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[RP ouvert] A Clermont,un bal est donné !

Sofio_de_valmonte
Auprès de son cheval qu’il fait bon…….

Les gens défilent , passent et repassent, quand les regards se croisent, des officiels et des officiers, beaucoup de visages fermés où on peut lire quelques déceptions, c’est avec un soulagement visible qu’elle entend Bernadotte, d’un sourire entendu, elle le salue a son tour…se souvenir bien sûr pardi ! certaines personnes œuvrent dans l’ombre sans quémander la gloire, c’est celles-ci qui pourtant en méritent bien plus. LE capitaine du BA, quand a lui semble user de son mantel réversible, tantôt officiel, parfois viril, il danse déjà sans être sur la piste , oscille entre les sourires et l’hypocrisie.


Bonjour Bernadotte, ravie aussi, vos paroles m’enchantent et vous rendent honneurs, qu’il est bon d’entendre qu’il reste le souvenir de batailles passées, de vous voir point dupe me remplit de joie. Laissons-les donc se goinfrer ce jour , j’aimerais penser que nos soldats puissent avoir en leurs ordinaires quelques bons vins aussi…

Interrompue par le déplacement du Berrichon anormalement grand, elle écouta sa tirade, dire que cela semblait faux n’était qu’évidence, des décennies que le Berry ne trompait plus personne mis à part les sots et les crétins.


Voyez bernadotte, le représentant ici présent du Berry était le maire de Bourges, pendant la guerre, celui-là même qui montait le peuple contre la COBA et qui tente aujourd’hui de nous arracher une larme de repentie, gardez l’œil ouvert, pendant qu’ils boivent notre vin, il est fort probable que leurs complices se massent à nos frontières.

La bride toujours en main, elle flatte l’encolure du cheval, il semble nerveux, son impatience la gagne, ou serait-ce l’inverse….
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Pascale.
Sourires, dentelles et ronds de jambes..
Voila l occasion pour la jeune femme d'en apprendre un peu plus sur les faux-semblants , trompe-l'oeils, pirouettes et autres simulacres qui se jouent devant elle.
C'est à qui portera le plus beau masque de l hypocrisie!

En voila un qui s'approche de Tixlu, elle fronce, main sur la garde de son épée..sait-on jamais..
Le berrichon, puisque s en est un, s'emploie à justifier sa présence sur les terres arvernes ,avec le ton mielleux qu il convient, parlant paix et traité..

Que la réponse du Duc de Lapalisse lui réchauffe le coeur!
Elle sourit la blonde, une fois de plus les paroles sont franches et directes sans ambiguïté, et tranchantes de vérité!

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Jason_de_vissac.
Il vit un berrichon se diriger vers son oncle. C'était un géant et Jason crispa sa main sur le pommeau de son épée au cas où les choses se passeraient mal. Comme ses amis, même si lui n'avait pas combattu contre les armées du Berry, il était prêt à en découdre et à faire tomber des têtes.
Il fut heureux de la réponse de son oncle qui ne se laissait pas dupé par les paroles du berrichon.
Il vit avec plaisir les soldats de la COBA se déployer sur la place . Quand il entendit Soffio parler au Major de la COBA il fut rassuré mais aussi que ce berrichon fut un de ceux qui avait été des plus béliqueux contre les armées de la COBA. Cristos comme ces personnes étaient viles et menteuses.

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Bernadotte
Le seigneur d'Epalais écoutai la réaction de Sofio et répondit: "Oui je me souviens de ce vil personnage hier notre plus farouche ennemi et là, il veut se donner le beau rôle.. Mais diantre, le Berry n'a pas à tendre la main à qui que ce soit ici... Ce sont nos armées qui ont remporté la Victoire sur le Berry, notre sang qui a coulé. Qu'à fait le Berry??? Il a plié le genou et a demandé grâce. C'est à nous de leur tendre la main et non l'inverse mais je vois que la gloire et le sacrifice de nos combattants se marchande jusque dans le Clermont que nous défendons avec tant de passion "

L'officier regarda attentivement le berricon s'approcher du Duc de La Palisse et les mains des gardes ducaux se sèrrerent sur les épées. Inconsciemment, l'officier eut un geste et les soldats de la COBA se tinrent prêt à intervenir. D'un pas lent, les éperons tintèrent à chaque coups de talon, Bernard de Padirotte s'approcha. L'officier regarda le Duc de Lapalisse et le salua: "Mes respects votre grâce. Si je puis vous donner un conseil, ne donnez pas du berrichon à manger à vos chiens... à moins que vous ne vouliez les empoisonner. Mais connaissant votre humanité envers les bêtes, je pense que laisser pourrir cet individu sur les remparts de Clermont aurais bien plus d'impact sur nos ennemis et contribuerait à la bonne santé de vos animaux." Bern inclina respectueusement la tête et regarda le Baron de Vissac, les doigts serré sur son épée et d'un geste lui fit signe de desserrer la main de son épée, en lui montrant du regard, les hallebardiers et les archers de la COBA prêt à intervenir.
Jason_de_vissac.
Il vit le regard du Major de la COBA et en tant que soldat lui même il obéit à l'ordre muet et détendit sa mains, regardant ses compagnons d'armes prêts eux à intervenir. Il inclina la tête vers son supérieur lui faisant comprendre que l'ordre avait été compris. Mais il restait quand même en alerte.
La remarque du Major, n'avait pas manquée de le faire sourire. Il est vrai que les chiens de son oncle étaient innocents eux.

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Jerome1976
tandis que les troubadours finissait un morceaux de musique, je regardai autour de moi plusieurs personnes était venu pour le bal.

ne me mêlant pas des conversations, j'entendais néanmoins que beaucoup de choses se disait sur la rivalité entre le berry et notre duché.

je ne savait que peu de choses a se sujet, mais visiblement il avait pas que l'artois et la champagne qui avait le monopole des rivalités.

enfin j'aurai tout le temps de découvrir tout ca, mais pour l'instant je préférai écouter les troubadours.
Riggins
Tim, nouvellement élu maire de murat apres la campagne de toulouse, s'en vint passé dans les couloirs du chateau pour aller en chambre des maires, en sortant, il appercut un attroupement sur le parvis du chateau.
des tentes dressées, des tables, apparement un repas, il appercut de loin des hommes et femmes en uniforme, sans doute en l'honneur des vaillantes troupes de la coba se dit il.

Il s'approcha donc.


Et bonjour la compagnie, que se passe t'il , on fete quoi ?
je viens de rentrer de toulouse, et je ne sais pas trop ce qui se passe, a part que je suis aussi le nouveau de murat.

Tiens, sofio, bonjour, pascale, ninon, bern, messire tixlu, bon j'en oublie.
bonjour les autres aussi.

il se passe quoi ?

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Androlyne
Décidément le Duc de Lapalisse trouvait encore le moyen de justifier sa dernière déclaration de guerre au Berry en avouant comment il se torchait avec les traités signés et annonçant déjà la couleur de ce qu'il ferait si un pacte de bon voisinage était signé avec nos voisins !

Il pouvait cracher sur George qui ne tenait pas parole, il faisait strictement la même chose mais en plus sournoisement ! Si c'était ce genre d'individus qu'on appelait pair du royaume on comprenait bien pourquoi la paix ne pourrait jamais perdurer tant que des rancuniers étroits d'esprit vivant dans le passé continueraient à distiller leur haine de leur prochain.

Chancelier June comme vous pouvez le constater tout ce que vous pourrez dire sera détourné et ne trouvera grâce aux yeux du Duc de Lapalisse qui préfére se complaire dans les blessures du passé pour alimenter sa haine plutôt que de risquer d'oeuvrer pour la paix.

Duc de Lapalisse votre attitude ce soir prouve, si tant il était possible de le faire du manque de respect que vous portez à votre duché en menaçant la vie d'un invité qui ne requiert pas votre assentiment. Votre position de Pair ne vous dispense ni de politesse ni de respect.

Quand au traité que le Roy est en passe de signer, je suppose que vous lui conseillerez l'utilisation que vous en faites habituellement, les latrines royales ns'étend trouveront que plus belles et avec vous le Royaume ne verra jamais la paix tant vous mettez d'énergie à la combattre.
Nous savons déjà le peu de cas que vous faites des traités qui ne sont pas signés de votre main et je ne doute pas que vous vous emploierez à le détruire pour encore entraîner notre duché dans une guerre que pour assouvir votre vengeance contre votre ennemi personnel qu'est George et votre désir de gloire !

Et ne venez surtout pas me dire que j'ai oublié nos morts, c'est vous qui les déshonorez en continuant à lutter contre la paix.

Sur ce je vous laisse avec vos amis animés des mêmes sentiments belliqueux et vais aller rejoindre les partisans de la paix autour d'un verre.


La Duchesse au bord de la nausée retourne sous les tentes rejoindre les villageois venus s'amuser et pas assister à une campagne politique déguisée.
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Bernadotte
Bernadotte sourit au jeune baron de Vissac et entendit vaguement les paroles de la duchesse à l'égard de Tixlu... Il ne put s'empêcher de songer: Pour une Dame qui a connu l'occupation de Bourbon, qui a vu son nom traîner dans la boue par ces berricons, la voilà bien conciliante avec ces gredins. Enfin que savait elle des combats, des insultes que les soldats subissaient chaque jours de la part de ce berricon de maire de Bourges... En un mot, rien...

Bern ne préféra pas écouter et offrit un large sourire à son vieil ami Tim Riggins, qui demanda les raisons de ce rassemblement. Le Seigneur d'Epalais lui serra chaleureusement la main:
" Hé bien le Conseil veut que nous fassions valser les berricons que nous avons battu l'an dernier et que nous battrons l'année prochaine comme la pure tradition auvergnate l'oblige... Mais tu sais qu'il n'y a qu'une seule manière de faire danser ces gredins là.. Avec une bonne volée de flèches^^" Bern rit, récupéra deux chopes et en tendit une à Tim: "Encore une que le Poilu ne boira pas!! A la Santé du BA"
Sofio_de_valmonte
On le nomme depuis toujours l'homme qui tombe a pic, parfois aussi on le nomme Riggins, elle l'a connu soldat, tantôt terrible, défois rebelle, à présent maire, mais toujours fidèle dans ses convictions. Il est dans ce duché certaines figures emblématiques qui ne plaisent pas à tous, mais qui pourtant font l'histoire du Bourbonnais Auvergne, Riggins en fait partie, il dit les choses, les dit mal mais ne se courbe pas en deux pour ce faire.

Bonsoir a Toi Riggins, tu viens danser la saltarelle?

La pensée du moment lui arracha un sourire, c'est à Vincentte qu'elle pensa, fier soldat de Polignac d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre, en cette occasion, il aurait bien été capable d'aller uriner sur la tablée des mets.

Elle trouva la duchesse assez pâlotte, un verre lui ferait le plus grand bien, finalement la délégation attendue se limitait a bien peu de choses, hormis l'ex maire de Bourges qui semblait avoir beaucoup de verbes à son actif, l'affaire pourrait même en être risible, si elle n'avait pas été crée uniquement pour la provocation. Quand au peuple d'Arverne, on pouvait le compter sur le bout des doigts.
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Riggins
Oh que non, je ne danse pas moi.
a la limite, je viens piquer a boire et a manger , ca me fera toujours ca d'economiser et si je peux, j'en ramene pour mes amis resté a murat, comme noucky, garci ou laurentide.


Tim prends la choppe que bern lui tend

Merci bien berny,
j'ai deja reserver ma place pour la bataille d'automne, j'ai reservé 2 mois entre le 1 octobre et le 1 decembre, j'espere que cela suffira.

et le poilu, il est pas la ? poumona ? et les autres vedettes du berry ?

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Tixlu
Le pair sourit amicalement au Seigneur d'Epalais

Certes, ce serait dîner peu appétissant pour mes chiens. La muraille fera l'affaire.

Une nouvelle fois Androlyne se précipita vers eux pour émettre une réplique et aussitôt après partait se réfugier à distance sans attendre de réponse. Le duc émit un petit reniflement (le premier qui dit "Norf" gare à lui) de dédain mâtiné de lassitude. Son timbre haut et clair porterait sans doute malgré tout ses paroles jusqu'à elle.

Ma dame, je crains fort que vous ne sachiez de quoi vous parlez. Vos propos ne traduisent que le peu de compréhension dont vous faites preuves tant envers mes propos qu'envers le contexte dont il est question, ou encore le B-A BA de la diplomatie. Sans doute vos allées et venues permanentes ne vous permettent elles de saisir que partiellement nos paroles.

Je vous accorderai bien volontiers le temps nécessaire à vous expliquer ce qu'est un traité, ce qu'il doit comporter pour avoir une valeur et ce qui peut l'en priver. De même ce qu'on peut en attendre et ce qu'on doit faire si on veut qu'il fonctionne. Cela nécessite que vous soyez dotée d'un minimum de capacité d'écoute et de réflexion. Ce n'est cependant ni le lieu ni le moment.

D'une manière générale, sachez que pour être un bon régnant, il faut que la raison l'emporte sur l'émotion. Or pour autant que je vous connaisse, je ne vous ai jamais vu réagir qu'en faisant présider l'émotion sur la raison. Si vous êtes disposée à l'apprendre, je me ferai une joie de vous l'enseigner.

Et de grâce, ne me parlez pas d'honneur ou de dignité. Ces notions vous sont par trop étrangères. Les morts dont vous faites si peu de cas, c'était mes compagnons d'armes. Cette armée, j'y ai servi pendant des années, comme lors de cette fameuse guerre. Je l'ai même dirigée pendant 11 mois. J'ai partagé l'exact quotidien de tous ces soldats, les privations au front, l'absence de visibilité à court terme ou d'information, les carences parfois de commandement liés à la segmentation des informations, le froid, la faim, la solidarité entre soldats, le fait de ne tolérer en laisser aucun derrière soi. Ils savent tous qu'à tout moment je donne ma vie sans hésiter pour chacun d'entre eux. Et je sais qu'ils en feraient autant pour moi. Voilà ce qu'est être soldat. Voilà ce qu'est l'honneur. Ne les insultez pas en dévoyant ce terme.

En outre, je suis parfaitement poli et respectueux envers votre hôte. Pour preuve, il respire encore, et ma semelle est restée dans mon étrier. Il sait en revanche dans quel cadre il a à craindre de moi ou non. Je n'aurais en rien menacé sa vie : si je souhaitais la prendre, elle serait prise. Sur ce, je vous conseille un verre d'eau de vie de prune, vous avez le teint gris. Il serait dommage que vous tombassiez en pâmoison.

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Garde des sceaux du Bourbonnais Auvergne
Tout courrier RP émis par Tixlu est utilisable par le destinataire sans avoir à demander.
Androlyne
Au propos lancés par le Duc de Lapalisse pendant qu'elle repart auprès des invités, la Duchesse se retourne

Vous avez raison Duc, ce n'est ni le lieu ni le moment, il est dommage que vous sachiez le pointer du doigt à mon endroit et ne sachiez pas l'appliquer.

Arrêtez de vous cacher derrière les morts de la dernière guerre, quoique je comprend que ça doit être de la culpabilité de les y avoir envoyer par votre suffisance... et vous êtes déjà prêt à recommencer !

Ne vous occupez donc pas de mon teint, il est toujours bien plus frais que le votre qui marine dans le vinaigre de votre haine, quant à ma capacité de régnante, là encore ce n'est ni le lieu ni le moment d'en débattre.

Vos amis ont monté une estrade de l'autre côté de Clermont pour discuter de ce genre de chose, vous pouvez vous y rendre et continuer à vous donner en spectacle là bas.

Sur ce si vous le permettez je vais retourner à mes invités


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Bernadotte
Bernadotte écoutait son ami Tim Riggins et déclara: "Ca c'est bien de penser aux amis. Si tu veux, je peux te prêter ma charrette pour que tu puisses en emporter plus."

Il sirotait sa chope écoutant l'ex Adjudant "Oh oui, deux mois cela suffira et on leur colle un mois d'occupation pour prendre nos quartiers d'hiver et manger la dinde de noël à Bourges et après on rentre chez nous au printemps" Il rit et reprit:"Enfin ce soir il faut être gentil avec le berrichon comme s'il ne s'était rien passé l'an dernier ni il y'a deux et quatre ans. Sinon non, nous n'avons pas Poumona... ni même Kateline, Mlne, Boum et encore moins Alleaume... Tu te souviens d'Alleaume mon p'tit Riggins?? "

Bern sourit en prenant une autre chope tout en songeant que cela faisait du bien de boire avec de vieux compagnons et d'évoquer le bon vieux temps, les combats menés, les camarades tombés au champs d'honneur... Pourquoi?? mieux vaut ne pas se poser la question...

Le Major sirotait sa chope en observant les invités.
Hulrika
Citation:
Le 6 juillet sera jour de l'arrivée en notre Duché de représentants Berrichons venus en amis. En parallèle des discussions qui seront menées dans les salons diplomatiques, un grand bal ouvert à tous se tiendra en gargote auvergnate. Venez nombreux honorer nos voisins et festoyer !!!

Quand, au même titre que tous les bourbonnais auvergnats, elle avait reçu annonce de cette délégation berrichonne accueillie tels des Roys, la buch'ronne avait fait des bonds, la colère lui était montée au nez, l'incompréhension aussi. Alors elle s'était mise à râler en taverne.
Mais ils sont fous au Conseil ou quoi? C'quoi cette histoire? Encore un coup des fondus, ça? On s'fout encore d'notre gueule? Et les berrichons, ils préparent quoi? Ils gagnent du temps avant de nous la mettre bien profond?

Ah non, elle n'avait oublié ce peuple fier comme des coqs, ennemi juré du BA, présents dans de nombreuses guerres d'avec notre duché, combien de morts, combien de félonies? Et maintenant, on les acceuillait tel l'enfant prodigue, pardonnant tout pêchés?

Ah non, elle n'avait oublié les coups que ces même berrichons lui avaient porté, la laissant gisante dans un fossé la bouche pleine de terre et de sang. Rien qu'entendre les mots Berry ou berrichons lui faisait tordre la bouche, et inlassablement un amas de salive s'accumulant venait choir alors au sol, signe d'un mépris toujours présent envers ce peuple.

Oh! Loin de faire des généralités, devait bien y'en avoir des berrichons loin de toutes ses ignominies, des pauvres gueux chauvins qui n'avaient conscience dans quelle fange ils vivaient, mais les dirigeants et cette délégation peu attendue, eux, ils devaient bien savoir.

Elle avait pensé attendre à la porte et cracher dans l'dos d'chaque berrichon arborant ses couleurs fièrement. Puis l'idée lui était venu d'en préparer un seau, crachant chaque jour pensant bien fort à eux. Elle s'doutait bien qu'on ne la laisserait longtemps déambuler avec son seau d'mollards, mais fallait bien tenter le coup.

Aussi, point de robe, plutôt crever qu'enfiler tel objet d'inconfort, ses sappes masculines même pas lavées, point d'honneur pour ceux-ci, on voyait ci et là, tâches et usure du travail pour la gueuse qu'elle était. Hâche bien affutée à sa taille, sait-on jamais si ça dégénérait, cette fois, elle les laisserait pas la rosser, qu'importe le nombre, s'il fallait couper des têtes et finir dans les geôles, elle préférait ça à ne serait-ce qu'incliner sa tête devant un berricon.

Bien sûr qu'elle ne savait rien de ces discussions diplomatiques. La seule fois où elle avait eu affaire à la chancellerie, c'était après son passage à tabac, et pour lire en toute réponse qu'attaché diplomatique au Berry, y'en avait pas et que si elle voulait demander réparation qu'elle soit physique, morale ou pécunière pour les préjudices subis, fallait qu'elle aille elle-même au Berry, chez ceux qui l'avaient battu presque à mort pour faire entendre sa voix.
Longue convalescence qui l'en avait empêché, et puis, elle n'était pas folle au point de se jeter une nouvelle fois dans la gueule du loup. Elle comptait bien évidemment sur ce bal pour demander à tous les berrichons présents si l'un deux pour l'amitié qu'il avait pour le BA, lui ferait don de quelques écus pour racheter ses armes qu'on lui avait brisé, et payer les soins médicaux obligatoires suite à cela.

Ah non, elle ne cherchait pas l'esclandre. Une simple bucheronne, pas de vie publique, aucune responsabilité, elle était libre, libre de gueuler, libre de se comporter comme elle voulait, n'ayant ni titre, ni bienséance à avoir pour la conservation de son image publique, aucun sourire obligatoire, aucune hypocrisie non plus au vu de quelques projets qu'elle pourrait avoir, afin de plaire, de séduire, elle aimait son duché pourtant et s'énervait sans cesse de la manière dont le peuple comme elle, était exclu de ce qui passait entre politiciens et nobles, à croire que les gueux qui leur permettaient de faire tel banquet grâce à leur travail, il n'en avait que foutre, du mépris peut-être aussi.
Ca f'sait combien d'temps qu'certains n'avaient r'tourner un champ, passer une journée à la mine, s'étaient tout simplement sali les mains, trop enclin à leur fauteuil moelleux. Non pas qu'elle ne comprenne qu'un autre travail puisse exister, celui des grattes velins, mais parfois elle se demandait vraiment si tout ces politiciens et nobles travaillaient vraiment, bien occupés à choisir jolie parure pour le prochain bal, à prendre des bains alors que les paysans économisaient l'eau, à cirer bottes et lustrer écu fièrement affublé du blason familial.
Bref, tout un tas d'occupations dont elle ne saisissait pas vraiment l'intérêt. Pour elle, nobles et politiciens, ça allait dans l'même panier, c'était quoi la différence? On aurait dit qu'au BA, on avait d'abord envie d'être noble pour ensuite s'engager en politique. Et qu'enfin devenu noble, soit on s'accrochait à son fauteuil au Conseil, soit tout simplement on le quittait, empressé de découvrir un beau domaine, un beau château, s'balader à ch'val et toujours revétir de belles parures. Regarder le peuple travailler, avec cette impression de supériorité voir de mépris envers celui-ci. Qu'ils sont cons ces gens! Bienheureux les simples d'esprit!

Ah ça le protocole elle respectait, aucun problème à faire révérence, mais fallait pas croire que la gueuse respectait pour autant ces gens qu'elle ne comprenait pas.

Trêve de pensées, on aurait bien compris dans quel état d'esprit elle se trouvait la Hul.
Arrivée sur la place de Clermont, fière de sa condition de buch'ronne, mal sappé pour un bal, quelque peu odorante, elle attend son cavalier, quoiqu'un peu surprenant son cavalier, celui-là même qui au vu du bal, lui a appris quelques pas de danse la veille. Jamais qu'elle danse la Hul, m'enfin, on va essayer, au moins pour faire plaisir. Elle espère ceci-dit y couper, elle se sait d'avance ridicule. Quoique le ridicule, elle s'en contrefout un peu, sinon elle n'aurait pas pris tel cavalier. Ca risque de faire jaser ou amuser, elle s'en fout. Se faire des ennemis aussi, elle s'en fout tout autant. Elle avait hésité à s'y rendre à c'bal, maintenant qu'elle était là, elle n'avait rien à perdre.

Son seau bien rempli à la main, elle tapait du pied sur le sol, pas patiente pour un sou elle était. Elle attendait, n'ayant pris la peine de regarder qui était déjà là, avait ceci-dit remarqué pas mal de cavaliers. La musique des troubadours n'avait nul effet sur elle. Pas du tout adoucies ses moeurs.

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