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[RP Fermé] Nage, petit poisson, nage.

Violinah
Finalement, tu te trouves sur le bord. Vous êtes assis. L’eau est bel est bien là.
Une question de confiance en soi… que toi, tu n’as pas. Tu le sais pourtant.
Le vent vient jouer avec tes cheveux mouillés. Du même coup, tu commences à grelotter. Tu as froid, maintenant, même s’il fait bon.
Puis il te parle de retourner là-bas. Tu supposes que l’eau sera meilleure.
Des exercices… ? Ah.
Un peu inquiète, tu lèves les yeux vers lui qui s’est remis debout. Tu suis le mouvement et tu te retrouves à nouveau cernée par une muraille d’eau qui arrive de toutes parts.
Te mettre sur le dos.. Est-ce vraiment nécessaire ?
Tu presses légèrement la main de ton cousin.


« Tu m’tiens, hein ? J’te fais confiance. J’veux pas qu’tu m’lâches. J’ai trop peur. »

Cependant tu obéis, et tu bascules sur le dos. Du mieux que tu peux. Mais tu paniques, et déjà tu te rétablis sur tes pieds. Tu respires à fond, tu regardes Gui dans les yeux, et tu y retournes. Tu ne veux pas, mais il le faut, Violinah. Ton dos est complètement mouillé désormais. Incertaine, peu rassurée, tu le regardes à nouveau.

« C.. Comme ça ? »

Mais que compte-t-il te faire ensuite ?
Guigoux
Elle s'est mise sur le dos, puis non... Finalement non... Ah si... Roh bah déjà, y a du bon! Elle avait pas la tête qui partait en arrière pour venir dans l'eau. J'aurais trouvé ça amusant, elle aurait râlé, mais j'aurais rit. On rit toujours au début. Mais là, elle ne me donnait pas l'occasion de rire, alors je n'ai pas rit.

-Bien sûr que je te tiens.

Je te tiens au début, après je te lâcherais et on verra si tu peux tenir. Mais pour l'instant, ça allait, elle tenait la route... Ou le lac! Mais j'ai tout de même posé une main dans le haut de son dos, et une autre sur son postérieur que j'ai fait remonter de sous l'eau.

-Comme ça. Je sais que c'est dur, mais il faut tenir, cela t'évitera de couler. Et si jamais un jour tu te retrouves fatiguée dans l'eau, tu te mets sur le dos et tu récupères un peu.

Je l'ai reposée dans l'eau, sur ses pieds.

-Tu essaies seule, ensuite on se mettra sur le ventre.

La nuit était toujours belle, et la Lune semblait veiller sur nous. Je l'ai laissée se mettre sur le dos et j'ai pris sa main doucement. Je lui ai dit, d'une manière douce:

-Remonte un peu ton bassin, il faut que tu sois plate sur l'eau. N'aies pas peur, l'eau peut aisément monter jusqu'à tes oreilles. Elle ne va pas t'engloutir. il suffit de bien s'équilibrer. Je te tiens.
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Violinah
Tu es sur le dos. Tu sens la chaleur de ses mains venir te soutenir. Souviens-toi, Violinah. Si tu es fatiguée, un jour, et qu’il n’y a personne, tu te remets dans cette position, et tu imagines qu’il est là. Tu te retrouves sur tes pieds une nouvelle fois. Tu le regardes sans mot dire. Il te demande de le faire. Toute seule, Violinah. Tu aimerais bien qu’il te soutienne encore, mais tu sais qu’il ne le fera pas. Et puis, tu te dis que si cela va mal, il réagira.. Ou du moins, tu l’espères.
Tu obtempères. Tu te mets sur le dos à nouveau, timidement, comme si tu essayais d’apprivoiser cette ennemie. La lune réapparaît, tu la regardes un instant. Ta main se mêle à la sienne et tu appliques les conseils. C’est dur. C’est dur, et pourtant, tu le fais, Violinah. Ou du moins, tu tentes. Il te tient, as-tu vu ? Il te tient, rien ne peut donc t’arriver, Violinah. N’aie pas peur. Plate sur l’eau. Effectivement, l’eau remonte sur tes oreilles. Tu veux garder ton calme, et pour cela tu fixes la lune, témoin de tes danses, de tes joies, de tes peines. Il te tient. Tout va bien. Tu reportes ton attention sur lui.


« Et maint’nant… ? J’me tourne, t’simpl’ment, ou j’dois m’remettre sur mes pieds ? »

Tu essaies de t’imaginer en train de faire une rotation sur toi-même, peine perdue. Cela te permet juste de rire un peu.

« Dis donc… T’essai’rais pas d’me noyer sans en avoir l’air ? Si j’me mets sur l’ventre, j’vais avaler l'eau par la bouche ! »
Guigoux
Elle faisait comme elle en avait envie, et elle le faisait bien. J'ai sourit satisfait. Elle m'a ensuite posé la question. Et c'est amusé que je lui ai répondu:

-Si tu te sens de tourner sur le ventre, alors fais le, mais je ne t'en voudrais pas de poser les pieds au sol.

Elle a rit et à posé pied à terre. je gardais sa main dans la mienne puis l'ai lâchée.

-Sur le ventre ce sera plus compliqué. Je te montre.

Je me suis mis dans l'eau, et je me suis rendu compte qu'on avait l'air fin à imiter les grenouilles pour nager.

-Le plus important, c'est de garder la tête hors de l'eau. Et pour ça il faut bouger les jambes et les bras comme ça.

J'ai fais le tour d'elle en imitant la grenouille. Ce que nous pouvions appeler la brasse. Brasse qui n'a d'ailleurs aucun rapport avec les brasseries belges!

-Tu verras! C'est... très compliqué!

Je me suis remis sur pied, et j'ai pensé que j'aurais du commencer par le plus simple, à savoir le crawl, ou le dos crawlé. Mais c'était trop tard.

-Si j'avais voulu te noyer ma belle cousine, j'aurais simplement mis ta tête sous l'eau et attendu que tu ne bouges plus! Et je serais désolé de perdre cousine si intelligente.

J'ai sourit.

-A toi maintenant, je vais glisser une main sur le haut de ton corps et une autre au niveau de ton ventre, ainsi tu ne couleras pas, et tu pourras te concentrer sur tes mouvements.

Elle s'est allongée et comme convenu, j'ai glissé une main au dessus de sa poitrine, comme cela, je ne gênais pas sa respiration, et l'autre au niveau du nombril.

-Nage petit poisson, Nage...
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Violinah
Tu le regardes nager autour de toi. Tu hésites à rire, mais non, tu te tais. Il est là pour t’apprendre, et te moquer serait une bien piètre façon de le remercier.
Il ne te noiera pas, mais c’était une boutade, et tu lui souris. A toi. A toi, Violinah.


« A.. A moi ? »

Il opine du chef, les yeux rieurs –du moins tu le supposes, tu commences à le connaître– et tu obtempères. Non sans grommeler, évidemment, tu n’es pas une de Guennec pour rien.

« J’suis sûre qu’j’vais avoir l’air ridicule. »

Tu agites tes bras du mieux que tu peux, et tes pieds se mettent à battre l’eau. Tu es mal à l’aise.

« Grmbl. Je suis ridicule. Te moques pas, pitié.
… Et en plus, j’parie qu’j’fais pas bien ! »
Guigoux
J'avais noté son sourire qui voulait dire: "Je rirais si je pouvais mon pauvre, mais t'as pas idée!" Puis après elle grommelle. Non, mais elle se prend pour qui elle? C'est pas comme si c'était elle qui voulait apprendre. Mais elle a fini par s'allonger. Et oui, elle était ridicule, mais il fallait passer par là! je me suis contenté de dire:

-Le ridicule ne tue pas, sinon tu serais déjà morte!

En plus elle ne faisait pas la grenouille.

-D'autant que tu n'appliques pas ce que je t'ai montré. Il faut que tes jambes soient liées, qu'elles remontes en arc puis tu pousses. On va commencer par là, puis nous verrons avec les bras qui doivent simplement faire le même geste mais en inversé.

Fallait s'accrocher. Elle s'appliquait. On y était presque. J'allais la lâcher, mais elle a commencé à couler.

-Penses à rester droite pour flotter et à propulser l'eau vers le bas avec tes mains.

Je l'ai rattrapée et remise à la flottaison, et je l'ai relâchée...
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Violinah
Tu respires à fond. Bien. Tu ne fais pas ce qu'il demande. Applique-toi. La grenouille, Violinah, la grenouille. Pense à cette bestiole et imite-la.
Saleté de bestiole.
Tu y arrives, enfin, tu penses y arriver puisqu'il ne te dit rien.
Il te lâche puis te rattrape. Reste droite, ne coule pas.
L'ennemie, tu la repousses loin de toi, vers le bas, comme il dit.
Et puis il te lâche à nouveau, mais il ne te rattrape pas.
Rappelle-toi, Violinah.
La grenouille. Jambes liées, arquées, repoussant l'eau. Et tu recommences. De tes bras, tu essaies de faire l'inverse de tes jambes. Tu grimaces une nouvelle fois. Il t'a lâchée, et tu t'es déjà éloignée de lui. À nouveau, tu paniques, tu tentes de te redresser, tes pieds cherchent le sol. Tu veux faire volte-face afin de le regarder de ton mieux; tes pieds, ne pouvant se poser sur une surface solide, s'agitent à qui mieux mieux pour maintenir ta tête hors de l'eau. Et tu y arrives avec plus ou moins de difficulté.
Un rire joyeux s'échappe de tes lèvres.


« Je... C'était ça ? Comment j'fais, pour rev'nir vers toi, maint'nant ? Je r'fais pareil ? »
Guigoux
Et elle est partie... Elle nageait. J'avais imaginé la chose plus compliquée. Elle savait même se maintenir hors de l'eau en restant sur place. J'ai esquissé un grand sourire sincère.

-Et tu nages! Sans moi! Et moi tu peux même te maintenir sans moi!

Pour le retour...

Oui, tu reviens vers moi comme tu es partie!

Je l'ai laissée revenir, et c'était amusant. Elle soufflait comme les enfants qui apprennent. Elle allait passer une bonne nuit! Elle est revenue et je lui ai collé une grosse bise sur la joue.

-Tu veux apprendre la dernière nage avant de rentrer? Je pense que cela peut t'être utile. Elle est très simple. Et tu vas plus vite.

Je me suis allongé et j'ai nagé mon crawl. Faisant tourner mes mains comme des roues de moulins désynchronisés et battant des pieds très rapidement. Je l'ai éclaboussée un peu et j'ai nagé droit. Puis je suis revenu.

-C'est la plus fatigante, aussi. Tu auras le visage dans l'eau. Il faut que tu respire. Pour ça, tu tournes la tête du côté d'un bras qui sera dans l'eau et t'inspire. Tu expires quand tu replonges la tête sous l'eau. Et ainsi de suite.

Et je l'ai regardé tenter...
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Violinah
Est-il utile de préciser que tu échoues lamentablement ? Tu tentes bien de faire comme il t’a montré, mais immédiatement tu bois la tasse. Tu recraches tout, tu tousses, tu gigotes, tu t’énerves un peu. Elle est très simple, qu’il a dit. Très fatigante. Mais tu es déjà fatiguée.
Tu recommences. Inlassablement. C’est le moulin à l’envers, enfin, c’est comme ça que tu conçois la danse qu’il a faite de ses bras. Tu t’en rappelleras comme cela. « Le Moulin à l’Envers ». De nouveau tu bois la tasse. Tu te redresses pour te reposer un peu.


« J’ai du mal à concevoir que’qu’chose d’plus fatiguant. J’suis d’jà fatiguée… C’est plus que ça ? »

Tu as un petit rire et tu t’y remets. Tu t’allonges avec précaution, comme pour la « Planche à l’Envers » et tu fais le « Moulin à l’Envers », tout en battant des pieds du plus vite que tu peux. Oui, mais tu as oublié ta tête, et l’eau vient à nouveau visiter ton palais. Tu recraches, tu n’aimes pas, c’est désagréable. Décidément, l’eau ne sait être que cela : désagréable et enquiquineuse.
Et tu refais, inlassablement. Tu espères tout de même que tu y arriveras bientôt, tu n’aimerais pas embêter ton cousin qui a été jusque-là patient et gentil…
Guigoux
C'était toujours aussi amusant de la voir échouer, mais elle recommençait, inlassablement. Mais elle commençait à fatiguer, et elle l'exprimait.

-Disons que ça fatigue si tu le fait longtemps et rapidement. Mais si tu veux rentrer, on peut. Je trouve que tu as déjà bien progressé!

Puis elle repart, confiante avant de se redresser et de tousser. Et elle s'y remet, sans mon aide. Je l'ai regardé faire.

Après un quart d'heure acharné, elle fini par nager convenablement et je la rappelle.


-Vio! Je crois qu'il vaut mieux qu'on rentre! Tu as beaucoup nagé, et je pense que tu vas vite dormir

Oui l'eau ça fatigue, et il faisait froid. Ainsi l'ais-je attendu et l'ais-je frictionnée afin qu'elle ne se refroidisse pas trop. Il faudrait vite rentrer au chaud se sécher, je n'avais pas prévu de quoi nous sécher. Je n'avais pas prévu non plus la course à pied jusqu'à la taverne! Une fois au chaud:

-Tu devrais aller dormir! Bonne nuit ma cousine, et mes félicitations. On remet ça quand tu veux!

Et de nous séparer, chacun de notre côté.
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