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[RP] La rue de Traverse.

Ipiutiminelle
Trop mal...trop traumatisée pour fuir...Pour faire autre chose que hurler, et pleurer à en voir flou...La ceinture mordait sa peau fine, de longues trainées de sang se formaient sur son visage, sur ses épaules, son dos et ses jambes...Sa minuscule chemise se tachait peu à peu...Non...elle ne voulait pas ça...C'était sa mère qui lui avait faite sa tenue; salie à présent...Souillée...Autant que l'innocence de l'enfant. Dans sa tête, c'était la tempête. Rien n'était pire...rien...elle voulait partir...loin...loin de lui...Elle voulait Murdockx...

- m'sieur Murd, murmura t-elle à peine...

"m'sieur Murd..." Cette voix..."Lâche cette petite, tu va avoir l'occasion d'avoir mieux à faire.... ou pire....
T'aurais mieux fait de te coucher plus tôt ce soir, papy..."

Elle sursauta et essuya ses yeux, essayant de se redresser, chancelante. Elle vit alors un homme se précipiter sur son bourreau. Cet homme, avec la voix de Murdockx...
Se redressant totalement sur ses pieds, elle fit quelques pas mais retomba à nouveau. Murdockx était là...Dans la rue de traverse, en train de la défendre…
Alors il ne s’en fichait pas d’elle, il l’aimait bien, puisqu’il se battait contre le vieux malade.
Mais maintenant, c’était lui qui était en danger. Dans son fort intérieur, Piu avait une tenace volonté d’aider le jeune homme. Mais ses minuscules bras maculés de sang coulant abondament des blessures, ne parvenaient pas à la soulever.
Quelques minutes plus tôt, elle savait qu’elle allait mourir. L’arrivée de Murdockx avait retenti comme un espoir en elle, mais à présent, c’était pour lui qu’elle craignait. Elle adorait cet homme… « adorer » était un trop petit mot pour décrire ce qu’elle ressentait. Et si le méchant homme le blessait…Ce serait sa faute, à elle…
Trop impuissante, ses larmes coulèrent.
Trop de sang versé, elle perdit connaissance…

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---fromFRLifthrasir
"Lâche cette petite, tu va avoir l'occasion d'avoir mieux à faire.... ou pire....
T'aurais mieux fait de te coucher plus tôt ce soir, papy..."



Rha il fallait qu'un badaud se la joue bon samaritain...
Il n'y avait plus moyen de se laisser aller à ces pulsions sadiques ici!
Faisant volte face aussi rapidement que son âge avancé le permettait, il vit un homme encapuchonné se jeter poing en avant vers lui.
Ça s'annonçait mal, Lifthrasir devait faire le double de son âge et peser la moitié de son poids...
Il lança la main qui tenait le ceinturon en avant, guidant la lanière en cuir sous le capuchon qui couvrait la tête du nobliau...

Il entendit avec un plaisir non dissimulé le claquement sonore de son arme de fortune sur la peau de l'homme... Celui-ci ne stoppa pas pourtant pour autant et tomba sur lui avec une violence surprenante, un premier coup au visage qui le fit chanceler, suivit d'un second en plein estomac qui lui coupa net toute respiration...
Tombant les genoux en avant sur le pavé, ils les entendit craquer comme une baguette de noisetier sèche que l'on aurait brisée...
Il serait bon pour une bonne crise d'arthrite demain.... S'il y avait un lendemain bien sur...

L'homme ne voulait apparemment pas s'arrêter là vu la façon qu'il avait de l'empoigner... Il avait l'impression de n'être qu'un spectateur dans ce combat, simple fétu de paille trimballer par un lutteur enragé...
Il lui restait pourtant une carte à abattre, plongeant sa main discrètement dans sa poche il en ressortit un minuscule canif, dont la lame était aussi courte qu'un petit doigt...
D'une bourrade il arriva à se dégager de la valse meurtrière que lui infligeait l'autre et leva son arme droit devant lui...


Bouge plus la Capuche ou j'te le plante dans les roustons et je m'en fais des petits sacs....
C'est pt'être pas bien gros comme ferroterie mais ça tranche assez pour te les enlever douloureusement...


Tenant en respect pour quelques temps l'encapuchonné il reprenait son souffle, se demandant s'il ne devait pas décamper au plus vite....
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Fils de rien, fils de chien.
Ipiutiminelle
Semi morte, semi consciente, Piu avait ouvert les yeux, entendant les bruits de lutte...Cela l'effrayait. Elle se demandait même si elle voulait voir la scène. Mais poussée par un vent étrange de curiosité, mêlée de peur pour la vie de Murdockx, elle fixa les deux hommes.
Un hoquet de surprise manqua de l'achever. Du sang, sur le visage de Murdockx...Elle ne chercha même pas à savoir à qui appartenait le sang, poussée par une haine envers le vieil homme, et surtout, ne voulant pour rien au monde voir la personne à qui elle tenait le plus menacée.
Silencieuse, elle glissa sa minuscule main vers un morceau de verre brisé qu'elle venait d'apercevoir. Elle le saisit comme elle le pu, se fichant de la douleur qu'infligeait le verre, entaillant sa paume.
Puis, se redressant sur ses genoux, elle avança lentement vers le vieillard.
Elle tenait à présent le morceau de verre à deux mains, et en le relevant, elle leva les yeux vers Murdockx. Il la regardait aussi, et comprenant ce qu'elle voulait faire, il fronça les sourcils et fit un léger signe négatif de la tête. Il avait peur des représailles...
Mais le sang dégoulinant dans son cou, la persuadait dix fois plus.
Elle leva le morceau de verre au dessus de sa tête.
Et de toutes ses forces, elle l'enfonça dans la chair sale du vieil homme à genoux.
Ses yeux s'ouvrirent devant la blessure béante qu'elle avait ouverte.
Elle regarda ses mains, pleines de sang et de coupures, pour elle aussi souillées que si elle avait tué un homme.
Pour la première fois, la fillette blessait quelqu'un...
Pour la première fois, la fillette versait le sang d'un autre...

Elle se laissa tomber en arrière, assise, les yeux empreint de ce choc, de ce trauma, oubliant même où elle était, avec qui, pourquoi...
Son corps ne la portait plus, et elle ne supportait plus son corps.
Morte de peur, morte de honte...Morte à l'intérieur...Plus jamais de soleil, de sourire...

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Murdockx
Piu perdit pied et sombrait dans les limbes de l'inconscience sous la douleur de ce châtiment indu et barbare. Murdockx ne s'en rendit même pas compte, arrivant vivement vers le vieil homme qu'il rivait du regard, ce même regard habité de la flamme de haine qu'il connu jadis au combat, état de transe guerrière du "tue ou meurt" qu'il n'avait embrassé que trop souvent par le passé.

D'un geste rapide le cuir se déploya, développait son extension dans l'espace le séparant du vieillard pour terminer sa course dans un claquement cinglant, tel un cruel coups de fouet, Murdockx reçu la lanière de cuir en plein visage, lui éclatant très nettement la lèvre inférieur. Le sang coula abondamment lui en faisant plisser les yeux, une brulante coulé longea son menton jusqu'à sa gorge dans un rougeoiment qu'il ne pouvait voir mais dont il sentait l'ampleur, ne connaissant que trop bien l'efficacité des armes flagellantes, spécialité de Murdockx pour mater les recrues rebelles par le passé, à l'académie militaire où il formait les éclaireurs...

Les deux corps entrent lourdement en contact, deux adultes s'entrechoquant en un violent tumulte se concluant par un poing projeté avec force au visage du grisonnant, titubant sous la violence de l'impact de la main gantée de cuir dont l'ardeur n'avait d'égal que l'impérieux besoin de prémunir la petite Piu de cette immonde raclure. Serrant les dents à s'en fendre l'émail, Murdockx assemma dans la foulée un second coups au ventre de l'homme qui semblait déjà bien moins en forme une fois le souffle coupé, tombant à genoux dans un craquement osseux. D'un geste autoritaire il empoigna le vieux sans se douter que pendant ce temps Piu s'étant armée d'un bout de verre luisant à peine sous les lueurs des torchères à huiles.

Elle leva brièvement les yeux vers Murdockx qui la vit s'approcher, fronçant les sourcils tout en lui intimant d'un léger signe négatif de la tête de ne rien tenter, comprenant d'instinct ce que la petite Piu allait risquer de faire, et dans un élan tout aussi guerrier elle infligea à Lift une cruelle blessure de cette arme improvisée, prenant par surprise autant le vieillard que Murdockx. Mais cette tentative eu visiblement raison du mental de Piu croulant sur elle même en proie a un état de choc, le fessier heurtant le pavé et l'air amorphe elle resta là sans bouger, le regard perdu dans le néant.

Furtif geste dans sa poche profitant de cet instant de déconcentration et le vieillard sort un couteau en donnant un coups d'épaule pour se dégager, lançant d'un ton venimeux:


Bouge plus la Capuche ou j'te le plante dans les roustons et je m'en fais des petits sacs....
C'est pt'être pas bien gros comme ferroterie mais ça tranche assez pour te les enlever douloureusement...




Le vieillard haletant d'un souffle rauque et caverneux reprenant peu à peu haleine, les yeux plissés et les traits tirés par la blessure reçue de la petite Piu. Cette fourbe lame pointée en direction de Murdockx ne semblait pas très dangereuse de prime abord, mais n'en était pas moins tranchante. Le serpent et la mangouste, le vieillard et Murdockx, se sondant du regard l'un et l'autre, cherchant une faille chez l'adversaire, se tournant autours dans une sorte de danse guerrière, aucun des deux ne voulant entamer la première attaque, bien trop conscient de la possibilité d'échec et donc de la défaite. Les poings gantés de cuir levés en garde haute, dissimulant la majeur partie du visage de l'encapuchonné, seul les yeux luisants de haine étaient visibles, mais il lui fallait faire vite car il ne savait pas la gravité de l'état de Piu et ne devait point trop attendre car le doute pouvait s'installer en lui, le contraignant à rester sur la défensive, donc dans unvif élan Murdockx lança son corps en avant feignant un coups de poings mais attaquant en réalité d'un violent chassé du pied qui vint s'écraser à l'aine du grisonnant subitement déstabilisé, il ne put voir que la rapide approche d'un coude lui soufflant la pommette au passage, lui mettant la tête à l'équerre par le biais de l'angle. Cependant quelque chose ne se passa pas comme prévu...

...car Murdockx plissa à son tour les yeux et émit un râle tout autant de colère que de douleur en bondissant en arrière afin de restaurer l'éloignement: le vieux d'un geste vif lui entailla profondément le dessus du bras. Ce bougre au cheveux blanc avait usage aisé des lames, et l'encapuchonné l'avait sous-estimé, il se tenait le bras duquel coulait son fluide vital. La blessure plus ardente qu'incapacitante s'estompait peu à peu, pendant que le vieux tentait de reprendre ses esprits...

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---fromFRConrad McLeod
Au Puy

Revenu de son pèlerinage à Nîmes, Conrad était heureux de revenir dans ce village ou il se sentait chez lui. Il passa la porte de la ville et répondit au signe de bienvenue du garde de faction. Cela faisait chaud au cœur de l’écossais de se savoir si bien accueillit. Les ponots qu’il croisa ensuite furent tout aussi chaleureux avec lui. Il se rendit directement à l’auberge ou il avait séjourné, pour y déposer ses affaires dans sa chambre. Il salua les personnes présentes dans la salle communes, monta à l’étage et y déposa son sac, prit même le temps de se changer après s’être rafraîchi.

Puis l’envie de se balader dans les rues de la ville fut incontrôlable, pris son épée et s’habilla en conséquence, le temps était très mitigé et il ne voulait pas être surpris par un orage.

Il redescendit et avant de sortir prévint l’aubergiste qu’il ne fallait pas l’attendre pour le repas, car il ne savait pas combien de temps sa promenade lui prendrait

A sa sortie de l’auberge, ses pas le guidèrent vers le marche ou il flânât entre les échoppes, discuta avec les marchands, se permit même d’acheter une nouvelle bourse, car la sienne, usée par les années n’était plus de première fraîcheur. Un boucher lui fit goutter son pâté maison

Excellent, vous devez être le maître boucher de cette ville pour créer de tel mets succulents, je vais me laisser tenter, donnez moi en un bon morceau.

Il paya le commerçant et passant toujours entre les échoppes il se dirigea vers les rues du village. Le ciel était toujours assez bizarre, mais Conrad n’en avait cure, l’atmosphère générale était excellente et rien ne pourrait lui ôter sa bonne humeur.


Dans la rue de Travers

Lentement il se retrouva dans les ruelles du Puy, et fut attirer par un bruit de foule, il pénétra dans cette ruelle, son instinct lui fit vite comprendre que la nuit il était préférable de ne pas s’y promener seule et sans armes. Certaines catins tentèrent de l’entraîner pour profiter de leurs charmes, mais il les remercia avec politesse, le souvenir de la belle Heather trop profondément en lui encore.

Il dégagea quelques vagabonds qui voulaient l’empêcher de passer, passa devant une auberge hésita mais finalement continua, passa devant une ruelle sombre, mais fit vite demi tour, en effet dans la fond on pouvait y apercevoir une lutte entre deux hommes et la silhouette d’une gamine tout près d’eux.

Conrad dégaina son épée et pénétra dans la ruelle se dirigeant a vive allure vers le lieu de la lutte, mais, au fur et à mesure qu’il avançait les silhouette devinrent plus précises et il ralentit le pas, l’allure des deux combattants n’inspirait pas confiance, et Conrad ne voulais pas s’en prendre à la mauvaise cible. Il resta donc en retrait mais visible, l’œil toujours attentif sur la petite fille maintenant allongée inanimée. Il ne pu s’empêcher de dire

Ne vous déranger pas pour moi, je m’occuperai du survivant après.

Il s’assit sur le petit muret et attendit l’issu du combat en frottant comme un gamin impatient la pointe de son épée contre le sol

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Laurine.
[Pas trop près de ces terrifiants événements, dans cette fameuse baraque de m erde]

Sur ce coup là elles n’avaient pas été très inspirées mais l’urgence à fuir avait été prépondérante à la réflexion minutieuse d’un itinéraire adapté. Elles se retrouvaient acculées face à cet homme qui n’avait rien de conciliant, si ce n’est son physique avantageux. Bien que cette notion soit toute subjective. De par les propos qu’il avait tenu, le charme ne constituerait pas une échappatoire efficace.

Labile comme un ciel d’automne, Laurine sentait peu à peu ses émotions changer face à ce qui leur arrivait à la petite bohémienne et à elle. Au départ la situation avait quelque chose de comique, se retrouver face à une parie de jambes s’agitant sous son nez. La recherche de leur détentrice avait aussi été plaisant pour une petite fouine comme Laurine. Lorgner le brigand n’avait non plus pas été désagréable. Seulement ses intentions belliqueuses à répétition commençaient sérieusement à l’agacer. Au départ elle n’éprouvait qu’une vague sympathie pour la Romni, mais peu à peu la rage qui s’emparait d’elle la fit se sentir investie ‘une sorte de mission. Sortir de là certes, mais pas seule, pas sans la jeune femme. L’homme se rapprochait sournoisement et se montrait de plus en plus menaçant.
N’écoutant que son courage mais surtout son inconscience quasi proverbiale, elle l’invectiva :


Mais qu’est ce que tu crois bonhomme ? Que tout le village fait la file là derrière la porte pour contempler ton joli petit cul ? Qu’il y a un panonceau qui dit « Attention ici habite un grand méchant » et que justement ma copine et moi on trouvait le temps long et on s’est dit «allons nous faire trancher la gorge ça nous occupera !!! »


La colère rendait son débit de parole encore plus rapide que d’accoutumée.


Faut peut-être que tu arrêtes de croire que tout tourne autour de toi , bonhomme
T’as vu le temps qu’il fait dehors ? Tu nous as bien regardées ? L’idéal pour aller frapper à une porte et demander pour s’abriter de l’orage. Ta baraque, ben on a cru qu’elle était vide. Pas vrai mamzelle ? Désolé de te le dire mais on s’en fout un peu de toi et encore plus de ce que tu fous là.


Elle tendit l’oreille un court instant


D’ailleurs ça pleut plus dehors et je sais pas toi mais nous on a des choses à faire…

Un peu surprise par les propos qu’elle venait de lui cracher au visage, la Garçonne posa, sans geste brusque pour autant, ses poings sur ses hanches.

Alors tu proposes quoi bonhomme ?
---fromFRLifthrasir
Il aurait mieux fait de rester allongé dans sa fange...
Il sentait plus qu'il ne voyait son sang sortir de la plaie ouverte par la mioche.
La douleur qu'elle lui procurait estompait celle des coups de l'encapuchonné ... C'était déjà ça de gagné...

Il venait de lui infliger un joli coup de canif au bras, cela lui permettait de reprendre son souffle...
La situation était mal parti... Le jeune aurait vite raison de lui si le combat se poursuivait trop longtemps. Il ne pouvait pas continuer ainsi, bien que l'envie de lui arracher les yeux le démangeait...
Et pour couronner le tout un autre samaritain se pointait, il avait envie d'en découdre lui apparemment...


V'la que les gentilshommes viennent se perdre dans la rue de Traverse... Elle est belle leur vertue pour venir s'mêler des affaires des autres...

Toisant Murdockx du regard, il agrippa un peu plus fort le manche de son poignard de fortune.


Bon la capuche, on pourrait pt'être trouver une issue favorable à tout le monde non?


Il termina la phrase par un sourire qu'il tenta de rendre des plus amicaux... Il ne voulait qu'une chose, lui faire baisser la garde. Il bandait déjà les muscles de ses jambes prêt à lui sauter à la gorge pour y dessiner un deuxième sourire. La force ne suffirait pas, il fallait ruser... Il guettait son adversaire, attendant le moment opportun pour passer à l'action...

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Fils de rien, fils de chien.
Ipiutiminelle
Ipiutiminelle tremblait. Elle avait mal, elle avait peur. Si blessée, si frêle, cet effroi provoqua en elle un coup de fouet. Se redressant sur ses jambes tremblantes, elle mit un pied devant l'autre, et parvint à faire quelques pas...Elle devait sortir de la ruelle...Elle devait sortir...Elle devait...
Elle tomba au sol, ayant à peine dépassé le coin de la rue cul-de-sac.
Dans son esprit tourbillonnaient les souvenirs. Cette douleur qui mordait son ventre. Sous ses yeux, elle avait vu ses parents bruler. Avait été jetée dans une cage, s'en était échappée... Avait failli mourir de faim sur les routes, mais avait fini par trouver un peu de travail par ci, par là...Puis le Navire...Les Pirates, qui s'étaient trop souvent amusés d'elle...
Et maintenant, Murdockx...Dans sa petite tête, Murdockx ne l'aimait plus. Pourquoi était il ici? Il semblait blessé. Pourquoi était-il debout?

La fillette l'admirait. La fillette l'adorait...
Pourtant c'était, miséreuse, là qu'elle allait partir. Rejoindre ses parents...Quitter Murdockx...Elle était sure de mourir...Une certitude, qui aurait fini de tuer un être si jeune, si innocent, si pur...Mais si salit.

Se roulant en boule sur le sol crasseux, elle serra une clef dans sa main, fermant les yeux. Elle était ailleurs...Avec cette clef. Cette clef, qui lui avait ouvert les portes du bonheur.

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Murdockx
Murdockx était en garde, fermement campé sur ses jambes et la légère brise nocturne faisant légèrement se mouvoir les bords de son capuchon de sous lequel luisaient deux yeux noirs, deux billes de haines rivées sur son adversaire souffreteux. Il ne prit même pas garde a la venue d'un homme dont l'attention fut attirée par cet échauffouré. Seul la phrase qu'il prononça attira l'ouïe de Murdockx:

Ne vous déranger pas pour moi, je m’occuperai du survivant après.



De sous son capuchon le forgeron n'émit aucun mot, aucun commentaire, seule une froide pensée traversa son esprit enragé:

* Attend ton tour que j'te mette ta dérouille... *



Mais voila déjà que le vieillard tenta de faire diversion en lançant une phrase se voulant rassurante tout en toisant Murdockx:

V'la que les gentilshommes viennent se perdre dans la rue de Traverse... Elle est belle leur vertue pour venir s'mêler des affaires des autres...
Bon la capuche, on pourrait pt'être trouver une issue favorable à tout le monde non?




La vieille crevure de basse-fosse se mit a sourire presque de manière amicale mais paradoxalement toute son expression corporelle trahissait ses velléité d'affrontement car imperceptiblement il portait son poids au mieux sur ces jambes, comme pour mieux s'élancer. Murdockx tournait toujours lentement autours de lui, la garde haute toujours protégeant son visage et il ne répondit rien a cela, seul dans son mental résidait le besoin de secourir Piu, et faisant rempart de son corps il se mit entre elle et le vieux sadique, la laissant se retirer au loin de la scène de lutte se déroulant. Elle se lova comme en position foetal presque à la sortie du l'impasse et elle semblait sombrer dans l'inconscience.

Un fugace souvenir traversa l'esprit de Murdockx, ce jour d'il y a deux ans où son unité d'éclaireurs en permission s'était retrouvée dans un bouge en bord de mer. Lors d'une soirée bien arrosée dans une taverne auberge une bataille générale avait éclatée entre son unité et l'équipage d'un navire mouillant dans le port non loin de là. Ce fut une des plus mémorable tant les luttes de bons pugilistes trainaient en longueur dans la taverne et la ruelle passant devant l'établissement, 30 éclaireurs dont lui face à près de 40 marins taillés dans du boeuf qui se faisaient tous face dans un déluge de coups de poings, de pieds et de baffes en tous genres...

...qui malheureusement se solda par la cuisante défaite des éclaireurs... dont lui.... ( ^^" )

Les marins avaient pourtant l'air plus vieux et leur agilité amoindrie mais c'était en ometant que rien ne sert de taper vite, il suffit de taper à temps...

Rassemblant les muscles de ses bras il se réengagea dans le lutte avec la vieille raclure, décochant de droite et de gauche, évitant le court acier luisant dans la pénombre a peine éclairée des torchères à huiles, un crochet du gauche vint frapper le menton de son opposant, un uppercut du droit à l'estomac, mais le vieillard semblait rajeunir du fait de l'adrénaline qui parcourait son être ,ses esquives furent nombreuse et Murdockx ne pouvait prendre le risque de rentrer plus en avant au contact sous peine de sentir le cuisante acier fouiller ses tripes. Un dernier direct du droit vint s'écraser dans un bruit sourd sur le nez de la vieille loque mais le forgeron pour contrer l'esquive arrière du vieux débris dû s'avancer de trop quand tout à coup...

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Ashley21
Vénusia arriva au porte de la ville du Puy, les gardes la regarda, l’arrêta, il voulait la fouiller au cas où elle cache des armes interdites dans le peu de vêtement qu’elle avait.
Elle pensa qu’ils voulaient surtout la toucher, la tripoter, vu leur tête c’est sur qu’il ne devait pas avoir beaucoup de femme dans leur lit !
Elle se laissa donc « palper » soit disant …
Heureusement que personne n’était là, c’était un peu pour cela qu’elle s’était laisser faire, ils l’avaient finalement laissé passer, après s’être bien rincer l’œil, et puis de toute façon comment avait elle réussir à s’enrichir dans les autre villes ? Mais elle était venue ici pour oublier, maintenant qu’elle avait assez d’argent pour se refaire une vie.
Elle déambulait dans les rues de cette ville inconnue, elle pensa à l’homme qui lui avait promis amour fidélité et qui étais censé prendre soin d’elle, enfin ce qu’il avait dit a son père en lui demandant sa main et avait juré devant l’église, mais la seule chose qu’il voulais finalement c’étais l’argent … Il l’avait complètement détruite et changer ! Et de plus il ne lui restait plus rien !

Elle était pensive ne regardant pas ou elle se rendait, elle se retrouva dans une rue sombre très sombre, tellement sombre que l’on croirait la nuit, elle ne savait pas vraiment ce qu’elle venait chercher dans cette ville, elle s’arrêta regarda autour d’elle, le noir partout, elle se dit tout bas :

C’est quoi cette rue ?

Elle continua d’avancer espérant sortir vite de cet endroit malfamé, elle évité d’écouter les créatures du diable qui lui lançait plein de phrase avec une intonation quelque peu sadique du genre :

Alors ma minette tu es perdu ? On peut peut être t’aider ? …

Elle passa outre, ne regardant pas les hommes qui se trouvaient là en espérant que si elle ne les regarde pas ils ne la verront pas ou la laisserai tranquille.
Se dit en elle-même décidément je les attirent les rue comme ça ..

Elle continua tout droit, marcha pendant un moment pour finalement se retrouver dans une impasse …
---fromFRFairuza
Sortie depuis quelques temps du bordel, restée cachée entre des tonneaux pour éviter la soldatesque, elle vit le barbouze et ses deux grands costauds repartir enfin du lupanard.

Pas trop tôt....

La féline Fairuza sortit avec délicatesse d'entre les barriques vides de vin ou autres alcools frelatés, vérifiant dans la pénombre de ses yeux de chats qu'aucun soldat ne risquait de lui mettre le grapin dessus.
Pas qu'elle soit spécialement repérée dans cette ville, pas encore, mais dans celles alentour, il en allait tout autrement...
Avançant dans les dédales des ruelles glauques de ce quartier malfamé, la mauresque passa devant une rue dite de traverse, portant la main à sa tête, elle haussa les yeux au ciel.

Rhaaa, je tourne en rond !!! R'vla le bordel, chiotte !!!


Soupirant, elle décida de remonter la rue dans le sens inverse, au pire elle reviendrait "encore" devant le lupanard et y entrerait de nouveau tant qu'à faire.
Passant largement la lanterne rouge, Fai aperçut une femme auprès d'une gamine recroquevillée, probablement que la môme venait de se prendre une rouste ou faisait un caprice aller savoir, en tout cas ce n'était pas elle qui allait s'en préoccuper.

Des bruits, des cris, des... oulà mais c'était quoi cette scène ? La maure qui ne respectait plus grand chose mais en tout cas le savoir des hommes plus agés qu'elle n'en cru pas ses yeux...
Un homme de belle prestance et de carure honnête agressant un homme semblant affaibli par le poids des ans, gisant à terre, des marques sanguinolantes parsemant son habit.
Plus un bruit superflu de la part du mystère, une ombre se faufilait à vive allure derrière l'encapuchonné, qui se prit une masse sur le sommet du crane, l'assomant à l'en faire perdre conscience.

Voilà d'jà une bonne chose de faite !!! Dors toi et que je te vois pas bouger !!!

S'approchant de l'homme à la chevelure blanchie par l'âge, elle s'accroupit pour voir son état, inclinant la tête en lui envoyant un sourire comme elle le faisait toujours.
Y'avait des dégats mais à priori rien d'irréparables pour un bon médecin ou une bonne infirmière, fixant le regard aussi bleuté que le sien du bonhomme qui lui faisait face, elle lui tendit la main.

On trace avant qu'il se reveille ou tu préfères avoir la rincette de la part de monsieur capuche ?

Fai avait son franc parlé, et l'apprentissage de la langue avait été assez aisé avec ses accolytes de jeunesse, mais son accent d'ailleurs était toujours là.
Main tendue, elle attendait, elle poireauterait pas ici des heures ça pour sur, l'offre avait une validité à courte durée.

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---fromFRDame Lindelend
{ Tard dans la nuit... }




Les derniers rayons du soleil étaient mort sur l'horizon depuis bien longtemps.
Leurs clartés orangeâtres sur les rares nuages parsemant le ciel firent place aux ténèbres.
Elle chevaucha depuis l'avant veille au soir de la belle ville d'Espalion et son voyage en direction de la ville du Puy lui prit encore la nuit.
Une longue et interminable journée de voyage qui s'étala tard sur la soirée mais éveillant en elle un léger sourire à l'idée d'arriver.
Elle aimait cette sensation depuis sa tendre enfance, dans l'obscurité, sentir la brise doucement caresser sa peau diaphane
Ses cheveux de soie libres de toute entrave qui fouettent en douceur les airs courant sur la campagne saisie de la rosée nocturne.

Nataelya progressa lentement sur son étalon épuisé lui aussi,
Le bruit de ses sabots se fit trainant
Soulevant la poussière du chemin que la brise emporta en volutes se dissipant doucement.
Au loin se dessina les remparts de la ville
Destination finale de son périple
Et elle put enfin poindre l'espoir d'y trouver un oreiller accueillant
Prompte à la soulager de sa lassitude.
Quelques longues minutes plus tard
Son voyage vint de trouver son terme par le franchissement des herses de la ville.

Désespérant de la lenteur de sa monture qui trainait toujours le pas
Les fers émettant des raclements par intermittence sur les pierres de la chaussée
Elle soupira de lassitude mais comprit bel et bien la bête qui sans relâche avait marché tant de lieux durant ce voyage.
Un regard sur les bâtisses et un petit sourire d'aise se dessina sur son visage...
Enfin arrivée...
Elle pénétra peu après au sein de la cour intérieure des écuries de la ville et descendit de selle.
Ses jambes engourdies purent enfin se détendre
Et elle mena sa monture en l'attirant par le licol vers un box mise à disposition des voyageurs.
Elle libéra la bête de sa selle et lui flatta l'encolure d'une énergique caresse de la main.
Elle lui administra une copieuse ration d'avoine bien méritée après toute cette route
Tout en prononçant d'un ton empreint de douceur des paroles réconfortantes presque aussi ténues qu'ont les auraient cru prononcées dans un souffle.

Nataelya se dirigea vers la sortie des écuries et s'engouffra dans les ténèbres de la ville...
Sa mission l'attendait le lendemain dans la journée...
Quand tout à coup
Non loin de là elle entendit du râfut....



{ Sur un toit... Un ange obscure se fond dans les ténèbres... }

...Nataelya marche de son pas léger, égal à celui d'une tourterelle
Elle ne fit même pas crisser les tuiles dans ce silence nocturne romput par un bruit de lutte
Sous ses yeux étonnés, juste en aplomb d'elle en bas dans la venelle, se déroule une étrange scène où une petite échappait aux "bons soins" de son tortionnaire...
Elle n'était pas partisane généralement, laissant les bougres s'entretuer au besoin, mais elle avait assistée à tout ce qui se déroulait.
Nataelya épiait le vieillard se voir contrecarrer ses véléités malsaine ayant commencer par infligé de telles meurtrissures à la petite
A peine éclairée par les torchères, un combat de rue débuta, somme toute deux clochards en rixe finalement pour qui ne s'y attardait pas.
La petite fille partit se recroqueviller au coin de la rue, plus loin un homme arriva et s'assis sur un muret et jouant de son épée sur le sol.
Puis une ombre, furtive, féminine, presque féline, si vive qu'un des deux trimardeurs, l'encapuchonné fut foudroyé
Attaque fulgurante, assommé net, serait-ce une "consoeur de profession"?

Un léger sourire en coin, l'âme joueuse s'éveillant en Nataelya prit d'envie de glisser son grain de sel...
Surtout quand elle constata avec stupeur la gueuse porter secours au mauvais bougre sans même s'occuper de l'enfant.
Son poing plonge dans sa poche, prend un de ses galets de trois onces
Et déjà son autre main sort sa fronde, l'une rejoignant l'autre dans un geste unissant pierre et cuir
Subtile bruit de rotation dans les ténèbres, de plus en plus rapide put la libération du projectile...

...filant dans les airs, suivit d'un "Toc ! "

L'ombre féminine n'a même pas le temps de porter ses mains à sa tête si vivement traumatisée
Elle choit assommée, probablement estourbie pour de nombreuses heures.
Nataelya émit alors un rire amusé, presque enfantin et voit l'homme sur le muret se lever d'un bond
Elle de son coté se dissimule par le biais de la toiture et entame silencieusement son ascension vers la pointe du toit
Retournant dans les ténèbres qui l'engloutirent à la vu de tous, le coeur léger qu'une équité fusse rétablie...

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---fromFRConrad McLeod
Le combat entre les deux vilains, avançait, mais aucun des deux ne prenaient le dessus, la petite fille, finalement, se recula, hors de portée des coups de ses deux malades.

Conrad toujours assit sur son muret comptait les coups en s'amusant, quand une ombre furtive passa prés de lui sans même le voir et se mêla directement au duel que se livraient les deux hommes, le vieillard était presque dépassé par le combat, quand l'inconnue assomma l'encapuchonné et aida l'homme aux cheveux blancs à se relever, mais vu son état, il lui était impossible de se tenir debout et il tomba également.

Quelques secondes passèrent quand tout à coup l'inconnue aussi s'effondra après que Conrad ait entendu un sifflement. L'écossais eut beau regarder partout il ne vit rien, la lueur de la lune ne permettait pas de voir plus loin qu'une vingtaine de mètres

Par Aristote, que se passe t il ici ?

Il sauta de son muret et se dirigea vers la petite fille tout en rangeant son épée.

Doucement ma petite, je vais t'amener chez le médecin du village, pour soigner tes blessures ne craint rien. Et tu peux remarquer que les trois sont complètement hors combat, personne ne te fera de mal


Il attrapa la gamine et la prit dans ses bras, sortit son épée vu le nombre de personnes de mauvaises réputations se promenant dans cette rue, et se dirigea vers le centre du village, dans un lieu plus adapté a l'age de la gamine, en écartant de temps en temps des ivrognes ne tenant debout que par la volonté du Saint Esprit.

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Murdockx
[ Toujours face à Lifthrasir, quand une ombre vint abattre son jugement... ]



Quand tout à coup...

...la virulence d'une impact qui paradoxalement ne fit pas tant de mal qu'elle devait paraitre de l'extérieur. Pour Murdockx se fut rapide, efficace et surtout décisif, ne voyant que le décor défiler devant lui, comme au ralentit, l'image de la rue laissant place a celle du ciel, comme s'il n'avait pas bougé mais que tout l'univers qui l'entourait bougeait autours de lui...


...puis la violence du choc au sol, lui coupant le souffle vivement, les ténèbres envahissant sa vue, s'immiçant en lui, balayant toute forme de conscience au même instant que le sang sa répendait dans son capuchon...


...il n'eût même pas conscience de qui ou quoi l'avait frappé mais la seule certitude qui lui resterait à son réveil est que ce cela fut fait par bien plus vif que lui, bien plus silencieux ou sournois, une ombre s'étant jouée de lui...


...probablement qu'il résiderait dans les limbes de l'inconscience pour de nombreuses heures, ou peut-être pas, en cet instant il ne pouvait se rendre compte de rien, de personne, quand bien même il aurait plut sur lui. La dernière fois qu'il connu telle traumatisme ce fut dans cette taverne ou son unité fut prise à partie par cette bande de vieux briscards de marins, qui se faisaient tous face dans un déluge de coups de poings, de pieds et de baffes en tous genres...


...qui malheureusement se solda par la cuisante défaite des éclaireurs... dont lui....




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---fromFRFairuza
L'homme grisonnant semblait rester stoique, ne se mouvant pas vraiment davantage, lasse d'attendre qu'il se décide, elle finit par lui choper la main pour se relever et le relever.
Une fois redressée, elle commença à tirer sur la grosse main dans la sienne, jetant un regard à l'encapuchonné qui ne bougeait pas pour le moment, mais pour combien de temps.

Soudainement, la pression entourant les doigts du vieillard se relacha, les yeux de chats de Fairuza se fermant après qu'elle eut poussé un cri mélé autant de surprise que de douleur avant de s'effondrer comme une masse sur le sol.
Le jugement dernier venait de s'abattre sur elle, le ciel lui était tombé sur la tête dans un sifflement rapide, emmenant l'ombre féline dans les limbes de l'inconscience.

Mantel et jupon noir formait un halo autour de Fai, comme un sombre présage alors que les courts cheveux d'ébène ébouriffés commençaient à se teinter d'une couleur diffèrente à l'endroit de l'impact.
Engloutie par les méandres de sa non- conscience, Fairuza eut le plaisir de se retrouver chez elle, loin d'ici, où le soleil caresse les peaux dorées à longueur d'année, où ses soeurs reposaient en paix avec leurs parents, où ses frères continuaient surement leurs vies sans se soucier de ce qu'elle était devenue...
Lentement, elle plongea dans l'oasis où elle aimait à se baigner, laissant son corps se laisser caresser par la douceur de l'eau tiédie...

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