---fromFRMordric
[Devant l'hôtel de ville, toujours l'après midi]
Mordric attendait toujours une quelconque réaction du maire.
Il apercevait celui ci a travers les fenêtres de la mairie. Il semblait hésiter, ne sachant pas s'il devait sortir ou non...
Mordric souriait, le soleil commençait à le gêner et l'attente était longue mais le plaisir de voir la couardise du maire le rendait heureux.
Il attendit encore quelques minutes ainsi, ne prêtant pas attention a la puanteur que dégageait le tas de poisson pourrit devant lui puis il éclata d'un rire sonore.
Il se retourna ensuite vers les personnes qui s'étaient rassemblés sur la place.
Les visages exprimaient incompréhension, amusement. Les gens chuchotaient entre eux, se demandant qui était cet homme qui apostrophait le maire ainsi, se demandant a quoi rimait ce spectacle.
Mordric afficha alors son sourire le plus enjôleur. Il attendit que les regards se posent sur lui et prit la parole:
Chers citoyens du Puy, voyez comme votre maire est courageux.
Il préfère se cacher derrière son bureau que de venir me répondre!
Lui qui voulait me bouter hors de ce village!
Ses miliciens sont peut-être partit surveiller ses champs ou son échoppe!
Messire Bentich a peur de faire front seul?
Quel dommage pour vous...
Si jamais vous avez besoin d'un service, d'une quelconque aide, d'une protection que votre Maire aurait peur de vous apporter, n'hésitez pas à venir a la rue de Traverse et demandez Mordric...
Mais ça ne sera pas gratuit, préparez votre bourse à être allégée...
Sur ces derniers mots il fit une légère révérence et traversa la foule, souriant et saluant les ponots qui affichaient des mines où se lisaient parfois la surprise, parfois l'amusement, d'autres fois la colère.
Il jubilait, il ne s'attendait pas à avoir la partie aussi facile. Bentich n'avait pas daigné répondre et bien tant pis pour lui autant qu'il se couvre de ridicule.
Il sentait encore les regards posés sur lui quand il remarqua un pauvre bougre, couché sur le sol, mendiant sa pitance. Il marqua un temps d'arrêt devant lui, plongeant sa main dans la bourse gonflée suspendue à sa ceinture et en sortit quelques pièces.
Il les laissa tomber dans la timbale du mendiant s'assurant qu'elles tinteraient assez fort pour que les gens voient en son geste une grâce aristotélicienne.
Cela ne nuirait pas à son image que cette bande de culs bénits voit en lui un homme enclin à la pitié et à la bonté.
Il laisserait son vrai caractère se développer devant cette bande de malfrats qu'il comptait réunir.
L'homme le remerciait déjà, ses yeux mêlant gratitude et méfiance. On aurait pu croire qu'il allait pleurer, cela ne devait pas arriver souvent ici que l'on fasse l'aumône. On préférait donner au curé qui envoyait l'argent pour nourrir ces oies grasses de Papes...
Il se pencha vers lui et lui murmura:
Tu veux gagner ta croûte malhonnêtement? Te venger de ces faux culs qui vont à la messe pour pardonner leurs péchés? Viens ce soir rue de Traverse...
Il se redressa, dominant le miséreux et lui sourit, sourire qui reflétait ces vrais pensées. Mêlant sadisme et mépris.
Il reprit ensuite son chemin, il retournait à sa demeure, toute cette lumière et ce soleil commençait a l'agacer sérieusement.
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PNJ
Mordric attendait toujours une quelconque réaction du maire.
Il apercevait celui ci a travers les fenêtres de la mairie. Il semblait hésiter, ne sachant pas s'il devait sortir ou non...
Mordric souriait, le soleil commençait à le gêner et l'attente était longue mais le plaisir de voir la couardise du maire le rendait heureux.
Il attendit encore quelques minutes ainsi, ne prêtant pas attention a la puanteur que dégageait le tas de poisson pourrit devant lui puis il éclata d'un rire sonore.
Il se retourna ensuite vers les personnes qui s'étaient rassemblés sur la place.
Les visages exprimaient incompréhension, amusement. Les gens chuchotaient entre eux, se demandant qui était cet homme qui apostrophait le maire ainsi, se demandant a quoi rimait ce spectacle.
Mordric afficha alors son sourire le plus enjôleur. Il attendit que les regards se posent sur lui et prit la parole:
Chers citoyens du Puy, voyez comme votre maire est courageux.
Il préfère se cacher derrière son bureau que de venir me répondre!
Lui qui voulait me bouter hors de ce village!
Ses miliciens sont peut-être partit surveiller ses champs ou son échoppe!
Messire Bentich a peur de faire front seul?
Quel dommage pour vous...
Si jamais vous avez besoin d'un service, d'une quelconque aide, d'une protection que votre Maire aurait peur de vous apporter, n'hésitez pas à venir a la rue de Traverse et demandez Mordric...
Mais ça ne sera pas gratuit, préparez votre bourse à être allégée...
Sur ces derniers mots il fit une légère révérence et traversa la foule, souriant et saluant les ponots qui affichaient des mines où se lisaient parfois la surprise, parfois l'amusement, d'autres fois la colère.
Il jubilait, il ne s'attendait pas à avoir la partie aussi facile. Bentich n'avait pas daigné répondre et bien tant pis pour lui autant qu'il se couvre de ridicule.
Il sentait encore les regards posés sur lui quand il remarqua un pauvre bougre, couché sur le sol, mendiant sa pitance. Il marqua un temps d'arrêt devant lui, plongeant sa main dans la bourse gonflée suspendue à sa ceinture et en sortit quelques pièces.
Il les laissa tomber dans la timbale du mendiant s'assurant qu'elles tinteraient assez fort pour que les gens voient en son geste une grâce aristotélicienne.
Cela ne nuirait pas à son image que cette bande de culs bénits voit en lui un homme enclin à la pitié et à la bonté.
Il laisserait son vrai caractère se développer devant cette bande de malfrats qu'il comptait réunir.
L'homme le remerciait déjà, ses yeux mêlant gratitude et méfiance. On aurait pu croire qu'il allait pleurer, cela ne devait pas arriver souvent ici que l'on fasse l'aumône. On préférait donner au curé qui envoyait l'argent pour nourrir ces oies grasses de Papes...
Il se pencha vers lui et lui murmura:
Tu veux gagner ta croûte malhonnêtement? Te venger de ces faux culs qui vont à la messe pour pardonner leurs péchés? Viens ce soir rue de Traverse...
Il se redressa, dominant le miséreux et lui sourit, sourire qui reflétait ces vrais pensées. Mêlant sadisme et mépris.
Il reprit ensuite son chemin, il retournait à sa demeure, toute cette lumière et ce soleil commençait a l'agacer sérieusement.
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