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[RP] Eglise Saint Valentin

Walan
[11 juillet, Paris]

Le moment était venu, enfin. Enfin aurait lieu les épousailles qui avaient été si compliqué à mettre en place, étant donnés les diverses guerres et conflits qui jaillissaient sans cesse dans le Royaume et ne cessaient de remettre sur la route les deux couples. Mais c'était du passé que cela, et ce jour serait exempt de ce genre de problèmes.

Du moins, Walan l'espérait et avait pris ses précautions en conséquence. Il avait beau ne pas vouloir l'admettre, il demeurait évident qu'avoir perdu deux fiancées peu de temps avant leur mariage -dont l'une le jour même- et une autre avant même d'avoir pu la demander réellement en mariage n'était pas pour le rassurer sur celui-ci. Mais il avait fait ce qu'il avait pu pour limiter les risques. Il avait fait en sorte que sa promise demeure bien gardée -la majeure partie du temps par lui-même d'ailleurs- ; le convoi pour se rendre à Paris était bien escorté et composé d'un certain nombre de personnes ; et autour de l'église même, une petite dizaine d'hommes d'armes venus directement des terres de Sans Repos avaient été chargés de mener une garde aussi attentive que discrète.
Ces précautions prises et en plein Paris, si quoique ce soit se déroulait pour venir entraver ce mariage, c'était vraiment que le Très Haut ne voulait pas ...

Toujours est-il que, depuis la demeure parisienne de Marie, le futur marié s'était apprêté et changé, puis s'était dirigé vers l'Eglise Saint-Valentin, puisque tel serait le lieu de leur union. En vertu de la coutume, il n'avait pas pu voir sa future femme depuis leur arrivée, et arrivait donc seul, pour l'instant. Nul doute qu'il serait bientôt rejoint par le reste de la noce, mais entre temps il pourrait observer un peu l'Eglise et saluer la diaconesse qui officierait. Le visage impassible, ne traduisant aucune émotion -surtout négative-, il adressa un signe de tête à cette dernière et l'aborda d'une voix tranquille.


Bonjour,
Je suis Walan de Meyrieux ... je suppose que je suis le premier ?

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Minouche
[ Des condoléances aux félicitations... ]


- même date, même lieu, même tai... ah non -


Y a des lettres qui vous oblige à faire plus qu'à prendre une plume. Tranquillement allongé au pied d'un arbre du jardin en pleine recomposition angevine, le mini-intendant ne s'attendait pas à cette... Surprise. Marier l'Ouragan, en voilà une nouvelle. Il en était abasourdi, voir dérangé.

Voilà qui clôturait son aide pour la lumière de l'Anjou.

Il prévint l'Unique et la jeune barbare de son départ pour la Grise Ville. Paris ne lui a jamais tenu à cœur... Il n'a compté que des adieux à chaque arrêt effectué. Des sanglots mutiques d'une fière femme.
Et c'est cette maitresse qu'il doit rejoindre pour une tout autre cérémonie. Des festivités qui tombent à pic pour celle qu'il surnomme la Silencieuse Triste, mais aussi un tête-à-tête qu'il aurait préféré ne jamais voir pointer le jour : son Avenir.

Lors du mariage du Seigneur Llyr, l'adolescent avait usé au mieux de ses capacités pour se faire oublier dès la fin des applaudissements en chapelle. Il avait fui une sérieuse rencontre avec celle à qui il devait une éducation loin de la Rue et de ses piques.
Honnêtement, il n'aurait pas cru que cette action, pourtant si proche de sa vieille nature, lui ronge tant la conscience...

Et le voilà là, propre et habillé à la hauteur de son statut d'entre deux mondes, juste derrière le chevalier qui prendra la main de la brune que le nain tend parfois à considérer comme une mère adoptive, juste devant cette même tête qui officia pour une autre union. Se présenter devant la diaconesse, d'accord...


Hrum...

Juste histoire de signifier sa petite présence, légèrement grandie par le début de l'épopée adolescence...

Excusez-moi... Mais où se place l'écuy...

Première gaffe. Cette responsabilité, il l'avait mis de côté depuis une longue année...

Hum les proches je veux dire ahaha... *crétin* Ah... Walan... *tu pouvais pas choisir une aut' femme té ?!* Tu es... Habillé.

C'est fou toutes les pensées qui nous viennent à l'esprit à douze automnes...
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Linien_lamora
Le premier à se présenter fut le futur époux de MarieAlice. Un sourire accommodant pour lui répondre fut fait.

Le bonjour, je suis Eilinn Melani, je serai l'officiante pour votre union. Vous êtes effectivement le premier à arriver, mais je ne doute pas que le reste de la noce se présentera bientôt.


Un jeune garçon arriva, et Eilinn lui accorda un hochement de tête.

On m'a demandé un cérémonial sans trop de protocole, vous pourrez vous asseoir ou vous le souhaitez, même si les proches et la famille sont généralement dans les premiers rangs.

Elle laissa ensuite les deux personnes arrivées discuter entre elles, puisqu'elles se connaissaient, et attendit la suite des noceurs.
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Feu Eilinn Melani-Durée
Vicomtesse d'Avize
Héritière des Macarons Durée
Ewaele
[Hotel Alexandre]

Faites vos jeux... Rien ne va plus. Dire que la rousse tournait en rond comme un lion en cage chez Marie-Alice depuis la veille était un euphémisme. Un mélange de colère, d'angoisse, de panique l'avait envahie, quand elle s'était rendu compte que la date arrivait à grand pas et qu'elle n'était pas prête. Du moins pas elle et ce qu'elle voulait, mais que son organisation s'était vu chamboulé jusqu'aux dernières minutes...

On était le matin du mariage et elle n'avait pas de nouvelle de son témoin et encore moins de la robe qu'elle avait commandée... Comment expliquer que dans l'état actuel des choses, la rouquine avait du mal à garder son calme... Depuis que les premiers rayons du soleil étaient apparus dans le ciel parisien, la cavalerie des gens de Marie et les siens qui s'étaient déplacés pour l'occasion, ne savaient plus où donner de la tête pour essayer d'apaiser le fauve!

La terre s'arrêtait-elle de tourner ? Oui pour la jeune femme c'était une vraie catastrophe, malgré tout ce que tout le monde essayait de lui apporter pour modérer son agitation, rien n'y faisait, quelques objets avaient même fini leur vie sur le sol de la chambre... Brisés! Et pourtant croyez- le ou non elle refrénait ses ardeurs!

Chaque fois que l'huis de ses appartements se faisait entendre elle se retournait, mais chaque fois c'était peine perdue et l'angoisse montait d'un cran... Elle voyait rouge, comme le rouge de la toilette qu'elle aurait dû porter en ce jour et si cela continuait elle finirait par dire 'oui' à son promis en braies, cuissardes et bustier que cela plaise ou non!

Tout avait été tenté pour lui apporter luxe, calme et volupté... Bain, massages, mais rien, elle était restée tendue comme un arc... Les quelques douceurs posées ci et là, elle ne les avait même pas regardées et quand le coiffeur était arrivé pour démêler sa tignasse, cela avait été le comble... A quoi cela servait-il d'essayer d'apprivoiser ses mèches rousses si sa robe n'arrivait pas?

Elle ne mesurait même plus le temps qui s'écoulait refusant de sortir tout simplement de la pièce tant qu'elle ne serait pas prête! Dommage pour ceux qui avaient déjà traversé le parvis et pénétré dans l'église où le sacrement devait avoir lieu. Elle, elle n'y était pas encore et cela risquait de durer...

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Mariealice
[Hostel Alexandr]

Dingue... Pour changer ils allaient tous la rendre dingue en fait. Walan en lui disait qu'il avait tout prévu pour que rien n'arrive ce jour pour empêcher ce mariage, Ewaele en refusant de sortir de cette chambre parce que sa robe n'était toujours pas là. Marie oscillait entre le calme olympien - en apparence - et une furieuse envie de leur arracher les yeux. Parce que oui elle aussi était nerveuse et, qu'après tout, elle avait perdu voici peu tout de même une amie. Amie qu'il faudrait enterrer peu après le mariage. Mariage qui était mal parti au vu de la situation présente.

La brune avait envoyé chercher parmi ses propres tenues une qui pourrait aller à la rousse, la connaissant elle allait lui ressortir cette histoire de braies et chemises et cela, il en était tout bonnement hors de question. Qu'elle ose et....


Dame?

Hum?

J'ai la robe.

La robe? Vous voulez dire que vous avez trouvé une robe qui lui irait?

Espoir quand tu nous tiens.

Non.

Non? Alors pourquoi venir me dire que vous avez la robe?! Non mais je rêve! Vous n'allez pas vous y mettre aussi hein!

Non mais j'ai la robe. Elle vient d'être livrée.

Haussement de sourcil, le temps que le cerveau comprenne bien et que les yeux tombent sur un paquet tendu.

Et vous attendiez quoi pour me le dire?

Le valet aurait-il eu l'envie de répondre qu'elle ne lui en laissa pas le temps, attrapant le paquet et entrant sans plus frapper dans la chambre de la rousse.

Dépêche-toi de t'habiller, on va être en retard.

Robe déposée dans les bras d'Ewa avant de faire demi-tour, de sortir et d'aller finir de se préparer. Un problème de régler, un.

[En route]

Les doigts tapotaient sur ses genoux tandis que le coche peinait à se frayer un chemin dans les rues de la capitale. Le jour tant attendu était arrivé et attendre encore un peu lui devenait extrêmement difficile. L'inquiétude de Walan l'avait gagnée. Voilà, c'était la faute du brun qui depuis un moment déjà la surveillait comme le lait sur le feu. Elle était toute tendue, pire qu'un arc, et le premier qui lui faisait une remarque risquait de la voir exploser. C'était sans doute pourquoi elle fuyait du regard la rousse pourtant assise en face d'elle. Rousse qu'elle faillit percuter de plein fouet lorsque le coche s'arrêta, un peu brutalement.

Bordel à cul de satan!

Oui ben voilà, c'était sorti tout seul en hommage à Armoria ça.

Ewa, rappelle-moi de lui faire nettoyer les écuries avec la langue quand tout ceci sera fini.

Ce furent donc deux femmes au bord de la crise de nerfs qui descendirent du dit-coche pour s'approcher des personnes déjà présentes.

Bonjour à tous.

Sourire à Eilinn, regard se portant sur Minouche ensuite, observant la tenue, l'allure et pour finir sur le brun. Machinalement la main se leva pour tâter discrètement le torse. Au moindre contact métallique, cela ferait l'effet d'une étincelle sur un tonnelet de poudre. BOUM. Au bord de la crise de nerfs n'était pas un vain mot.

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Enguerrand_de_lazare
[Hôtel Alexandr]

Et le premier qui rigole, il allait s'en prendre une bonne, et entre les deux mirettes.

Voilà qui était entrée en matière simple et claire. Voilà qui était dit. Ou plutôt pensé. Et fortement pensé, à tel point que, se peut, le quidam croisant le regard du chevalier aurait probablement choisi avec tact et intelligence l'esquive rapide, choisissant de changer de bord de ruelle ou de s'engouffrer dans la première porte laissée vide.

Car à moins peut être de rencontrer une certaine rouquine visiblement pour l'heure dans tout ses états, n'importe quelle autre hasardeuse rencontre déclenchée par une irruption intempestive en quelque pièce de l'hôtel devait probablement mieux valoir que de risquer croiser le regard du licorneux, tant celui-ci, dans l'un de ses meilleurs jours, visiblement, avait le sourcil irrité et l'humeur massacrante.

Les simples d'esprit auraient tôt fait de conclure au schéma classique et éculé du futur marié appréhendant tant la bague future qui allait sous peu lui être passée au doigt (à défaut du cou) qu'il en devenait irascible et mort de trouille, l'un, souvent, allant de paire avec l'autre, au point de vouloir s'en prendre au reste du monde dans son entièreté, ou de prendre jambes à son cou et aller voir ailleurs s'il y était...quel que soit cet ailleurs, du moment que sa promise n'y serait pas.

Or là, la situation était quelque peu plus compliquée.

Certes, au fond de lui, il appréhendait cette future union. Non point de par la mariée, il la connaissait tant et si bien, et depuis si longtemps, que leur union prochaine n'était, finalement, que la concrétisation de longues années d'une relation tout aussi compliquée que fusionnelle.

La simple idée, il est vrai, de se retrouver lié à qui que ce soit, cependant, avait tendance à lui hérisser les poils, lui qui s'était évertué, au long de ces dernières années passées en les terres du Royaume de France, à relâcher les fils de toute union qui aurait risqué à ses yeux de lentement et dangereusement tisser des liens qui s'en seraient retrouvés à la parfin étouffants assez et, surtout, irréversibles.

Mais plus encore que tout ceci, et que tant d'autres choses encore, à commencer, sans s'étendre plus avant tant le sujet était pour le moins compliqué et douloureux, par son propre passé, plus que tout ceci donc, ce qui avait le don de lui irriter les humeurs tenait simplement en la présence de la future cérémonie.

Il avait en effet toujours eu horreur de toutes ces réunions, manifestations, célébrations, hommages et rassemblements en tout genre et avait, autant que faire se peut, pris soin d'éviter toutes celles qui pouvaient s'avérer évitables...Mais il fallait bien avouer que sécher son propre mariage était pour le moins plutôt mal vu, tout particulièrement de la part de la future..et connaissant celle-ci, ce serait bien mal préparer ses courtes années de vie sur terre à venir, un coup de dague ou une table en chêne tombant du deuxième étage sur son crâne étant choses si faciles à organiser pour une rouquine bafouée, choses qui, donc, auraient tôt fait de considérablement réduire son espérance de vie, la ramenant à la portion la plus congrue qui soit, peau de chagrin rétrécissant au lavage comme jamais cela encore ne s’était vu.

Alors qu’il cheminait pour l’heure dans les couloirs et escaliers de la demeure il pouvait voir et percevoir bruits de pas hâtifs, murmures, ébauche d’une ombre s’écartant prestement de son chemin, chaque recoin de l’habitation semblant avoir été envahie par une tornade mettant sens dessus dessous lieux et occupants.

Et à ouïr les voix qu’il pouvait distinguer, sa femme future semblait être au moins l’un des épicentres des cyclones du jour.

Cherchant autant que possible calme et quiétude avant la cérémonie toute prochaine, il s’arrêta net alors qu’il allait emprunter l’un des escaliers menant au premier étage, puis, faisant demi-tour, il se dirigea vers la sortie du bâtiment. Il ne servait à rien en ces lieux et, ne pouvant voir pour l’heure la promise, ne pouvant lui apporter quelque aide que ce soit, il avait fait choix de prendre dès à présent chemin vers l’église, préférant muser quelque peu en les rues de la Capitale, rejoignant l’église à pied, au risque de se crotter en les ruelles bien souvent sales et nauséabondes de la Cité.




[Eglise Saint Machin, Paris]

Bon an mal an, les pas du chevalier l’avaient donc guidé vers les lieux du mariage à venir.

Presque pas de boue sur ses chausses, une cape pour l’heure encore immaculée, ceci tenait donc à un quasi miracle.

Une petite assemblée était à ses yeux visibles sur le parvis de l’église et, à mesure qu’il s’en rapprochait, il parvenait à en identifier presque tous les protagonistes. Les deux futures mariées, il ne pouvait le nier, étaient chacune plus sublime que l’autre. Rapide regard sur sa propre vêture. Baste ! Il n’avait pas brillé par coupe délicate ou tissus rares et précieux, mais après tout cela devrait pouvoir convenir.
Point de fioritures ni bouffonneries, des tons neutres et presque sombres, la cape de la licorne passée à son cou (indécrotable chevalier jusqu’au bout des doigts, c’était ainsi). Seul point particulier, à son poignet dextre, se pouvait apercevoir fin ruban de soie rose noué autour de celui-ci, discret clin d’œil à précédent échanges lors des préparatifs du mariage.

Arrivé à hauteur du petit groupe, il afficha alors sourire de rigueur, posant son regard tour à tour sur chacun d’entre eux, terminant par sa promise, lui réservant au passage discret clin d’œil et sourire plus large et enjoué. Il ne serait pas dit par quelque langue mal intentionnée qu’il s’en allait se marier comme d’autres iraient à l’abattoir. Il avait choisi cette union, et, bien qu’il y a peu encore la moindre évocation de pareil lien le concernant l’aurait fait s’esclaffer dans un rire tonitruant, il assumait pleinement ce choix, persuadé qu’il était d’avoir su prendre la bonne décision, même si, en se remémorant la façon dont sa demande avait été faite, il ne pouvait nier que cette décision avait été pour le moins rapide et quelque peu surprenante pour nombre de ses proches.


Bonjour à vous tous. Bon dernier je suis de ce quatuor, et puisqu’il en faut toujours un, j’assumerai donc cette tâche en ce jour.

Nouveau regard aux deux mariées futures.

N’étant pas particulièrement doué en compliments, superlatifs et autres manipulations du plat de la langue, permettez moi de vous féliciter toutes deux pour votre toilette, vous êtes le rayon de soleil qui va égayer cette journée…A Ewa : Et tout particulièrement toi, ma douce.

Regard à présent circulaire, englobant rapidement les alentours.

Au moins, je ne serai pas le dernier tout court, voilà une piètre mais honorable satisfaction, après tout...
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Walan
Et le suivant fut .... MInouche ! A la grande et invisible surprise de Walan, qui ne savait en réalité même pas qu'il avait été prévenu. Le garçon avait changé, d'ailleurs, depuis la dernière fois qu'il l'avait vu, probablement parce qu'il se dirigeait peu à peu vers un avenir joyeux constellé de boutons et enjolivé d'une voix capable de franchir trois octaves en une seconde. Le tout aidé par un esprit ... observateur.

Bonjour Minouche, effectivement je suis habillé. Les bonnes moeurs sont un peu tatillonnes sur le sujet : on évite de se marier nu.

Le ton était taquin, tout comme la remarque, peut-être pour mieux éviter un air sérieux qui ne manquerait pas de faire rejaillir derrière les yeux de Sans Repos l'inquiétude sous jacente liée à la sécurité des noces ... et au fait de finir par être "enfin" marié. Parce que tout de même, avouons le, on a beau avoir connu, avoir aimé, avoir vécu et s'être comporté comme un couple avec plusieurs femmes dans sa vie, cela resterait son premier mariage. La corde au cou et autres joyeusetés qui, bien que Walan n'y pense pas une seconde en ces termes, ne pouvaient tout de même pas être totalement inexistantes au fin fond des pensées du dauphinois.

Mais voilà qu'arrivait un coche, au cocher plutôt stressé vu l'arrêt un peu brutal qu'il fit -fort heureusement, Walan n'entendit pas les insultes qui lui furent lancées depuis l'intérieur, sans quoi il se serait demandé s'il n'avait pas encore le temps de s'éclipser-. Et en sortirent les deux mariées, parées, apprêtées, magnifiées et plus tendues que des cordes à arc. Ah, le mariage, ce jour de bonheur et de joie intense ... Vu les têtes des futures, on se demandait si elles n'auraient pas été plus calmes avant de charger les armées anglaises à Azincourt.

Et à leur suite, mais à pied, vint également l'autre marié, le futur beau frère, visiblement plus à l'aise que les dames. Ou bien n'était ce que façade ? Vu comme il avait réagit lors de la folle journée qui avait vue les fiançailles se faire, c'était probable. Heureusement, il n'y avait pas de pichet en vue pour l'instant.

Toujours est-il qu'elles et lui arrivèrent donc devant les portes, occasionnant moults échanges de regard visant à vérifier que tout était bien à sa place, que les robes rendaient bien hommage à la beauté des dames, et tout ces autres examens préalables et absolument obligatoires avant de pouvoir continuer. La main de Marie se tendit vers lui, se posant pile sur la petite poche qu'il avait fait coudre pour accueillir l'alliance. Un bref regard interrogatif vers elle accueilli ce geste pendant qu'Enguerrand lançait les hostilités -si si, vu comme Marie les supportait, c'était des hostilités- avec de premiers compliments. Bien entendu, Sans Repos renchérit.


Bonjour à vous trois.
En effet, je confirme que vous êtes toutes les deux magnifiques ... et que tu es radieuse, madame mon aimée
*ajouta-t-il à l'attention de Marie*
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Shiska
[Hôtel Ephone]

Aaaaaah Paris... Il y a certaines personnes qui s'y se portent à merveilles plus elles en sont éloignées et qui rechignent de faire le voyage. Il y a d'autres personnes qui sont obligées de s'y rendre régulièrement parce qu'elles ont de hautes responsabilités au sein du royaume de France. Deux catégories qui ne sont pas forcément dissociées vous l'aurez facilement compris. Et il y a ceux qui sont mariés à la seconde catégorie et qui de toute façon n'ont pas trop le choix... Parce que pour ceux qui ne le sauraient pas encore, c'est à dire qui n'ont jamais été à un seul mariage de leur vie ou qui dormaient pendant les moments les plus intéressants; le mariage c'est pour le meilleur ET POUR LE PIRE!

Bon cette fois ci faisait toutefois exception pour le couple louvesque puisque Bess et Shiska Rouben n'étaient pas venu en la capitale pour une cérémonie de Bess mais pour le mariage de frères de la licorne. Qui étaient d'ailleurs de leur plus anciens amis. Ce qui fait qu'ils avaient plus de deux bonnes raisons de se rendre en la belle ville de Paris. Fois deux d'ailleurs puisque le mariage était en fait deux mariages... Une idée ma fois fort judicieuse et qui avait le don de se démocratiser au sein du royaume. Les raisons en étaient toutes simples à comprendre:
  • Il est bien plus sympathique de partager le rare homme de foi qu'on arrive à trouver
  • C'est plus simple pour les invités de se déplacer une fois pour toute
  • On partage les frais
  • On arrive a avoir des moments sans que tout le monde vous regarde, vu qu'ils regardent l'autre couple
  • On se sent un peu moins seuls
  • Ça évite de devoir aller à l'autre mariage!

Tout bénef quoi!

Du coup pour en revenir au Loup et à sa Louve ils étaient quand même beaucoup moins grognant que d'habitude. Bon un peu quand même sur les bords quand il s'agit de se chamailler sur les tenues à porter durant la cérémonie. On ne change pas si facilement ses habitudes après tout. Au final et après un argumentaire de grande maitresse dont les atouts furent démontrés avec brio; le couple avait décidé de rendre hommage à l'ordre royale de la licorne et d'arborer les habits d’apparat au couleurs de leur grade respectif. Ils s'étaient ensuite mis en route pour rejoindre les lieux sacrés où allaient se dérouler les deux mariages.


[Parvis de l’Église]


Les chevaux avaient été laissés non loin de là. Le couple avait ainsi fait quelques pas à pied pour rejoindre le petit groupe qui s'était amassé sur le parvis. Peu de gens présents encore, ça c'était plutôt rare. En général ils arrivaient plutôt dans les derniers. Peut être étais ce le fait que le mariage concernait de très proches proches. En tous les cas ils étaient là et bien là.


Bien le bonjour à tous. J'espère que vous vous portez bien et que vous n'avez pas trop de trac.

Le loup salua les messieurs et baisa la joue des encore damoiselle.

Vous êtes très en beauté ce jour. Cela présage une bien belle cérémonie...
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Matheline
[Paris, rue Neuve du Petit Pont]

Norf de norf ! Z'allez tout de même point y aller d'même !

Les poings sur les hanches, c'est en ces termes que Matheline s'adresse à sa maîtresse, debout en chainse au milieu de sa chambre.
Nan mais agadez vous donc ! Z'avez les yeux plus rouges que babou (1) en juin. C'est-i' possible de s'mettre à mal de même. Vous chialerez toute l'aigue (2) de vous qu'ça la ramènera point, not' pauv' altesse.

Matheline parle des yeux d'Anne mais évite soigneusement d'en croiser les foudres. Courageuse, mais point téméraire, elle tourne autour de sa maîtresse.

Pis le blanc, ça fait point noce, ça fait la mort. Chais ben qu'Son Altesse l'a cané de peu, et qu'ça vous fait déplaisance, mais c'est point raison d'vous vestir tout de blanc. C'est à la noce qu'on vous a mandée, point 'core aux funérailles.
Elle tourne le dos à Anne sous prétexte de ramasser une épingle tombée par terre. Elle n'arrête pas de parler. Parfois ça marche : elle parle, elle parle, Anne se lasse, Anne fait ce que Matheline veut. Parfois ça ne marche pas mais qui ne tente rien n'a rien.

Pis c'est la robe à la Bellabs que vous voulez porter. Chais point ben si que c'est ben honneste. Je veux dire, Messire Sylvain l'est point 'core marié 'vec elle. Si que vous la mettez la robe m'est avis qu'c'est pauchon (3). Ca fera coum si qu'elle est déjà de la parentèle. Faut s'déméfier (4) des bavouillons (5).

Matheline a déjà dit tout ça plusieurs fois plutôt qu'une. Elle répète encore :

Allez, dame Anne, soyez bonne fille, couchez vous donc peu que j'vous mets les compresses de bleuet. Qu'au moinsse vos noeils i' soyent point si rouges!
(1) coquelicot
(2) eau
(3) peu habile
(4) méfier
(5) mauvaises langues
Anne_blanche
Paris, Rue Neuve-du-Petit-Pont

Il ne suffisait pas qu'Armoria fût morte, il fallait encore subir les incessantes récriminations de Matheline. Pour une fois, Anne l'avait emmenée à Paris avec elle. Elle avait hésité. En vieillissant, Matheline était de plus en plus obstinée. De plus en plus paresseuse, aussi. Anne reconnaissait que c'était un peu sa faute. Matheline lui disait qu'elle n'avait pas trop de temps pour son service, à cause de sa taverne qui lui donnait bien de l'ouvrage. Anne avait incidemment abordé le sujet avec Dame Anaée, à qui Matheline avait confié le comptoir de sa taverne, et avait appris ... que la propriétaire était invisible, "pour cause de service chez Dame Anne"... Il faudrait mettre bon ordre à cette situation, après le mariage, après les obsèques de Son Altesse, après les festivités à la Cour, après la tournée des chancelleries du Royaume, après la ... les ... après...

Anne soupira. Il avait bien fallu emmener Matheline. La robe offerte par Bellabs n'était pas du genre que l'on enfile sans y penser. L'aide d'une servante, voire deux, était absolument requise.


Non, Matheline, je ne porterai pas autre chose que du blanc. Et trouvez-moi une modestie pour cette robe. Je n'envisage pas d'en porter d'autre, et je n'envisage pas de la porter ainsi.

Le ton était las. Anne avait depuis longtemps renoncé à parler à Matheline d'un ton sec et sans réplique. De toutes façons, elle répliquait, alors pourquoi se fatiguer ? Inutile aussi de lui demander de cesser de tourner et virer ainsi de par la chambre : elle prendrait aussitôt un malin plaisir à tourner deux fois plus longtemps.
Quelque obscure superstition avait poussé Anne à vouloir porter le cadeau de Bellabs. Elle savait, au fond, que Matheline avait raison, sur ce point : porter cette robe entérinerait, bien plus sûrement qu'un paraphe au bas d'un contrat de mariage, la décision d'Anne d'accepter Bellabs pour fille. Elle refusait d'entendre la voix de la raison. Elle refusait aussi d'admettre qu'elle se mettait à elle-même des bâtons dans les roues, en se barrant l'issue d'un refus.

Allez, dame Anne, soyez bonne fille, couchez vous donc peu que j'vous mets les compresses de bleuet. Qu'au moinsse vos noeils i' soyent point si rouges!

Par les chausses roses d'Aristote ! Ne pouvait-on la laisser en paix, à la fin ?! N'avait-elle pas le droit de se recueillir, et de prier le Très-haut pour le bonheur sans nuage de Dame Marie-Alice et Messire Walan, de Dame Ewaële et Messire Enguerrand ?
Excédée, elle finit par s'étendre sur son lit, pour avoir la paix, et le loisir de se préparer à ce mariage si longuement attendu. Les compresses posées sur ses paupières la plongèrent dans le noir, et elle se coupa des bruits du monde.
Mais, alors qu'elle s'abandonnait aux mains maternelles de Matheline, ce fut l'image d'Armoria qui vint occuper l'écran noir ; Armoria, autre figure maternelle, comme Marie-Alice, et dans une moindre mesure comme Lys et Arielle.

Les compresses ne restèrent pas longtemps en place ; elles tombèrent quand Anne s'assit au bord de son lit, puis sauta au sol. Au moins eut-elle la satisfaction, après cet épisode d'obéissance, de se voir obéie à son tour. Matheline avait trouvé la modestie demandée, sans laquelle la robe ne pouvait vraiment figurer le deuil.


Vous m'accompagnerez à l'église.


Anne avait vraiment l'esprit ailleurs. Plus lucide, elle aurait pris le temps de réfléchir que la présence de sa servante à son mariage ne serait pas forcément appréciée par Walan. Elle aurait pesé le pour et le contre, aurait peut-être choisi pour l'accompagner quelque petite domestique bien alerte, au lieu de la vieille Matheline et de sa béquille.

Bacchus avait briqué les harnais, soigneusement repeint la caisse du coche, huilé les ressorts. Les chevaux étaient lustrés, leur crinière et leur queue tressées comme la chevelure d'une mariée de l'année. Anne fit monter Matheline près d'elle, pour qu'elle l'aide à installer sa robe sans qu'elle eût à craindre les faux plis.

Quand on parvint sur le parvis de Saint-Valentin, les mariés étaient déjà là.
Anne descendit du coche, et s'extirpa un sourire avant d'aller saluer les invités, l'officiante et les futurs mariés.

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Baile
[Paris, le jour J]


Pas d'hôtel Alexandre pour la Baile, ni aucun autre établissement de ce genre. Elle avait choisi une petite auberge, discrète, où nul ne l'obligerait à sortir de sa coquille, où nul ne la verrait s'habiller pour l'occasion... Encore légèrement traumatisée par l'expérience vestimentaire du baptême, elle avait savamment éludé toutes les questions relatives à ce sujet mais, réaction normale ou paradoxale, elle en était obsédée depuis.

Elle sortit délicatement la tenue qu'Attia avait acceptée de lui créer. Rien que pour elle. Baile ne savait pas encore combien, ou comment, elle allait payer la couturière, mais si elle lui demandait le monde, elle irait le lui chercher de suite. Car Attia avait rendu réel le désir de la Blanche, et cette dernière ne se lassait pas de le caresser, hésitant à le porter de peur de le froisser...

Mais le temps passait, et la Baile ne pouvait se permettre d'être en retard. Aussi finit-elle par se vêtir, prenant tout son temps, avant de se planter quelques instants devant la glace de sa chambre. Au-delà de la transformation intemporelle du tissu, Attia de Juli Corleone avait opéré un miracle moral: le visage du jeune Chevalier rayonnait, son corps entier irradiait une espèce de bonheur intangible, car pour la première fois de sa vie entière, elle se trouvait belle et arrivait à s'aimer comme elle était.

L'habit ne fait certes pas le moine, mais c'est fou comme il métamorphose parfois celui qui le porte. Appelez-moi Lady Oscar*, et si je n'étais pas moi, je m'aimerais autrement... Réussissant enfin à s'extirper de l'envoûtement dans lequel l'avait plongée son costume, elle se rembrunit subitement lorsque l'image de Marie lui traversa l'esprit.

Elle n'allait pas aimer, elle... Elle allait plisser les yeux, et la déception se lirait sur son visage comme dans un livre ouvert... Elle allait regretter son choix, et son silence ferait plus de mal à la Baile que n'importe quelle parole cassante... Mais il était trop tard. Celle qui devait être le témoin de la future mariée ne pouvait ni ne voulait modifier quoi que ce soit de sa tenue... Alea jacta est fut sa dernière pensée avant qu'elle ne franchît le seuil de sa porte et prît la direction de l'église comme on se rue dans la bataille.

Elle fit le trajet à pied, pour mieux se parer à toutes les éventualités, et arriva alors qu'un attroupement s'était déjà formé sur le parvis. Saluant tous les présents à mesure qu'elle s'approchait de son objectif, elle s'arrêta devant Marie et la regarda, lui parlant sur un ton légèrement plus tendu qu'elle ne l'aurait voulu.

Bonjour Marie. Vous êtes resplendissante... Vous me prenez toujours comme témoin, dites?...

Il fallait que la réponse fût oui, avant que la Baile pût redevenir elle-même, et s'intéresser aux autres notamment...



* Comment ça, vous ne connaissez pas Lady Oscar?... Honte à vous!
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I have never seen a wild thing feel sorry for itself. A little bird will fall frozen from a bough without ever having felt sorry for itself.
Linien_lamora
Peu à peu les membres de la noce arrivaient, et Eilinn prenait soin de poser un nom sur les visages de chacun, notamment les futurs époux.
Certains noms et visages avaient déjà été croisés par le passé et l'officiante accorda à chacun une salutation, tout en laissant les fiancés accueillir les invités comme il se devait.
L'officiante observa aussi longuement certaines tenues, notamment celle de Baile qui lui rappelait un passé pas si lointain. Un instant de mélancolie, avant que la diaconesse n'en revienne à l'objet du jour : les mariages.
Eilinn se tourna vers Marie-Alice, la seule qu'elle connaissait vraiment dans cet évènement.


Attendez-vous encore beaucoup de monde ou pouvons-nous envisager d'entrer dans l'Eglise ?
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Feu Eilinn Melani-Durée
Vicomtesse d'Avize
Héritière des Macarons Durée
Matheline
Anne s'est tout de même décidée à se laisser mettre les compresses de bleuet sauf qu'elle est pas restée allongée assez longtemps. Quand elle se relève elle a encore les yeux rouges mais moins qu'avant quand même. Matheline est revenue dans la chambre avec la modestie demandée. C'est bien dommage que Dame Anne veut pas porter la robe telle qu'elle est faite avec le décolleté tout ça. Matheline grogne.

Norf de norf, c'est point à cinquante et des ans quand vous aurez la mammelle en berne qu'vous pourrez vous décolleter d'même. Norf ! si c'est point pitié de sainte Boulasse ed' voir ça.

Vous m'accompagnerez à l'église.

Matheline en choit presque assise. Elle a le droit d'aller à la noce! Elle va voir le beau vicomte! Elle va le toucher!
Elle en oublie de grogner après la modestie. Elle ajuste la robe d'Anne tout bien comme il faut, et vite vite vite pendant que sa maîtresse donne les derniers ordres elle va passer sa belle vesture de droguet gris souris confectionnée rien que pour elle par Anaée, tout à ses mesures et tout ça. Elle vérifie que son bonnet est bien blanc, ses mains bien propres; elle est prête à monter dans le coche.


Coum elles sont belles !

Matheline s'en pâmerait presque. Tout ce rouge ça lui tire les larmes des yeux.

T'as vu, Bacchus, coum sont beeeeelles!

En parlant de belle, n'en v'là une autre, de Baile. Matheline fronce les sourcils et pince les lèvres comme elle l'a vu faire autrefois à Dame Maryan. C'est que la Baile accoutrée de même on dirait plutôt jouvenceau que gazoute.

Attendez-vous encore beaucoup de monde ou pouvons-nous envisager d'entrer dans l'Eglise ? Bah c'est plus le moment de rester regarder la Baile et ses braies d'homme. Mieux vaut se faire un peu discrète pour le cas où Dame Anne changerait d'avis et renverrait sa servante à garder le coche avec Bacchus. Matheline opère un mouvement tournant sans poser sa béquille sur les pavés, des fois qu'Anne entendrait le cloticlop et s'en agacerait. Elle glisse derrière les mariés, qui pour sûr vont pas la voir, ils sont trop occupés à admirer leurs douces. La voilà cachée aux yeux d'Anne qui n'a jamais été bien grande. Pourvu que la pasteure fasse point traîner les choses!
C'est pas que le spectacle est désagréable, notez bien. Placée comme elle est Matheline a vue sur les belles épaules des mariés puis sur leur chute de reins qui est pas des plus vilaines. Surtout celle de Messire Walan faut dire. Qu'il est beau son beau vicomte! C'est la Marie-Alice qui va profiter de tout ça mais bon c'est la vie. Il y a que dans les contes pour petits enfants que les vicomtes épousent les servantes.
Mariealice
Au bord de la crise de nerf hein vous vous souvenez. Regard glissant sur le frangin à la suite du compliment, les yeux tombant sur le ruban à son poignet.

Merci.... C'est joli ce.... Mais c'est sacrément rose. Une soudaine lubie?

Retour sur le brun de son coeur tandis que les doigts s'arrêtaient en sentant quelque chose de dur au niveau de la palpation du torse. Cette fois ce fut la main tout entière qui se referma sur ce point précis du tissu histoire de vérifier qu'il n'y avait là rien de ce qu'elle redoutait. Noisettes se posant cette fois dans le gris en face.

Tu es tout à fait mignon messire mon ours.

Quoi? Elle n'avait pas dit ourson et c'était vrai qu'il était mignon son ourson. La main toujours refermée sur le bout de tissu, elle allait se pencher en avant pour lui parler à l'oreille quand Shiska et Bess arrivèrent à leur tour. Et vlan nouveaux compliments. Ne lâchant pas son homme, Marie tourna la tête vers le limousin.

Bonjour vous deux. En beauté aussi mais plus encore toi Grand Maitre adorée.

Et cela continuait. En même temps c'était un mariage, ils connaissaient du monde et puis c'était la témoin de Walan. Non Marie n'était pas tendue du tout. Pourtant pas son premier mariage mais comme dit auparavant, il y en avait qui faisait rien qu'à l'embêter pour faire monter la mayonnaise à la moutarde de Dijon façon violette. Na.

Bonjour Anne, Matheline.

Petit coucou de la main libre à Bacchus resté près du coche. Oui parce que l'autre elle tenait toujours Walan. Des fois qu'il s'en aille? Aucune idée. Sourire qui se voulait rassurant à une Anne vêtue de blanc, retenant un soupir, sachant fort bien le pourquoi du comment.

Aaaah ben tiens en voilà une autre Blanche en blanc. Mais pas en robe. Bah tiens, étonnant cela? Non pas vraiment quand on la connaissait. Inspection du bout des bottes jusqu'en haut de la tête.


Baile... Vous tombez bien dans cette tenue. Vous m'amènerez à l'autel, j'aurai l'impression d'être au bras de mon frère, je ne serai pas dépaysée.

D'autres viendront sans doute Eilinn mais nous pouvons tout à fait entrer dans l'église.


Un sourire et retour, pour enfin arriver à lui parler, sur Walan et un lobe d'oreille. Se hissant sur la pointe des pieds, croisant alors du regard Matheline dont le sien louchait presque sur une partie de l'anatomie et de son frère et de son futur. Haussement de sourcils, murmures à Walan.

Heureusement pour toi que ce n'est pas des bouts d'armures que je tiens là, sinon que je faisais tomber la robe en plein parvis.

Oh et tant que j'y suis, Matheline est juste en train de mirer ton arrière train. Tu me diras encore qu'elle n'est pas amoureuse de toi.


Tissu lâché, retour sur ses talons et bras de Baile attrapé.

Nous y allons?
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Merlin, incarné par Mariealice


Moi je ne savais pas ce que cela voulait dire mais visiblement mère et messire Walan allaient se marier. Cela ne changerait pas grand chose à ma vie de tous les jours, peut-être que mère serait plus à la maison mais avec elle....

Du coup j'avais moi aussi quitté Sémur, pour la première fois depuis ma naissance ou du moins il me semblait parce que j'étais né ailleurs, lors de ce que Jeanne appelait une mobi... Une mobi... Fin quand elle n'était pas là quoi et qu'elle se battait. J'avais été silencieux tout au long du trajet, gardant contre moi la poupée de tissu que m'avait ramené mère de sa dernière mobi.... Euh... Fion son truc là. Je regardais dehors, à genoux sur la banquette, dévorant des yeux le paysage que je découvrais pour la première fois.

Une fois arrivés à l'hostel familial, Jeanne avait passé sa journée à me courir après à travers les couloirs. Il y avait de quoi jouer là dedans sauf que j'étais bien seul pour cela et mère avait autre chose à faire. Pour ce fameux mariage. Les grands pouvaient être si ennuyeux. J'avais donc trouvé de quoi m'occuper dans les cuisines, gâté par la cuisinière qui me fournissait sucreries et pâtisseries.

Mais ce matin il avait fallu rester sage le temps du bain, de l'habillage et même maintenant, à l'intérieur de l'église, tenant d'une main ma poupée et de l'autre la main de Jeanne, j'attendais en me demandant ce qu'on venait faire là.
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