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[RP] Eglise Saint Valentin

Guillaume_de_jeneffe
C’est par un sourire réplique de celui de la Violette que le Flamand répondit à la fausse question qu’elle lui posait. Ô que oui les deux chevaliers se connaissaient, depuis des années. Et, pour certaines choses, ils se comprenaient sans mot dire. Mais pour d’autres… Enfin, ce n’est ni le cas ni l’objet en ce moment, on ne va donc pas s’y attarder. Faisant mine d’ignorer le visage lyonnais qui se figea un instant, d’autant qu’il était bien incapable d’en deviner la raison, il prit la direction de l’église, non sans adresser à la Kestel un compliment sur sa tenue, certain que ça la flatterait autant que ça la ferait rouler des yeux.

Il reprit ensuite le
Confiteor et, assis, resta attentif à la suite de la cérémonie. Bon, ici, normalement, un cardinal ne devrait pas entrer sur le dos d’un éléphant, mais sait-on jamais que l’on tente de faire un « carton » sur un quarteron de Licorneux. Le souvenir de Stannis n’était jamais loin…
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Flaiche
Paris.....sa vie grouillante semblable à une énorme fourmilière, toujours débordante de vie, de cris, de gens pressés ou moins pressés. Ses parfums, milles effluves sortant de ci de la, au gré des fantasmes des gens, des étals des boutiques de toutes sortes aux marchandises aussi diverses qu'intéressantes. Un véritable de régal de couleurs et de sensation pour qui découvrait pour la première fois ce déluge de sensation, pour peu que cette personne fréquente la bonnes ruelles. Si les marchés étaient assez bruyant pour qu'on les retrouvent sans trop de difficulté, il était bien plus facile au hasard d'un chemin de tomber dans une ruelle sombre et mal fréquentée, dont les parfums capiteux avaient très vite pour effet de vous conduire là où il ne faudrait pas, sans parler des petits recoins malsains dont les odeurs poussaient bien au contraire à tourner les talons immédiatement, s'il n'était pas déjà trop tard.

Oui, Paris était vaste, très vaste, surtout pour un roux au sens de l'orientation trèèès approximatif, ne trouvant d'égal que dans sa mémoire de gardon qui, malgré les nombreux allers et retours déjà effectués dans la capitale, n'avait pas le moindre souvenir de celle ci, hormis les quelques rares destinations que son cheval faisait pour lui, par habitude. Nul doute que s'il avait su parler, la monture aurait été bien meilleure guide que le cavalier.

Bien sur, étant d'un caractère courtois et aimable, le roux n'hésitait pas à héler les gens pour demander son chemin mais, quand une personne daignait prendre le temps de lui répondre, les indications semblaient elles même se jouer de lui, entrant d'une oreille pour ressortir par l'autre en quelques minutes seulement. Ajoutons à cela un gardon persuadé de reconnaître telle ou telle ruelle, battisse, ou autre élément du décor parisien, et il se perdait à nouveau, ne s'en rendant compte qu'après avoir essayé des tours et détours tous aussi hasardeux les uns que les autres.

Soit, lui qui avait fait en sorte d'arriver quelques jours à l'avance pour s'épargner une trop grande fatigue, ce qui avait été peine perdue, n'avait finalement pas pu profiter de son séjour pour se mettre en tête le trajet jusqu’à l’église ou l'on devait l'attendre maintenant avec grande impatience. Car oui, le plus tragique dans tous ça était bien qu'il devait se rendre sans retard, même si cette dernière partie était perdue d'avance, à l'Eglise Saint Valentin où se tenait le mariage de ses plus chers amis. Avoir été choisi comme témoin par l'un de ceux ci n'arrangeait rien et, si un agacement légèrement inquiet avait quelques ruelles plus tôt prit le pas sur son habituelle insouciance, une angoisse bien plus dérangeante semblait monter en lui au fur et à mesure de ses échecs à trouver le bon lieu. Qui plus est, l'heure avançait malheureusement au même rythme que la dégradation de sa patience.

Il se résigna donc à lâcher quelques piécettes à un gamin en échange d'un trajet express jusqu’à l'église sus mentionnée. Le doute l'étreignit un moment en suivant les directives du jeunot, devant ses ruelles dont il n'avait pas la moindre bribe de souvenir, se demandant s'il ne s'amusait pas à le faire tourner en bourrique avant de le lâcher en pleine ville, mais l'attrait de la seconde partie de la récompense, payable à l'arrivée, devait sûrement enlever au gamin toute envie de plaisanterie.

Enfin arrivé à bon port, étant parvenu à trouver un endroit où l'on s'occuperait de sa monture, il réajusta sa tenue en pénétra le plus silencieusement possible dans l'Eglise, la cérémonie ayant visiblement déjà commencé. Grimace du roux s'avançant sur les cotés, alors que l'auditoire finissait de réciter la prière de confession, à laquelle il ne se joint, s'épargnant le spectacle d'un passage quasi nonchalant entre les allées. S'approchant des futurs mariés aussi discrètement qu'il le pu, il fit en sorte d'être visible pour Ewaele, signifiant ainsi son arrivée tardive. Petit sourire navré à l'intention de celle ci en guise d'excuse provisoire, elle aurait tout loisir de lui faire par la suite, les remontrances appropriées pour l'angoisse occasionnée si elle les estimaient nécessaires, le roux ne s'y déroberait pas. Pour sa part, il était soulagé d'être enfin arrivé, et à première vue pas trop en retard pour que cela ne cause autre chose que de l'inquiétude à celle qui l'avait choisi comme témoin. Il ne restait plus qu'a faire bonne figure durant la cérémonie, malgré les mondanités auxquelles il devrait sans doute se soumettre pour l'occasion, malgré e peu de motivation qu'il avait pour ce genre de choses. Mais l'heure n'était pas encore à ce type de réjouissance, et il se reconcentra sur le mariage en cours, non sans avoir quelques remontées de souvenir à la vue de Marie et Walan échangeant vœux et alliances.

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Ên refonte
Eilinnmelani


Les mariés échangèrent leurs anneaux avec émotion, et Eilinn déclara à voix haute :

Par ces anneaux, symbole de votre union désormais indéfectible devant le Très Haut ;
Je vous déclare désormais unis par les liens sacrés du mariage.


Puis à voix basse avec un sourire.


Vous pouvez vous enbrasser si vous le souhaitez !

C'était au tour de l'autre couple désormais. Elle se tourna donc vers Enguerrand et Ewaele, qui attendaient leur tour.

Je vous invite désormais à échanger vos voeux maritaux, sous l'oeil du Très-Haut.

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Eilinn Melani-Durée
Vicomtesse d'Avize
Héritière des Macarons Durée
Bess.scte.merveille
Silencieuse la Bess ? oui ben on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a, et pour l'heure elle était pas au meilleur de sa forme. La fatigue passagère avait reprit du poil de la bête et c'était accentuée. Sans compter ses difficultés à se nourrir correctement depuis quelques jours (enfin des semaines vous dirait le loup).

Bref donc une Bess pas au meilleur de sa forme, et n'ayant aucune excuse genre la guerre ou la bataille. Non rien que dalle nada, à se demander pourquoi une telle fatigue. Et je vous passe les excuses diverses et bidon pour éviter de partager le repas familiale qui donnait lieu à remarques diverses et variées d'un Loup inquiet de voir sa Louve chipoter son assiette.

Bref pour en revenir à nos moutons, ou plus exactement à nous amoureux énamourés, la cérémonie avait commencé à l'heure semble t il et rien ni personne n'avait à dire quoi que ce soit ... pour l'instant. Tout ce que Bess voulait c'était que ça ne tarde pas, elle sentait son estomac se tourner et se retourner, et tout ce qu'elle espérait, c'était pouvoir tenir jusqu'à la fin avant de se sauver prendre l'air. Ca devait être l'endroit qui lui faisait cet effet, elle avait prit l'habitude depuis quelques semaines de rester non loin d'une fenêtre ou prendre une grande goulée d'air frais quand cela la prenait.

Bon pour Marie et Walan c'était fait ... reste l'Enguinouninouchet et la Rousse ... bref plus si longtemps, un peu de patience ... juste un petit peu.

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Ewaele
C'était à eux... Oui à eux... Déjà qu'un vent de panique avait traversé le cerveau de la rousse quand elle avait compris qu'elle n'aurait pas que des oui ou des non à prononcer... 'Fin des non, elle s'entendait bien sûr... Des réponses déjà toutes faites qu'elle n'aurait qu'à répéter sans avoir à réfléchir aux mots qu'elle emploierait ou à construire des phrases pour essayer de dire des choses intelligentes sans tomber dans le gniangnian...

RATE...

Elle planta ses yeux dans ceux d'Enguerrand, leurs mains toutes quatre réunies s'entrecroisèrent pour se lier un peu plus à ce moment là, elle ne faisait face plus qu'à lui maintenant, enfermant leurs corps dans une aura pour ne faire plus qu'un loin de tout ce qui les entourait...

Sa voix s'éleva enfin sous les arcades de l'église, avec cette impression que la pierre allait faire résonner ses paroles comme un écho pour mieux s'imprégner de ce moment et de ce qu'elle allait dire.


Pour commencer je voudrais te demander pardon ici et maintenant... Pardon parce qu'à un moment donné de notre vie je t'ai trahi, je t'ai fait souffrir, je t'ai piétiné et s'en doute plus encore. Ce pardon j'en ai besoin pour construire à nouveau avec toi, même si dans l'absolu je sais que tu m'as déjà pardonné le passé sinon nous ne serions pas là... Ici, maintenant, aujourd'hui. Mais je pense que tu sais très bien ce que cela signifie pour nous deux de faire ce geste...

Enguerrand j'ai fait une erreur une fois dans ma vie et je te promets que je ne recommencerai plus. Elle m'a couté cher, elle m'a fait perdre pendant un temps l'être que j'aimais le plus au monde, celui avec qui j'aimais tout partager, il était le frère, l'ami, l'amant... Et tant d'autres choses encore. Il a fallu du temps pour retrouver cette complicité, il a fallu des événements pas toujours très réjouissants d'ailleurs, mais je crois qu'au fond de nous il est toujours resté une petite flamme... Qui nous permet en ce jour de faire ce que nous aurions dû faire il y a des années.


Elle prit une profonde respiration... Voilà ça c'était fait, pas très fière d'elle de revenir sur le passé, il était nécessaire aujourd'hui, sans doute plus que n'importe quel autre jour, de définitivement tirer un trait sur ce qu'elle lui avait fait, même si au fond d'elle, elle savait que rien ne serait jamais réellement occulté... Ses yeux se baissèrent et d'une voix plus basse encore, à peine plus forte qu'un bruissement d'aile de papillon elle reprit...

Je te promets...
Je te promets la clé des secrets de mon âme
Je te promets la vie de mes rires à mes larmes
Je te promets le feu à la place des armes
Plus jamais des adieux rien que des au-revoir
Je te promets mes bras pour porter tes angoisses
Je te promets mes mains pour que tu les embrasses
Je te promets mes yeux si tu ne peux plus voir
J'te promets d'être heureuse si tu n'as plus d'espoir...


Elle se tût enfin, les yeux brillants et un doux sourire offert à celui à qui elle liait sa vie pour le reste de ses jours... Sa gorge était tellement nouée que de toute façon plus rien n'aurait pu en sortir, déjà que les dernières phrases prononcées n'avaient dû être audibles que de ceux à ses côtés, l'officiant, Marie et Walan et bien sûr... Lui!
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Enguerrand_de_lazare
Il avait, d’apparence calme et détendue, suivi avec toute l’attention nécessaire le déroulement de ce début de cérémonie. Certes, il n’était pas habituellement des plus férus de ce genre d’événement, tentant même la plupart du temps d’éviter, ou d’oublier, de se présenter, mais il aurait été des plus inconvenant, en ce jour, de refuser l’invitation et de ne pas faire grâce de sa présence icelieu.

Tout du moins était-ce là où il en était arrivé dans le cheminement de ses pensées au moment où Marie Alice et Walan venaient tout deux de s’échanger leurs vœux. Viendraient ensuite les anneaux, quelque discours et gestes rituels plus ou moins longs, puis…puis ce serait à leur tour…A eux…Maintenant…Là….Il aurait été en cet instant présent dans l’attente de passer quelque entretien, voire pire quelque oral sanctionnant étude ou examen d’importance, qu’il n’en aurait mené guère plus large.

Aussi, alors qu’il sentait les paumes de ses mains devenir moites d’une façon tout aussi incontrôlable que dérangeante, alors que déjà son cœur commençait lentement mais surement à entamer le galop de rigueur, chaque battement se rapprochant peu à peu du précédant avant la folle cavalcade, alors que sa respiration, involontairement et perfidement, commençait à devenir plus superficielle et hachée qu’il ne l’aurait voulu, comme à la fin de quelque effort aussi subit que non désiré, donc, alors que son corps, prenant le pas de son esprit, commençait à envoyer au monde extérieur tous les signes classiques et habituels de la franche et bonne pétoche qui déjà l’envahissait, une vision quasi divine fit son apparition.

Il ne s’agissait point là de quelque archange descendu directement le voir en navette express pour le rassurer et lui donner les forces célestes pour passer cette épreuve. Il ne s’agissait pas plus d’une lumière irréelle et iridescente traversant le vitrail dans une pluie de poussière scintillante et lui montrant la voie qu’il devait à présent suivre.
Non, il là question, bonnement et tout simplement de ce cher Gardon, inimitable en matière d’entrée en matière et, surtout, de ponctualité qui, ayant visiblement décidé, en sa qualité de témoin d’une des deux mariées, de faire don à la cérémonie de sa présence, s’était avancé aussi discrètement que possible à leur hauteur pour, probablement, tenter en douceur de se faire voir par Ewaële et rassurer celle-ci.
Son absence, en effet, aurait pour le moins risqué de quelque peu compliquer le mariage...tout en risquant d’écourter drastiquement ses futures années de vie sur cette terre, connaissant la rousse comme lui-même la connaissait.

Le contact des mains de sa promise dans les siennes le ramena à la cérémonie présente, leurs deux regards plongés l’un dans l’autre, ils n’étaient à présent plus que eux et eux seuls, le reste de l’assistance s’étant comme soudain presque volatilisé, tout juste visible au loin, perdu dans quelque nimbe cotonneuse, comme ces images que l’on ne peut qu’à peine percevoir lorsque l’on tente de vainement plisser des paupières pour en capter quelques infimes rayons.
Or donc, ils étaient de présent seuls, et c’est la jeune femme qui, la première, avait fait choix de prononcer ses propres vœux.

Les mots, bien que rappelant souvenirs lointains et en cette éloignée époque, quelque peu douloureux, pénétraient en lui aussi profondément qu’il se pouvait, comme rarement par le passé déjà paroles avaient pu le faire.
Ils n’étaient pas nombreux ceux qui en étaient capables, tout au plus deux ou trois en cette terre. Aucun homme, d’ailleurs, ne faisait partie de cette courte liste, seules des femmes, à croire que la puissance de leurs paroles surpassait de loin la toute relative faiblesse physique que d’aucuns se plaisaient à décrire et parfois railler.

Elle parlait pardon, erreur, rédemption, regrets. Pour sa part, tout ceci était chose passée, quasi oubliée, soigneusement enfouie dans les dédales de sa remembrance, qu’il avait pris soin, des années auparavant déjà, de laisser à l’abandon. Il ne ressentait nul besoin de pardon, les événements du passés ayant à jamais sombré dans l’oubli et la lente destruction des années écoulées.
Mais puisqu’elle le lui demandait, il se plierait à son souhait.
Un fin sourire, rassurant, profond, sincère, se fit jour sur son visage alors que la jeune femme marquait une courte pause avant de reprendre, regard baissé d’une voix basse, quasi murmurée.

Lorsque ses vœux, à la parfin, furent prononcés, elle lui adressa à son tour sourire, ponctuant à merveille les paroles énoncées.
Se plongeant un instant en silence dans ce regard, il articula silencieusement ces mots, à elle seule destinés :
Tu es toute pardonnée. Avant de prendre à son tour la parole, pressant légèrement les mains qu’il tenait dans les siennes :

Ewaële, en ce jour, tu seras mienne comme je serai tien. Une pause. Depuis des années déjà, nous formions couple, certes parfois tourmenté et éloigné, mais aussi soudé, uni, indissociable, nous rapprochant et nous éloignant à mesure des hasards de la vie, de nos pérégrinations, des dangers qui nous liaient et des épreuves qui nous séparaient.
Mille fois déjà j’aurais du demander ta main. Mille fois je l’ai souhaité. Mille fois je n’en ai trouvé courage. Et il aura fallu d’une farce par notre chère Marie ici présente organisée,
regard en coin à la dénommée puis, reportant celui-ci vers Ewaele,pour qu’enfin je me décide et trouve courage assez pour franchir ce pas, non point tel César traversant le Rubicon, assoiffé de conquête et de victoire, ni Charon transportant les âmes damnées à jamais perdues par delà le Styx, mais plutôt comme un homme décidant enfin de donner nouveau sens à sa vie, franchissant le gué qu’il s’était pourtant juré, des années plus tôt, et à des milliers de lieues d’ici, de ne plus retraverser, pour se lier devant les hommes et le Très Haut avec celle qu’il a toujours aimé et qu’il aimera toujours.
Quelques courtes inspirations, son esprit, un court instant, survolant ce désert aride traversé par le vent brulant de l’orient qu’il avait connu et dont il venait d’en évoquer les lointains fantômes.

En ce jour, Ewaële, je te promets amour, protection, attention et fidélité.
En ce jour, je te promets d’être celui qui t’accompagnera jusqu’à la fin des temps, sur cette terre et par delà les cieux.
En ce jour, je te promets de ne jamais faillir, de rester à tout jamais ta senestre, lorsque toi tu seras ma dextre, de te garder comme tu me garderas, couple uni en tout temps et en toute occasion.
En ce jour, je te promets de t’épauler lorsque tu failliras, de te conseiller lorsque tu douteras, de te rassurer lorsque tu craindras.
En ce jour, enfin, je te promets de partager avec toi joie, bonheur, félicité et sérénité, car, quels que soient les chemins que nous avons choisis, parsemés de dangers et d’obstacles plus nombreux encore que les étoiles dans le ciel, c’est désormais, grâce à toi, avec toi, pour toi, ce à quoi j’aspire.


Puis, à voix plus basse, une lueur éclairant fugacement son regard :

Et je te promets que tu n’es pas prête de ne plus avoir ton barbu près de toi, sur le dos, tout râleur, soupe au lait, et parfois étourdi que je sois. Et aucune furie rousse, nulle tempête irlandaise ou ire Ewaëlesque n’aura raison de moi, foi de Lazare.

Large sourire s’affichant de présent sur le visage du chevalier, avant de reporter son regard vers l'officiante, comme pour lui signifier qu’il en avait de présent fini.
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Eilinnmelani


L'échange de vœux entre Enguerrand et Ewaele fut jugé très émouvant par l'officiante. Elle ne les connaissait pourtant ni l'un ni l'autre, mais eut d'emblée de l'estime et du respect pour ce couple qui évoquait les notions de pardon et d'humilité pour fonder leur mariage.
Elle sourit à Enguerrand lorsqu'il lui fit un signe de tête, pour lui faire comprendre que l'échange des vœux était achevé.


Avez-vous choisi des alliances pour symboliser votre union ?

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Eilinn Melani-Durée
Vicomtesse d'Avize
Héritière des Macarons Durée
Enguerrand_de_lazare
Le feu vert pour la suite de l'aventure avait donc été donné.

Allait il oser le coup du "j'ai oublié de prendre l'alliance avec moi"? Classique, légèrement lourd et, il faut le dire honnêtement, d'un effet plus que limite.

Peut être en ce cas se tourner vers le gardon tout fraichement arrivé et lui demandé à claire et haute voix s'il avait bien pensé à lui ramener son anneau, l'ayant confié à personne chère et par dessus tout sûre?
Discret regard en direction du frétillant, un fin sourire en coin faisant son apparition un bref instant, imaginant, pour quelques secondes, le regard de Flaiche ou sa réaction. Réaction qui, il n'en doutait pas une seconde, n'aurait pas manqué d'être originale, connaissant le personnage.

Revenant à son amante et à l'officiante, il porta sa main au ruban rose qu'il portait à son poignet, le détachant prestement, et en retirant un anneau d'argent finement ciselé qui y avait été passé, le tendant à l'officiante:




Voici l'alliance que j'ai choisie pour toi Ewaële. Ancienne, elle l'est, plus encore que notre union. Chargée d'histoire, portée par un vent venant de par delà l'océan, elle sera le lien qui nous liera par delà le temps.
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Ewaele
A son tour elle sortit de son décolleté une petite poche cousu sur une face à l'intérieur de sa robe et fit glisser une alliance entre ses doigts.

Voici l'alliance que j'ai choisie pour toi Enguerrand. Héritage famillial venant de mon père. Je suis sure qu'il serait fière de te la voir porté pour tout ce qu'elle représente en ce jour.



La rousse se tourna vers l'officiante et lui donna l'anneau.
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Eilinnmelani


Eilinn se saisit des anneaux choisis, avant de les bénir. Elle les redonna ensuite aux deux futurs époux, afin qu'ils se les échangent. Certains échangeaient encore quelques paroles à ce moment-là, d'autres procédaient en silence, c'était selon le choix de chacun.

Vous pouvez désormais échanger vos anneaux, qui symboliseront votre engagement mutuel, mais aussi envers le Très Haut.

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Eilinn Melani-Durée
Vicomtesse d'Avize
Héritière des Macarons Durée
Ewaele
Ewa récupéra l'alliance bénite, et se tourna vers Enguerrand, prit sa main, y glissa la bague lentement, et ne le quittant pas du regard...

Par cette alliance je te prends ce jour pour mari, pour toujours et à jamais, même dans la mort plus rien ne pourra nous séparer...

Et elle murmura des mots rien que pour lui...

Je t'aime...
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Enguerrand_de_lazare
L'anneau passé à son doigt, il avait pris à son tour l'alliance venant d'être bénite, puis, après avoir pris la main d'Ewaële, la glissa à son doigt.

Ewaële, en ce jour je te prends pour épouse et te promets à nouveau que rien ne pourra plus dès à présent nous séparer.

Puis, ajoutant, également à voix basse:

Je t'aime.

Une fraction de seconde d'hésitation avant de doucement se pencher vers celle qui désormais était sa femme et de lui donner juste baiser.
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Eilinnmelani


Les époux s'embrassèrent après avoir échangé leurs anneaux.
Eilinn récita alors le crédo, qui conclurait la messe, avec le partage du pain et du vin.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen.


Elle laissa un instant s'écouler le temps que chacun finisse de réciter le crédo. Il était temps désormais d'achever la cérémonie, afin que les mariés puissent recevoir les félicitations d'usage et de participer probablement aux festivités organisées pour ce jour faste.

Voici maintenant le moment de la communion, afin de partager le pain et le vin, dans l'Amitié, dans les valeurs pronées par le Très Haut.

Eilinn rompit alors la miche de pain qu'elle avait préparé, et remplit le calice d'un vin d'Avize. Elle invita ensuite chacun des invités, en commençant par les mariés, à venir communier à l'autel, afin de partager l'amitié aristotélicienne.

Ainsi se terminait l'office.

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Eilinn Melani-Durée
Vicomtesse d'Avize
Héritière des Macarons Durée
Enguerrand_de_lazare
Il avait avec le reste de l'assemblée récité le crédo, presque mécaniquement, l'esprit encore embrumé par la cérémonie qui allait maintenant s'achevant.

A l'invite de l'officiante, il jeta un coup d'oeil rapide à celle qui désormais était sa femme ainsi qu'à Marie Alice et Walan puis, se décidant à faire le premier pas, s'avança pour communier et sceller ainsi devant le Très Haut cette union.

Il rejoignit ensuite sa place, attendant que chacun des membres de l'assistance, s'il le souhaitait, communie à son tour.

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Mariealice
Voilà que doucement la cérémonie se dirigeait vers son terme, les deux couples ayant échangé voeux et anneaux. Marie avait souri envoyant le second couple. Depuis le temps que cela devait être fait, c'était arrivé. Comme quoi il ne fallait pas perdre la foi.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen.


La communion faite, elle se recula à son tour, laissant place aux suivants.
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