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[RP] Eglise Saint Valentin

Minouche
[ Chevaliers sans armure... ]


Un instant l'adolescent imagine ce que serait un mariage où chaque présent serait en tenue d'Eve et d'Adam de pied en cap. La taquinerie de Walan est récompensée d'un rire de la part du gamin des rues. Vous savez bien le genre de vocalise en pleine mue qui titille sans mal chaque tympan adulte, fort de bien signifier la bêtise du détenteur. L'âge des trois lettres ne fait que commencer.
Devant la réponse de la diaconesse déjà remarquée entre les murs du seigneur Llyr, Le nain adopte la même gestuelle en guise de remerciement.

Une voix derrière son dos finit de briser son visage enjoué. Devant la patronne, aujourd'hui, le petit homme s'était juré pour ce jour de se comporter respectueusement, quitte à en faire un poil trop. Il ne saurait dire de quel tissu, cuir, breloque, chose... Bref accoutrement la lumière d'Anjou lui a offert pour l'occasion. Le plus important est que la Sévère ne lui a fait aucune remarque, ou fixé d'un œil qui réveillerait l'envie d'être invisible. Réprimant un soupir de soulagement, suivi d'un coup d'yeux sur un point au hasard de la chapelle - y a t il vraiment besoin d’expliquer à quel point le pré-pubère se retrouve tendu - il finit par prendre le temps de se souvenir où est ce qu'il a rencontré chaque invité, qui arrive au compte gouttes.

La femme aux cheveux de feu lui rappelait vaguement une stature à peine aperçue en taverne lors des différents voyages où il tenait son ancien rôle. L'homme à l'âge d'or et les cheveux poivre sel lui devait une émeraude... 'Fin en tout cas, ils avaient conclu un deal pour cette pierre. Si l'ex écuyer portait secours à assez de personnes qu'ils ne connaissaient d'aucune manière... Mmmmh... Finalement le vieux ne lui devait rien. Saleté.
Vient Shiska qui lui avait appris quelques bases au bâton et promis d'autres le jour où... Il aurait le temps. Pfin... Déjà que lui a les guiboles baladeuses, alors avec le travail d'un adulte, il faudra penser à trouver d'autres entraineurs, et surtout de calmer ses envies égoïstes.
La baronne Anne est la prochaine, fidèle amie de la famille s'il a bien compris, tannée par ce qui semble être sa dame de compagnie.
Avant dernière du troupeau, la chieuse blanche - comme il aime l'appeler - dans un apparat original, le Minouche habitué aux robes pour les grandes occasions.

A chacun, le sale gosse se courbe légèrement, main droite contre battant. Quand aux derniers arrivants... Le nain vient plutôt au contact, tapotant gentiment la chevelure de la progéniture alteracienne :


Merlin, qu't'as grandi toi... J'suis Minouche tu t'rappelles ?

Quand Marie partait en mission et que son écuyer apprenait à bien se conduire, le môme n'hésitait pas à rendre visite au petit dernier pour s'amuser.

T'es content pour ta mère ?

Curieux comme un pou, l'adolescent se demande ce qui a changé en une année pour le fils de la Violette.
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Ewaele
[Hotel Alexandr]

Dire qu'elle survolait cette journée aurait été utopique... Bien que! Perdue elle était et perdue elle resterait, trop d'émotions, trop de choses se venant titiller sa mémoire et ses nerfs pour avoir un semblant d'attitude habituelle, sauf peut-être sa mauvaise humeur, et encore que là ce n'était pas vraiment de la mauvaise humeur non...

Elle sortit de ses songeries quand elle vit Marie débouler dans ses appartements avec sous le bras ce qu’elle n'imaginait même plus porter... Le ton donné par la brune était sans appel et elle repartit comme elle était arrivée... Bref il n'était plus temps de penser, de se perdre dans le passé ou encore d'imaginer le futur proche que lui réservait cette cérémonie. Elle se sentit d'un coup encerclée, tiraillée, bras levés, taille serrée, assise, debout, cheveux tirés, tout y passait et à par grogner la rousse ne pouvait rien faire... Boudiou ce qu'il ne fallait pas endurer.
Une simple petite phrase fendit l'ouverture de ses lèvres, si doucement dite qu'elle ne dût être entendue des serviteurs :


Si j'aurai su j'aurai pas v'nu!

[Après...]

Et un voyage en coche, un, s'il vous plait, et s'il nous plaisait pas? Hé bien cela aurait été la même chose... Une Marie fuyant son regard, une rousse tellement stressée qu'elle n'arrêtait pas de serrer et desserrer ses jupons de ses mains... Et pour finir un arrêt sur image qui faillit leur coûter bosses et bleus... Ah ça oui elle lui rappellerait de lui faire sa fête au cocher, comme si cela ne suffisait pas de devoir endurer l'épreuve du mariage!

Mais c'est qu'il y avait déjà du monde... Rassurant ? Non pas vraiment ni son futur, ni leurs témoins, ni même amis étaient présent, cela ne tarderait sans doute pas mais pour l'heure aucun regard à croiser pour l'aider à ne pas prendre les jambes à son coup et à fuir cette cérémonie qu'elle avait tant désirée pourtant...
Elle salua de quelques signes de tête, ne pouvant délier sa langue pour parler, son cerveau tournant trop sur ce qu'elle devait faire ou pas, elle aurait pu dire une ânerie façon 'blonde naïve'.

Enfin son cher et tendre arrivait, égal à lui-même et comme elle souhaitait le voir, sa cape de la licorne sur les épaules... Point de tenue rose comme ils avaient pu en discuter se taquinant l'un l'autre à qui aurait le dernier mot... Elle réceptionna son compliment d'un fin sourire se penchant légèrement pour lui déposer un baiser sur la joue... Avouer que tout ce qui se disait ou se passait autour d'eux lui échappait ne surprendrait personne si ? Pourtant c'était bel et bien le cas. Il était là et elle savait maintenant qu'elle ne fuirait pas la scène, tout doute les tenaillant chacun de leur côtés, cette union était voulue et désirée...

Une seule chose vint frôler ses oreilles pourtant dans cette présence fantomatique qu'offrait la rousse, c'était la réflexion de Marie, elle baissa les yeux pour voir un petit ruban autour du poignet de son futur mari... Un sourire franc étira ses lèvres, ses yeux pétillèrent de malice en croisant ceux d'Enguerrand.

Apparemment il était l'heure de faire leur entrée dans la chapelle. Mais voilà Flaiche n'était pas arrivé, elle regarda Marie prendre le bras de Baile, hésita un instant... Puis glissa sa main sur l'avant-bras de son fiancé, releva le museau... Puisqu'ils allaient prononcer leurs voeux, autant commencer à tester avant non ? Cela serait avec mais pas sans lui, ils remonteraient l'allée centrale ensemble ou rien! La rousse reprenait-elle ses esprits ?

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Cassian_darlezac
Qu’avaient-ils donc tous à se marier ? Vilaine lubie que voilà ! Et naturellement personne ne songeait à lui, encore une fois il était le laisser pour compte. Ignorait-on tant sa souffrance qu’on l’invitât à ce genre de cérémonie sans plus de préambule ? Rha les gens étaient de nature si égoïstes ! Et pourtant il ne pouvait pas laisser sa marraine en plan ce jour là, douloureux dilemme que voici. Il irait donc, mais c’est de mauvaise fois et l’humeur sinistre qu’il entra dans le coche qui le conduirait de Corcelles à Paris.

Il aurait bien emmené sa sœur avec lui pour lui tenir compagnie mais Alycianne était parti se recueillir dans un couvent, s’est donc seul qu’il entreprit le vayage et seul qu’il fut déposé devant le parvis de l’église Saint-Valentin. Là, les invités commençaient déjà à s’entasser, prêt à monter les marches. Au moins n’était-il pas trop en retard. Il s’avança donc pour les rejoindre et saluer les personnes qu’ils y reconnaissaient, le sourire forcé. Mais ce fut la mariée qui écopa des salutations les plus chaleureuses.

« Bonjour Marie et mes félicitations, ce grand jour est donc enfin arrivé ! Je me permets par ailleurs de vous transmettre, en même temps que les miens, les vœux de bonheur d’Alycianne et de mon père, qui étaient fort chagrins de n’avoir pu venir. » Était-ce judicieux d’évoquer son père ? Il n’en était pas sûr, mais il essayait toujours de recoller les morceaux entre la marié et celui-ci, en souvenir de ce bon temps où ils étaient bons amis et vivaient tous en parfaite harmonie à Sémur. C’était maladroit mais ça avait le mérite de partir d’une bonne intention.

Son regard finit enfin par se poser sur Ewaele dans un léger froncement de sourcils. Celle-ci était si bien accoutrer qu’on aurait put croire que c’est elle qui convolait en juste noce. Décidément certaines usaient vraiment de tout les artifices pour piquer la vedette à d’autre en toute occasion ! Encore une fois il n'avait pas tout saisi...

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[Seigneur de Corcelles - 16 ans - En deuil - Nouvelle bannière prévue pour bientôt.]
Guillaume_de_jeneffe
Nouvelle étape, nouveau mariage. Ou comment faire du neuf avec de l’habituel. Bon, au moins, cette fois, les quatre, oui oui les quatre, quand on vous disait qu’ils étaient pas faits pareils les Limousins, participants ne lui étaient pas inconnus, doux euphémisme. Plus fort encore, tous quatre étaient des sœurs et frères d’armes. C’est donc, entre autres, pour cela que Guillaume de Jeneffe avançait dans Paris couvert de sa longue cape d’azur frappée de l’argentée licorne d’argent. L’azur était d’ailleurs sa couleur ce jour, puisqu’il avait choisi un pourpoint du même et que son baudrier était celui que sa charge lui imposait. L’argent lui répondait enfin au niveau des épaules où brillait le collier de chevalier.

Il venait seul, sans surprise. Sa fille était chez les sœurs et, de toute façon, il était certain de trouver ici plus d’une personne à qui glisser quelques remarques bien senties tout au long de la cérémonie. Quoique, en matière de remarques bien senties, pourquoi attendre ?

Les dames rivalisaient d’élégance, et la Blanche n’était pas la moins déconcertante.


- Belles dames, je crois que vous venez de fournir le meilleur argument pour le mariage qui se puisse être. En même temps que celui qui pousserait le Grand Escuyer que je suis à tenter de vous interdire le port de l’armure. Mais je gage que certains de nos amis m’accuseraient de pousser à la concupiscence.

Sourire sur le visage, mi-ironique mi-sincère, il poursuivit : « Vous êtes ravissantes, vraiment. Messieurs, je vous conseille de barricader la porte pour décourager ceux qui seraient tenter de vous les ravir. Quoique, vu leur caractère, je ne sais qui s’y aventurerait… »

Et goguenard il salua le petit groupe pour rejoindre une des places qui l’attendaient, non sans avoir salué le reste des présents sur le parvis.
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Virginia_
[Le jour même]

Pour le mariage de sa souveraine et amie, elle avait choisi de porter une robe azure ornée de broderies bleu roi, le tout mettant en valeur l'éclat de son regard. Les cheveux rehaussés en chignon lâche, une cape du même bleu roi sur les épaules, elle attendait que son accompagnatrice soit prête sans être certaine qu'elle le serait comme demandé.

[Quelques temps avant]

La noiraude avait reçue l'invitation tardivement et de toute façon cela ne changeait pas grand chose, elle irait bien évidemment. Elle avait montré celle-ci à la maisonnée et une des enfants avait poussés de grands cris de joie. Sa cadette s'était mise à crier.

Je viens avec toi ! Moi aussi je veux être présente ! Pis t'as pas le choix, tu dois me prendre avec toi, na !*

Pas le choix, pas le choix ... c'était encore elle la mère à ce qu'elle savait. S'en était suivi une discussion engagée sur la tenue à porter.

Non, je porterai pas de robe ! Tata Ewa, elle en portera pas. Elle porte des braies et des cuissardes.*

Faites des enfants, faites des enfants ... avait songé la noiraude.

[Retour au jour même]

L'enfant était descendue, elles étaient parties et arrivées sur le pas de l'église où manifestement tout le monde attendait que les mariés entrent dans la chapelle.

*Maëlya

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Maelya_
[Quelques jours avant]

Je viens avec toi ! Moi aussi je veux être présente ! Pis t'as pas le choix, tu dois me prendre avec toi, na !

Ben oui, tata Ewa se mariait, évidemment qu'elle venait avec ! C'est qu'elle s'était bien amusée avec elle sur les remparts du Mans. Puis elle l'aimait la Rousse. Pas question de ne pas y être.

Bien sur que j'ai le choix, je suis ta mère. Mais oui, tu viendras avec moi à une seule condition que tu mettes une robe.

Haaaaan ? Quoi ? Mettre une robe ? Mais elle était folle, elle !

Non, je porterai pas de robe ! Tata Ewa, elle en portera pas. Elle porte des braies et des cuissardes.

Comme pour accentuer sa décision, le jeune fille croisa les bras et prit son air le plus buté qu'il soit.

Ecoute, Mon Ange, pour ce genre de cérémonie, je peux t'assurer qu'Ewaële portera une robe comme toutes les femmes et filles présentes. Je sais que cela ne te plait pas mais il le faut. Sinon tu ne viens pas, un point c'est tout.

Elles avaient encore discuté un moment pour finir par se mettre d'accord sur une robe qui faisait pas trop "fille" mais une robe quand même.

[Le jour J]

Elle avait mis la robe, elle avait même accepté d'être coiffée, vous vous rendez compte de l'exploit ? Elles étaient arrivées à Paris et elle l'avait vue.

Tata Ewa !

Le tout accompagné de grands signes exprimant la joie de la revoir.

*Vinou

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Aimbaud
La mauvaise étoile des retards aux mariages avait encore frappé la destinée d'Aimbaud. Et quand elle frappait, elle n'y allait pas de main morte ! Dire qu'elle avait commencé par le mettre en retard au mariage de ses propres parents, alors qu'il n'était pas encore né. Depuis elle n'avait plus cessé de frapper, l'empêchant toujours et encore, et encore un chouilla, d'arriver le premier sur le parvis des églises.

Il finit cependant par arriver. Et c'est vêtu d'un joli vêtement pourpre, que sa femme lui avait fait faire et mettre une fois où il fallait qu'ils paraissent assortis — et qu'il avait mis ce jour parce que les autres étaient au sale — qu'il traversa l'attroupement sur le parvis pour aller saluer les mariés, enfin une paire de mariés, ignorant qui étaient les deux autres, et quel fatum les avait menés là, à l'heure, eux.

Il écarta Cassian sur son passage, n'ayant pas reconnu son dos, et poussa légèrement Baile (dont la figure lui évoqua un vague souvenir de paire de fesses sur les genoux d'un brigand... mais vague, vous dit-on) pour mieux s'emparer de la main de la mariée et y poser le bécot.


Marie, Walan. Ma suzeraine, mon futur suzerain ! Ah le bel assemblage, ah la belle lignée qui s'annonce. Je suis heureux jusque-là.

Il secoua la main de Marie-Alice à hauteur de sa coupe au bol, pour exprimer ce qu'il y avait à exprimer. Puis il lâcha la blanche papatte afin qu'elle retourne à qui-de-droit. Il se tourna, grands bras ouverts, pour se trouver nez-à-nez avec son con-frère de Corcelles, ce qui le surpris légèrement. Mais aussitôt il sourit jusqu'aux lobes des oreilles et s'apprêta à lui donner l'accolade.

Mon cher Cassian ! Que c'est beau un mariage, hein !
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Walan
Le monde continuait à affluer tandis que Sans Repos se perdait à contempler sa future épouse, l'air de rien. Il remarqua ainsi vaguement les arrivées de Shiska, Anne, Baile et Matheline, saluée de l'un de ces traditionnels petit signe de tête, tandis que la main de Marie reposait toujours sur l'alliance rangée dans la poche de sa tenue. Et alors que la même Marie venait lui chuchoter quelques mots à l'oreille, il lui fallu déployer un effort incommensurable pour ne pas bougonner, grmbler, grumfer, humfer ou tout autre onomatopée qui ne serait pas la bienvenue le jour de son mariage. Ce fut donc tout naturellement que surgit, sans prévenir mais néanmoins à voix basse, un :

M'enfin ! Ce n'est pas le jour pour ça, gr...hu...gr...rahhh. Tu veux vraiment me voir entrer dans l'église en bougonnant ?

Sauf que, à peine ses banderilles plantées, voilà que sa future se détournait gaiement de lui pour aller prendre le bras de Baile et inviter le monde à entrer dans l'église. Double-grumf mental, et relance d'un grmbl. Aller, ne pas se laisser faire, ne pas tenir compte, et reprendre la mine -à peu près- réjouie, en tout cas pas bougonnante, qu'il avait au début.

Heureusement, d'autres invités vinrent faire diversion ... et mettre les pieds dans le plat. Enfin, là ce n'était même plus juste les pieds, c'était carrément se rouler dedans, et par le Grand Ecuyer de France himself lorsqu'il s'adressa aux mariés.
Il ne pouvait guère savoir, bien entendu, que plusieurs années auparavant Walan avait réellement vu sa fiancée se faire enlever et assassiner le jour de leurs épousailles, qu'il s'en souvenait d'ailleurs très bien et aurait préféré qu'on ne lui remémore pas davantage, et par conséquent que sa plaisanterie risquait de ne pas trouver un bon public en la personne de Sans Repos. Son visage se figea donc brièvement en une mine neutre ne laissant pas déchiffrer la moindre expression, avant que l'arrivée de nouveaux invités permette de détourner la conversation tandis qu'un rapide regard vers Marie -et vers quelques uns des gardes qui surveillaient discrètement les lieux- chassait les souvenirs.

Par ailleurs, il était effectivement largement temps que la noce entre dans l'Eglise, et c'est en s'adressant aux mariées qu'il continua.


Je crois qu'il est habituel que les mariés attendent leurs promises devant l'autel, aussi ... *remarquant qu'en réalité, Ewaele allait remonter le l'allée au bras d'Enguerrand, la fin de la phrase ne fut donc pas tout à fait celle prévue au départ* ... et bien, je vais aller me placer.

C'est qu'au final, en s'y mettant à autant ils allaient vraiment réussir à le stresser et à le rendre bougon aujourd'hui ...
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Lenanceendu25
Se devait t'il d'être là..? qu'avait t'il en commun avec tout ces nobles..? si ce n'est un immense respect pour tous....
Tous ces moments partagés...et cette promesse qu'il se devais de tenir....

Bien qu'il s'attendait a être foudroyer à chaque fois sur le parvis mais encore une fois le tout puissant était indulgent. Alors il ne put qu'emboiter le pas et entrer dans cette église...
Même si nombre de sentiments le submergeait quand il reconnaissait ça et là une connaissance mais il se gardait bien de se signaler, Len. s'installa en retrait derrière une colonne qui le dissimulait tout en lui laissant un champ de vision assez vaste pour ne rien manquer de la cérémonie....
Cassian_darlezac
Alors que sa marraine s'apprêtait, sans nul doute, à l'accueillir en l'étreignant avec ardeur, toute à sa joie de le voir céant, voilà qu'on le repoussait pour prendre sa place. Les sourcils se froncèrent et il aurait peut-être châtié l'audacieux, le provoquant en duel pour punir son outrecuidance, si ça n'avait été Némours. Humpf ! Fallait se douter qu'il serait là celui-là...

N'allez pas vous imaginer que revoir un vieil ami lui était déplaisant, mais il avait foule de reproches à lui faire et ça, ça n'était guère agréable. Surtout depuis cette missive que lui avait fait parvenir la marquise et qui avait semé le trouble dans son esprit. Mais bon, sitôt qu'Aimbaud se retourna vers lui il ne put pas se résoudre à être méchant et se laissa emporter par le doux courant de l'amitié qui l'amena dans aussitôt ses bras. Enfin, il répondit à son accolade quoi ; une embrassade virile entre deux mâles tout aussi virils, n'allez rien imaginer d'autre.

Après trois claques dans le dos tout semblait revenu au beau fixe, Aimbaud ne pouvait pas être un traitre et il avait été sot d'en douter. Il s'apprêtait donc à tout oublier, mais c'était sans compter sur la réflexion qui en écoula, voilà qu'il osait lui parler mariage. Le Blanc Combaz se rembrunit alors et d'un coup toutes ses aigreurs remontèrent. C'est donc froidement qu'il répliqua :
« Beau mariage pour sûr, mais pas aussi beau que celui de ta cousine, je suppose ? ! »
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[Seigneur de Corcelles - 16 ans - En deuil - Nouvelle bannière prévue pour bientôt.]
Mariealice
Mais c'est que cela se pressait à ce mariage finalement. Dire qu'ils avaient tenté de le faire en petit comité. Bon ceci dit il restait somme toute assez discret, jusqu'ici. La main toujours sur le bras de Baile, qui semblait en rester muette d'émotion - ce qui, lorsqu'on la connaissait était tout à fait inhabituel -, Marie avait vu passer Merlin, l'avait même suivi des yeux et l'avait vu rejoint par Minouche. Un petit sourire avait alors étiré ses lèvres, se mêlant à un pincement au coeur songeant à d'autres, bien trop vite envolés.

Bon Ewa avait pris le bras d'Enguerrand, petite moue de la brune mais baste, elle était en robe, présente, entière et souriait même. On allait pas non plus tirer trop sur la corde. Alors qu'elle regardait à nouveau Baile pour voir si oui ou non ils y allaient enfin, un blondinet esseulé et, il faut bien le dire au vu de son frondeur de paternel, un peu déplacé dans cette profusion de serviteurs du Roy. Certains lui reprocheraient peut-être, à elle, de n'avoir point appelé à la garde pour s'en servir comme otage mais elle le connaissait si bien, elle l'avait si souvent incendié - faut dire que comme enquiquineur il se posait là - qu'elle n'aurait pu le faire et que pire, le premier lui suggérant aurait pris un bon coup de chausse derrière le crâne. Et vu ce qu'il sortit comme énormité, le paon, il avait de la chance qu'elle n'en ait pas une sous la main.


Bonjour Cassian. Tu transmettras mes remerciements à Alyciane. Pour ton père, je pense que s'il savait ce que tu viens de me dire, il te ferait écorché vif. Je vais donc lui laisser ce plaisir.

Le message était clair mais avec lui, allez savoir ce qu'il allait comprendre.....

Candidat suivant, Guillaume. Lui ce fut dans le genre les deux pieds dans le plat. Entre les compliments et l'allusion à l'enlèvement, il avait tiré le pompom, gagné le gros lot du lagaffe de l'année.


Bonjour Guillaume. Concupiscence vous? Allons, tout le monde sait ce qu'il en est.

Ou l'art d'avoir dit une chose ou l'autre mais quel sens donnait-elle à ces mots? Elle le savait elle et son sourire en coin devait aider à deviner.

Nouvelles arrivées, femme et enfant, Virginia et.... Maelya qui avait sacrément grandi. Dieu que cela poussait les enfants. Suivies de près par un vassal tout en douceur, ou presque.


Bonjour Aimbaud. Merci. Comment va votre épouse?

Plus tard les questions sur les héritiers, plus tard. Mais il ne perdait rien pour attendre.

Retour sur Walan qui faisait un énorme effort pour ne pas ronchonner. Et si certains ne pouvaient le voir, Marie elle n'en perdit pas une miette et retint un énorme sourire, voire un fou rire. Elle ne lui répondit que par un clin d'oeil, pas besoin de mots, il la connaissait bien maintenant, de cela elle ne doutait pas un instant. Il la connaissait et l'acceptait comme elle était.

Lenance maintenant qu'elle salua de la tête avant de regarder les deux coquelets qui allaient peut-être partir en discussion.


Bonjour Virginia, Maelya et Lenance.

Sans plus attendre Marie tira sur la bras de Baile, qui serait bien obligée de la suivre hein. On allait pas non plus prendre racine.
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Linien_lamora
La diaconesse, alors que bien du monde se pressait sur le parvis, rentra dans l'église Saint Valentin.
Les cloches se mirent à sonner, annonçant le début de l'office. Il était temps pour chacun de rentrer dans le lieu saint pour la cérémonie maritale. Elle ignora si les mariés avaient opté pour un protocole particulier, ainsi leur laissa-t-elle le temps de s'installer sur les bancs au premier rang.

La voix claire de la jeune fille résonna dans l'église.


Bienvenue à tous dans ce lieu saint, cette Eglise Saint Valentin, aujourd'hui fort bien nommée pour l'occasion.
Aujourd'hui, nous célébrerons les épousailles sous le regard bienveillant du Très Haut de Walan de Meyrieux avec Marie-Alice Jagellon, ainsi que celles d'Enguerrand Jagellon avec Ewaele de la Boesnière.

Nous entamerons cet office par la prière de confession, afin de méditer sur nos péchés, et de demander le pardon du Très Haut pour nos actes, nos pensées et nos mots impurs.


Eilinn récita à haute voix la prière, et laissa quelques instants aux personnes présentes le temps de méditer.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Feu Eilinn Melani-Durée
Vicomtesse d'Avize
Héritière des Macarons Durée
Volkmar
[C'est aux Astres et aux Déesses
Qui peuplent nos Rêves.*]


Le rouge n'est pas toujours ce qu'il parait.
Qui imaginerait le rouge se fondre dans l'ombre jusqu'en devenir invisible à l’œil et à l'esprit ?
Et pourtant, le rouge sait se faire sombre et obscurcir son éclat sous le hâle de quelques ténèbres sanglante. S'il n'est pas là pour les salutations. S'il n'est pas là pour les félicitations ? Ni esprit ni envie pour les sollicitations.
Alors cela s'entame, s'emballe et le papier cadeau lisse et glacé s'effondre pour lever la toile sur la pièce à la réclame.

Il y a mariages, et mariages. Il y a les mariages que l'on célèbre, ceux que l'on moque ou que l'on ignore, ceux que l'on tourne en dérision... Et ceux qui ont le goût amer de l'incertitude et l'étrangeté d'un rêve brumeux qu'on cherche encore à retrouver à l'éveil.
Au dernier instant, alors que sonne encore le prologue, il se dévoile. Pas un pas de plus, ni mot de trop. Il est juste là, n'a rien à dire de plus que signifier qu'il est là.
Il en reconnait, certains, Aimbaud et sa morgue morveuse, Cassian et ses plumes d'oisillon qui s'échine encore à faire la roue. D'autres qu'il n'a pas vu depuis une paire d'années, visages qu'il n'a parfois croisés qu'une fois.
Qu'ils s'avancent, tous, il restera seul garde fou au fin fond du Néant, à les observer dans leurs simagrées et leurs gesticulations. Ils ont perdu le sens à lui donner trop de formes et l'empeser de trop de fioritures.

En son fors intérieur, adresse à Déos. Mariage papiste, et du peu de science qu'il en a, il priera pour eux. Seul face au Très Glorieux, comme chacun devrait pouvoir s'en prévaloir, sans orgueil ni fanfares car chacun, tous, sont ses enfants et nul besoin d'intermédiaire entre un père et ceux qu'il aime.
"Ô Pardonne leur, leur incurie et leur absence envers toi. Pardonne leur, leur ignorance, et pardonne aussi à ceux qui savent mais ne veulent savoir ni entendre."

Et ce n'est pas une requête que la plaidoirie d'un frère pour son frère égaré envers l'Unique, juge des cœurs et des âmes qui n'a pas besoin d'avocat pour rendre sa décision.
Un seul juge, et lui sait, saura.
Aux homme l'intéressement, et l'objet de la lutte n'est pas l'absence d'intérêt mais bien celui des autres ou de soi.

Enfant, l'homme en général, et enfant, c'est aux Astres et aux Déesses qui peuplent nos Rêves que l'on adresse nos suppliques et nos vœux d'une vie meilleure et plus douce. Ne pas savoir vivre c'est déjà vivre, car espérer en quelqu'un d'autre pour son salut, c'est espérer en chacun des autres. C'est vivre avec eux plutôt que vivre seul et mourir seul.
Et en ce sens, même l'amertume d'une perte n'est jamais définitive, car on attend toujours des autres qu'il nous déçoivent tant on attend d'eux de choses qu'ils ne sauront jamais faire. Et quand parfois, ô étincelle dans la nuit, ils viennent à bout d'un obstacle et transcendent la déception, alors ils nous surprennent et nous enchantent.

Le Rouge y songe et se perd dans ses méandres en esprit comme en corps, les yeux rivés comme sur la chaleur d'un feu.



*Tiré d'une chanson d'Eiffel, "A tout moment la rue"

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Merlin


Je regardais le garçon qui m'adressait la parole puis Jeanne puis à nouveau lui. J'étais un peu perdu tandis qu'il se présentait en tant que Minouche. Jeanne se pencha vers moi pour m'expliquer qui il était et quelques images floues revinrent à ma mémoire.

Bonjour 'Nouche.

La question suivante me fit réfléchir. Est-ce que j'étais content... Je l'ignorais en fait mais il semblait qu'il fallait l'être, aussi je hochais la tête.


Oui.

Les adultes quittaient le parvis, remontaient l'allée et même mère, au bras d'un autre homme que... Ah non! C'était la dame qui les accompagnait la dernière fois qu'ils étaient rentrés. Mère aurait pu porter le même genre de tenue en fait. Une dame se mit à réciter une prière que j'écoutais sans tout comprendre ni répéter, bien trop jeune pour cela tandis que je regardais la fillette qui était avec les invités. Je ne la connaissais pas elle et me demandais si elle allait rester un peu, histoire d'avoir quelqu'un pour jouer.
Mariealice
La cérémonie proprement dite commençait. Il était encore temps de prendre ses jambes à son cou et de fuir. D'humeur taquine elle aurait presque pu le faire mais la réaction de Walan risquait d'être.... Hum.... En fait entre colère, peur et sentiment de malédiction. D'ailleurs, à ce sujet, elle continuait à chercher des yeux ce qu'il avait pu prévoir niveau défense et le connaissant il n'avait pas fait que plaisanter à ce sujet. Trop peur de voir ce mariage finir comme les autres, c'est à dire avant même qu'il ne commence. Et puis Baile aurait été capable de soit la retenir soit fuir avec elle. Non non non. Encore quelques pas jusqu'à rejoindre le devant de la 'scène', sourire à Baile puis à Walan puis prière.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Le résultat de ses méditations, bien heureux ou pas celui qui les aurait connues.
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