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[RP] Cujus cura non est, recedat*

Lorenz.von.frayner
Lorenz s’était engagé dans la marine du Languedoc depuis peu, car il était tombé fou amoureux de cette immensité bleue et salée que l’on nomme la mer …
Autant qu’il était amoureux des armes.
La marine était donc par là un bon compromis.

De plus la mer était pour lui une façon de s’évader ; de faire le vide dans sa tête et dans son esprit mais aussi d’éviter toutes ses mondanités, lassantes et épuisantes. Car souvent il y avait que des vieux … Et les vieux ça radote …

Dans l’armée, sa musculature avait évolué. Il avait maintenant les épaules carrées, des bras fins mais dont les muscles étaient bien dessinés, des pectoraux, mais aussi deux bonnes rangées d’abdominaux recouvrant son ventre. De quoi faire tomber toutes les filles du Languedoc ! On y ajoute ses beaux yeux bleus et son visage angélique et on en fait un homme sortit d’un rêve.

Ce beau von Frayner était donc sur la proue d’un bateau, bercé par le bruit des vagues, observant la mer s’écraser sur le sable fin du Languedoc.

Quand soudain, une voix aigüe vient troubler ce calme …. Une voix qu’il reconnaitrait parmi toute …


LOOOOOOOOOOOO-REEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEENZ !
À l'aiiiiiiiiiiiide ! Je dois voir Lorenz ! Dîtes-lui de v'nir, dîtes-lui de v'nir tout de suiiiiiiiiiiiite ! Allez ! Allez ! Allez ! J'suis Luisa von Frayner !


Une voix de pestouille ...

Il sauta aussi agilement qu’un chat de son perchoir atterrissant dans une vingtaine de centimètre d’eau. Une fois les pieds sur la terre ferme il rabattit une mèche rebelle.
Puis portant ses yeux au loin; il aperçut la longue et belle chevelure blonde de Luisa, il en prit donc la direction.
Une fois face à elle, il s’accroupit à sa hauteur et lui colla une grosse bise sur la joue.


Et bien ma sœurette que se passe-t-il ?

Halala sa sœur ...
L’un des êtres qui compte le plus au monde pour lui. Enfin parfois on s’en passerait bien !

Qu’allait-elle encore lui demander ? Venait-elle ici pour faire du chantage ? Ou se faire pardonner …

Il essaya de lire dans son regard, il la sentit légèrement apeurée.
Comme quand elle se perdait le soir dans les couloirs de l’hôtel Saint Augustin.
Il posa donc une main rassurante sur ses épaules attendant le récit, et la requête de la jeune demoiselle.

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L'intrépide Lorenz von Frayner.
Tout simplement ...
Luisa.von.frayner
L'enfance à ces avantages, que notre voix y est plus perçante qu'à l'habitude, et que le moindre appel - aussi fort soit-il - est considéré comme méritant toute l'attention du monde. Et quand ce n'est pas le cas, les enfants sortent les grands moyens : les pleurs, les lamentations et toutes autres méthodes plus ou moins attendrissantes. En principe, même le plus dégoûté finit par céder et écouter ce que le marmot a à dire. En l'occurrence, aucune seconde méthode n'eut à être utilisée, et c'était tant mieux : le temps était précieusement compté pour Luisa qui, en grande sauveteuse, avait dû abandonner son amie aux mains de l'affreux méchant.
C'est qu'en ajoutant à l'affection que l'on porte habituellement aux enfants celle que l'on porte aux membres de sa famille, et plus particulièrement à ses frères & soeurs, il paraissait tout de suite évident que Lorenz ne put résister à l'appel de sa cadette et qu'il se trouve devant elle en un temps record.

Qu'elle l'aimait, son marin de frère ! Elle avait beau le dénoncer et lui crier dessus, elle l'aimait. Et puis, allez me dire ce que serait une relation telle que la leur sans prises de bec ! Et puis fort comme il était, il n'y avait pas de doute quant à l'idée qu'il allait sauver les deux demoiselles en détresse d'un revers de main, et peut-être même, d'un regard noir. Ouais, c'est intimidant, un von Frayner en colère...Enfin, tout dépend lequel, quoi.

Sans prêter attention au petit affront qu'il lui faisait en s'agenouillant pour être à sa hauteur, Luisa tenta de reprendre son souffle, mis à l'épreuve par sa course effrénée, pour s'expliquer - il y avait plus urgent que de s'offusquer pour un détail.


    Lo...Lorenz...C'que...C'est Elendra puis moi...Humpf...C't'un garçon, il...Il retient Elendra pri...prisonnière, puis j'viens chercher du...du renfort ! Humpf...Faut qu'tu viennes le gronder et lui dire de nous laisser tranquille ! Et...Et il m'a traitée de fille de mauvaise vie !

Et sans lui laisser le temps de répondre, elle lui saisit la manche et tenta de le tirer après elle, de ses maigres forces. De toute façon, il ne valait pas la peine de prendre un cheval, on y serait bien plus vite en courant. Ce qu'elle lui fit bien comprendre en doublant de forces sur sa manche.

    Alleeez viens !!!

Et ce fut la course. La course contre le sablier, la course pour sa fierté, la course pour la vie d'Elendra, ou si ce n'était pour sa vie, au moins pour l'amitié qui unissait les deux demoiselles. Luisa s'efforçait de ne pas imaginer ce qu'Arthur pouvait bien faire subir à Elendra durant ce temps qu'il lui fallait pour venir à sa rescousse. C'est qu'il avait l'air vraiment méchant, depuis qu'il avait cessé de pleurnicher sur le sol, et on le lui avait répété si souvent, à Luisa, qu'il ne fallait pas mettre un homme en colère sous peine de le voir agir regrettablement.
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Arthur_de_troy
Oui je m’entraine… J’serais chevalier un jour…

Pendant que sa « captive » tentait de l’amadouer à coup de mots doux, Arthur regarda sur le cul la blonde détaler en courant, avec l’air moins fière qu’avant. Pas un mot, pas une explication, pas une supplication, pas de tentative pour l’amadouer, pas d’attaque physique, pas d’insulte, pas de lancer de caillou ! Rien, que tchi, nada, que dale ! Elle partait juste en abandonnant son amie. Elendra aurait surement pu profiter de sa surprise et son manque d’attention pour se débattre… Mais voilà, elle ne fut pas moins surprise et un très très audible :

Mais c'est pas vrai?!

Vint lui casser les oreilles. Ça a la voix forte les fillettes. Son exclamation reporta le regard du blond sur elle. Se regardant droit dans les yeux pendant un instant de pure surprise. Avant qu’elle ne rit nerveusement, et qu’il referme la bouche, dont il ne s’était pas rendu compte avant qu’il l’avait ouvert de surprise.

Mais voilà, maintenant qu’elles ne lui tapaient plus dessus, et qu’elles ne l’insultaient plus, puis surtout que la surprise avait effacé la colère, il se retrouvait avec une gamine sans aucun intérêt, et le souvenir lui revenant en mémoire, que c’était une fille, malpolie, violente, sans aucune manière certes, mais une fille. Et qu’on ne pouvait rien faire de mal à une fille quand on était quelqu’un de bien… Car même une gore pissoue, une fois désarmée et amadouée, ne devait plus être inquiétée.


Hé bé… Elle court vite hein ? A part en considérant ça comme une technique pour m'effrayer, j'pense qu'elle vient un peu de te trahir ton amie là...

Se jaugeant l’un l’autre, ils attendaient de toute évidence que l’autre répondre à la question du « et maintenant on fait quoi ? » Mais c’était lui qui la tenait, donc de toute évidence c’était le seul à pouvoir faire quelque chose. Et puisqu’il n’allait pas la taper, la balancer à l’eau, ou agir comme le ferait surement un vrai homme vraiment méchant. Ben il ne restait plus qu’à s’en débarasser.

Relâchant vivement la gamine, il fit un bond puis quelques pas en arrière pour éviter de s’en prendre encore un coup, et avoir la distance suffisante pour la voir venir si elle avait de nouveau en tête de lui foncé dessus comme une furie pour l’attaquer. Avant de désigner la direction prise par la blonde d’un vague geste de bras, le sourcil toujours froncé de perplexité.


Bah j’vais faire preuve de magnagnini… de magnina… d’indulgence, t’as qu’à courir après ton amie. Mais tu m’tapes encore une fois j’te balance dans la mer te refroidir les idées.

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Elendra
Luisa, me trahir?

Jamais de la vie! Elle ferait pas ça Luisa! On est dans la Charlie ensemble! On a fait un pacte! Elle peut pas me trahir!

Par contre... Je dois avouer... Que ça ressemble drôlement à ça. Et alors que le petit polisson me le fait remarquer je me contente d'un;


Pffffffff.... Elle f'rait jamais ça...

pas très convaincant...

S'en suit alors un concours de regard, sauf que moi j'ai pas le gros bout du bâton. En fait même que je pourrais facilement y perdre le bras en entier! Alors je me tiens tranquille et je fais rien... À part attendre et le regarder attendre.

Jusqu'à ce qu'il me lâche le bras!

Victoire!

Je fais d'ailleurs un bon 3 pas en arrière afin de célébrer ma remise en liberté! Mais la victoire est de courte durée puisque M'sieur le prétentieux ouvre la bouche pour me faire part de sa grande bon-té! (En deux syllabes tellement elle est grande!)

Sauf qu'il surestime quand même son intelligence je pense, parce qu'il arrive même pas à finir son mot et je ne peux m'empêcher de rigoler quand M'sieur-je-donne-des-leçons-de-langage-à-tout-le-monde s'embrouille dans la prononciation d'un mot on ne peut plus étrange! Et d'ailleurs, il me semble beaucoup moins imposant maintenant! J'ai beau dire «menteries», moi je le fini le mot au moins!

Je prend donc le soin de reculer de plusieurs pas de nouveau (on est jamais trop prudent!), afin d'être certaine qu'il ne me refasse pas prisonnière et je lance en guise de réponse à sa «menace» de me refroidir les idées (c'est fou comme quand on est libre de courir on se sent tout de suite beaucoup plus courageuse!)

D'abord, c'est Luisa qui t'as frappé, moi j'ai rien fait!

C'est vrai! À part lui tirer les cheveux, mais ça compte pas vraiment pour frapper. Et puis il m'a presque cassé le bras alors ça s'annule de toute façon!

Et puis de deux, moi je suis capable de finir tous les mots que j'emploie!

Ça c'est dit!

Et de trois!

Je change de ton (c'est plus prudent).

Tu saurais pas ils habitent où les von Frayner...? Parce que je suis qu'en visite dans la région et... bah tu vois je voudrais bien me sauver en courant, mais je sais pas dans quelle direction et je veux pas me perdre! Enfin, si je sais dans quelle direction à peu près, mais après je sais plus où elle est allée et puis voilà...

Je souris en me demandant bêtement si le point deux était vraiment nécessaire... Parce que, oui ça fait du bien, mais suivit du point trois, ça devenait tout de suite plus dangereux... Voire même carrément pas prudent... Et je comprend maintenant, pourquoi maman me dit toujours de réfléchir avant de parler... C'est sans doute pour éviter les situations comme ça où j'insulte (un peu!) quelqu'un et où après je lui demande de l'aide.

Par prévention, je recule d'un pas supplémentaire.

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Arthur_de_troy
Le regard se fait perplexe alors qu’il scrute la gamine, un sourcil se fronce, l’autre se hausse, les rides se plissent sur son front, l’œil clair naturellement se noircit. Nan mais elle se moque de lui ? Oui oui, elle se fout totalement de sa tête ! Elle n’hésite pas à l’offenser. Il lui fiche la paix et hop elle repasse à l’attaque… Nan mais dans le genre masochiste. Si vraiment elle pousse, elle peut l’avoir sa torgnole. Et même l’aller-retour.

Voilà pourquoi il ne connait pas beaucoup de filles, parce que c’est vraiment pas très futé, ça te craches dessus pour te demander un service après. Elle ne voudrait pas non plus l’utiliser comme paillasson ? Vu qu’elle n’a pas l’air très maline il traduit ses pensées d’une façon accessible à son argumentation en points.


D’abord tu m’as mis des coups de pieds dans les jambes quand j’étais à terre, si si tu l’as fait, ne nie pas. Ensuite tu m’as tiré les cheveux.

De deux j’suis capable de finir tous les mots que j’emploie mais d’t’façon si j’avais dit magnanime ben tu aurais pas compris ce que ça veut dire, alors j’ai changé d’avis et dit un mot qu’tu pourrais comprendre. Mais même en étant sympathique et en adaptant mon langage à ton niveau, ben tu serais presque insultante en remerciement.

Et de trois ! J’vois pas bien en quoi c’est mon problème que Mademoiselle Luisa von Frayner t’ai abandonnée là. Néanmoins je note son nom.

Alors tu vois, pour toutes ses raisons, ben j’vois pas trop pourquoi je t’aiderais hein… Alors j’vais reprendre ma contemplation d’la mer, et tu vas parler aux rochers ou aller te perdre ailleurs, ou faire ce que tu veux. Parce que hein. J’vois pas en quoi tu mériterais que je t’aide. Tu peux toujours essayer de m’éclairer à ce sujet, mais si c’est pour montrer les dents, ben tu perds d’avance ton temps là.


Sur ces belles paroles, le blond rajouta quelques mètres d’écarts entre eux, et alla s’asseoir en bordure de rocher, tendant parfois l’oreille, et jetant un coup d’œil pour vérifier qu’aucune attaque sournoise ne lui tombait dessus.
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Elendra
Bon ben, ça a le mérite d'être clair!

Je suis seule sur la « langue d'oc» avec un garçon fou, qu'on se le dise, qui veut pas m'aider à retrouver mon chemin sous prétexte que je lui ai donné des coups de pied alors que c'est absolument tellement faux.

Je suis seule en terre inconnue et je vais sûrement pas retourner voir ce polisson près de ses rochers! Je me dirige donc dans la direction opposée vers mes rochers à moi! Tout ça pour attendre Luisa et quand elle va revenir, je vais aller voir l'effronté qui a dit que Luisa m'avait abandonnée et lui tirer la langue en lui disant que Luisa m'abandonne jamais parce qu'on est amies! Peut-être même meilleures amies! Alors hein!

Je patiente sur mon rocher en me répétant encore et encore:

Non mais! Quel impoli! Voire que Luisa m'abandonne! Moi j'abandonnerais jamais Luisa et Luisa m'abandonnerait jamais! Parce que nous on est amie! Lui il dit ça juste parce qu'il en a pas d'amis! C'est évident!

Et encore:

Luisa m'a jamais abandonnée, ça va pas commencer aujourd'hui! On est amie! Ça s'abandonne pas des amies! Surtout pas des meilleures amies!

Et encore:

Elle va arriver d'un moment à l'autre! C'est qu'une question de temps! Elle est allée chercher l'armée c'est sûrement pour ça que ça prend du temps! Il vont l'arrêter cet impoli! Et plus jamais il pourra dire que Luisa elle est du genre à m'abandonner!

Et... encoooore....

Ah oui, c'est qu'une question de temps. Je vais compter jusqu'à dix et elle sera là quand je serai rendu à huit! C'est clair!

Je me suis rendu à vingt-cinq... Et Luisa n'est toujours pas arrivée... C'est étrange tout de même, Luisa m'abandonne jamais.

Perplexe, je me retourne vers le garçon près de ses rochers. J'ai pas trop envie de lui donner raison... Surtout que Luisa m'a pas abandonnée! Il lui est juste arrive quelque chose! Si ça se trouve c'est le garçon qui a envoyé l'armée contre elle et c'est elle qui est arrêtée au lieu de lui! (Quel monde injuste!)

Je n'ai donc plus rien à faire ici. Surtout que, Luisa a besoin de moi et moi je l'abandonnerai pas!

Déterminée, je me lève en soufflant sur une mèche de cheveux qui me tombe devant les yeux. Jette un coup d'oeil vers le « patarçon » histoire de m'assurer qu'il se rend pas compte que je pars seule et qu'il s'imagine que Luisa m'a abandonnée! (Avec les garçons on sait jamais, c'est tellement stupide.)

Et afin de m'en assurer je prépare la petite mise en scène suivante.


Ah te voilà!

Luisa!


Je pars à sa recherche en l'appelant et comme ça lui il penser qu'elle vient d'arriver et il se rendra compte qu'il a eu tort, tort, tort, complè-te-ment tort! Si je suis pas intelligente!

Vous trouvez pas?

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