avaient pas complètement perdu l'esprit.
C'est ainsi qu'Escorailles enfourcha son frison après avoir enfilé une armure légère par-dessus sa cotte de maille et protégé ses mains dans des gants de cuir souple plutôt que des gantelets. Enfin il fixa l'écu d'azur et d'or à sa selle et, choisit l'épée d'Urgel dont il ceignit sa taille. Certains berrichons reconnaitraient peut-être l'arme que lui avait confiée le chef des Pèlerins avant de rendre l'âme.
Il choisit de ne pas rabattre la visière de son heaume afin que son visage soit par tous reconnu et que chacun puisse témoigner de son engagement et avec ses hommes d'armes, son épouse chevauchant à ses côtés, il rejoignit l'escorte du Duc de Lapalisse.

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Dict l'Impétueux
Jason_de_vissac.
Monté sur Eclair son cheval suivait son oncle de prêt lui aussi en armure , bouclier aux armoiries du Duché du Bourbonné Auvergne et épée dressée à la main. Les sabots des chevaux martelaient le sol et la lance qui accompagnée le jeune baron arborait les couleurs des Vissac.
En tant de guerre il connaissait les troubles que son Duché avait connu fasse aux Berrichons et comme Le Duc de La Palisse il se tenait prêt au cas où une incartade se produisait. L'histoire jadis avait prouvé la façon mesquine dont le Duc du Berry succédant au vieux Duc Juju avait tenté de mettre à genoux le Bourbonnais Auvergne. Cela ne serait plus parole de Vissac.

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Thibantik
Thib a bien compris que le Grand Bal de Clermont était celui prévu le mois dernier , mais qui n'avait pu être fait a temps, et que comme une délégation de Berrychons devaient venir on avait fait d'une pierre deux coups.

Mais elle ne fait que passer devant la salle, de toute façons elle est de garde. Les Berrychons, même s'ils ne sont pas tous a mettre dans le même panier, elle n'en a pas de bons souvenirs.

Ce fut d'abord un Maire, partit se réfugier chez le poilu après avoir vidé la Mairie non seulement de ses caisses, mais aussi de ses stocks. Elle se rappelle encore qu'après avoir réussie a rentrer dans les bureaux dévastés elle n'avait trouvé que quelques sacs de blé.

Pour ne rien arranger, quelques mois plus tard une armée Berrichonne avait attaquée le village et l'avait laissé pour morte avec les 16 villageois qui l'accompagnaient pour défendre leur village. Sur qu'a 17 contre une armée ils avaient peu de chances, mais les "Irréductibles Bourbonnais" n'allaient quand même pas leur offrir sur un plateau !!!!

Elle espère juste que la soirée se passera bien, et continue sa ronde.

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Mejoada
la brunette mit un temps fou a se préparer et pas la peine de se demander pourquoi, la raison on la connaissais, y avait un bal et elle devait y être présente, tel que le disait le courrier reçu, présente en tant qu'habitante du bourbonnais Auvergne mais aussi en tant que Tribun de sa ville Thiers.

rester plus qu'a savoir ce quelle allait mettre, sa houpelande ou bien rester avec ces braies habituelles, lui permettant d'ailleurs de passer presque inaperçu et très facilement partout, puis en cas de fuite c'était bien plus pratique qu'une robe qu'il faudrait tenir un peu relever, enfin bien sur si y avait eu besoin.

elle était enfin prête enfin elle le pensait, un petit coup de regard vers le bas histoire de voir si tout était a sa place, tout avait l'air bien sauf peut être sa coiffure, oui la sauvageonne aimait avoir ces cheveux libre et en bataille et même si cela ne plaisait pas tant pis c'était après tout ces cheveux.

elle souffla un long moment avant de prendre la marche vers la grande place là ou le bal avait lieu, oui elle avait ni cheval ni carosse ni autre, elle avait toutefois un charette mais en bien trop mauvais état, donc elle marcha jusqu'à la grande place une chance quelle avait une bonne perd de bottes, elle prit même tout son temps pour arriver, puis elle se glissa dans un coin et s'y fit très discrète.
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Rv007
Comme chaque matin, le Capitaine fit sa petite inspection des troupes en présence sur la Capitale avant de se rendre en son bureau pour régler quelques affaires.
Mais, ce jour ne serais pas comme les autres...
Non, non... ils devaient recevoir une délégation berrichonne et, en plus, ils avaient eu la drôle d'idée d'organiser un bal en leur honneur...
Vrai qu'il avait envoyé valser son quota de berrichons, depuis le temps, mais pas de cette manière.

Arrivé sur la Grand Place, l'Emerask tomba sur la petite troupe venue de Lapalisse et parti donc les saluer.


Votre Grâce, messieurs,
je vois que vous êtes prêt pour une petite valse avec.. nos... les "invités" de notre Duchesse.
Je dois vous avouer que je suis curieux de savoir si leur chancelier est toujours celui que nous avions mis a la porte de notre Chancellerie alors qu'il était venu en visite sur Bourbon l'année dernière...

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Jason_de_vissac.
Jason saluat le Capitaine de la Coba d'un signe de tête , celui-ci avait été un ami de son père.

Mes respect mon Capitaine, vous êtes venu admirer le spectacle où prendre part aux festivités données par le conseil en place?
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Jazon
Le Marigny était en villégiature avec sa moitié, Gypsie, à Montbrison.
Cependant, il se tenait au courant de ce qui se passait en chancellerie.
Et dernièrement, il avait appris qu'à l'occasion du bal donné à Clermont, une délégation berrichonne arrivait en terres auvergnates et serait de la fête.

La duchesse Androlyne avait expressément demandé à ce que les diplomates du BA soient présents.
Il faut dire que ce ne fut pas du goût de tout ceux qui avaient combattu dernièrement le Ponant et le Berry et depuis des années, le Berry tout court.
Et Jazon Duchesne de Marigny en faisait parti.
Seulement, il occupait une charge au service de son duché et il était le premier à clamer haut et fort que quand on a l'honneur d'avoir un poste qu'il soit du domaine militaire, diplomate ou administratif, on doit servir son duché même si ses propres idées ne convergent pas avec celles des régnants en place. D'autant plus quand on est diplomate !

Mais ce ne fut pas une mince affaire de partir de Montbrison.
Il y eut une terrible scène entre Jazon et son épouse. Il était hors de question pour elle qu'ils mettent les pieds là-bas.
Jazon était bien le premier à la comprendre.
Il tenta d'argumenter, elle lui répondit qu'elle ne lui causerait plus, qu'elle était déçue de son comportement, qu'elle constatait avec grande déception que son avis lui importait peu.
Il répondit qu'il ne ferait qu'acte de présence.
Ce genre de dispute était rare chez les Duchesne. Et il fallait bien que cela soit causé par ses berrichons de malheur !

C'est donc en trainant les pieds ou plutôt les sabots puisqu'il venait directement de Montbrison qu'il approcha de la place de Clermont.
Il entendit dans une ruelle des cliquetis d'armes et des claquements de sabots sur les pavés.
Sur le qui-vive, il posa instinctivement la main sur son épée près à la dégainer.
Vandale se mit à piaffer.
Quand Jazon atteignit le croisement de deux ruelles, il ralentit sa monture et jeta un regard vers la rue de droite qui menait droit à la grande place.
Un groupe de cavaliers en armes, épées au clair, se trouvaient à l'extrémité de la rue. Duchesne reconnut les armes du duc de Lapalisse.
Il sourit, connaissant l'homme et ses idées.

Rassuré, il reprit son chemin vers le groupe et la place.
Il aperçut également les couleurs de Vissac.
Le fils de Phaleg était donc là, lui aussi.

Arfff ! Phaleg ! Toujours ces mêmes souvenirs qui le taraudaient.
Si le clan des Mercenaires avait été encore présent, il n'aurait surement pas été diplomate mais aurait servi l'épée à la main et serait à cette minute avec ses compagnons, certainement ici aux côtés de ces braves.

Approchant enfin du groupe, il pénétra sur la place et arrêta sa monture.
Relevant un pan de sa cape sur son épaule, il s'appuya d'une main sur l'encolure de son cheval tout en la lui caressant de l'autre.

S'adressant aux cavaliers parmi lesquels il reconnut RV capitaine de la COBA :

Votre grasce, capitaine, messires, je vous salue.
Alors comme cela, vous venez tous faire quelques pas de bourrée auvergnate ? !


Il se mit à rire.
A la vue des visages fermés, il était sûr que ces hommes n'étaient pas là pour danser.
Au moins, les berrichons seraient tenu à l'oeil.

Jazon se demanda s'il verrait le dénommé Zephyr, diplomate berrichon à son heure, qu'il avait eu l'honneur de.... hummm.... raccompagner hors de la chancellerie lors du dernier conflit.
Il eut un petit sourire cynique à cette pensée.


Capitaine !
Jazon regarda RV.
Il faudrait que je vous dise quelques mots....
Quand vous aurez le temps !

Il lui fit un clin d'oeil.

Il ne voulait surtout pas le déranger si il était en mission.
Jason_de_vissac.
Jason regarda le nouveau venu qu'il ne connaissait point, pourtant il l'avait vue regarder ses couleurs et sourire, surement un ami de son père. Il lui rendit son salut

Messire je vous salue, venez vous vous joindre à nous? Je suis Jason Baron de Vissac.
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June
    L'étalon gris, celui d'une taille immense pour un cheval de cette race-là - et de cet âge ! - , celui qui portait le Chancelier depuis sa toute jeunesse et qui avait porté sa mère avant, celui qui avait dépassé la trentaine déjà, faisait son dernier voyage. La retraite serait entièrement pour lui après ça.
    C'était pour lui que la délégation berrichonne avait fait de nombreuses haltes sur la route entre Bourges et Bourbon. Cela faisait pourtant un moment que le Chancelier de Berry ne prenait plus son vieux destrier pour ses voyages, le faisant échapper aux longues routes sinueuses et aux climats chauds du Sud lorsqu'il allait en d'autres provinces. Mais ce voyage-là était plus court, et symbolique. Ce serait son dernier voyage. Dernier voyage d'un fidèle, heureux et qui, même fatigué, même à moitié mort, marcherait quand même pour son cavalier.

    Voilà enfin la Grand'Place de Clermont. Clermont la calme, ville fantôme qui ne changeait pas. Tout le contraire de Bourges à son âge d'or. Clermont qu'il retrouvait après tant d'années, après sa fuite. Son passé qui un instant revient, puis repart comme il est venu. Elle était en tout cas plus animée que d'habitude, avec d'un côté une grande estrade et ses joyeux troubadours qui mettaient une bonne ambiance musicale dans le lieu ; de l'autre, de longues tables avec mets et boissons. June s'en lécha presque les babines. Même s'il avait l'habitude des collations avec toutes ses réunions diplomatiques - heureusement qu'il ne grossissait pas facilement ! -, il était toujours content de goûter aux mets régionaux et aux boissons vieillies délicieuses qu'on lui proposait.

    Il arrêta son cheval d'un geste doux, faisant stopper la délégation berrichonne qui l'accompagnait. Parcourant les personnes déjà présentes des yeux, il reconnut de loin Androlyne, la Duchesse actuelle, puis Semias, l'ancien Duc, et maintenant un des diplomates auvergnats à qui il avait affaire, qui n'était pas loin. Puis, il leva la tête, posant son regard bleu un peu plus loin, de l'autre côté de la place, sur un groupe de cavaliers en armure.

    Un sourire en coin.

    Décidément, George avait eu tort de ne pas venir... Voilà qu'après s'être caché quelques mois, Tixlu ressortait de sa tanière à la manière d'un Llyr qui lui se cachait encore. Trois hommes, trois ennemis du passé, qui se cherchaient parfois encore quelque querelle aujourd'hui, entre deux mandats ducaux ou deux maîtresses ; même parfois tout ça à la fois. Mais George restait en Berry, à présent. Peut-être se cachait-il autant que Llyr et Tixlu le faisaient, ne se pointant qu'aux bals pour impressionner, boire un coup ou tout simplement faire acte de présence. Mais le Poilu n'avait pas besoin d'hommes ou d'armure pour impressionner. Sa présence - et sa bidoche, qui commençait à le faire sérieusement pencher vers l'avant - faisaient le travail.
    June n'avait pas vraiment connu le Ludgarès en guerre. Il le connaissait de loin, de nom, de vue, pas plus que cela. Mais il espérait bien sa présence lors de cette rencontre, et bizarrement il ne s'était point trompé.

    Détournant son attention du vieux Duc, ses yeux parcoururent les hommes armés qui se pointaient ça et là tout près d'ici. Puis, il descendit son mètre quatre-vingt-dix-sept de haut de sa monture, et ce avec précaution, afin de ne pas lui blesser le dos déjà fragile qu'il avait. Il flatta l'encolure de la bête et lui murmura quelques paroles avant de se tourner vers ses hôtes qui arriveraient sûrement.

    Un œil tout de même attentif à ce qui se passait autour. On se croirait presque en guerre. Semias avait eu raison ; les auvergnats et les berrichons n'étaient pas encore prêts. Mais les berrichons, June en faisait son affaire. Restaient les autres...

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