Walan
[11 juillet, Paris]
Le moment était venu, enfin. Enfin aurait lieu les épousailles qui avaient été si compliqué à mettre en place, étant donnés les diverses guerres et conflits qui jaillissaient sans cesse dans le Royaume et ne cessaient de remettre sur la route les deux couples. Mais c'était du passé que cela, et ce jour serait exempt de ce genre de problèmes.
Du moins, Walan l'espérait et avait pris ses précautions en conséquence. Il avait beau ne pas vouloir l'admettre, il demeurait évident qu'avoir perdu deux fiancées peu de temps avant leur mariage -dont l'une le jour même- et une autre avant même d'avoir pu la demander réellement en mariage n'était pas pour le rassurer sur celui-ci. Mais il avait fait ce qu'il avait pu pour limiter les risques. Il avait fait en sorte que sa promise demeure bien gardée -la majeure partie du temps par lui-même d'ailleurs- ; le convoi pour se rendre à Paris était bien escorté et composé d'un certain nombre de personnes ; et autour de l'église même, une petite dizaine d'hommes d'armes venus directement des terres de Sans Repos avaient été chargés de mener une garde aussi attentive que discrète.
Ces précautions prises et en plein Paris, si quoique ce soit se déroulait pour venir entraver ce mariage, c'était vraiment que le Très Haut ne voulait pas ...
Toujours est-il que, depuis la demeure parisienne de Marie, le futur marié s'était apprêté et changé, puis s'était dirigé vers l'Eglise Saint-Valentin, puisque tel serait le lieu de leur union. En vertu de la coutume, il n'avait pas pu voir sa future femme depuis leur arrivée, et arrivait donc seul, pour l'instant. Nul doute qu'il serait bientôt rejoint par le reste de la noce, mais entre temps il pourrait observer un peu l'Eglise et saluer la diaconesse qui officierait. Le visage impassible, ne traduisant aucune émotion -surtout négative-, il adressa un signe de tête à cette dernière et l'aborda d'une voix tranquille.
Bonjour,
Je suis Walan de Meyrieux ... je suppose que je suis le premier ?
_________________
Le moment était venu, enfin. Enfin aurait lieu les épousailles qui avaient été si compliqué à mettre en place, étant donnés les diverses guerres et conflits qui jaillissaient sans cesse dans le Royaume et ne cessaient de remettre sur la route les deux couples. Mais c'était du passé que cela, et ce jour serait exempt de ce genre de problèmes.
Du moins, Walan l'espérait et avait pris ses précautions en conséquence. Il avait beau ne pas vouloir l'admettre, il demeurait évident qu'avoir perdu deux fiancées peu de temps avant leur mariage -dont l'une le jour même- et une autre avant même d'avoir pu la demander réellement en mariage n'était pas pour le rassurer sur celui-ci. Mais il avait fait ce qu'il avait pu pour limiter les risques. Il avait fait en sorte que sa promise demeure bien gardée -la majeure partie du temps par lui-même d'ailleurs- ; le convoi pour se rendre à Paris était bien escorté et composé d'un certain nombre de personnes ; et autour de l'église même, une petite dizaine d'hommes d'armes venus directement des terres de Sans Repos avaient été chargés de mener une garde aussi attentive que discrète.
Ces précautions prises et en plein Paris, si quoique ce soit se déroulait pour venir entraver ce mariage, c'était vraiment que le Très Haut ne voulait pas ...
Toujours est-il que, depuis la demeure parisienne de Marie, le futur marié s'était apprêté et changé, puis s'était dirigé vers l'Eglise Saint-Valentin, puisque tel serait le lieu de leur union. En vertu de la coutume, il n'avait pas pu voir sa future femme depuis leur arrivée, et arrivait donc seul, pour l'instant. Nul doute qu'il serait bientôt rejoint par le reste de la noce, mais entre temps il pourrait observer un peu l'Eglise et saluer la diaconesse qui officierait. Le visage impassible, ne traduisant aucune émotion -surtout négative-, il adressa un signe de tête à cette dernière et l'aborda d'une voix tranquille.
Bonjour,
Je suis Walan de Meyrieux ... je suppose que je suis le premier ?
_________________