Heloise_marie
[Dole J+3 départ]
Enfin, enfin Dole allait rester bien derrière elle. Elle navait osé le lui dire ou lui en parler, elle avait compté sur le fait quils partent directement. Et puis il y eut cette chute. Elle, avait eu le malheur de vouloir sisoler, encore et toujours, rester seule soit à marcher soit à penser soit à tenter de se concentrer sur la lecture dun roman. Finalement, et alors quelle avait pris place sur un banc devant lEglise pour profiter des rayons du soleil, un jeune garçon arrivait tout affairé vers elle pour lui annoncer que le chevalier sétait blessé. Inquiète non en fait, paniquée, elle avait accourut à sa rencontre. Evidemment, il refusait dentendre quoi que ce soit et voulait quils partent tout de même. Même si, au fond delle, la Sparte voulait de tout cur quitter la capitale, il avait dû essuyer un non catégorique de sa part et ils avaient ajouté une journée à leur voyage.
Une journée Encore, une journée à Vesoul ça allait. Une journée à Besançon ça allait aussi. Une journée à Dole. Dole et sa taverne municipale quelle évitait comme Victoire pouvait éviter le chevalier. Parce que cétait là que tout avait commencé. Là quelle avait croisé son regard pour la première fois, là quelle lavait assailli de questions, bouffée par lenvie den savoir plus sur lui. Là quelle avait affirmé à sa sur que cétait lui quelle voulait, quelle aurait, un jour et pour toujours. Là que tout aurait dû se terminer.
Tellement fatiguée de résister. Tellement épuisée de sen vouloir. Finalement, elle sy était rendue, un peu après avoir été constater létendue des dégâts de la chute dAngelotti quelle idée aussi, ne savait-il donc pas résister à la tentation ? elle avait poussé la porte de la taverne municipale. Commune à toute au final. Vide et silencieuse. Rien qui ne puisse laisser deviner ce qui sétait passé. Si sa main frôle le bois froid des tables, sa robe frotte contre les pieds des chaises, dans son esprit bouillonne encore les mots échangés ici même. Et puis Et puis elle efface tout. Il ne méritait pas quelle sapitoie, il ne méritait pas quelle souffre ou quelle soit dépitée. Il ne méritait que mépris et cest mépris quelle lui accorderait désormais.
Mais ça, cétait hier.
Aujourdhui, elle était dans la chambre de son frère, la matinée était déjà bien avancée. Héloise sétait levé tôt et, pressée par un désir ardent de discuter avec quelquun, elle avait gratté doucement à la chambre de son frère pour finalement sinstaller auprès de lui Si la discussion avait inévitablement débutée par des chamailleries, elle sétait finalement achevée sur une note plus douce
Dis.. Gui.. tu penses que je fais les bons choix..?
En allant voir Luisa?
Entre-autre.. Mais, aussi, le chevalier.. partir..
Partir, je ne suis pas sûr... mais si tu en as besoin, ne te poses pas de question
Le chevalier a plus d'honneur qu'Ersinn, il prendra bien soin de toi, j'en suis sûr.
Je doute un peu de tout, tu sais.. mes choix.. Et puis de tout ce qu'on peut me dire..
Si tu préfères, retarde un peu ton départ et reste avec nous... on prendra soin de toi, ici.
Non ! Non... pas Dole...
Non... Vraiment.. Dole, je ne peux pas..
Toute la Franche Comté d'ailleurs, tu sais.. non..
Et bah on va voir Naelle à Nancy, alors!
Ou alors, on va faire un tour à Belley!
Être avec Angelotti me fait du bien.. Et comme tu dis, il prendra soin de moi. Je.. crois que ce voyage me fera du bien !
Alors pars!
Profite!
Mais interdiction d'être malheureuse!
C'est promis..
C'était le départ. C'était la première fois qu'elle quittait la Franche Comté, première fois qu'elle partait seule avec quelqu'un en voyage. Première fois qu'elle se sentait si légère à cette idée. Gonflant son coeur d'un nouvel espoir, son frère avait non seulement remis un peu de gaieté dans ses yeux, mais il avait aussi contribué à apaiser ses doutes. Aucune importance si tu pleures, pour cela c'est le début pour toujours et à jamais. Il est temps de changer maintenant... Et il serait là, auprès d'elle. Et elle s'y sentait bien, auprès de lui. Chaleur découverte à Besançon, avant Besançon, après, à chaque fois qu'ils étaient ensemble, qui, depuis, avait permis à plusieurs de ses peines de trouver de quoi se dissiper.
(écrit avec Gui, merci chouchou)
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Enfin, enfin Dole allait rester bien derrière elle. Elle navait osé le lui dire ou lui en parler, elle avait compté sur le fait quils partent directement. Et puis il y eut cette chute. Elle, avait eu le malheur de vouloir sisoler, encore et toujours, rester seule soit à marcher soit à penser soit à tenter de se concentrer sur la lecture dun roman. Finalement, et alors quelle avait pris place sur un banc devant lEglise pour profiter des rayons du soleil, un jeune garçon arrivait tout affairé vers elle pour lui annoncer que le chevalier sétait blessé. Inquiète non en fait, paniquée, elle avait accourut à sa rencontre. Evidemment, il refusait dentendre quoi que ce soit et voulait quils partent tout de même. Même si, au fond delle, la Sparte voulait de tout cur quitter la capitale, il avait dû essuyer un non catégorique de sa part et ils avaient ajouté une journée à leur voyage.
Une journée Encore, une journée à Vesoul ça allait. Une journée à Besançon ça allait aussi. Une journée à Dole. Dole et sa taverne municipale quelle évitait comme Victoire pouvait éviter le chevalier. Parce que cétait là que tout avait commencé. Là quelle avait croisé son regard pour la première fois, là quelle lavait assailli de questions, bouffée par lenvie den savoir plus sur lui. Là quelle avait affirmé à sa sur que cétait lui quelle voulait, quelle aurait, un jour et pour toujours. Là que tout aurait dû se terminer.
Tellement fatiguée de résister. Tellement épuisée de sen vouloir. Finalement, elle sy était rendue, un peu après avoir été constater létendue des dégâts de la chute dAngelotti quelle idée aussi, ne savait-il donc pas résister à la tentation ? elle avait poussé la porte de la taverne municipale. Commune à toute au final. Vide et silencieuse. Rien qui ne puisse laisser deviner ce qui sétait passé. Si sa main frôle le bois froid des tables, sa robe frotte contre les pieds des chaises, dans son esprit bouillonne encore les mots échangés ici même. Et puis Et puis elle efface tout. Il ne méritait pas quelle sapitoie, il ne méritait pas quelle souffre ou quelle soit dépitée. Il ne méritait que mépris et cest mépris quelle lui accorderait désormais.
Mais ça, cétait hier.
Aujourdhui, elle était dans la chambre de son frère, la matinée était déjà bien avancée. Héloise sétait levé tôt et, pressée par un désir ardent de discuter avec quelquun, elle avait gratté doucement à la chambre de son frère pour finalement sinstaller auprès de lui Si la discussion avait inévitablement débutée par des chamailleries, elle sétait finalement achevée sur une note plus douce
Dis.. Gui.. tu penses que je fais les bons choix..?
En allant voir Luisa?
Entre-autre.. Mais, aussi, le chevalier.. partir..
Partir, je ne suis pas sûr... mais si tu en as besoin, ne te poses pas de question
Le chevalier a plus d'honneur qu'Ersinn, il prendra bien soin de toi, j'en suis sûr.
Je doute un peu de tout, tu sais.. mes choix.. Et puis de tout ce qu'on peut me dire..
Si tu préfères, retarde un peu ton départ et reste avec nous... on prendra soin de toi, ici.
Non ! Non... pas Dole...
Non... Vraiment.. Dole, je ne peux pas..
Toute la Franche Comté d'ailleurs, tu sais.. non..
Et bah on va voir Naelle à Nancy, alors!
Ou alors, on va faire un tour à Belley!
Être avec Angelotti me fait du bien.. Et comme tu dis, il prendra soin de moi. Je.. crois que ce voyage me fera du bien !
Alors pars!
Profite!
Mais interdiction d'être malheureuse!
C'est promis..
C'était le départ. C'était la première fois qu'elle quittait la Franche Comté, première fois qu'elle partait seule avec quelqu'un en voyage. Première fois qu'elle se sentait si légère à cette idée. Gonflant son coeur d'un nouvel espoir, son frère avait non seulement remis un peu de gaieté dans ses yeux, mais il avait aussi contribué à apaiser ses doutes. Aucune importance si tu pleures, pour cela c'est le début pour toujours et à jamais. Il est temps de changer maintenant... Et il serait là, auprès d'elle. Et elle s'y sentait bien, auprès de lui. Chaleur découverte à Besançon, avant Besançon, après, à chaque fois qu'ils étaient ensemble, qui, depuis, avait permis à plusieurs de ses peines de trouver de quoi se dissiper.
(écrit avec Gui, merci chouchou)
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