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[RP] On oubliera pas le guide en partant.

Franc
    « Moi, se dit le petit prince, si j'avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine...»
    Antoine de Saint-Exupéry.


    Ainsi la ravissante Ella était toute tremblante, angoissée par la hauteur. Le petit prince était à la fois rassuré et déçu par cet état de fait. D’une part, ce n’était pas uniquement son joli minois qui lui provoquait ces tremblements et c’était quelque peu rassurant, d’autre pas ce n’était pas son joli minois qui lui provoquait uniquement ses tremblements et c’était quelque peu décevant. Bref, il ne savait plus trop quoi penser le jeune prince dans la fleur de l’âge. Et se remémorant ce que lui avait dit une cousine : « Quand vous ne savez plus que penser, alors il faut agir ».
    Aussitôt, il se dressa tel un félin et tendit à son tour sa royale mimine en direction la délicieuse rouquine toujours aussi verte.

    Je serai ton guide. Laisse-toi faire. Tu verras si tu restes détendue, tout va bien se passer.


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Lacoquelicot


    Bien plus à l’aise qu’elle, le jeune homme, sans se défaire de son élégance princière se leva pour accompagner son fardeau vers le trou dans la toiture. Ce ne fut pas une mince à faire aux vues de l’état de la demoiselle, qui n’osait avancez que pas après pas vers le vide qui l’appelait, mais ils y arrivèrent et Ella pu rejoindre l’obscur rassurant du grenier.

    Merssé votre altesse… dit-elle dans un soupir de soulagement.

    Doucement, La Coquelicot inspecta sa mise, lissa sa houppelande du plat de la main, dénoua le ruban dans ses cheveux afin de se recoiffer tranquillement. Autant pour rester présentable pour le Prince, que pour ne pas faire honte à son senher. Le teint toujours olivâtre la demoiselle tourna son visage vers Franc et lui sourit de son mieux. Le rictus n'tait guère convaincant et ce malgré la réel volonté de le remercier pour cette échappée de quelques minutes.


    Pouvons nous retourner à l'étang?

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Franc

    « Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants. »
    Antoine de Saint-Exupéry.



    Enfin de retour sur le plancher ferme, mais pas encore celui des vaches, les deux complices semblaient quelque peu soulagés. Enfin surtout la rouquine qui commençaient doucement à reprendre quelques couleurs.

    Le prince s'assit un moment sur une vieille malle qui traînait par là et regarda la ravissante rouquine s'amuser de sa coiffure. Les cheveux volants aux vents. Une intimité presque parfaite. Seul le feulement des vêtements de la ravissante damoiselle se faisait entendre...


    Badaboum

    Une pile de planches, apparemment posées dans un équilibre précaire, venaient de décider de se réarranger de manière plus stable. Le bruit, le nuage de poussière, la surprise des deux comparses.

    Sans vraiment comprendre ce qui lui arrivait, le prince, décidément bien maladroit ce jour, sursauta et glissa en arrière. Défonçant le couvercle de la piteuse malle, il se retrouva les quatre fers en l'air, encastré dans un amalgame de cuir et de bois.
    Les malles, ce n'est plus ce que c'était ! C'était mieux avant !


    Au secours, s'écria-t-il piteusement, avant de laisser éclater un rire franc.

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Lacoquelicot


    Décidément, l'expédition était laborieuse... Et la pauvre rousse n'était pas au bout de ses émotions semblait-il. Après la chute dans le couloir et le vertige sur le toit, voila qu'un bruit fracassant inonda le grenier alors qu'elle tentait de retrouver ses esprits (sans succès). De peur, la frêle demoiselle bondit de trois pas en arrière, alors qu'un nuage de poussière épaisse envahissait les lieux, faisant disparaître son comparse du moment.

    Au secours... tenta une voix plaintive au fond du grenier.

    Gesticulant et toussant pour lutter contre l'air chargé des combles, la Fleur s'avança en direction de l'appel à l'aide lorsqu'un rire se fit entendre. Franc Claude se trouvait empêtré dans une malle, les pied au plafond et la tête à l'envers. Il n'y avait pas d'inquiétude a avoir finalement. D'une main blanche, la jeune fille s'empara de la main princière pour l'aider à se sortir de la.


    Ca va aller?

    La rousse ne lui lâcha pas la main, et s'en attendre de réponse l’entraîna vers la porte de sortie du grenier. Avec toutes cette poussière, ce n'est plus de vertige qu'elle allait souffrir mais de claustrophobie. On y voyait pas a deux mètres.

    Faites attention y a des choses par terre...
    Et si je te rends plein d’hématome, on va encore me crier dessus alors bon...

    Elle ne rigolait plus, la rabat-joie.


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Franc
Enfin, dans sa grande mansuétude, Ella daigna lui venir en aide. D'une main agile, elle l'aida à se redresser, mais la délicate chemise princière resta accrochée dans les fibres de bois et se déchira sur toute sa longueur.

La rouquine continua à l’entraîner vers la sortie sans s'être rendue compte de l'état de son haut gris. Une fois dans l'escalier, il s'arrêta et lui dit:


Mon Dieu, il va falloir que je me change. Je ne peux tout de même pas paraître dans cet état là.

Il imaginait déjà la tête de son tuteur s'il arrivait du grenier, tout empoussiéré, tout débraillé, tout en sueur d'avoir couru et au bras d'une jolie jeune fille. Qui sait ce qu'il aurait bien pu s'imaginer ?

Partez devant, je vous rejoins dans une minute, dit-il en se dirigeant vers sa chambre.
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Lacoquelicot


    Dans son entrain, la demoiselle n’avait pas vu que les riches vêtements du prince avaient souffert de leurs maintes péripéties. Elle fut donc des plus surprise d’entrapercevoir la peau du Frayner à travers la chemise de ce dernier. Le velours de ses joues ne manqua pas de se colorer légèrement à cette furtive intimité. Mon dieu que cette journée était riche en malaise ! Baissant le nez sur son pied blessé, la demoiselle délaissa rapidement son altesse pour s’en retourner auprès de son senher. Les escaliers furent dévalés, le corridor traversé, et la porte ouverte sur les jardins qui s’offraient à elle. Le teint toujours légèrement verdâtre, la rousse fit son apparition aux côtés du Phénix, sans pouvoir s’empêcher de jeter quelques regards dans son dos pour voir si Franc suivait.

    Il était temps de s’attaquer aux grenouilles maintenant.

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