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[RP fermé] Allégeances à Arthur Cano – les lettres

Ingeburge
Et parce qu'elle en avait vécu de pareilles séances et parce qu'elle avait pratiqué des feudataires et qu'un feudataire qui en marre, c'est juste une personne qui en a marre, une couronne en plus sur la tête, Ingeburge ajouta quelques mots de plus à sa présentation habituelle, histoire d'encourager les troupes :
— Monseigneur Domenc de Blausac, pour les terres de Hierle. Ce sera la dernière lettre, Votre Grandeur.

Debba_1er a écrit:
De Nous, Domenc de Blauzac, Vescoms de Hierle en Languedoc,
A Vous, Arthur Cano, Coms du Languedoc,

Salutations Occitanes,

Par la présente, nous venons renouveler l'allégeance du Vicomté de Hierle représenté par notre personne au Comté du Languedoc, représenté par vous, Arthur Cano de Genolhac et de Tavel.

Nous vous reconnaissant comme Notre Légitime Suzerain, Comte du Languedoc, par la volonté du peuple du Languedoc, ses élus, Sa Majesté Louis Vonafred et le Très Haut.

Nous promettons fidélité au Languedoc, aide dans votre oeuvre pour notre terre & conseil pour la durée de votre mandat.

Fait quelque part en méditerranée, sur le Florença,
Le 14 Juin de l'an 1460.

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† Armoria de Mortain †
Arthurcano
La dernière... Avait elle bien dit la dernière... Pour peu il se serait levé pour l'embrasser...

Euh sure Montjoie, c'est la dernière ?

Il regarda de qui donc était le dernier courrier et ... Repris donc une dernière fois sa plume.

Citation:
De Nous, Arthur Cano de Genolhac et de Tavel, comte du Languedoc
A Vous, Senher Domenc de Blausac, Monseigneur de Hierle,

Par la présente nous accusons réception de votre serment d'allégeance par voie épistolaire.

Nous acceptons votre allégeance et prolongeons de ce fait le lien qui vous unit au Languedoc.

Nous vous promettons protection, Justice et Subsistance pour vos terres de Hierle.

Qu'Aristote veille sur vous,

Fait à Montpellier, le 18ème jour de Juin 1460.

Arthur Cano de Génolhac et de Tavel
Comte du Languedoc,



Arthur souffla sur le parchemin et le remit à Montjoie.
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Ingeburge
Comme le soleil se levait toujours à l'est, Montjoie ne se trompait jamais et était toujours sûre – enfin dans quatre vingt-dix neuf pour cent des cas. C'est pourquoi elle ne s'offusqua pas de l'interrogation du comte, qui était de surcroît certainement trop désireux d'en avoir fini pour se laisser à de folles espérances :
— Si fait, Votre Grandeur, le pli du vicomte de Hierle était l'ultime. Je puis d'ailleurs ajouter que hormis la baronne de Privas, tous les vassaux languedociens ont rempli leurs devoirs dans les temps, que ce soit en venant vous prêter serment ou en vous adressant leurs promesses épistolaires. Ainsi, la baronne étant excusée car en recueillement dans un couvent, nul défaut d'allégeance n'est à constater. Nous en avons bel et bien fini. Ne reste pour vous qu'à donner consignes pour faire mander les réponses que vous avez rédigées à vos vassaux et ce sera tout.

La pile de lettres fut poussée vers Arthur :
— Chaque vassal absent doit recevoir sa réponse, comme ceux présents physiquement ont reçu de vous votre engagement.

Ayant dit tout ce qu'elle avait à dire à propos des allégeances, elle jeta un coup d'œil à la dame de Counozouls avant de reporter son attention sur le compte :
— Si vous n'avez pas d'autre question et si vous le permettez, je souhaiterais me retirer Votre Grandeur.
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† Armoria de Mortain †
Arthurcano
Alors que Montjoie lui confirmait que dernière lettre cela était et que nul défaut n'était à constater, Arthur posa sa plume d'oie et referma son encrier.

Se levant, il osa un geste en amical en lui faisant le baise main...

Montjoie, vous pouvez prendre congé et pour ma part je tiens à vous remercier pour votre aide précieuse dans cette tâche que je découvrais.

Je ne pense point avoir d'autres questions et vais de ce pas mandé aux servants du château qu'ils fassent expédier ces courriers.

Mercé à vous, et bon retour en votre lieu de villégiature, le repos ne nous fera aucun mal, j'avoue même que du bien après cette longue journée harassante et qui semble être mon proche quotidien.


Arthur salua ensuite Ariana et lui même pris direction de ses quartiers afin d'abord de donner ordres aux servants d'expédier chaque courrier et de lui rendre compte de la bonne manoeuvre, puis d'aller quérir un peu de repos avant le labeur du lendemain.
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Ingeburge
Fort heureusement pour l'humanité, notre Montjoie nationale avait été éduquée en dame dans un joli petit couvent et elle avait appris avec le temps à ne pas s'enfuir en courant quand on lui faisait un baise-main. Aussi se laissa-t-elle faire et ne répondit rien, pas plus qu'elle ne répondit quoi que ce soit sur la journée qui venait de s'écouler, tout le monde sait que Montjoie ne dort pas, ne mange pas – sauf des petits pâtés d'accord –, ne respire pas et que son cœur est enserré dans une gangue de glace. Aussi se contenta-t-elle d'un :
— Votre Grandeur.
Tout à fait courtois, un de ceux que n'auraient pas dénié les religieuses qui l'avaient élevé et elle rajouta :
— Que le Très-Haut vous garde tous deux.

Hop, dehors la vestale.
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† Armoria de Mortain †
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