Luaine
_____« Le retour
.
_____________ .Fait aimer ladieu». Alfred de Musset
La Normandie/Alençon il n'y avait qu'un pas, qu'elle avait franchi aisément pour assurer la garde du Cardinal et de sa Vidame. Cela manquait tellement à la brune, le fait de côtoyer des personnes d'église.
Son cher confesseur lui manquait terriblement. Sa mèche blonde tombant sur son visage, ses sandales dévoilant des pieds presque féminins et une allure qui l'était tout autant. L'énigmatique père Franck lui manquait tant.
La pieuse voulait plus que tout qu'Alençon se peuple de prélats. Il fallait sortir Alençon de la fange dont elle s'ensevelissait peu à peu. La lumière devait se poser et rayonner sur toute la province.
Maintenant que le Cardinal et la Vidame étaient arrivés à bon port, sains et saufs, Luaine pouvait souffler et rentrer sur ses terres en toute quiétude retrouver son cher et tendre époux.
Leurs "au revoir" avaient été tendres et amoureux. La brune était plutôt heureuse de quitter un temps le duché car elle s'y ennuyait de pied ferme. Elle qui avait toujours travaillé, la voilà à regarder son champs pousser et à pouvoir passer un temps fou à penser à son incapacité à concevoir la vie. D'ailleurs ce soucis la préoccupait de plus en plus...Cela devenait presque obsédant. Elle voyait des femmes enceintes partout, des bébés partout....Cela devenait un supplice.
Partir quelques jours était tombé à point nommé. Luaine ne remercierait jamais assez Asphodelle pour cela, qui ignorait la bonne action qu'elle avait commise.
Le jour du retour arriva et Luaine était pressée de se lover dans les bras de son époux, de caresser sa joue, de l'envelopper de son amour, en tentant vainement de ne pas penser à son infertilité.
Plus ses pas se rapprochaient d'Alençon, plus elle trouvait le temps long. Elle savait que son époux n'était pas dans une forme éblouissante avec le Duché à gérer mais aussi tout un houleux conseil qu'il n'avait pas demandé, mais il savait qu'il trouverait tout le réconfort voulu au creux du cou, ou des reins de son épouse.
Sa soirée sur Argentan était la dernière étape, qui l'éloignait encore de lui. C'était la première fois qu'ils se séparaient autant de jours, depuis leur mariage. Ne tenant plus elle envoya un pigeon.
_____________ .Fait aimer ladieu». Alfred de Musset
La Normandie/Alençon il n'y avait qu'un pas, qu'elle avait franchi aisément pour assurer la garde du Cardinal et de sa Vidame. Cela manquait tellement à la brune, le fait de côtoyer des personnes d'église.
Son cher confesseur lui manquait terriblement. Sa mèche blonde tombant sur son visage, ses sandales dévoilant des pieds presque féminins et une allure qui l'était tout autant. L'énigmatique père Franck lui manquait tant.
La pieuse voulait plus que tout qu'Alençon se peuple de prélats. Il fallait sortir Alençon de la fange dont elle s'ensevelissait peu à peu. La lumière devait se poser et rayonner sur toute la province.
Maintenant que le Cardinal et la Vidame étaient arrivés à bon port, sains et saufs, Luaine pouvait souffler et rentrer sur ses terres en toute quiétude retrouver son cher et tendre époux.
Leurs "au revoir" avaient été tendres et amoureux. La brune était plutôt heureuse de quitter un temps le duché car elle s'y ennuyait de pied ferme. Elle qui avait toujours travaillé, la voilà à regarder son champs pousser et à pouvoir passer un temps fou à penser à son incapacité à concevoir la vie. D'ailleurs ce soucis la préoccupait de plus en plus...Cela devenait presque obsédant. Elle voyait des femmes enceintes partout, des bébés partout....Cela devenait un supplice.
Partir quelques jours était tombé à point nommé. Luaine ne remercierait jamais assez Asphodelle pour cela, qui ignorait la bonne action qu'elle avait commise.
Le jour du retour arriva et Luaine était pressée de se lover dans les bras de son époux, de caresser sa joue, de l'envelopper de son amour, en tentant vainement de ne pas penser à son infertilité.
Plus ses pas se rapprochaient d'Alençon, plus elle trouvait le temps long. Elle savait que son époux n'était pas dans une forme éblouissante avec le Duché à gérer mais aussi tout un houleux conseil qu'il n'avait pas demandé, mais il savait qu'il trouverait tout le réconfort voulu au creux du cou, ou des reins de son épouse.
Sa soirée sur Argentan était la dernière étape, qui l'éloignait encore de lui. C'était la première fois qu'ils se séparaient autant de jours, depuis leur mariage. Ne tenant plus elle envoya un pigeon.
Citation:
Mon affriolant Duc,
Argentan est la dernière étape avant tes bras. Prépare toi à accueillir ton épouse comme il se doit.
Ta femme rien qu'à toi.
L.
PS: ILD
Mon affriolant Duc,
Argentan est la dernière étape avant tes bras. Prépare toi à accueillir ton épouse comme il se doit.
Ta femme rien qu'à toi.
L.
PS: ILD
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