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[RP ouvert] A Clermont,un bal est donné !

Rv007
Petit aparté de la duchesse dans la discution.
L'Emerask la salue comme il se doit avant d'ajouter quelques mots


Votre Grâce,
je m'apprêtais a expliquer au baron qu'il est tout a fait normal que notre Roy, qui oeuvre pour que la paix revienne en son royaume, encourage ses vassaux a en finir avec les guerres qu'ils ont eux même déclaré.
Le Bourbonnais-Auvergne ayant déclaré, en son nom, la guerre au Berry.

Il est donc normal que l'actuelle régnante veille a ce que la paix revienne entre nous et notre voisin. On ne peut aimer tout le monde, c'est bien normal, on peut tenir rancoeur envers son voisin, bien entendu, mais... la haine viscérale n'est jamais une bonne chose.

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Semias
Cham fut la première à sortir le Balsac de sa brève solitude. Quelques mots échangés avec la Connétable pour l'assurer que sa santé était au mieux, et que Lahire, s'il n'était pas directement présent, devrait les rejoindre sous peu, que déjà bon nombres de personnes arrivèrent. Il voyait ça et là des visages qu'il n'aurait, de toute évidence, pas espéré croiser lors d'un bal donné en l'honneur de la délégation berrichonne, et se disait que la soirée promettrait bien des surprises.

Suivant ça et là la Duchesse au gré de ses pas, le Balsac put assister à un bref échange avec toutes sortes d'opposants politiques à ce rapprochement entre deux Provinces hier encore belliqueuses. Mais aujourd'hui, il n'avait pas la tête à se laisser distraire par quelque politique interne, pas en cet instant de fête. C'est donc particulièrement oisif qu'il avait assisté aux propos, sondant du regard le reste de l'assemblée.

Bientôt, le Chancelier berrichon et l'ensemble de sa délégation firent leur apparition. Il n'eut que bien peu de temps pour s'apercevoir que, déjà, la Duchesse du Bourbon-Auvergne avait pris la direction de ladite délégation, et il lui emboîta une nouvelle fois le pas. L'échange entre June et Androlyne s'était voulu assez protocolaire, bien qu'amical. Il en ferait donc de même.

Et alors que le Chancelier lui assurait un sourire, le Balsac en profita pour se lancer dans la conversation.


"Excellence, vous me voyez heureux de vous compter parmi nous aujourd'hui. J'ai fait venir de nos meilleurs musiciens et troubadours, et j'ose croire que ceux-ci sauront égayer un peu plus votre soirée."

Mais, de toute évidence, c'est l'attroupement hostile qui retenait l'attention du Chancelier. Aussi le Duc intima-t-il quelques mots de plus à l'oreille de June.

"Me croyez-vous, désormais, lorsque je vous dis qu'il y a encore en Bourbon-Auvergne quelques personnes qui n'ont aucun intérêt à voir notre Duché en bonne entente avec ses voisins ?"

Et le Balsac de sourire à son tour.

"Vous savez sans aucun doute ce que sont les campagnes électorales. Se faire remarquer ou sombrer dans l'oubli le jour des votes..."
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En cours de modification...
Yoyos13
Yoyo arriva tard dans la soirée.... très en retard il arriva près de messire Semias.

Bonsoir messire Semias, excusé moi je suis très en retard beaucoup de chose a finir et je n'est pas vue les heures s'écouler, veuillez accepter mes excuse pour se retard....

Yoyo était gênée d'être si en retard a un tel évènement
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Maréchal de Bourbon
Semias
Le Duc sourit au Bourgmestre de Bourbon qui, s'il devrait assurer un second mandat à la tête du village, n'en donnait pas moins l'impression d'être débordé, sans qu'il n'ait besoin de le préciser d'ailleurs.

"Messire Bourgmestre, vous êtes tout excusé. La route depuis Bourbon n'est pas des plus courtes. Profitez donc de la soirée pour prendre un peu de bon temps."

Puis, présentant les personnes qui l'entouraient...

Voici son Excellence June, que vous aurez peut-être eu le loisir de croiser à Bourbon au cours d'une de ses venues, Sa Grâce Androlyne, que vous connaissez certainement, et Dame Cham, notre Connétable.
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En cours de modification...
Yoyos13
Yoyo repris son souffle et écouta Semias,

Merci !

Il s'inclina pour saluer tout le monde

Enchanté messire June, Toutes mes salutations Dame Androlyne, a vous aussi Dame Cham

Yoyo se redressa en souriant
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Maréchal de Bourbon
Netan
C'était en effet une habitude. Une fâcheuse habitude. Il arrivait en retard, souvent, trop souvent lorsqu'il avait des rendez-vous.
Bon, pour le bal, ça n'était pas si grave, il pourrait toujours trouver la bonne vieille excuse du "j'ai eu une affaire urgente, de dernière minute (il fallait bien insister sur le "dernière minute"),qui m'a retenu", ou "Montluçon, ce n'est pas si près".
Quoi que non en fait. Sa présence n'était pas des plus importantes et il y avait du monde. Il aurait été peu probable que son absence chagrine quelqu'un. Mais le Maire de Montluçon arriva, et force était de constaater que peu de ses administrés étaient là ("peu" étant un qualificatif bien gentil). Pas une surprise hélas.

Il entre. Déjà du monde. Cela non plus n'était pas une surprise. Ce qui l'était en revanche pour lui, la présence de certaines personnes. Tout bien pesé, non. Au vu de l'ambiance, d'une froideur qui devait égaler les zéros degrès), il en eut la confirmation. Il sourit. Bien sûr, le bal avait été politisé par certains. Bien sûr.

A dessein.
Pascale.
Elle se redresse, fière tout à coup d'être aux cotés de vrais Bourbonnais-Auvergnats.
Ceux qui ne renient pas le passé, qui n oublient pas la félonie, ceux qui s'attristent à la pensée des valeureux partis défendre l honneur de leur Duché et de la Couronne et qui n en sont pas revenus.
Les paroles de la Duchesse la frappent de tant d'ignorance et de bêtise!
La blonde en sourit, se rappelle les cris qui ont fait trembler les murs du château au moment de la prise de Bourbon..
Haussement d'épaules, peu importe..
Elle n est point là pour chipoter sur des phrases inconséquentes, qui ne méritent même pas son attention, mais bel et bien pour veiller au respect de l honneur Arverne.
Pascale s adresse à la petite troupe à cheval et à ceux qui veulent déjà aller s amuser un peu :


Je préfère pour l instant rester sur ma vaillante monture, je ne saurais prédire sa réaction si je la laisse seule et qu elle reconnaisse l accent berrichon ici même!
Et j ai un point de vue fort appréciable, si jamais un souci se présente..


Elle sourit, la blonde,sourire goguenard qui s accompagne d 'une main sur le pommeau de son épée.

Si vous croisez de la cochonnaille ou un fût de bière, appelez moi!
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_ninon
Ninon grimace en voyant la duchesse revenir vers eux, soupire déjà à l’idée du fiel qu’elle va distiller dans ses paroles et n’est pas déçue par le ptit laïus de la régnante.

A ce demander qui profite des festivités pour préparer des élections futures, d'eux qui ne discutent qu’entre eux pour l’instant et n’ont pas encore mis pieds à terre et encore moins approché du buffet si généreusement offert par l’argent du contribuable ou des deux fourbes qui tiennent le duché sous leur férule depuis des mois. Elle aurait bien envie de lui répondre qu’elle n’est pas là pour participer aux libations mais uniquement pour afficher sa désapprobation. Bourbon n’était pas encore remise du passage du De Clerel que déjà, Semias, duc à l’époque, cherchait à faire copain/copain avec le Poilu. Et l’Andro, à la mémoire fort sélective, de lui emboiter l’idée, juste pour emmerder le monde et affirmer sa toute puissance. Pour ça, s’entendaient très bien d’ailleurs, ces deux-là, le tandem parfait pour une dictature parfaite.
Mais non, elle se tait devant le culot de la duduche de faire référence aux élections alors que les listes ne sont pas encore connues, à part deux têtes de liste. Qu’est-ce qu’elle en sait, de qui fera campagne ? Aurait-elle des espions au sein des autres partis ?

Alors Ninon tu fais ton marché ?

Surprise par la réflexion de sa comparse, elle sourit de toutes ses dents, ravie de l'intervention qui la sort de ses idées noires.

Encore faudrait-il qu’il y ait quelque chose à l’étalage !

Alors qu’elle fait tourner bride à son cheval pour observer les convives, elle manque de s’étouffer en entendant la réponse d’Hervé à Androlyne. Ah bin ! Comme faux cul, dans le genre, difficile de faire mieux aussi. Nan, mais elle rêve ! Un nouveau fou rire la reprend alors qu’elle croise le regard de So, aussi ébahie qu’elle devant tant d’aplomb et de mauvaise foi.

Bin alors Hervé ! Soldat et courtisan ! Vla une combinaison peu commune !

Un clin d’œil appuyé au capitaine puis elle abonde aux dernières paroles de la blonde.

Moi aussi, je préfère rester à cheval, loin de tous ces ... 'fin je reste ici quoi
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Jason_de_vissac.
Il écoute la Duchesse s'adresser à lui. Elle lui parle de communication qui sera donnée en temps voulue. Oui aux calandres grèque pour sûr, mais bon. Devant tant de mauvaise fois il préférait ne point relever elle serait trop heureuse de tirer la couverture à elle. Il la fixe dans les yeux son visage impassible. Jeune oui mais pas stupide, qu'elle n'oublie pas ses parents et leurs sangs coule dans ses veines et ils lui ont tous les deux appris bien des choses. L'une sur la politique, l'autre sur l'armée. Comme disait son oncle le vieux Duc "Bon sang ne saurait mentir". La valeur n'attend pas le nombre des années.
Et se bal donné en l'honneur des habitants du BA alors que le Duc Sémias à fait évacué la place de tous les badauds. C'était peut être en l'honneurs des fantômes du BA plus tôt vue que simples membres de la roture on n'en voyait point surtout vue que la garde ducale était en place tout autour de la place comme un cordon de protection.
Et si tous les habitants du Duché étaient conviés pourquoi les renvoyer chez eux, juste parce que cela montrait que tout le Duché n'adhérait pas à ses idées. Dire blanc et faire noir n'était il pas son habituelle façon de faire.
Et puis se servir de propagande électorale c'était d'un petitesse dont il n'arrivait même pas à donner un nom pour la qualifier.
Il remonta sur sa monture qui était plus confortable vue le poids de l'armure qu'il portait s'installa épée au point attendant la suite des évènement regardant leur groupe se grossir.

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Tixlu
Le duc de Lapalisse et son escorte déployée furent bientôt rejoint par plusieurs cavaliers armés : les Valmonte, son neveu Jason et Pascale notamment. Il les salua d'un bref basculement de tête et tournait son chef de gauche à droite puis de droite à gauche, sentinelle efficace, de sorte d'avoir vision d'ensemble de la place et de montrer que la garde veillait, l'officieuse à défaut de l'officielle. Il reconnut malgré tout plusieurs soldats de la COBA disséminés, mais leur présence avait sans doute été voulue plus discrète, ce qui n'était pas du tout l'objectif de Tixlu pour sa démonstration. L'épée ne croiserait certainement pas la chair ce soir, mais elle marquerait à n'en pas douter les esprits. Ce qui semblait être la délégation berrichone faisait son apparition au côté opposé de la place. Ils avaient le regard tourné vers eux. Fort bien.

Le capitaine du duché fit alors son apparition, et s'adressa au duc de Lapalisse avec toute l'amitié qui les liaient depuis de longues années déjà, lorsque Lapalisse était encore soldat, maitre d'arme puis membre de l'EM de la COBA en tant qu'élu puis conseiller militaire. Le duc appuya de son talon droit sur le flanc de sa monture en modifiant de façon à peine perceptible la traction sur ses rennes, de sorte que le cheval plie l'antérieur gauche en une magnifique révérence. Imperturbable, le duc répondit alors au capitaine.


Capitaine, mes respects. Nous ne manquerions pour rien au monde cet événement. Nous connaissons bien ces berrichons pour les avoir affronté en personne. Nos amis et compagnons d'arme sont tombés devant nous en les combattant. N'ayant mémoire courte, nous leur faisons ainsi savoir que nous sommes là et veillons. Plus qu'une valse, une bourrée sera de rigueur.

Jazon arriva à la suite du capitaine et les salua. Tixlu l'avait en grand respect depuis des années. Un homme de valeur pour sûr, droit et avec un sens aigu du devoir. Il avait été d'une grande aide au redressement de la chancelerie.

Le bonsoir, messire Jazon. En effet nous sommes prêt à montrer à ces berrichons comment on danse ici en Bourbonnais Auvergne. Au moindre faux pas de leur part, ils n'oublieront pas de sitôt la leçon qu'ils en recevront.

Vint alors Androlyne, qui s'adressa à lui. Le duc la gratifia d'un simple hochement de tête en guise de salut.

Madame, je vous remercie de l'invitation mais la décline. Nous n'avons intention d'entrer plus avant, mais restons en périphérie et montons la garde. Nous ne doutons point que les berrichons, que vous sous estimez semble t il, saisiront tout le symbole de notre présence. Nous ne troublerons pas vos festivités, le message passe à coup sûr.
Quant à danser avec les brigands... baste.


Sur quoi Androlyne s'éloigne accueillir les berrichons, puis alors que le capitaine s'entretient avec son neveu, elle revient rapidement engager le débat sur la position du roy.

Dame je n'ignore pour ma part rien de ce que vous évoquez, et cotoie bien assez le roy pour avoir intégré sa politique en la matière. Le fait est que Sa Majesté a propension à jeter rapidement l'éponge sur les faits passés pour s'attacher les services de repentis, ce qu'il applique également aux provinces. S'il convient de respecter sa volonté, cela n'en fait pas pour autant vérité universelle. Les affaires du Bourbonnais Auvergne sont Bourbonnais-auvergnates, et en rien gérées par le roy qui gère les siennes propres comme il l'entend. Nous sommes ici pour le duché que nous servons, que celle qui le dirige en perçoive ou non le bien fondé.

Capitaine, il n'est point de haine envers le Berry ou ses habitants, mais clairvoyance. Notamment envers le poilu dont on a connu les paroles amicales de façades et les manigances simultanées, de même que son implication contre le duché depuis La_Taupe du Marais jusqu'à des jours encore très récents. S'il y avait haine, ils auraient dores et déjà fait plus ample connaissance avec notre épée ou la semelle de nos chaussures.

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Garde des sceaux du Bourbonnais Auvergne
Tout courrier RP émis par Tixlu est utilisable par le destinataire sans avoir à demander.
Jazon
A l'extrémité de la place, un groupe armé....

Ah, voilà mon consul favoris, l'air plus sage que jamais avec sa belle barbe.

Oui, je pense aussi que nous devrions avoir une petite discutions.
Nous verrons cela tout à l'heure.


Jazon répondit par un sourire et signe de tête au capitaine RV.

Le bonsoir, messire Jazon. En effet nous sommes prêt à montrer à ces berrichons comment on danse ici en Bourbonnais Auvergne. Au moindre faux pas de leur part, ils n'oublieront pas de sitôt la leçon qu'ils en recevront.

Le Marigny sourit en entendant le duc de Lapalisse.
Je vous fais confiance votre grasce !

Le groupe de cavaliers en armes grossisaient à vue d'oeil au fur et à mesure des arrivées.

Jazon put reconnaitre l'aubergiste de Montbrison.
Il s'était délecté de son cochon de lait à la broche. Sans compter les volailles, cochonailles et bons vins de sa cave.
De loin il vit arriver celle que l'on pouvait reconnaitre à sa chevelure flamboyante.

Puis d'autres qu'il avait déjà croisé au chateau où à l'université.
Il les salua tour à tour d'un signe de tête.

La duchesse traversa la place et vint jusqu'à eux, en profitant pour prêter mains fortes en explications au capitaine suite aux questions du jeune de Vissac.

Alors que certains mettaient pied à terre, Jazon fit de même.
Il serait bien resté à leurs côtés mais son devoir était autre, du moins pour le moment.

Cette fois-çi, c'est réellement en trainant des pieds qu'il traversa la place de Clermont au côté de son cheval.

Approchant du buffet, il chercha un endroit où attacher sa monture.
Puis il se dirigea droit vers les tables dressées qui regorgeaient de mets et boissons diverses.
Bernadotte
Le seigneur d'Epalais arriva tranquillement sur son destrier noir, Bucéphale. Il se pencha vers l'encolure de l'étalon et le caressa en songeant: Vieux compagnon, tu rêverais de piétiner ces mécréants de berrichons hein? Mais nous ne comme point là pour cela.

Il mit le pied à terre tandis que son ordonnance, François, pris le cheval par la bride. Vêtu de son uniforme de Major de la COBA et armé de son épée de campagne, le seigneur d'Epalais arborait fièrement son appartenance à l'armée qui avait battu le Berry l'année précédente.

Les bottes à éperons de Bernadotte tintèrent à chaque pas de l'officier, qui gardait sa main sur le pommeau de son épée. Cependant, un planton aux livrée de la COBA s'approcha du Major et lui souffla quelques mots. L'officier écouta avec attention et fit quelques gestes d'approbation.

A peine l'officier eut il gestuelle ment donné son accord, qu'une dizaine d'hommes d'armes, armés d'hallebardes, entourèrent les lieux du bal. Bern souffla au planton
"Si l'un de ces gentilshommes viennent à tirer l'épée, appréhendez les sans coup férir... Je ne veux pas d'effusion sur nos terres... sauf si c'est un berricon bien entendu"

Le seigneur d'Epalais s'approcha du Capitaine et le salua: "Major Bernadotte, à vos ordres mon Capitaine. J'ai pris soin d'ordonner à une dizaine de jeunes soldats de notre compagnie de venir monter la garde." Bern désigna les postes de guets disposé à chaque extrémité des lieux du Bal.

L'officier s'éloigna de son supérieur et regarda les soldats posté aux entrées du bal, l'air morose. Bern savait ce qu'ils voulaient.... Pourfendre les crânes de ces berricons qui souillaient le BA et Clermont de leur unique présence et envoyer leurs têtes à Georges avec un message: Voilà ce que nous faisons d'un de tes sbires pénétrant dans Clermont!!! Le Major observait les gardes de la COBA et leur fit signe de se contenir....


Des nobles avaient emmenés leurs gardes... et une multitude d'hommes en armes se trouvaient là. Il reconnut les livrées du Duc de Lapalisse, aux côtés duquel il avait servi de temps à autres, et aussi celle de la Vicomtesse d'Escorailles qu'il considérait comme une bonne connaissance, une soeur d'armes, Sofio.

Lentement, cette troupe s'approcha du Buffet et semblait se moquer des ambassadeurs... Plein de sang froid et d'audace, Bernadotte s'approcha de Sofio et de Ninon:
"Bien le bonsoir Vicomtesse d'Escorailles, je suis ravi de vous revoir. Il est vrai que nous n'avons point eu l'occasion de combattre ensemble depuis la Campagne du Berry et je doute que vous souveniez de moi.... Enfin, je ne vous en voudrais pas si cela était le cas."

L'officier supérieur sourit et souffla: "Le monde est ironique... il y'a un an nous purifions la terre de ces innommables gredins de Berrichons et voilà qu'aujourd'hui il nous faut les engraisser et les faire danser... Je doute que cela ne les aide mieux à faire la guerre mais si cela peut les aider à être civiliser..."

Bern observa la place en attendant une réponse, ou une réaction de la Vicomtesse...
Arthur_de_troy

Le jeune de Troy avait revêtu sa plus belle vêture pour l’occasion, car il n’était pas question de mal paraître en public, tout comme sa mère et sa sœur, il s’employait à ruiner son père en vêtements. Et sans aucun doute, son pourpoint était plus cher qu’il n’était beau, sachant qu’il était somptueux, l’avorton était donc ravi d’avoir ruiné son père. Pourquoi tant de méchanceté direz-vous ? Parce que la présence du beau, du magnifique Arthur, n’était dut qu’à une obligation paternelle.

Va voir la belle noblesse Auvergnate qu’il avait dit ! Il était bien gentil le flamboyant papa, mais le gamin se sentait par avance comme un mouton au milieu d’une meute de loups. Il ne connaissait personne. Il ne connaissait les titres de personne. Et a priori le thème de la soirée était les Auvergnats se mettent sur la tronche avec les Berrichons et inversement… Et il n’avait pas vraiment le gabarit « j’me met sur la tronche avec quelqu’un », si ce n’est avec une gamine… Et encore il fallait pas que la petite soit trop belliqueuse.

Bref Arthur avait été missionné pour se rendre au bal, et comme il habitait Clermont, il avait pu s’y rendre à cheval, ce qui était en soit un bon exercice équestre. Sachant qu’il appréciait plutôt l’équitation en prime, il avait au moins l’assurance que l’aller et le retour du bal seraient agréables… Pour le reste, il prévoyait déjà de boire et de faire le piquet dans un coin jusqu’à la fin de la soirée. Parce que bon ! Si au moins il avait eu une jolie cavalière à divertir toute la soirée ! Mais à priori les jolies cavalières ça rentrait dans la case « choses rares, ne pas rêver ! », même les cavalières laides rentraient dans cette case, alors faut dire !

Le jeune pape populaire de Clermont fit une entrée plutôt discrète, avec un retard trop léger pour être noté. Et puisqu’il savait d’avance qu’il n’y connaitrait personne, ne prit pas même la peine de regarder d’un air niais les visages à la recherche d’une pauvre victime à saouler toute la soirée durant. Que nenni ! Dignement le blond traversa la salle, suivant son flair infaillible jusqu’à une source de nourriture et de boissons.

Et une fois trouvé cette place stratégique, il entreprit d'enchanter son palais d'un bon verre en attendant que ça se mettre sur la tronche pour son divertissement personnel.

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June
    Hochant la tête aux paroles et murmures de Semias, il continuait de regarde le groupe formé par Tixlu et ses hommes, intrigué. Il s'excusa auprès du Marigny, lui indiquant son retour dans quelques instants et, laissant sa monture et sa lame aux hommes de la délégation, traversa la place pour s'avancer vers le Ludgarès.

    Homme de très haute taille - un mètre quatre-vingt-dix-sept -, le Chancelier berrichon ne manquait pas de dépasser l'ensemble de la population présente ici en passant parmi eux. Certains, surpris, s'écartaient brusquement sur son passage ; il les rassurait d'un regard.

    Arrivant devant l'ancien Duc de Bourbonnais-Auvergne, il s'inclina légèrement, et parla d'une voix forte.


    "Duc, mes salutations."

    Il balaya la vision des hommes armés d'un geste et regarda Tixlu.

    "Quoique vous puissiez croire en apportant hommes, armes et destriers, Berry n'est ce soir point votre ennemi, et je suis ici pour que cette situation devienne durable. Berry veut la paix, Berry veut l'entente. Il tend la main au Bourbonnais-Auvergne, et ne saurait la retirer sous aucun prétexte douteux. Nos deux Duchés se sont combattus, agressés ; chacun d'entre eux a perdu des âmes que jamais il n'aurait dû perdre. Par le jeu des alliances et des jalousies, voilà que plusieurs fois la guerre a été déclarée. Aujourd'hui, le Royaume de France, qui était à feu et à sang il y a quelques mois, se remet doucement de ses blessures et fait le deuil de ses morts. Aujourd'hui, il aspire à la Paix et à la cohésion entre ses membres.

    Et aujourd'hui, Berry veut renouer. Arrêtons les frais, ce massacre ne mène à rien à part développer la rancœur qui deviendrait presque héréditaire tellement elle est forte et entretenue. Le Duché du Berry et le Royaume de France ont aujourd'hui décidé de renouer, et la Paix écrite se voit de plus en plus proche d'être réalisée. Mais Berry a aussi décidé de tendre la main à ses voisins. Réparer ses erreurs, et pardonner celles des autres. S'entendre et s'entraider, tant au niveau économique que diplomatique, et à d'autres niveaux qui pourraient être définis par un écrit.

    Un écrit de plus, me direz-vous, mais un écrit quand même, qui, je l'espère sincèrement, aura une valeur tout aussi importante de ce côté-ci de la frontière que du nôtre. Voilà, Duc, la parole que je viens apporter en étant invité à ce bal dédié aux habitants du Bourbonnais-Auvergne. Voilà ce que je viens chercher, si le peuple auvergnat souhaite me le donner.


    Les badauds présents ici ne pouvaient qu'avoir entendu la tirade du grand blond. Quoiqu'ils en penseraient, c'était fait. Voilà ce qu'il avait à dire. Il préféra attendre quelques instants la réponse de son interlocuteur avant d'aller goûter les spécialités culinaires locales.

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Tixlu
Le Duc de Lapalisse, toujours juché sur sa monture, immobile hormis le mouvement de sa tête marquant la surveillance de la place, détecta rapidement un mouvement de l'homme qu'il devina être à la tête de la délégation berrichone. Il était bien plus grand que la plupart des personnes présentes. Seul le colosse, Koslov, le dépasserait probablement. De la sorte, il fut aisé de constater qu'il s'approchait d'eux. Le pair laissa sourdre un léger soupire de satisfaction. Ne l'aurait-il fait, Tixlu escomptait tôt ou tard pouvoir s'adresser aux berrichons, ceux ci semblaient vouloir leur en donner l'occasion. L'homme s'approcha suffisamment pour qu'il voie son visage. Tixlu ne se souvenait pas l'avoir croisé. Il lui rendit son salut en inclinant légèrement la tête.

Messire ? Il ne me semble pas vous connaître, mais je devine que vous êtes le représentant principal du Berry en ces lieux. A défaut de vous souhaiter la bienvenue, je vous salue.

Je prends acte de vos paroles rassurantes quant aux intentions du Berry en ce soir. Sans doute sont elles exactes en l'occasion, mais le Berry a suffisamment montré ces dernières années le peu de crédit que l'on pouvait apporter à sa parole, quel que soit le ton enjôleur employé. Croyez-en qui connaît bien ce cher Georges - qui n'est pas venu apparemment. La confiance est quelque chose qui se gagne. Elle ne se décrète pas. Et ce n'est pas en une poignée de main que vous effacerez des années d'Histoire.

Vous louez la volonté du Roy de mener le Royaume à la paix. Pourtant, c'est bien votre duché qui est désormais le seul obstacle à la paix. Celle-ci serait déjà signée sans le blocage constitué par la demande de mettre fin à la félonie du poilu, fait qui ne découle pourtant pas de cette guerre, mais bloque le traité avec le Ponant, dont vous ne faites pourtant pas partie à ma connaissance. Vous avez donc beau jeu de parler d'une paix que vous seuls empêchez de naître, tout cela pour réhabiliter un seul homme, qui n'a que faire de son retour en grâce et a par deux fois déjà fait obstacle à la main tendue, y compris de feu Beatrice de Castelmaure-Frayner.

Vous parlez ensuite d'écrit, or vous n'êtes pas en mesure de signer quoi que ce soit. Le Berry n'a pas de régnant légitime. Le retour à un représentant qui fasse repentance et prête allégeance au Roy est un préalable nécessaire à votre capacité à faire sceller un traité du scel de duc de Berry, engageant votre province, et que celà soit reconnu hors vos frontières. Sans cela, tout écrit sera nul et considéré comme tel par quiconque. En outre, les écrits n'ont que la valeur qu'on leur donne. Les actes comptent bien d'avantage. Ce n'est pas un parchemin tout juste bon à torcher nos valais qui instaurera paix entre nos provinces, mais bien les actes sur la longueur du temps qui prouveraient que vous n'avez plus recours en sous-main aux brigands, que vous ne leur fournissez plus abri (vous savez bien, tous ceux qui ont défendu votre terre lors de la dernière guerre). Tout cela necessite du temps. Car foi en vos paroles, ne vous leurrez pas, seuls quelques candides amnésiques peuvent s'y laisser berner.

Vous comprendrez donc - ou pas peu me chaut - que nous préférions donc monter la garde autour de cette place. Tant que vous vous tiendrez à carreau, vous n'aurez rien à craindre de nous, mais dans le cas contraire, je porterai en personne votre tête à Georges, et donnerai le reste de votre corps à mes chiens.

A votre retour, portez tout de même mon bon souvenir à Georges. Et assurez le que nous nous reverrons.

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